perso je suis pour que les opérateurs locaux profitent des marchés et tout ça mais je voit d'un mauvais oeil ce akhennouche qui a la casquette de ministre de l'agriculture et qui en meme temps signe des accord de ce genre via son entreprise afriquia gaz c'est immoral
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"je veux pour le Maroc de dirigeants intelligeants , une jeunesse intelligente, apte a saisir les occasions a comprendre le siècle ou elle vie, a ne pas vivre a l'ombre du politisme, mais guidée par le perfectionnisme et surtout pas la réalisation et le réalisme " Hassan II 1996
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romh General de Division
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Sujet: Re: Économie marocaine Sam 26 Fév - 19:04
Justement il faut tabler sur la transformation et la valorisation des produits c'est ce qui va industrialiser ce secteur, à noter aussi que l'onssa régional D'Agadir fait un excellent travail d'accompagnement avec COPAG pour tout le processus de certification
Les prix de la potasse s'envolent, une bonne nouvelle nous concernant avec l'usine de Khemisset..
l’entrée en production de la mine de Khemisset prévue pas avant 2023, d'ici là l’environnement géostratégique et économique peut changer dans un sens ou un autre.
Comme disait notre ami précédemment, le challenge pour le Maroc c'est la transformation de ses ressources : matières aloétiques, agricoles et minières...
Oui Ssi Socket, le conflit militaire se terminera, mais y'aura les conséquence derrière qui seront là pendant longtemps et qui nous ouvrirons une fenêtre d'opportunité surtout que ''nos'' concurrents sur ce segment sont sanctionnés (Russie, Biélorussie)
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RED BISHOP Modérateur
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Sujet: Re: Économie marocaine Mar 1 Mar - 6:47
Idem pour le Cobalt. Faudrait essayer d'attirer les usines de fabrication de batteries et de semi-conducteurs pour le valoriser sur place.
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Socket-error General de Division
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Sujet: Re: Économie marocaine Mar 1 Mar - 7:19
RED BISHOP a écrit:
Idem pour le Cobalt. Faudrait essayer d'attirer les usines de fabrication de batteries et de semi-conducteurs pour le valoriser sur place.
Exactement, pour ma part je n'ai pas compris le contrat de 100 millions de $ avec BMW sur le cobalt.
Alors même que nous avons un secteur automobile dynamique, c'est vraiment criminel de signer des contrats comme ça sans contre partie industrielle !!!
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romh General de Division
messages : 4193 Inscrit le : 09/09/2009 Localisation : Royaume Uni Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Économie marocaine Mer 2 Mar - 3:19
Les marocains ont préféré plutôt dépenser des milliards pour produire plus de tomates et de poivrons rouges mais pour ça désolé débrouiller vous https://medias24.com/2022/02/28/delattre-stroc-buzzichelli-le-maroc-laisse-t-il-couler-ses-fleurons-industriels/
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Shugan188 Modérateur
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Le marathon des consultations pour exposer les principes directeurs de la nouvelle charte de l’investissement a démarré sur les chapeaux de roue. Après sa présentation devant le roi Mohammed VI début février, ce sont la CGEM et le Groupement des banques (GPBM) qui ont eu la primeur de ce texte. Une première rencontre s’est tenue le 24 février à la primature en présence du Chef de gouvernement et des ministres de l’Intérieur, de l’Économie, de l’Industrie, ainsi que du ministre délégué chargé de l’investissement. L’objectif annoncé de ces rencontres ? “Garantir l’adhésion des acteurs économiques et bancaires dans l’encouragement de l’investissement”. La veille, c’est une réunion ministérielle, toujours sous la présidence du Chef de gouvernement Aziz Akhannouch, qui visait à “accélérer la mise en œuvre de ce chantier”. Ce roadshow de promotion augure de la fin de parcours d’un texte dont l’élaboration a été chaotique. Et qui nécessite encore des ajustements en vue de renforcer réellement l’investissement au Maroc. Explications. Passée à la trappe La charte, qui n’est toujours pas accessible à l’heure actuelle, a été présentée devant Mohammed VI début février après plus de dix ans de discussions et négociations. Que ce soit entre les départements gouvernementaux — principalement l’Industrie et les Finances — ou avec les opérateurs économiques, le texte a fait l’objet de longues heures de discussions. Durant son élaboration, ce sont près d’une soixantaine de drafts (ou brouillons) qui ont été discutés. Une présentation avait même été réalisée en grande pompe en 2016, sans toutefois aboutir à une mouture finale de la charte de l’investissement. “Ça fait plus de dix ans que nous avons des échanges approfondis avec les représentants du gouvernement”, témoigne Hakim Marrakchi, industriel casablancais et membre très actif de la CGEM depuis plus de 20 ans. “Il y a des raisons de fond à ce retard, qui ont été levées par l’intervention de Sa Majesté”, estime l’entrepreneur. Élaborée par le ministère de l’Industrie alors dirigé par Moulay Hafid Elalamy (MHE), la proposition pitchée en 2016 devant Mohammed VI proposait de généraliser les niches fiscales qui étaient jusqu’à présent le principal levier de stimulation de l’investissement. Cette position défendue bec et ongles par MHE avait été rejetée catégoriquement par le ministère des Finances, notamment au niveau de la Direction générale des impôts (DGI). La DGI craignait alors un déséquilibre de la structure des recettes fiscales ne pouvant être compensé par un sursaut de l’investissement. Une position défendue par le ministre de l’époque, Mohamed Benchaâboun, et qui aurait même été à l’origine d’une brouille avec son homologue de l’Industrie. Toujours est-il que sous le dernier gouvernement, la charte de l’investissement n’a pas intégré le circuit législatif. Le projet est même alors considéré comme mort-né étant donné la communication sporadique autour de ce chantier présenté initialement comme “prioritaire pour le gouvernement El Othmani”. Résultat des tergiversations : le Maroc est l’un des deux pays de la région MENA, avec le Liban, dont le cadre général des investissements n’a pas été réformé depuis près de 30 ans. Selon le rapport “Perspectives des politiques d’investissement au Moyen-Orient et en Afrique du Nord” publié par l’OCDE en 2021, les réformes des cadres d’investissement des pays de la région ont presque toutes eu lieu entre 2010 et 2017. Pour l’OCDE, visiblement concernée par tant d’atermoiements, “les deux pays n’ont plus fait de la législation sur l’investissement au sens strict une priorité de leurs programmes de réforme, qui de ce fait demeure moins exhaustive que dans la plupart des autres pays de la région”. À titre d’exemple, la Libye ou l’Algérie ont modernisé leur législation en 2010 et 2016 respectivement. Booster le privé Pourtant, l’enjeu est de taille. Car la nouvelle charte a pour objectif d’encourager l’investissement privé de façon à ce qu’il représente 65 % de l’investissement global au Maroc à l’horizon 2035, contre environ 20 % actuellement. Dans les faits, cela signifierait multiplier par quatre la proportion actuelle de l’investissement privé. En 2019, ce chiffre se situait à 50 milliards de dirhams lorsque l’investissement public atteignait les 200 milliards de dirhams. Selon les chiffres présentés par le Monsieur investissement du gouvernement, Mohcine Jazouli, devant les membres de la CGEM en novembre, le privé a investi en moyenne l’équivalent de 5 % du PIB durant les dix dernières années, lorsque l’investissement public représentait près de 30 % du PIB. La CGEM, elle, parle dans son livre blanc publié en octobre 2021 d’une proportion de 35 % d’investissement privé contre 65 % pour l’État. Quoi qu’il en soit, le faible taux d’entraînement de l’investissement public au Maroc est problématique. Il se solde par une croissance atone et une très faible propension de l’économie à créer de l’emploi malgré un effort budgétaire conséquent. L’économie nationale est en effet classée parmi le top 3 des niveaux d’investissement dans le monde lorsqu’ils sont rapportés au PIB. Une réalité relevée par le rapport sur le Nouveau Modèle de développement (NMD), mais aussi par divers rapports d’institutions nationales et internationales. “Il y a eu une prise de conscience que la dépense fiscale ne favorise pas forcément l’investissement productif. Dans un contexte de difficulté à boucler les budgets publics, des incitations basées sur l’exonération fiscale ont très peu de chances de passer” Un haut cadre des finances L’inversion de cette tendance devrait, selon les mesures de la charte, se faire grâce à trois leviers essentiels : des subventions communes à tout nouvel investissement en lien avec les objectifs du NMD ; une subvention territoriale additionnelle, visant à encourager l’investissement dans les provinces les moins favorisées ; et une subvention sectorielle additionnelle, accordant des incitations en vue de dynamiser les secteurs porteurs. À cela s’ajoute une prime pour soutenir l’internationalisation de l’investissement marocain (IDE marocain), ainsi que des mesures spécifiques au soutien des très petites entreprises qui n’ont toujours pas été spécifiées à ce jour. Autant de changements devant permettre de dépasser les blocages subis par la première mouture de la charte. “Les subventions peuvent être plus facilement fléchées, budgétées et monitorées. C’est une solution plus convenable que la généralisation des exonérations qui avait été proposée dans la première mouture présentée devant le roi en 2016”, explique un haut cadre des finances souhaitant garder l’anonymat. Un avis qui fait écho à la posture adoptée par les Finances lors des Assises de la fiscalité en 2019. Le département alors piloté par Mohamed Benchaâboun avait prôné la suppression des niches fiscales en faveur d’un mécanisme de subvention. “Il y a eu une prise de conscience que la dépense fiscale ne favorise pas forcément l’investissement productif. Dans un contexte de difficulté à boucler les budgets publics, des incitations basées sur l’exonération fiscale ont très peu de chances de passer”, affirme notre cadre des finances. Mais quid de l’efficacité de la subvention ? Contre-productive “Depuis une vingtaine d’années, l’activité de l’entreprise est soutenue par la prime à l’investissement, mais de manière désordonnée, que ce soit sur la partie du foncier, la fiscalité, le soutien aux métiers mondiaux, etc.”, témoigne Hakim Marrakchi. Et d’ajouter : “Aujourd’hui, au Maroc, il y a uniquement 600 entreprises qui ont vocation à exporter, 400 d’entre elles sont soumises à la cotisation minimale, c’est-à-dire qu’elles ne génèrent pas de bénéfice localement. L’impôt sur les sociétés est d’ailleurs essentiellement collecté auprès d’une centaine d’entreprises et la TVA à l’importation reste une recette essentielle pour le budget.” Une réalité qui contredit les centaines de milliards de dirhams d’investissements annoncés par plus de 80 commissions nationales de l’investissement, principal outil pour accorder les avantages de l’ancienne charte de l’investissement. Des sésames octroyés en vue de générer des centaines de milliers d’emplois théoriques, en contrepartie d’avantages fiscaux et physiques sonnants et trébuchants. Au total, selon la dernière étude Fair Tax Monitor (octobre 2020) réalisée par la section locale de l’ONG internationale Oxfam concernant les investissements entre 2005 et 2019, “les dépenses fiscales ont représenté un montant total de l’ordre de 431 milliards de dirhams, dont près de 252 milliards en faveur des entreprises, soit l’équivalent de plus d’un quart du PIB en 2019 ou encore près de la moitié de la dette du Trésor”. L’aide indirecte à l’investissement a donc eu des résultats mitigés. “Beaucoup d’emplois ont été promis et non engagés, et beaucoup d’investissements n’ont pas été aux normes pour booster la productivité des entreprises” Abdou Jouahri, économiste Pire encore, selon de nombreux observateurs, les limites de l’ancienne charte devraient également impacter l’efficacité du nouveau dispositif pensé par l’Exécutif. Il s’agirait entre autres de la faiblesse du contrôle de l’adéquation entre les incitations octroyées et les engagements pris en termes de création d’emplois, ainsi que de la qualité et l’effectivité des investissements autorisés. “Beaucoup d’emplois ont été promis et non engagés, et beaucoup d’investissements n’ont pas été aux normes pour booster la productivité des entreprises”, estime l’économiste et consultant industriel Abdou Jouahri. Les avantages concédés ne sont pas la seule source de problématiques. Pour Hakim Marrakchi, la nouvelle charte de l’investissement doit s’attaquer au problème global de compétitivité : “Si nous n’avons pas un vrai choc de compétitivité comme proposé par le NMD, on risque de se retrouver avec des subventions d’équipement qui ne permettront pas de pallier les surcoûts d’exploitation. Les investissements péricliteraient à terme.” Selon lui, la nouvelle charte devra accompagner la réforme fiscale en cours et des réformes plus larges du cadre de gouvernance, notamment celles liées à la concurrence. Autant de goulots qui plombent la compétitivité nationale et renchérissent le coût des facteurs de production. Une position nuancée par l’économiste du développement et membre de la Commission spéciale pour le modèle de développement (CSMD) Noureddine El Aoufi. Pour lui, la nouvelle charte présentée prend en considération certaines des recommandations du NMD en mettant en avant la transformation sectorielle à travers la promotion d’une industrie de souveraineté tout en ciblant la diversité régionale. Toutefois, “il faut éviter de reproduire l’économie de rente et viser l’amélioration de la productivité”, pointe-t-il. Et d’ajouter que “pour atteindre les 2/3 d’investissement privé, il faut aussi que le secteur privé entame sa transformation structurelle en adoptant un management moderne, favorisant un capital humain qualifié, la qualité de ses produits, l’innovation et qu’il soit orienté vers les secteurs d’avenir”. Des mesures qui dépassent le cadre restreint de la charte de l’investissement, qu’elle soit basée sur l’exonération fiscale ou la subvention à l’équipement. Car exonérer ou subventionner, il s’agit in fine de la même logique : donner un avantage pour stimuler l’acte d’investir, alors que la problématique de la croissance et de l’emploi est beaucoup plus complexe. a écrit:
Avec le flottement total du dirham, les prix des biens importés risquent d'augmenter encore plus?
Le DH n'est pas totalement flottant Ssi Moncef...Sa bande de fluctuation est toujours à +- 5%
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rafi General de Division
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Sujet: Re: Économie marocaine Lun 7 Mar - 13:20
Vous avez fait l'ENA ou quoi ?
Maroc : l'inflation annuelle augmente de 3,1 % en janvier...
Extrait : Le Haut-commissariat au plan (organisme officiel en charge des statistiques) a déclaré, mardi, dans un communiqué, que la hausse de l'inflation est due à la hausse des prix alimentaires de 4,3% et des prix non alimentaires de 2,3%.
Pouvoir d’achat.Le Maroc face à la hausse des prix et à une grogne sociale...
Extrait : Sur une année normale, ces droits de douane s’élèvent à 550 millions de dirhams (51 millions d’euros), ce qui signifie que leur suspensionentraîne des pertes du même montant, a relevé Fouzi Lekjaa, ajoutant que cette mesure à elle seule est désormais “insuffisante”.
Maroc. Manifestations contre la hausse des prix...
Extrait : Dimanche, des accrochages ont eu lieu sur un marché rural près de la ville de Kénitra (nord) à la suite notamment de « spéculations inhabituelles au niveau de prix de certains produits de consommation », ont indiqué les autorités locales, selon l’agence de presse MAP.
Ssi Rafi ma réponse portait sur la fléxibilisation du régime de change pas la hausse des prix, la flexibilisation du régime de change est antérieure à l'inflation de cette année (il me semble qu'on a élargi la bande de fluctuation en 2020)..
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rafi General de Division
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Sujet: Re: Économie marocaine Lun 7 Mar - 14:25
Et pour quel résultat puisque l'un est l’alpha et l’omega de l'autre, Ssi Bruce Wayne ? Il s'agit d'une question de cause(s) et de conséquence(s).
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RED BISHOP Modérateur
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Sujet: Souveraineté Industrielle Mer 9 Mar - 6:46
Dans le cadre du programme de Souveraineté Industrielle
13 accords on était signer ( 10 dans l'AgroAlimentaire et 3 dans l'industrie pharmaceutiques)
Pour l'AgroAlimentaire c'est la production de jus, de chocolaterie/Biscuits, Pates/Couscous et de Produits Laitiers Un Investissement de 120 K Euros avec 1500 postes d'emplois a la clé et 2400 jobs indirectes.
Pour la Pharmacie, c'est la production de génériques Un Investissement de 53 K Euros pour 280 emplois direct et 300 emplois indirects.