perso je suis pour que les opérateurs locaux profitent des marchés et tout ça mais je voit d'un mauvais oeil ce akhennouche qui a la casquette de ministre de l'agriculture et qui en meme temps signe des accord de ce genre via son entreprise afriquia gaz c'est immoral
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Citation :
"je veux pour le Maroc de dirigeants intelligeants , une jeunesse intelligente, apte a saisir les occasions a comprendre le siècle ou elle vie, a ne pas vivre a l'ombre du politisme, mais guidée par le perfectionnisme et surtout pas la réalisation et le réalisme " Hassan II 1996
Africa Intelligence: Importations de gaz : la crise ukrainienne gèle les projets de diversification de Rabat:
Edition du 08/03/2022 L'explosion des prix du gaz en Europe provoquée par la guerre Russie-Ukraine remet en cause la décision du Maroc de se fournir en Espagne, après l'arrêt des livraisons algériennes. Les autorités ont ralenti le projet d'inversion du gazoduc Maroc-Espagne et d'installation d'une barge flottante.
Alors que l'invasion russe de l'Ukraine a provoqué une flambée sans précédent du prix du gaz sur les marchés européens - qui a plus que doublé sur les marchés spot depuis le début du conflit le 24 février -, Rabat hésite encore quant à la marche à suivre pour remplacer le milliard de mètres cubes que le pays prélevait chaque année sur le Gazoduc Maghreb Europe (GME), reliant l'Algérie à l'Espagne via le Maroc, et fermé sur décision d'Alger le 31 octobre.
L'inversion de flux se fait attendre
Révélée par Africa Intelligence dès le 26/08/21, l'option d'inverser le flux du tronçon Maroc-Espagne du GME, actée après la décision algérienne de cesser ses livraisons via ce gazoduc, doit lui permettre d'importer du gaz du marché européen. En théorie, l'Office national des hydrocarbures et des mines (ONHYM) marocain est devenu, au 31 octobre, le propriétaire de l'infrastructure sur son territoire, le tronçon espagnol revenant à Enagas.
Mais les statuts de la firme chargée de la maintenance et de l'exploitation, Metragaz (Société pour la construction et l'exploitation technique du gazoduc Maghreb Europe), domiciliée à Tanger, n'ont pas changé. Son conseil d'administration est toujours dominé par des représentants de Naturgy, le groupe espagnol détenant 76,8 % de la société, devant le portugais Galp Energia (22,6 %) et l'ONHYM (0,68 %). Et l'ONHYM n'a toujours pas créé sa nouvelle société de commercialisation du gaz, qui doit se substituer à Europe Maghreb Pipeline (EMPL), enregistrée à Jersey et aux mains de Naturgy et Galp. L'office, dirigé par Amina Benkhadra, souhaiterait y associer des acteurs européens de l'énergie. Les négociations continuent avec Naturgy sur les modalités des transferts d'actifs et de responsabilités.
Les travaux d'adaptation de l'infrastructure nécessaires à l'inversion du flux ne devraient pas commencer avant longtemps. Aucune étude amont n'a été lancée, ni par l'ONHYM, ni par Metragaz, ni par Enagas. Rabat a donc bien peu de chances de commencer à recevoir du gaz d'Espagne cet été, date évoquée - de manière informelle - dans les discussions avec Madrid, pour alimenter ses deux centrales à cycle combiné d'Aïn Beni Mathar (472 MW) et Tahaddart (384 MW), dans l'est du pays. Or le pic de consommation d'électricité a lieu pendant la saison estivale, du fait de l'usage de la climatisation.
La barge FSRU pas près de jeter l'ancre
Le projet d'installation d'une barge de regazéification et de stockage flottante, (dite FSRU, Floating Storage and Regasification Unit) avance à peine plus rapidement. Le 17 février, l'Agence nationale des ports (ANP) a bien attribué au consortium composé du marocain CID, de l'américain Principia, et de deux entités du français Artelia, le contrat d'étude visant à préparer l'un des quais du port de Mohammedia à accueillir cette unité. Mais les dizaines de sociétés qui ont répondu à l'appel à manifestation d'intérêt lancé par le ministère de l'énergie pour la fourniture et l'exploitation du FSRU, sont sans nouvelles depuis qu'elles ont remis leurs dossiers l'an dernier (AI du 08/12/21). Des sources proches du dossier s'étonnent, par ailleurs, du choix de Mohammedia, dont l'exposition à la houle risque d'empêcher les opérations deux à trois mois par an.
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Sujet: Re: Économie marocaine Jeu 10 Mar 2022 - 17:55
L'article du 360 dit le contraire aujourd'hui !!!
Citation :
... L'acheminement du gaz de l'Espagne vers le Maroc nécessite une adaptation technique mineure, souligne La Razon, ajoutant qu’un accord entre l'opérateur gazier espagnol Enagas et l’Office national des hydrocarbures et des mines (ONHYM) devrait établir les règles d'exploitation technique du gazoduc.
Dans un précédent article, citant une source proche du dossier, Le360 a indiqué que «les actions nécessaires de préparation du gazoduc sont déjà réalisées».
«L’ONHYM a organisé en concertation avec l’Etat et l’ONEE la mise en place des moyens techniques et réglementaires pour l’inversion des flux du gazoduc.
Mieux encore, pour la première fois, le régulateur espagnol a mis en place un tarif de sortie par le gazoduc GME vers le Maroc ...
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Sujet: Re: Économie marocaine Jeu 10 Mar 2022 - 23:01
C'est très louche cette histoire de report répété du plan GNL du Maroc, je vous assure qu'on risque très gros dans le futur avec cette politique anarchique, le GNL est indispensable pour l'équilibre du marché, je crain fort que ceux qui sont derrière le gèle de ce projet sont les Les même derrière celui de la SAMIR, tout les pays émergents et développés qui ne produisent pas du gaz naturel ont des infrastructures de transformation et de stockage du GNL....
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Sujet: Re: Économie marocaine Ven 11 Mar 2022 - 9:13
romh a écrit:
C'est très louche cette histoire de report répété du plan GNL du Maroc, je vous assure qu'on risque très gros dans le futur avec cette politique anarchique, le GNL est indispensable pour l'équilibre du marché, je crain fort que ceux qui sont derrière le gèle de ce projet sont les Les même derrière celui de la SAMIR, tout les pays émergents et développés qui ne produisent pas du gaz naturel ont des infrastructures de transformation et de stockage du GNL....
Mettre en suspend l'avenir énergétique du pays pour les beaux yeux de quelques personnes!!!!!!Sont-ils au dessus de la loi?? Les mêmes qui ont réussie a stopper l'amende de 9% infligé par le Conseil de la concurrence.
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Sujet: Re: Économie marocaine Ven 11 Mar 2022 - 13:53
romh a écrit:
C'est très louche cette histoire de report répété du plan GNL du Maroc, je vous assure qu'on risque très gros dans le futur avec cette politique anarchique, le GNL est indispensable pour l'équilibre du marché, je crain fort que ceux qui sont derrière le gèle de ce projet sont les Les même derrière celui de la SAMIR, tout les pays émergents et développés qui ne produisent pas du gaz naturel ont des infrastructures de transformation et de stockage du GNL....
Comme évoqué à plusieurs reprises, nous avons accusé beaucoup de retard sur des dossiers stratégiques.
Cela n'alarme personne et on paye aujourd'hui le prix avec la conjoncture défavorable.
Sa majesté a appelé à la mise en place d'une réserve stratégique, mais l’exécutive semble déconnecté. Quel est le bilan à date :
- Nous avons un stock de blé qui couvre 4 mois et nous devons importé plus 3 millions de tonnes pour combler l'année !!
- Les autres produits alimentaires (huiles, sucre, thé...) : nous avons besoin d'une stratégie croisée entre les ministères de l'agriculture, de l'équipement et de l'industrie pour couvrir nos besoins et ne pas cibler l'exportation au dépend de notre sécurité.
- Nous importons le gasoil, l'essence et bientôt le gaz depuis l'Espagne !! En cas de conflit avec eux, je vous laisse imaginer la suite pour nous.
- Nous avons une stratégie en route pour combler le manque au niveau des vaccins, mais quel est la stratégie pour couvrir nos besoins en médicaments.
Le secteur de l’énergie qui est un facteur clés pour attirer des investissements industriels est géré de façon obscure.
Je ne suis pas contre le fait de créer des mastodontes nationaux en créant des situations de marché favorable. Mais quand cela donne lieu à la création de groupements rentiers et non productif cela pose problème.
Nous avons par exemple l'octroi de marchés en milliards de $ par les ministères de l’équipement, la santé et l’éducation qui passent sans préférence nationale ou un minimum d'intégration locale !!
Cela doit cesser!! Nous devons associé la responsabilité avec le contrôle. Mettre la bonne personne au commande donne des résultats comme le cas de l'OCP et de Tanger Med.
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Fahed64 Administrateur
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Sujet: Re: Économie marocaine Ven 11 Mar 2022 - 15:03
Je pense Socket que concernant l'énergie, il y a une grande fébrilité à "choisir" " LA" source d'Energie qui viendra en support aux ER et charbon.
Quelques soient la solution retenu, on a droit à une cartouche, une chance, tellement les montants investis sont juste énorme à notre échelle.
Doit t'on tout miser sur le Gaz ? Hydrogène vert ? Nucléaire ?
J'ai longtemps été très opposé au nucléaire au Maroc mais de plus en plus je me dis et pourquoi pas ! D'autant plus que notre phosphate peut servir d'alimenter notre / nos centrale.
Même si nous aurions développé notre plan gazier, on aurait mangé la vague anyway.
Je pense que nos têtes pensantes sont juste perdus !
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Invité Invité
Sujet: Re: Économie marocaine Ven 11 Mar 2022 - 15:58
si nos tetes "pensantes" sont perdues, on a un plus gros problème.
je veux bien accepter l'argument comme quoi le choix de l'energie de base pour la production d'electricité pose probleme mais cela n'explique pas pourquoi on n'a pas trouvé une solution à la samir ni pourquoi on n'a pas forcé les operateurs du secteur à constituer les réserves de securité en produits energetiques, ni pourquoi la location des tankers de la SAMIR ne s'est pas faite.
Soyons claire, à l'heure actuelle, il n'y a pas de diesel disponible sur le marché spot en europe. Aujourd'hui, le diesel a pris 10% en un jour. Au Maroc, on a moins d'un mois de réserve. Si les Algériens décident d'attaquer demain, nos tanks et nos camions de logistiques et nos transporteurs de troupe seront en panne d'essence après deux semaines. Ca, c'est la réalité de la corruption et de la non rédition de comptes. La rente a un coût
marques General de Brigade
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Sujet: Re: Économie marocaine Dim 13 Mar 2022 - 13:34
ha al_m39oul ...
Le Maroc, premier partenaire commercial de la Russie en Afrique .... Le volume des échanges entre la Russie et le Maroc a augmenté de 42% en 2021, s’élevant à 1,6 milliard de dollars, a rapporté l’agence de presse officielle russe TASS, citant le représentant commercial de la Fédération de Russie au Maroc, Artem Tsinamdzgvrishvili. «Le Royaume du Maroc reste le partenaire commercial le plus important de la Russie en Afrique», a-t-il déclaré. «Les exportations russes vers le Maroc affichent une tendance positive. En 2021, elles ont augmenté de 60%, soit la plus forte croissance enregistrée parmi tous les pays du continent», a poursuivi le responsable russe. Dans le sens inverse, les importations en provenance du Maroc ont augmenté de 11%. La balance commerciale entre les deux pays affiche un excédent de l’ordre de 778,4 millions de dollars en faveur de la Russie. En plus de la croissance de la part des matières premières (pétrochimie, métaux), les produits de haute technologie occupent une part importante des exportations russes, se félicite Tsinamdzgvrishvili. «Les livraisons de véhicules utilitaires de la Russie au Maroc ont augmenté de 6 fois, les produits alimentaires, ainsi que les pâtes et papiers de 3 fois. En 2021, du bœuf et du miel russes ont été livrés au Maroc pour la première fois», a noté la même source.
Sujet: Re: Économie marocaine Lun 14 Mar 2022 - 18:19
Code:
C’est un rapport 2021 assez particulier que nous offre le FMI au titre des consultations prévues sous l’article IV. Passant au crible l’année économique du Maroc, l’institution de Bretton Woods a émis une série de remarques “originales” sur les options industrielle et stratégique qu’adopte le royaume.
Si le Fonds monétaire international salue le rebond substantiel de la croissance en 2021, rebond qui aura permis à l’économie de pleinement rattraper la récession de 2020 (-6,3 %), l’ambition affichée par le NMD ne semble guère soulever l’enthousiasme du bailleur de fonds.
NDM trop ambitieux ?
“Si le rapport sur le nouveau modèle de développement se fixe des objectifs très ambitieux, il n’en demeure pas moins important de rester réaliste quant à l’impact des réformes sur la création de richesse.” L’institution de Bretton Woods estime qu’une série de préalables doivent être réunis pour que le Maroc demeure fidèle à une feuille de route courant jusqu’en 2035 et qui ne manque pas d’ambition : doublement du PIB/habitant à l’horizon 2035 avec un coût estimé à 4 % du PIB annuellement d’ici 2026 et 10 % au-delà.
“Les incertitudes liées à l’impact des réformes structurelles sur la croissance, alerte le FMI, appellent à de la prudence quant au fait de considérer que ces réformes paieront pour elles-mêmes.” Le FMI conseille donc à l’État marocain d’actionner le levier fiscal pour se donner les moyens de ses ambitions, en évitant d’aggraver l’endettement public.Sans juger le NMD inapplicable, le FMI paraît réservé quant à la capacité du Maroc à atteindre la totalité des objectifs du nouveau modèle. Sa critique, feutrée certes, peut se résumer au fait que le NMD empile trop de projets de réformes, sans en préciser les sources de financement. L’État est donc prié de séquencer ses chantiers et d’y associer les ressources nécessaires, sans compter sur une croissance annuelle présumée de 7 % pour faire le job.
Dans leur réponse aux remarques du FMI, les autorités semblent prendre acte des remarques du FMI, mais rassurent. Celles-ci “admettent qu’il est important de faire preuve de prudence dans l’évaluation de l’impact des réformes sur la croissance lorsqu’il s’agit de planifier leur financement”.
Par ailleurs, les autorités “reconnaissent la nécessité de prioriser les réformes, d’inscrire leur séquencement dans un cadre macro-fiscal général et de mesurer leur impact ex-post”, lit-on dans le rapport.
Le “Made in Morocco” ? Mouais !
Outre le NMD, le FMI s’arrête sur l’ambition affichée par l’État de rapatrier un maximum de production vers le Maroc. La politique d’import-substitution adoptée par le royaume en pleine crise du Covid semble nourrir les inquiétudes du fonds monétaire. Ce dernier estime qu’“il est important de limiter les mesures pouvant inutilement freiner les importations et les stratégies d’import-substitution. Celles-ci peuvent certes encourager la production nationale sur le court terme, tout en ayant des coûts sur le bien-être de la population sur le long terme.”
Le FMI propose, au lieu de tout miser sur la production domestique, de “développer le secteur privé et de renforcer le capital humain”. Deux axes qui “permettraient au Maroc de tirer meilleur profit d’une intégration réussie dans les chaînes de valeur internationales”.
Sans prononcer le mot honni de “protectionnisme”, le FMI semble prendre ombrage d’une stratégie marocaine se voulant moins dépendante de la production étrangère. Dans son rapport, le FMI cite les augmentations des droits douanes de 30 à 40 % sur “10 % de l’ensemble des importations marocaines” pour illustrer les tropismes supposément protectionnistes du royaume.
Une banque de projets bankable
Chantre du libre-échangisme, le FMI est naturellement dans son rôle à vouloir éliminer tout obstacle aux échanges commerciaux. Mais cette grille de lecture semble appartenir à un registre quelque peu passéiste. Le monde d’après-Covid, selon une analyse largement partagée, n’est plus celui d’une interdépendance avancée, nourrie par une mondialisation “heureuse”, concept désormais anachronique.
L’ancien ministre de l’Industrie Moulay Hafid Elalamy l’a bien compris. Masques, respirateurs artificiels, gel hydroalcooliques… pendant la pandémie, le positionnement industriel du Maroc impulsé par MHE a permis au royaume non seulement de satisfaire la demande locale mais également d’écouler les excédents vers l’étranger et d’atténuer sa dépendance aux fournisseurs internationaux, dans un monde miné par les soubresauts conjoncturels.
D’où l’urgence exprimée par le roi lui-même de garantir une souveraineté stratégique allant du volet alimentaire jusqu’à la sphère énergétique en passant par le thème sanitaire. La décision de doter le pays d’un complexe industriel vaccinal à Benslimane, projet appelé à produire 2 millions de doses de sérums à terme, découle en effet de cette approche nouvelle.
En l’espace de deux ans, graduellement, une nouvelle doctrine a pris forme, érigeant le “made in Morocco” en principe structurant. Ce virage a, en outre, remporté le suffrage des 36 membres de la Commission spéciale pour le nouveau modèle de développement. Après avoir tâté le pouls du pays, les experts de la CSMD ont conclu qu’à l’unisson des opérateurs économiques, les citoyens “souhaitent que le Maroc renforce sa capacité à produire les biens essentiels. Cette tendance émergente s’est accentuée depuis la crise sanitaire du Covid-19. Les préoccupations de souveraineté visent à se prémunir des perturbations du contexte économique international, mais particulièrement à préserver l’intégrité du marché intérieur face à la dynamique conquérante des importations et à sécuriser, in fine, les emplois domestiques”.
En conséquence, le rapport du NMD a identifié le “made in Morocco” comme l’un de ses paris pour l’avenir. “Faire du Maroc un marqueur de qualité, de compétitivité et de durabilité”, tel est le défi.
Aux origines d’une nouvelle doctrine
C’est en septembre 2020, devant un parterre de grands patrons et au plus fort de la pandémie, qu’ont été déclinées pour la première fois les grandes lignes de la nouvelle doctrine industrielle. Invité à l’occasion de la tenue du Conseil national de l’Entreprise au siège de la CGEM, MHE avait alors appelé à “favoriser la création d’une nouvelle génération de champions industriels” et bénéficier du nouveau contexte pour se “positionner comme un partenaire international stratégique alors que les chaînes de valeur raccourcissent”. Selon lui, “la pandémie a donné une licence générale à dresser des barrières, tout le monde y va de son plan de protection”.
La déclinaison concrète de ce primo-diagnostic viendra sous la forme d’une nouvelle stratégie de relance industrielle 2021-2023. Ambitieuse, elle se fixe, entre autres objectifs, celui de répartir 34 milliards de dirhams d’importations entre plusieurs filières industrielles nationales comme l’agroalimentaire, la chimie parachimie, le textile et l’électronique.
Lancée fin 2020, la stratégie a payé. Selon les chiffres les plus récents (décembre 2021), communiqués par le nouveau ministre de l’Industrie Ryad Mezzour, ancien chef de cabinet de MHE, le nombre de projets éligibles à l’import-substitution a atteint 683 projets et capté 42,4 milliards de dirhams, avec la bagatelle de 53,3 milliards de dirhams de chiffre d’affaires prévu à l’export.
“Quoi qu’il en coûte”
Adossée à une politique de préférence nationale, le reboost industriel pourrait permettre au Maroc de s’affirmer comme un “player” qui compte. Pour ce faire, il s’agit selon Khalid Cheddadi, PDG de la CIMR et docteur en Économie, de respecter les trois prérequis suivants : “D’abord, une intégration des filières pour devenir ‘faiseur de marchés’ dans les différents maillons de fabrication que sont la R&D, la formation, la commercialisation, l’ingénierie, la logistique, voire même des infrastructures spécifiques. Ensuite, la coordination et la planification. Il faut faire en sorte que tous les maillons de la chaîne prévus dans l’intégration puissent atteindre la taille critique et démarrer en même temps. Et enfin, la troisième condition nécessaire pour la pérennisation, c’est l’investissement massif du capital marocain.”
En dépit du plan d’accélération industrielle, la part de l’industrie dans le PIB n’a cessé de décroître depuis vingt ans. Cette érosion couplée à des ALE déficitaires a taillé des croupières dans la compétitivité du Maroc et sa capacité à produire une offre exportable de qualité. Aujourd’hui, l’État se rend enfin compte de l’extrême importance d’entretenir des bases industrielles à même de protéger le pays des aléas extérieurs. Mais le FMI ne l’entendrait pas de cette oreille.
“Plus soucieux d’ouvrir les pays aux quatre vents de la mondialisation, dans une logique de compétition où les plus forts dévorent les plus faibles, cet organisme international aimerait perpétuer le déterminisme qui consiste à ce que chaque nation conserve la place qu’elle occupe sans possibilité de monter en gamme, en renvoyant incessamment vers des questions de manque de ressources et de taux d’endettement”, déplore cet économiste en off.
“L’État, poursuit-il, tient en le ‘made in Morocco’ une stratégie solide, il est essentiel qu’il assume ses choix et aille au bout de ses ambitions… quoi qu’il en coûte !”
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Sujet: Re: Économie marocaine Mar 15 Mar 2022 - 17:49
les dernières pluies devraient sauvé les meubles... les céréales semé tardivement dans le Gharb, prés de Fes et Taounates devraient etre sauvé idem pour les pois chiches, les lentilles et les petits pois qui sont semé en début d'année
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Sujet: Re: Économie marocaine Mar 15 Mar 2022 - 18:56
Al hamdoulilah.
Par contre la situation des barrage reste très critique ....
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atlas General de Division
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Sujet: Re: Économie marocaine Mar 15 Mar 2022 - 19:03
Sauf que tous les barrages ne sont pas comptabilisés.!!!
Il y a mis en eau.barrage du coté de Agdz
Barrage de Maariz ,khemisset
Peut être m'dez.. En plus les forts enneigements vont alimenter Al Massira, bin el ouidane etc qui sont des barrages d'enneigements pas de ruissellement comme Al wahda
A côté le rapport du FMI qui parle de ''protectionnisme'' en parlant de la politique d'import-substitution initiée de notre côté juste lol...Bref on a bien fait d'initié notre passage eux énergies vertes mais l'initiative de l'UE est une barrière tarifaire déguisée..
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Sujet: Re: Économie marocaine Mer 16 Mar 2022 - 14:17
bien entendu le rapport du FMI c'est l'hopital qui se fout de la charité...bref a jeter a la poubelle...la stratégie est la bonne.
Sinon, l'ambassadeur marocain a Varsovie a attirer une nouvelles entreprise polonaise a investir au Sahara marocain, l'entreprise Oknoplast, qui fabrique des fenetre en PVC
A côté le rapport du FMI qui parle de ''protectionnisme'' en parlant de la politique d'import-substitution initiée de notre côté juste lol...Bref on a bien fait d'initié notre passage eux énergies vertes mais l'initiative de l'UE est une barrière tarifaire déguisée..
Oh lala, la grosse surprise qu'on avait pas vu venir dit donc ....
Heureusement comme tu dis qu'on a vu le tout venir et que notre outil industriel est très fortement encouragé à s'adapter en partenariat avec l'ONEE.
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Invité Invité
Sujet: Re: Économie marocaine Mer 16 Mar 2022 - 16:30
A côté le rapport du FMI qui parle de ''protectionnisme'' en parlant de la politique d'import-substitution initiée de notre côté juste lol...Bref on a bien fait d'initié notre passage eux énergies vertes mais l'initiative de l'UE est une barrière tarifaire déguisée..
voyons d'abord ce que vont dire les Chinois. De plus, ce truc ne passera que si, en même temps, les Européens arretent de donner des certificats carbone gratuitement à leurs industries polluantes. Tout ceci sera challengé à l'OMC.
Mais finallement, tout ceci nous montre une fois de plus que les entreprises marocaines doivent diversifier leurs débouchés. Il faut exporter 100 fois plus vers le sud
marques General de Brigade
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Sujet: Re: Économie marocaine Mer 16 Mar 2022 - 16:58
Le Maroc prépare 100.000 « cols blancs » pour l’aéronautique et l’automobile
La reprise du secteur aéronautique national se confirme, comme en témoignent les carnets de commande « bien remplis » des entreprises et le niveau de création d’emploi, a affirmé, mardi à Casablanca, le ministre de l’Industrie et du Commerce, Ryad Mezzour.
S’exprimant à l’ouverture de la sixième édition de l’ »Aerospace Meetings Casablanca », M. Mezzour a fait en effet état « d’un carnet de commandes plein au niveau du secteur et d’un dépassement des objectifs fixés en termes de création d’emplois ».
Et de mettre en avant, ainsi, la pertinence du choix de la plateforme aéronautique marocaine qui ne cesse de consolider sa position au niveau international.
L’inauguration d’une nouvelle usine par le Groupe AD industrie et le projet d’extension lancé par Hexcel Corporation, démontrent la montée en compétence du secteur qui fabrique davantage de matériaux composites, un des éléments clés de la décarbonation du secteur.
Par ailleurs, le ministre a fait part d’un changement de cap au niveau du capital humain, en visant la préparation de 100.000 « cols blancs » pour les quatre prochaines années, en destination des secteurs aéronautique et de l’automobile.
Après une première phase marquée par la formation de « cols bleus » qui ont fait le succès de la plateforme industrielle marocaine, l’accent est mis désormais sur la création d’emplois de qualité, eu égard au niveau de compétence des jeunes marocains et leurs aspirations professionnelles, a-t-il dit.
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Sujet: Re: Économie marocaine Jeu 17 Mar 2022 - 10:31
Citation :
L’ONMT décroche un partenariat record avec Ryanair pour l'été 2022
L'Office national marocain du tourisme (ONMT) continue sur sa lancée de reconquête des marchés internationaux, en scellant un partenariat record avec Ryanair pour prochaine saison estivale. La compagnie s'engage dès à présent sur une capacité record de 2.073.600 sièges, soit une augmentation de 54% par rapport à 2019, année de référence pré-Covid.
Sujet: Re: Économie marocaine Jeu 17 Mar 2022 - 11:50
marques a écrit:
Le Maroc prépare 100.000 « cols blancs » pour l’aéronautique et l’automobile
La reprise du secteur aéronautique national se confirme, comme en témoignent les carnets de commande « bien remplis » des entreprises et le niveau de création d’emploi, a affirmé, mardi à Casablanca, le ministre de l’Industrie et du Commerce, Ryad Mezzour.
S’exprimant à l’ouverture de la sixième édition de l’ »Aerospace Meetings Casablanca », M. Mezzour a fait en effet état « d’un carnet de commandes plein au niveau du secteur et d’un dépassement des objectifs fixés en termes de création d’emplois ».
Et de mettre en avant, ainsi, la pertinence du choix de la plateforme aéronautique marocaine qui ne cesse de consolider sa position au niveau international.
L’inauguration d’une nouvelle usine par le Groupe AD industrie et le projet d’extension lancé par Hexcel Corporation, démontrent la montée en compétence du secteur qui fabrique davantage de matériaux composites, un des éléments clés de la décarbonation du secteur.
Par ailleurs, le ministre a fait part d’un changement de cap au niveau du capital humain, en visant la préparation de 100.000 « cols blancs » pour les quatre prochaines années, en destination des secteurs aéronautique et de l’automobile.
Après une première phase marquée par la formation de « cols bleus » qui ont fait le succès de la plateforme industrielle marocaine, l’accent est mis désormais sur la création d’emplois de qualité, eu égard au niveau de compétence des jeunes marocains et leurs aspirations professionnelles, a-t-il dit.
Pourquoi il n'ouvre pas les opportunités aux marocains qui bossent à l'étranger dans des groupes internationaux ? Il ramènera de facto des gens qui formeront les juniors sur le terrain...
mourad27 Modérateur
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Sujet: Re: Économie marocaine Jeu 17 Mar 2022 - 15:59
bon beih a un moment donné il faut nommer un ambassadeur us arabat les activités du chargé d'affaires ou le consul us a Casablanca je trouve pas ça suffisant
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Citation :
"je veux pour le Maroc de dirigeants intelligeants , une jeunesse intelligente, apte a saisir les occasions a comprendre le siècle ou elle vie, a ne pas vivre a l'ombre du politisme, mais guidée par le perfectionnisme et surtout pas la réalisation et le réalisme " Hassan II 1996
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