Diplomatie marocaine - Relations internationales

Rappel du premier message :

jrad-killer a écrit:

En 2022 le Maroc construit des ponts, des trémies, fait ses grands ouvrages comme les barrages ... Mais n'est pas capable d'electrifier ses villages ?!

Pour rappel, il y a certaines zones reculés au Kansas ou tu peux croire vivre avant la découverte de la lampe par edison.
Et je te parle pas d'un film d'horreur.

Déjà après chaque oragon, les villes américaines se transforment en pays du sud d'Asie...

Il veut organiser une nouvelle émission de lkhit labyed (le fil blanc) à skhirat ?

Le plus probable c'est pour faciliter la sortie des ressortissants marocains bloqués en Ukraine et un peu de courtoisie

RED BISHOP a écrit:

je pense qu'ils tente une médiation

Le ministère russe des Affaires étrangères a déclaré mardi dans un communiqué, que l'échange est venu d'une initiative marocaine.

Le ministère AE russe a déclaré que l'appel touchait au dossier principal, à savoir la situation en Ukraine.

Selon la déclaration du ministère russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov a informé Bourita en détail des buts et objectifs de l'opération militaire menée par la Russie et des négociations russo-ukrainiennes pour résoudre la crise.

En outre, certaines questions pratiques pour le développement ultérieur des relations amicales russo-marocaines ont été abordées, y compris l'organisation à Moscou de la réunion du Comité supérieur mixte. Les préparatifs de la sixième session ministérielle du Forum de coopération russo-arabe à Marrakech ont également été discutés.

Nous ne sommes certainement pas au niveau de la Turquie mais que Bourita parle avec les deux c'est quand même un sacré signe.

Citation :

Une longue crise diplomatique entre Rabat et Berlin, rayée… d’un trait de stylo-plume ! Entre le Maroc et l’Allemagne, l’échange épistolaire entre le roi Mohammed VI et le président allemand Frank-Walter Steinmeier a définitivement mis fin à la brouille.

Depuis, les signaux de la reprise d’une relation renouvelée entre les deux pays ne manquent pas. A commencer d’abord par le retour remarqué le 24 janvier dernier à Berlin de Zohour Alaoui, l’ambassadrice du Maroc en Allemagne en signe de premier gage de dénouement de la crise.

Signaux de retrouvailles

Avec son rappel, le 6 mai 2021, « pour consultations » – en réalité protestation -, elle était devenue le personnage par lequel la crise avait débuté entre les deux capitales. Rentrée en express un peu plus d’un an après, la diplomate marocaine a à peine descendu les marches du ministère des Affaires étrangères, que son homologue allemand nommé au Maroc s’apprête à les gravir pour présenter ses lettres de créances.

Proposé mais en attente d’être confirmé par le royaume, le nouvel ambassadeur d’Allemagne à Rabat succédera alors à Götz Schmidt-Bremme, emporté par l’éclatement de la crise. Autre indice de la bonne entente retrouvée entre les deux capitales, ce communiqué commun sanctionnant le premier échange formel post-crise par visio-conférence entre le ministre des Affaires étrangères, Nasser Bourita, et son homologue allemande Annalena Baerbock.

Entre Rabat et Berlin , on s’accorde conjointement à louer des “relations étroites et amicales entre les deux pays” pour “surmonter les malentendus dans leurs relations et approfondir leurs relations bilatérales aux multiples facettes”. Un échange élogieux qui tranche pourtant avec la lettre très offensive signée au printemps 2021 de la main de Nasser Bourita, le chef de la diplomatie marocaine.

Sauf “dérogation (…) sur la base d’un accord préalable explicite du ministère des Affaires étrangères”, la missive enjoignait à tous les départements ministériels de cesser “tout contact, interaction ou action de coopération” avec l’ambassade allemande et les organismes qui lui sont affiliés. Victimes collatérales de la crise, les fondations allemandes présentes au Maroc ont été les premières à pâtir de ce coup d’arrêt inattendu de la coopération.

Discrète reprise

Pourtant partenaire du ministère de la Transition énergétique sur des projets d’envergure sur le green energy, l’hydrogène vert ou encore la politique climatique, la Deutsche Gesellschaft für Internationale Zusammenarbeit (GIZ) s’est vu contrainte de raboter 30 à 40 % de ses effectifs. Sous l’effet de l’injonction de Nasser Bourita, l’organisme allemand qui opère au Maroc depuis 1975 pour le compte du ministère fédéral allemand de la Coopération économique et du développement (BMZ) a aussi déserté ses bureaux mis à disposition par le département de Leïla Benali.

Un mois après la reprise officielle des relations diplomatiques entre les deux pays, les fondations allemandes ont repris discrètement le chemin de leurs activités, non sans savoir qu’elles marchent sur des œufs. Selon nos informations, Lorenz Petersen, le directeur de la GIZ prépare déjà son retour dans le royaume, plusieurs mois après l’avoir quitté par manque d’activités, même si plusieurs médias nationaux avaient souligné les velléités de sa fondation à se conformer à l’interdiction formulée par la diplomatie marocaine.

« L’annonce de l’arrêt de toute collaboration a été un choc », se remémore Sebastian Vagt, le directeur au Maroc de la Fondation Friedrich Naumann pour la Liberté (FFN), interrogé par TelQuel. Présente au Maroc depuis 1969, la FFN, affiliée au parti libéral-démocrate, a développé « un partenariat solide et fructueux » avec le gouvernement marocain qui a abouti à la création du premier et seul institut public de journalisme du royaume.

« Le temps d’arrêt a limité les possibilités de la Fondation Friedrich Naumann pour la Liberté à faire bénéficier et soutenir de jeunes porteurs d’idées dans les domaines de l’entreprenariat, de la politique et de l’art, nos champs d’activité principaux. Néanmoins, nos objectifs à moyen et long terme sont restés inchangés », poursuit Sebastian Vagt qui confirme la reprise des activités de son institution.

« Après la vidéo-conférence entre les ministres d’affaires étrangères des deux pays, nos partenaires universitaires, politiques et publics nous ont proposé la reprise et l’initiation de plusieurs projets prometteurs. Dans ce cadre, nous avons par exemple relancé la formation des formateurs de gardiens de prison dans le volet droit de l’homme avec la DGAPR, un de nos projets phare avec le gouvernement marocain », clôt le directeur de la FFN. Dans le même cas, plusieurs autres coopérants allemands contactés par TelQuel ont confirmé avoir repris du service mais n’étaient pas immédiatement disponibles pour fournir des détails et un commentaire.

Coopération économique épargnée

Au plus fort de la crise diplomatique, Rabat avait listé les « actes hostiles » et « attentatoires » de l’Allemagne à l’encontre des « intérêts supérieurs du royaume ». Cette angry-list allait de la « complicité allemande » dans l’affaire Mohamed Hajib à l’« adversité constante » de Berlin à l’encontre du rôle régional du Maroc, notamment dans la résolution de la crise en Libye.

Berlin a dû comprendre par elle-même que ce que la diplomatie marocaine souhaitait surligner dans sa liste des griefs est simple. A Rabat, on a peu goûté la demande introduite auprès du Conseil de sécurité par le représentant permanent de l’Allemagne à l’ONU pour réclamer une réunion d’urgence après la reconnaissance de la marocanité du Sahara par les Etats-Unis, que le diplomate estimait « contraire au droit international ».

Si les soubresauts diplomatiques de la crise ont eu un impact sur la coopération politique, le monde économique a été paradoxalement épargné de l’ire du royaume. Pourtant année de déclenchement de la crise, 2021 a été une année record pour le commerce entre la première puissance économique d’Europe et le Maroc, troisième partenaire commercial de l’Allemagne en Afrique, derrière l’Afrique du Sud et l’Égypte. Selon des chiffres du commerce extérieur allemand, les échanges bilatéraux entre l’Allemagne et le Maroc ont atteint environ 3,8 milliards d’euros en 2021.

En hausse de 15 % par rapport à 2020, le Maroc a convoyé vers l’Allemagne, en 2021, 1,6 milliard d’euros de marchandises, essentiellement des produits alimentaires (27,8 %), des textiles (27,3 %), de l’électrotechnique (16,2 %), des chaussures (8,1 %), ainsi que des matières premières (6,2 %) et des produits chimiques (5,5 %). De son côté, l’Allemagne a exporté 2,2 milliards d’euros de marchandises vers le Maroc, soit une augmentation de 13 % par rapport à 2020. Parmi les marchandises exportées figurent en premier lieu les véhicules automobiles et les pièces détachées (18,7 %), les produits chimiques (15,1 %) et l’électrotechnique (13,9 %), les machines (13,1 %) et les produits alimentaires (9,4 %).

La crise finie, le patronat soulagé

« La normalisation des relations diplomatiques entre le Maroc et l’Allemagne a été accueillie avec un grand soulagement par le patronat au sein des deux pays », résume Andreas Wenzel, directeur général de la Chambre allemande de commerce et d’industrie au Maroc (AHK), contacté par TelQuel. « La coopération entre l’Allemagne et le Maroc est particulièrement importante pour le partenariat entre l’Afrique et l’Europe. Au niveau stratégique, un partenariat politique étroit est essentiel pour relever conjointement les défis mondiaux. Les entreprises allemandes et marocaines peuvent et vont apporter une contribution importante dans ce domaine. C’est sur cette base que nous abordons la situation actuelle avec une grande sérénité », développe Andreas Wenzel .

En réalité, la crise diplomatique a souligné une certaine affinité économique entre les deux pays. Autant le Maroc ne pouvait continuer d’ignorer la première puissance économique de l’UE, autant l’Allemagne ne pouvait se passer de la deuxième destination de ses investissements en Afrique. Sur un trend haussier, les investissements allemands au Maroc ont augmenté de 600 % depuis 2010. Selon les données de la Deutsche Bundesbank, le stock d’investissements directs allemands au Maroc est de 1,4 milliard d’euros en 2020. Cela se fait ressentir au niveau des emplois, particulièrement dans l’industrie automobile, le textile, l’électrotechnique ou encore l’industrie chimique, secteurs dans lesquels 100 investisseurs allemands employaient 35.000 personnes au Maroc en 2019.

Passée la crise diplomatique, le secteur privé a souhaité donner un coup d’accélérateur à une coopération économique florissante qu’il souhaite doubler d’une cohésion gouvernementale. « Sans ces accords et la communication qui les sous-tend, la coopération demeure assez difficile. Mais nous pouvons d’ores et déjà clairement considérer que les deux parties souhaitent rattraper le temps perdu afin de traduire le plus rapidement possible l’intérêt commun en projets fructueux », rappelle Andreas Wenzel.

Et le patron de l’AHK de conclure : « Du côté allemand, nous travaillons main dans la main avec le secteur privé et la coopération internationale au développement. La réalité géopolitique nous place au-devant de défis que nous devons et allons relever ensemble, dans l’intérêt de l’Allemagne et du Maroc ». Leçon diplomatique sue, est-on tenté de dire.

Algérie ? Gaz européen ou pressions sur le Sahara ?

Vu que le voyage au Maroc/Algérie remplace celui du KSA/UAE (donc apparement pas prévu de base, vu qu'on a dit la semaine dernière que la visite de Blinken sera en Mai et Juillet) je pense Ssi Fahed que c'est lié au Sahara

Je pense que blinkens fera e voyage à alger pour leur donner leur signifier un sévère rappel à l'ordre, le grand frère Russe qui les faisaient ordre le torse (sans réel poids géopolitique) ne pourra pas les sauver cette fois, au pire ils risquent les militaires algériens des représailles de la part des alliances occidentales. L'Algérie est maintenant toute seule dans un coin de la chambre, et elle a grille sa carte avec tout le monde, blinkens va gentillement venir demander à tabboune soit t'es ressources pétrolières et gazières soit ton froc et celui de changriha par la même occasion.
Il est vraiment temps que les algériens nous prouvent qu'ils sont une vrai force de frappe.

J'ai jamais compris l'espèce de mansuétude dont beneficie cette sale race de harkis de l'est de la part des occidentaux, surtout des usa. On parle d'un pays qui est le plus fidèle allié et client de la russie et d'un pays qui non seulement ne reconnaitra jamsi israel mais passe son temps à cracher dessus. Et soutient de façon inconditionnel cette immonde secte chiite qu'est l'iran.

Et le Maroc, lui, est souvent traité sur un même pied d'égalité que cette junte militaire, par les américains et leurs alliés européens. C'est totalement scandaleux.

Bolden a écrit:

J'ai jamais compris l'espèce de mansuétude dont beneficie cette sale race de harkis de l'est de la part des occidentaux, surtout des usa. On parle d'un pays qui est le plus fidèle allié et client de la russie et d'un pays qui non seulement ne reconnaitra jamsi israel mais passe son temps à cracher dessus. Et soutient de façon inconditionnel cette immonde secte chiite qu'est l'iran.

Et le Maroc, lui, est souvent traité sur un même pied d'égalité que cette junte militaire, par les américains et leurs alliés européens. C'est totalement scandaleux.

Malheureusement Ssi Bolden, pour qu'on puisse comprendre cet "énigme", il va falloir qu'on accède au contenu des échanges entre l'Algérie et les occidentaux dans les coulisses. On ne peut pas savoir actuellement ce que les Harkis disent à leurs homologues occidentaux loins des caméras et des micros. Pour cela, il va falloir attendre encore quelques années le temps que certains pays dévoilent leurs archives diplomatiques. Pour l'instant, on se contente de "juger" l'Algérie par ce qu'elle essaye de véhiculer par les médias, mais ce qui se cache dans la partie immergée ne va pas être glorieux à découvrir pour les générations futures...

Bolden a écrit:

J'ai jamais compris l'espèce de mansuétude dont beneficie cette sale race de harkis de l'est de la part des occidentaux, surtout des usa. On parle d'un pays qui est le plus fidèle allié et client de la russie et d'un pays qui non seulement ne reconnaitra jamsi israel mais passe son temps à cracher dessus. Et soutient de façon inconditionnel cette immonde secte chiite qu'est l'iran.

Et le Maroc, lui, est souvent traité sur un même pied d'égalité que cette junte militaire, par les américains et leurs alliés européens. C'est totalement scandaleux.

Les démocrates se rappelleront toujours du rôle de l Algérie pour la libération des diplomates américains à Téhéran après la révolution terroriste en 79.

Bolden a écrit:

J'ai jamais compris l'espèce de mansuétude dont beneficie cette sale race de harkis de l'est de la part des occidentaux, surtout des usa. On parle d'un pays qui est le plus fidèle allié et client de la russie et d'un pays qui non seulement ne reconnaitra jamsi israel mais passe son temps à cracher dessus. Et soutient de façon inconditionnel cette immonde secte chiite qu'est l'iran.

Et le Maroc, lui, est souvent traité sur un même pied d'égalité que cette junte militaire, par les américains et leurs alliés européens. C'est totalement scandaleux.

La réponse se trouve à Paris, c'est là où tu trouveras les vrais gouverneurs d'Algérie

https://elfarodeceuta.es/seguridad-estabilidad-claves-sanchez-acuerdo-marruecos/

Démenti de l’ambassade polonaise au Maroc

Il y a deja eu un soucis de ce type avant. La presse mettait la charue avant les bœuf en sortant une liste d'entreprises polonaises qui s'installer au Sahara. Sauf que les Polonais l'ont mal pris et pensait qu'on leur forcer la main

mourad27 a écrit:

https://elfarodeceuta.es/seguridad-estabilidad-claves-sanchez-acuerdo-marruecos/

Les journaleux, surtout les plus insignifiants, ne reculent devant rien pour faire le buzz. Comme si l'espagne allait annoncer la fin officielle de la revendication marocaine sur les deux enclaves dans un vulgaire journal local ..

l'Espagne a négocié seulement la reprise des relations  comme avant les événement de l'hospitalisation de Ghali et ce qu a suivi  sur la dégradation de la coopération sécuritaire au niveau des enclaves 

l'Espagne n'est pas en position de force c'est elle qui veut rétablir les relations 
pour ce qui est du gaz c'est une opération commerciale  les stations de regazifications sont au chômage au sud.de l'Espagne sans.parler des volumes marocaine qui vont monter crescendo  bien-sûr. aussi il y a dans stations de pompage  du gazoduc sur le sol marocain des équipes mixtes Maroco espagnoles les stations électriques a l'arrêt sont gérées en parties par des entreprises espagnoles des marchés en devenir pourront intéresser les espagnols  l'opération Marhaba arrose le sud de l'Espagne et l'essentiel des ferry dans.le détroit sont espagnols 
même la décision du Maroc l'été dernier de s'appuyer sur les ferry  balearia pour Tanger Marseille  c'est un message pour dire nos désaccords sont politiques  on n'est pas la'pour détruire le business 
alors qu'on aurait pu louer des ferry ailleurs.
il y aura.plus lors de la visite de Sanchez a rabat 
mais la phrase où il dit que l'Espagne.a.suivi la position de pays puissant sur la question allemagne USA 
ça démontre que les espagnols ont fait de grosses concession et c'est satisfaisant pour moi de les voir dans cette posture diplomatique 
et une gifle  pour aznar qui a vécu pour voir ce moment

Les articles de la presse européenne en ce moment, un vrai régal Latribune.fr :

Citation :

Maroc-Espagne : ce qu’il faut comprendre du nouveau coup diplomatique de Mohammed VI

Madrid met fin à la brouille diplomatique avec Rabat et se range du côté marocain sur la question du Sahara occidental en soutenant le projet marocain d'autonomie. Ce changement de doctrine substantiel du côté européen annonce une reconfiguration imminente des rapports de force dans la région. Décryptage.

Au sud de la Méditerranée, tous les regards sont rivés sur le Maroc et son voisin ibérique qui a décidé de se départir pour la première fois de sa traditionnelle neutralité quant au différend autour du Sahara marocain. Après l'Allemagne et la France, c'est au tour l'Espagne de reconnaître « le sérieux, le réalisme et la crédibilité » de l'initiative marocaine d'autonomie. C'est ce que l'on retient du communiqué du cabinet royal marocain, le vendredi 18 mars, annonçant la nouvelle position espagnole sur le dossier du Sahara marocain, ainsi que la fin de la brouille diplomatique entre les deux royaumes. « L'Espagne agira avec la transparence absolue qui correspond à un grand ami et allié (...). Je vous assure que l'Espagne tiendra toujours ses engagements et sa parole », a affirmé le président du gouvernement espagnol, Pedro Sánchez, dans un message adressé au Roi du Maroc.

Madrid choisit son camp

Evoquant au passage la nouvelle relation souhaitée avec le royaume chérifien, le responsable espagnol a assuré que celle-ci sera basée sur « la transparence et la communication permanente, le respect mutuel et les accords signés par les deux parties et l'abstention de toute action unilatérale ». La décision d'Espagne constitue donc une mutation géopolitique dans la région en faveur du Maroc et change les rapports de force dans la Méditerranée.

Pour tracer les contours de cette nouvelle relation, le chef de la diplomatie espagnole, José Manuel Albares, sera attendu à Rabat dans les prochains jours, notamment pour préparer le voyage de Pedro Sanchez, dont la date n'a pas encore été annoncée. Cette décision espagnole intervient quelques semaines après le message adressé par le président allemand, Frank-Walter Steinmeier au Roi du Maroc, dans lequel Berlin décrit le plan d'autonomie marocain comme « un effort sérieux et crédible du Maroc » et comme « une bonne base pour parvenir à un accord ».

Ces nouvelles positions que commencent à afficher certains pays européens, notamment la France, dénotent, entre autres, de la place stratégique qu'occupe Maroc en tant que « future puissance économique régionale », tel que qualifié par le cabinet Deloitte en juillet 2021, dans son Policy Paper Le Maroc, de la résilience à l'émergence ?.

Vers un partenariat d'égal à égal ?

Sur l'autre rive de la Méditerranée, ce changement de doctrine de Madrid est « hautement apprécié » par Rabat, selon le communiqué des affaires étrangères marocaines, qui a été suivi par la reprise des fonctions de l'ambassadrice du Maroc en Espagne, Karima Benyaich, le dimanche 20 mars, après dix mois d'absence, suite à l'accueil en catimini sur le sol espagnol du chef du Polisario sous une fausse identité.

De manière concrète, ce retour de la diplomate marocaine à Madrid, annoncé par l'agence de presse espagnole EFE, traduit le satisfecit de Rabat. Cependant, ce revirement espagnol a été qualifié de « brusque » par la diplomatie algérienne qui a rappelé, samedi 19 mars, son ambassadeur à Madrid pour consultations, avec effet immédiat. Cette secousse diplomatique a visiblement ébranlé Alger, qui semble de plus en plus isolé sur ce dossier.

Tout au long de cette crise entre Rabat et Madrid qui a démarré le 14 avril dernier, la diplomatie marocaine s'est distinguée par sa philosophie d'équilibre et de réalisme en même temps. Dans son discours du 20 août 2021, le souverain chérifien avait affirmé suivre personnellement et directement le processus de dialogue, ainsi que l'évolution des discussions. « Le but n'était pas seulement de trouver une issue à cette crise, mais aussi de saisir l'opportunité pour redéfinir les bases et les paramètres qui régissent ces relations », a-t-il dit, jetant ainsi les bases d'un nouveau partenariat Nord-Sud d'égal à égal.

Cette décision pourrait ainsi permettre aux deux royaumes de retrouver les résultats exemplaires réalisés en matière de coopération bilatérale à l'époque du gouvernement de José Luis Zapatero. D'ailleurs, l'ancien chef de l'Exécutif espagnol n'a cessé, depuis le début de la crise entre son pays et le Maroc, d'appeler à l'écoute des messages envoyés par le royaume chérifien. Pour lui, « La position du gouvernement espagnol sur le plan d'autonomie proposé par le Maroc est une position que j'ai défendue depuis 2008, quand j'étais le président du gouvernement (...) et qui, maintenant, se manifeste à nouveau ». Et de poursuivre : « J'ai toujours pensé que la relation avec le Maroc devait se baser sur une confiance, une sincérité et une transparence totales en matière de sécurité, d'intégrité territoriale ou d'immigration ».

Dans ce contexte de basculement géopolitique mondial enclenché par le conflit ukraino-russe, la perspective de la réouverture des frontières et de la redynamisation des liens économiques réjouit d'ores et déjà le monde des affaires, ainsi que les 17 000 entreprises espagnoles ayant des relations commerciales avec le Maroc et les 700 entreprises établies sur le sol marocain.

Des échanges Maroc-Espagne de plus de 16 milliards d'euros

Au niveau des échanges commerciaux, les deux pays sont liés par plus de 16 milliards d'euros. En plus d'être le troisième partenaire économique de l'Espagne en dehors de l'UE, le Maroc, porte d'entrée du continent africain, est un acteur incontournable pour l'Espagne ainsi que l'Europe, notamment pour la gestion des flux migratoires et la lutte antiterroriste.

Quant aux échanges en énergie, ils continuent de se développer. Preuve à l'appui, en février dernier, Madrid a fait un autre pas vers Rabat, en lui apportant un soutien pour « garantir sa sécurité énergétique », après la fermeture du robinet du gaz par Alger, sur fond de vives tensions avec le Maroc.

Ainsi, grâce à cet accord, « le Maroc pourra acquérir du gaz naturel liquéfié sur les marchés internationaux, le faire livrer dans une usine de regazéification de l'Espagne péninsulaire et utiliser le gazoduc du Maghreb (GME) pour l'acheminer vers son territoire », selon les précisions du département espagnol de la Transition écologique dans un communiqué. Notons que la fermeture du GME, qui fournissait près de 13,5 milliards de mètres cubes à l'Espagne, aurait entrainé une baisse des approvisionnements de l'Espagne de quelque 5 à 6 milliards de mètres cubes, infligeant de lourdes pertes à l'économie algérienne également.

https://afrique.latribune.fr/politique/2022-03-22/maroc-espagne-ce-qu-il-faut-comprendre-du-nouveau-coup-diplomatique-de-mohammed-vi-906657.html

Je suis convaincu que l'espagne n'a rien obtenu parce qu'elle n'a pas négocié, ou du moins pas qu'avec le Maroc. Et pour cause, une négo avec le Maroc était injouable au vu de sa posture.

Il s'agit peut-être d'une séquence qui a commencé avec la guerre en Ukraine, dans laquelle s'est engouffré la diplomatie pour affirmer son indépendance, voire plus vis à vis des occidentaux. Fallait y penser et avoir une sacrée paire quand même, parce de prime abord, le Maroc aurait du soutenir l'occident pour différentes raisons (  la loi de finances aux usa extrêmement important pour nous était 10 jours plus tard !). En toute honnêteté, j'ai eu des doutes sur les motivations de notre diplomatie.

Après ça, les usa qui envoient leur diplomatie dans la région, chez nous, en espagne et en algérie. Le fait de l'annoncer n'est forcément pas anodin. On ne saura jamais ce qui s'est dit, mais je mets ma main à couper que la haine psychopathologiques des harkis à ce moment là nous a bien aidé : ils refusent de rouvrir le gazoduc et soulager l'europe face à la russie. Sans oublier, l’épisode de ces mêmes débiles, qui, recevant surement des ordres russes, refusent même d'augmenter leur approvisionnement en Europe (est-ce qu'ils en avaient seulement les capacités ?), ainsi que l'autre épisode ou les ces mêmes caporaux affirment vouloir menacer l'espagne si celle se servait du gazoduc dans le sens inverse pour dépanner le Maroc.

Qui a poussé l'espagne au final ? Maroc, usa ou .... algérie  

Quoi qu'il arrive, les usa finissent rassurent les espagnols sur le gaz et comme par hasard, arrive sur la table du Roi la lettre annonçant le rapprochement espagnol avec notre pays.

L'opération Marhaba va reprendre cet été..

Maroc- Espagne : pourquoi le royaume parvient à imposer sa ligne

https://www.jeuneafrique.com/1332564/politique/maroc-espagne-pourquoi-le-royaume-parvient-a-imposer-sa-ligne/

Pour ceux qui disent que le Maroc a renoncé à Sebta et Melilia    Il y a même une série marocaine sur la chaine marocaine ce Ramadan sur la conquête d'Al Andalus!