En 2022 le Maroc construit des ponts, des trémies, fait ses grands ouvrages comme les barrages ... Mais n'est pas capable d'electrifier ses villages ?!
Pour rappel, il y a certaines zones reculés au Kansas ou tu peux croire vivre avant la découverte de la lampe par edison. Et je te parle pas d'un film d'horreur.
Déjà après chaque oragon, les villes américaines se transforment en pays du sud d'Asie...
Voldenuit, marques, YASSINE, Dias et AHMED77130 aiment ce message
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Socket-error General de Division
messages : 6782 Inscrit le : 03/04/2016 Localisation : ... Nationalité : Médailles de mérite :
-Le Maroc et ses soutients doivent pousser vers une suspension deja. -Ale doit etre annulé -Prescence remarqué à Lagouira s'impose. Je pense a un drapeau geant comme ca les habitants de Nouakchott ont quelque chose a regarder. - ca sert a rien d'utiliser des arguments face aux militaires dz et mauritaniens, ca comprends que la force. Toutes leur actions doivent etre repondu avec l'equivalent ( visa, pas d'avion au dessus de notre pays,...) - on doit preparer un bateau Dakhla -Dakar, le procain coup sera mauritanien. - on doit securiser le 20% et communiquer la dessus massivement.
Je suis d'accord, le Maroc doit répliquer sur le terrain à la moindre action hostile adverse.
Il faut prendre l'exemple Turque ou Israélien.
De plus, comment se fait-il que le polisario a déclaré la fin du cessez le feu et nous n'avons pas entreprit des actions à l'ONU et des répliques sur le terrain ?!!
_________________ لك الله ياوطني
BOUBOU General de Division
messages : 4848 Inscrit le : 07/08/2008 Localisation : en territoire hostile Nationalité : Médailles de mérite :
L'ONU via ce qui reste de la minurso a consigné les éléments de la situation sur le terrain. Nous n'avons rien à cacher, les attaques de drones sont également indiqués à l'ONU, nous défendons le no man's land de maniére officielle.
Nous n'avons pas d'indépendance militaire (matériellement parlant), comme l'ont les turcs ou les israëliens! C'est l'étape suivante qui est en train de maturer.
_________________ L'homme sage est celui qui vient toujours chercher des conseils dabord, des armes on en trouve partout.
Dans un communiqué publié le 26 août, la diplomatie marocaine reproche à la Tunisie d’avoir “décidé unilatéralement” d’inviter la RASD et son chef Brahim Ghali, au sommet Afrique-Japon (également connu sous le nom de TICAD) qui s’est tenu à Tunis les 27 et 28 août. Pour le Maroc, l’accueil du chef du Polisario est “un acte grave et inédit”.Surtout que le chef du mouvement séparatiste a reçu un accueil digne d’un chef d’État à Tunis. Brahim Ghali s’est ainsi vu dérouler le tapis rouge à l’aéroport de Tunis-Carthage, puis reçu au salon d’honneur par le président tunisien Kaïs Saïed où les drapeaux de la RASD et de la Tunisie étaient bien en évidence.Étrange lorsque l’on sait qu’officiellement, le pays du Jasmin ne reconnaît pas le mouvement séparatiste. D’autant que pour le royaume, ce qui est considéré comme un impair tunisien vient à la suite de “positions et actes négatifs” à l’égard du Maroc.
Cet acte est-il si “grave et inédit” ?
Oui, car la Tunisie n’avait jusqu’alors jamais officiellement reçu une délégation du Polisario.
Quelles sont les autres “positions et actes négatifs” reprochés à la Tunisie ?
Il y a quelques années, des tensions avaient émergé entre le Maroc et la Tunisie au sujet d’un siège au sein du Conseil de paix et de sécurité (CPS) de l’Union africaine. En 2018, le Maroc était le seul candidat nord-africain pour un siège au sein de cette instance. Alger intervient et demande à la Tunisie de se porter candidate à l’instance dans le but d’en faire une alternative au duo Rabat-Alger et ainsi priver le Maroc d’une entrée au sein de cet organe clé de l’Union africaine. Un ballet diplomatique s’enchaîne entre les deux pays, menant même à un rappel temporaire (et discret) de l’ambassadeur du royaume à Tunis. Le Maroc utilisera un autre outil de pression en torpillant une candidature tunisienne au Conseil de sécurité de l’ONU, ce qui poussera Tunis à retirer sa candidature au CPS.
Plus récemment, en octobre 2021, la Tunisie s’était abstenue de voter, au Conseil de sécurité de l’ONU, la résolution relative à la prorogation du mandat de la Mission des Nations unies au Sahara (Minurso) qui saluait, entre autres, les efforts déployés par le Maroc en vue de la résolution du conflit et appelait l’Algérie a davantage d’implication.
Les récentes résolutions onusiennes sur le Sahara, vues comme positives par le Maroc, ont fait l’objet d’abstentions de vote de la part de soutiens traditionnels du Polisario et, in extenso, de l’Algérie. Ce fut le cas de l’Afrique du Sud, la Bolivie ou encore l’Éthiopie, trois pays reconnaissant la RASD. Au moment d’expliquer sa position sur le sujet, la Tunisie avait alors affirmé vouloir adopter une position de “neutralité positive”, qui est visiblement mal passée du côté de Rabat.
Justement, quelle est la position de la Tunisie sur le Sahara ?
Traditionnellement, la Tunisie a adopté une position de neutralité sur le conflit du Sahara, ne prenant parti ni pour l’Algérie ni pour le Maroc. Dans une publication sur Facebook, l’ancien président tunisien Moncef Marzouki estime que cette tradition a été “abandonnée” suite à la réception de Brahim Ghali à Tunis.
Quel était jusque-là l’état des relations entre le Maroc et la Tunisie ?
Les relations entre Rabat et Tunis ont connu des jours meilleurs. De fait, les visites entre officiels des deux pays ont été gelées depuis un certain temps, apprend-on du côté de la diplomatie marocaine. La dernière réunion de la commission mixte entre les deux pays, tenue en 2017, a été jugée “catastrophique” par certains acteurs diplomatiques.
Cette rencontre n’avait pas fait l’objet de déclaration conjointe, en raison de divergences sur la question du Sahara. Or l’absence de déclaration conjointe sanctionnant une rencontre bilatérale est un témoignage fort de désaccord entre deux pays.Last but not least, l’invitation adressée par le roi Mohammed VI au président tunisien, dans le but d’effectuer une visite officielle au Maroc, est restée lettre morte. Une absence de considération qui a sans doute été prise en compte au moment de rappeler l’ambassadeur du Maroc en Tunisie.
Qu’est-ce que la TICAD, cet événement au cœur de la controverse ?
La TICAD, c’est la rencontre bi-régionale entre le Japon et les pays africains. Elle permet au pays du Soleil-levant de forger des partenariats axés sur le développement avec les pays africains. Tunis accueillait la 8e édition (la deuxième en Afrique) de ce rendez-vous organisé conjointement par le Japon, le Bureau du conseiller spécial pour l’Afrique de l’ONU (CSA) et le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD).
Est-ce que les réunions de la TICAD ont déjà fait l’objet de tensions ?
Oui, et de nombreuses fois. En 2017, une réunion ministérielle de suivi de la TICAD tenue à Maputo (Mozambique) s’était transformée en véritable échauffourée lorsque les autorités mozambicaines ont voulu imposer la présence d’une délégation de la RASD à l’événement. Des responsables marocains et japonais avaient été physiquement malmenés par les forces de sécurité mozambicaines.Un an plus tard, en 2018, une délégation du Polisario s’était introduite à une réunion préparatoire de la TICAD tenue à Yokohama, sous couvert de badges de la Commission de l’Union africaine. En signe de protestation, la délégation marocaine (alors menée par Mohcine Jazouli) s’était retirée de l’événement.
Depuis près de quatre ans, le Polisario a donc tenté de s’introduire dans de nombreuses réunions de la TICAD dans le but, sans doute, de “forcer” une reconnaissance de la RASD et en faire un fait établi.
Le Polisario a-t-il le droit de participer à la réunion de la TICAD ?
Non, car le Japon, qui est l’un des organisateurs de l’événement, ne reconnaît pas la RASD. Les deux autres organisateurs, le CSA et le PNUD, dépendent directement de l’ONU qui ne reconnaît pas la RASD. Qui plus est, les réunions de la TICAD se tiennent dans le cadre du format du Caire. Celui-ci prévoit la participation de l’ensemble des pays africains reconnus par l’ONU, ce qui, de facto, signifie la non-participation de la RASD à ce type d’événement.
Mais pour le Polisario, tout comme certains de ses alliés, cette rencontre entre le Japon et les pays africains (soit les 54 pays reconnus par les Nations unies) serait en fait une rencontre entre le Japon et l’Union africaine, dont la RASD est membre. Le Polisario affirme d’ailleurs avoir reçu une invitation de la Commission de l’Union africaine pour participer à cet événement.
Cette thèse n’est toutefois pas vérifiée, au vu des écrits établissant les règles de cette rencontre. Une lettre de la mission permanente du Japon auprès de l’UA adressée à la Commission de l’Union africaine, et qui a fuité au lendemain des tensions Maroc-Tunisie, précise que seuls les pays invités par la Tunisie et le Japon étaient autorisés à participer à l’événement, ce qui exclut de facto la RASD.
Pour Tokyo, les choses sont claires : la TICAD “n’est pas un sommet bilatéral entre le Japon et l’Union africaine”, mais “un sommet multilatéral pour les partenariats internationaux avec les pays africains, dirigé par le Japon et co-organisé avec des instances internationales”, comme l’indiquait un document diffusé par la diplomatie japonaise en 2017.
En somme, le Polisario n’a pas droit de cité aux réunions de la TICAD.
Quels impacts pour cette crise ?
Cette crise aura sans doute un impact sur les prochains sommets multilatéraux auxquels le Maroc pourrait participer. Il faudra ainsi observer l’approche du Maroc au moment d’aborder le prochain sommet de la Ligue arabe, prévu en novembre prochain à Alger.
C'est pas contre toi mon frère, mais j'en ai marre de tout ces articles de merde, de ces médias à la con ... On ferait mieux de leurs dire de fermer leurs bouches et de préparer la vengeance en silence.
C'est un prêt syndiqué, attijaribank n'a pas prêté 500 millions d'euros, elle a participé en compagnie de 14 banques de la place on n'a pas le montant de sa part, mais par rapport à sa part de marché qui plus ou moins 12% le prêt ne dépassera pas les 50 millions d'euros, c'est l'équivalent du résultat net de 2021 🤭, à mon avis laissons la banque pomper, au pire si l'État fait faillite elle participera au risque systémique
Après avoir déroulé le tapis rouge au chef du Front Polisario, la Tunisie a confirmé son basculement dans la sphère d’influence de l’Algérie. Le régime militaire d’Alger voit dans celui de Kais Saïed un dernier pare-feu face au Maroc et à son allié israélien, mais aussi contre l’influence de l'Egypte et des pays du Golfe
L’accueil réservé par le président tunisien, Kais Saïed au chef du Polisario, Brahim Ghali, a déclenché une crise diplomatique inédite entre Tunis et Rabat. Offusquée par cet « acte grave et inédit », cette dernière a immédiatement réagi en rappelant son ambassadeur à Tunis, avant que celle-ci ne rende la pareille en convoquant son représentant diplomatique dans la capitale du Royaume.
Pour le Maroc, l’invitation du Polisario au Forum de coopération Japon-Afrique qui s’est tenu les 27 et 28 août derniers à Tunis est un pas de trop franchi par le chef d’Etat tunisien. Dans son communiqué du 26 août, la diplomatie marocaine a d’ailleurs dénoncé « les positions et actes négatifs à l’égard du Royaume du Maroc » de la part de la Tunisie, qui n’a fait que « confirmer de manière flagrante son hostilité » en invitant Brahim Ghali au sommet de la Ticad.
Le diktat algérien révélé au grand jour
Bien qu’elle n’ait pas officiellement salué l’initiative de Kais Saïed, il est évident que l’Algérie a œuvré en coulisses pour garantir ce rapprochement inédit entre le palais de Carthage et les camps de Tindouf. Les images du défilé militaire du 5 juillet dernier à Alger à l’occasion du 60ème anniversaire de l’indépendance de l’Algérie, où l’on aperçoit Saïed et Ghali assis quasiment côte à côte - séparés uniquement par le président de l’autorité palestinienne Mahmoud Abbas - au premier rang des invités de marque est peut-être un symbole avant-coureur de cette proximité nouvelle.
La rupture étant aujourd’hui entamée, aurait-elle pu être augurée ? En octobre 2021 déjà, l’abstention de la Tunisie - aux côtés de la Russie - lors du vote du Conseil de sécurité des Nations Unies pour le renouvellement du mandat de la Minurso marquait un précédent dans la position de « neutralité » clamée par le « pays du jasmin » dans le conflit du Sahara Occidental.
Nous expliquions alors que la Tunisie « a cédé au diktat d’Alger » dans un contexte de crise interne politique et financière où l’Algérie s’est érigée en « nouveau suzerain régional » garantissant « protection et aide financière ». Depuis, l’Algérie a accordé un prêt d’environ 300 millions de dollars à son voisin oriental puis a ouvert sa frontière, permettant ainsi le départ de plusieurs dizaines de milliers touristes algériens vers la Tunisie, dont le secteur touristique a été décimé par la crise du Covid-19.
La visite à Tunis d'Abdelmadjid Tebboune, les 15 et 16 décembre 2021, n'avait pas seulement permis au président algérien d'officialiser le déblocage de l’aide financière qui permettra à Kaïs Saïed de faire face à ses échéances budgétaires. Le voyage avait aussi été l'occasion, pour Alger, de réitérer son souhait que la Tunisie modère son rapprochement tous azimuts avec l'Egypte.
La décision de Saïed, comme le notait Africa Intelligence, de suspendre l'Assemblée des représentants du peuple (ARP) et de s'arroger les pouvoirs exécutif, législatif et même judiciaire, le 25 juillet, avait été applaudie par plusieurs capitales arabes, notamment Abou Dhabi et Le Caire.
Abdelmadjid Tebboune et son chef d'état-major, Saïd Chengriha, qui veulent préserver l'influence de l'Algérie sur la Tunisie, notamment à travers la coopération sécuritaire et voyait d’un œil noir les contacts réguliers entrepris par le président tunisien avec le raïs égyptien, Abdelfattah al-Sissi.
L’asymétrie des rapports entre Tunis et Alger ne fait que s’aggraver. Le régime militaire du Palais de la Mouradia voit en la Tunisie affaiblie une occasion en or de s’affirmer dans la région face aux victoires successives engrangées par le Maroc auprès des puissances américaine et européennes. « Avec l’Italie, nous sommes prêts à aider la Tunisie pour sortir de la crise et revenir sur le chemin de la démocratie », s’était permis de déclarer le président Abdelmadjid Tebboune lors de sa visite à Rome, fin mai dernier.
Alger hantée par les fantômes moyen-orientaux et israélien
Mais l’offensive diplomatique algérienne sur la Tunisie ne peut pas uniquement être disséquée à travers le prisme du conflit avec le Maroc autour du Sahara occidental. Pour l’Algérie, il est capital de garder la Tunisie dans sa sphère d’influence afin d’éviter de la voir tomber dans les mains des puissances arabes du Golfe, particulièrement les Emirats arabes unis, un allié déclaré du Maroc et le premier pays arabe ayant ouvert une représentation consulaire à Laâyoune, dans le Sahara.
« L’Algérie ne cherche pas à obtenir des preuves publiques de loyauté. Elle vise plutôt à prévenir une implication de la Tunisie dans la guerre par procuration des Etats du Golfe qui a grandement exacerbé les tensions dans la région. Alger veut garantir que toute issue au coup [dissolution des institutions constitutionnelles le 25 juillet 2021, ndlr] de Saïed ne débouchera pas sur un glissement de la Tunisie en faveur de la politique étrangères des Emirats », expliquait Inside Arabia dans une longue analysée publiée en août 2021.
« Dans ce contexte, l’issue idéale pour l’Algérie serait un partage des pouvoirs en Tunisie entre Ennahda et Saïed, dans lequel ils agiraient comme garde-fous mutuels. Malgré les réserves d’Alger envers les Frères musulmans et Ennahda, il n’y a pas de doute qu’ils représentent un frein à toute incursion émiratie. De même pour Saïed à propos de l’influence qatarie. De façon réaliste, il s’agit ici du seul moyen d’empêcher que les Emirats, l’Egypte, la France, l’Arabie Saoudite ou le Qatar puissent forcer Tunis à adopter une position contraire aux intérêts algériens », ajoute-t-on.
Outre les monarchies du Golfe et les puissances occidentales, Israël représente l’autre menace persistante qui plane au-dessus de sa zone d’influence immédiate. Après la normalisation entre Tel Aviv et Rabat, il est devenu urgent pour Alger de verrouiller son voisin de l’Est pour éviter de le voir rejoindre la liste des pays arabes adhérents aux Accords d’Abraham. La participation, en juillet dernier, de la Tunisie à l’exercice militaire African Lion aux côtés du Maroc et d’Israël n’a fait qu’exacerber les inquiétudes algériennes.
« L’Algérie est consciente des indicateurs sous-jacents d’une normalisation de la Tunisie [avec Israël, ndlr], ce qui impliquerait une destruction de la situation politique et l’exploitation des besoins de la Tunisie », a confié une source officielle algérienne au média panarabe Al-Araby Al-Jadeed, affirmant que « l’axe pro-normalisation travaille discrètement et se contente d’adopter une approche à long-terme ».
Concernant la France et ces histoires de visa... Si les notres ont la moindre once de courage et d'honneur, la moindre des choses est de mettre en place un visa pour les pays de la zone schengen qui serait délivré à l'arrivée et qui couterait ce que coute un visa du pays en question (200 Euros) en moyenne.
On a vu que les touristes sont en fait des Marocains de la diaspora et qu'il n'y a que tres peu de touristes étrangers. Les Marocains qui entrent avec un passeport étranger seront dispensé sur présentation de la carte d'identité nationale. Cette mesure de rétorsion me semble plus opportune que les pleurnicheries de notre élites francophile
Stinger Colonel
messages : 1748 Inscrit le : 18/06/2020 Localisation : Paris Nationalité :
Concernant la France et ces histoires de visa... Si les notres ont la moindre once de courage et d'honneur, la moindre des choses est de mettre en place un visa pour les pays de la zone schengen qui serait délivré à l'arrivée et qui couterait ce que coute un visa du pays en question (200 Euros) en moyenne.
On a vu que les touristes sont en fait des Marocains de la diaspora et qu'il n'y a que tres peu de touristes étrangers. Les Marocains qui entrent avec un passeport étranger seront dispensé sur présentation de la carte d'identité nationale. Cette mesure de rétorsion me semble plus opportune que les pleurnicheries de notre élites francophile
Jz préfère l'envoie de migrant ceet plus efficace
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Shugan188 Modérateur
messages : 5668 Inscrit le : 12/05/2015 Localisation : Maroc Nationalité : Médailles de mérite :
Concernant la France et ces histoires de visa... Si les notres ont la moindre once de courage et d'honneur, la moindre des choses est de mettre en place un visa pour les pays de la zone schengen qui serait délivré à l'arrivée et qui couterait ce que coute un visa du pays en question (200 Euros) en moyenne.
On a vu que les touristes sont en fait des Marocains de la diaspora et qu'il n'y a que tres peu de touristes étrangers. Les Marocains qui entrent avec un passeport étranger seront dispensé sur présentation de la carte d'identité nationale. Cette mesure de rétorsion me semble plus opportune que les pleurnicheries de notre élites francophile
Une autre plus ciblée ,limité la présence sur le territoire à un mois, l hiver approche et le "flux migratoire " de leur retraités va commencer.
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youssef_ma73 General de Brigade
messages : 3005 Inscrit le : 04/08/2014 Localisation : France Nationalité : Médailles de mérite :
M. Nasser Bourita et M. Rui Alberto De Figueiredo Soares ont procédé, aujourd’hui, à l’inauguration de l'Ambassade de la République de Cabo Verde à Rabat. pic.twitter.com/HH13xSL5z6
JA: Maroc : l’Afrique, terrain d’affrontement avec Alger :
« Maroc : diplomatie tous azimuts » (5/5). Rabat ne conditionne plus ses relations avec les autres États africains à leur position sur le Sahara. Mais ce nouveau pragmatisme ne fait pas perdre de vue l’objectif central de la diplomatie chérifienne : isoler la RASD et faire reculer l’influence algérienne.
30 janvier 2017. Après trente-trois ans d’absence, le Maroc fait son grand retour au sein de l’Union africaine (UA). Plusieurs voix expriment alors des inquiétudes sur ce come-back : l’UA ne risque-t-elle pas d’être prise en otage par les tensions entre Alger et Rabat ?
La question qui a poussé Hassan II à quitter l’institution panafricaine en novembre 1984, en réaction au vote de 26 des 50 États membres de l’époque en faveur de l’admission de la République arabe sahraouie démocratique (RASD, soutenue par Alger) au sein de l’OUA, n’est toujours pas résolue.
Difficile alors d’imaginer le Maroc accepter sans sourciller de siéger aux côtés de ce qu’il estime être un État « fantoche » dont les revendications s’opposent aux intérêts territoriaux du royaume.
Mais Mohammed VI a choisi de ne pas faire de cette situation un point de blocage. Depuis son accession au trône en 1999, le souverain affiche un tropisme marqué pour l’Afrique, avec une vision plus pragmatique destinée à développer la coopération Sud-Sud, que ce soit sur les plans économique, financier, diplomatique, sécuritaire, militaire, religieux ou sportif. Pas de confrontation bruyante
À la politique de la chaise vide, Mohammed VI a donc préféré une présence active au sein de l’UA. « Le Maroc n’a plus posé comme condition de sa réintégration le départ de la RASD, dont les représentants sont toujours présents. En revanche, en se mobilisant pour le renouveau du continent et pour contribuer à trouver des solutions tangibles aux défis actuels, comme le climat, la migration, la paix et la sécurité, la souveraineté alimentaire et sanitaire, etc. la diplomatie marocaine a réussi à marquer des points », explique un diplomate malien.
Mais si le Maroc n’a pas fait de la question du Sahara l’alpha et l’oméga de ses relations avec ses pairs africains, cette approche a fait évoluer la perception qu’avaient de nombreux diplomates africains sur le royaume et la RASD. « Certains le disent et l’assument, comme cela a pu se voir avec les nombreuses ouvertures de consulats à Dakhla et Laâyoune, quand d’autres, qui étaient acquis à l’Algérie et à la RASD, sans l’afficher ouvertement, commencent à relativiser et pourraient même un jour changer de position », poursuit notre source diplomatique malienne.
Point de confrontation bruyante donc, mais des tensions perceptibles pour qui se promène dans les couloirs du QG de l’UA, à Addis-Abeba. Lors de l’Assemblée générale de l’UA en février 2020, le ministre marocain des Affaires étrangères Nasser Bourita a dû écouter coup sur coup l’allocution du chef de l’État sud-africain Cyril Ramaphosa – assurant la présidence tournante de l’institution – et celle du président algérien Abdelmadjid Tebboune, qui a eu les honneurs de la tribune en vertu de son élection deux mois plus tôt.
Les deux hommes, dont les États sont les soutiens les plus fermes du Polisario sur le continent, n’avaient pas manqué de citer le Sahara occidental comme le symbole d’une décolonisation inachevée sur le continent. Colère perceptible de la délégation marocaine, mais à la sortie de la salle, Nasser Bourita s’abstient de souffler sur les braises. Pas de commentaire.
Pourtant, les relations avec les diplomates marocains et algériens demeurent un sujet sensible. Si les Marocains mettent en avant un détachement poli à l’égard de leurs collègues algériens, ces derniers refusent tout bonnement d’aborder le sujet des relations avec leur voisin au sein de l’UA.
« Même si l’on ne peut pas généraliser, il est certain qu’on a depuis le départ le sentiment que pour Alger, la présence marocaine au sein de l’organisation est perçue comme hostile. Et cela ne s’est pas arrangé durant cette dernière année avec la rupture diplomatique des relations entre les deux pays », note une source à l’organisation africaine en poste à Addis-Abeba.
Mais dans l’ensemble, malgré l’existence de lignes de fracture, comme il y a quelques mois sur le statut d’Israël, le ton reste feutré, alors qu’aux Nations unies, les représentants permanents des deux pays laissent libre cours à leur agressivité.
Stratégie de l’évitement
« Globalement, les Marocains sont dans la politique de l’évitement, notamment pour ne pas incommoder le président de l’UA, le Sénégalais Macky Sall », avance le politologue français Emmanuel Dupuy.
C’est que la question du Sahara s’est aujourd’hui déplacée à l’ONU, conformément à ce qui avait été convenu lors du 31e sommet de l’UA, à Nouakchott, en 2018. Une décision dont s’était réjoui le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita, qui avait alors déclaré dans un entretien à Jeune Afrique : « Beaucoup d’organes de l’UA se sont immiscés dans cette affaire […]. Ce sommet a établi que le rôle de l’UA se limite à accompagner et à soutenir les efforts des Nations unies : il n’y a pas de processus à développer, ni d’initiative à lancer. L’UA doit s’aligner sur le Conseil de sécurité de l’ONU. »
Aujourd’hui, le Maroc – qui compte, au même titre que l’Algérie, l’Afrique du Sud, le Nigeria ou l’Egypte, parmi les plus gros contributeurs au budget de l’UA, avec 20 millions de dollars par an – est un poids-lourd de l’institution africaine : sa présence modifie les équilibres et le rôle longtemps dominant de certains États.
En organisant régulièrement des sommets – comme celui des ministres africains des Finances, à Rabat, les 13 et 14 juin, celui sur la lutte contre Daech, ou encore des médiations sur la Libye, que ce soit à Skhirat en 2015 ou à Bouznika à partir de 2019 –, le Maroc se pose comme une terre d’échanges entre Africains.
Autre atout du Maroc à l’UA : celui de la coopération antiterroriste. Là aussi, Alger, qui a toujours voulu se positionner en leader africain sur la question du fait de son expérience des années 1990, se fait supplanter doucement par le Maroc, qui est arrivé avec une approche totalement différente de celle déployée par Alger et ses alliés.
« C’est un sujet sur lequel le Maroc et l’Algérie se sont regardés en chiens de faïence, chacun brandissant ses initiatives : côté algérien, la mise en place, à partir de 2004, du Centre africain d’étude et de recherche sur le terrorisme (ACSRT) à Alger, et côté marocain, la participation au format G4 terrorisme, lancé en 2018, mais aussi la participation active à la CEN-SAD [Communauté des États sahélo-sahariens). Alger s’est surtout mobilisé au sein de l’UA en y plaçant des diplomates à des postes de décision », ajoute Emmanuel Dupuy.
La bataille au sein de l’UA
Le département des Affaires politiques et de la Consolidation de la paix et de la sécurité a ainsi été chapeauté depuis sa création en 2002, sans interruption, par des commissaires algériens : Saïd Djinnit, Ramtane Lamamra et Smaïl Chergui.
L’élection du Nigérian Bankole Adeoye constitue donc un point d’inflexion en faveur du Maroc, même si le Nigeria a historiquement défendu des positions plutôt pro-RASD. C’est pourtant après un avis du même Bankole Adeoye, conseiller juridique de l’UA et représentant du Nigeria en 2018, que le Conseil paix et sécurité (CPS) de l’institution panafricaine s’est dessaisi du dossier du Sahara occidental. Toute mention du Sahara était donc absente du rapport final du 32e sommet de l’UA.
À l’UA se dessine donc une stratégie marocaine assumée qui consiste à éliminer tout débat sur la question au niveau continental. Y compris via des réformes, en apparence purement techniques, sur les méthodes de travail du CPS.
« Une retraite a été organisée à Skhirat pour discuter de l’ensemble des axes d’amélioration, d’où est né un manuel de méthodologie de l’UA », explique une source au sein de la diplomatie marocaine. Objectif : une meilleure efficacité et un plus grand rendement, mais aussi, renchérit notre source, « plus de transparence dans les décisions et dans l’action de l’UA, qui doit se faire toujours au bénéfice des citoyens africains, à l’écart de tout agenda ou vision politique restreinte ».
Alors que seuls deux postes du Conseil paix et sécurité de l’UA sont réservés à l’ensemble des pays d’Afrique du Nord, l’Algérie a siégé comme membre durant cinq mandats, soit quatorze ans cumulés depuis 2004.
Le Maroc, lui, y a été élu une première fois après son retour à l’UA, de 2018 à 2020. Et vient d’être réélu en février pour un second mandat (aux côtés de la Tunisie), pour une durée de trois ans, de 2022 à 2025, avec plus de deux tiers des voix, dont celle de Libye, qui a décidé de retirer sa candidature et de soutenir celle du royaume pour ce poste convoité par l’Algérie.
« Cette réélection au CPS 2022-2025 est un signe de reconnaissance des efforts du royaume dans la promotion de la paix et de la sécurité en Afrique », commente un diplomate subsaharien. « Le Maroc n’est représenté aujourd’hui que par une dizaine de fonctionnaires au sein des instances de l’UA, et qui ne sont pas tous à Addis-Abeba. Mais cet effectif restreint est en train de marquer des points face à la cinquantaine de diplomates et de fonctionnaires algériens qui maîtrisent depuis longtemps les rouages de l’institution… », ajoute notre source.
Autre élément marquant de la présence marocaine au sein de l’UA, où la contribution d’Alger reste limitée : l’accent mis sur le développement économique, avec un certain leadership pris sur la question de l’intégration continentale et l’opérationnalisation de la Zlecaf (zone de libre-échange continentale).
« Ce facteur devrait jouer à plein dans les mois prochains. Avec la mise en place de la Zlecaf, le Maroc, à travers son implication dans sa réalisation et son succès, favorise l’idée selon laquelle il faut trouver des convergences et non pas appuyer sur les divergences », commente Emmanuel Dupuy.
Diplomatie entre militaires
L’Algérie adhère, elle, selon Emmanuel Dupuy, à « une logique un peu plus intéressée au sein de l’UA en mettant en avant ses propres capacités, comme on a pu le voir avec le projet entre Lagos et Tanger, qu’elle a fait en sorte de bloquer au profit de son propre projet, qui passerait par le Nigeria, le Niger puis le sud algérien, avant de remonter jusqu’à la rive méditerranéenne. Alors que le projet marocain était plus inclusif : il associait davantage de pays que celui défendu par Alger, qui visait avant tout à préserver ses propres intérêts, puisqu’il est le premier producteur de gaz du continent ».
« Pour le Maroc, l’UA est forte si les États africains sont forts, et si, parmi eux, il y a des pays moteurs qui ont une capacité d’action et sont capables de créer des synergies avec d’autres moins favorisés, à cause de l’enclavement ou du manque d’infrastructures », fait remarquer Dupuy, qui observe que la France suit la même logique au sein de l’Union européenne.
L’Algérie s’appuie davantage sur une conception souverainiste du continent. Une approche qui aurait pu paraître obsolète si la recrudescence de coups d’État militaires n’avait pas redonné corps au rejet de l’influence française sur le continent. Ce qui favorise Alger, qui voit dans ces évolutions la possibilité d’exercer à nouveau son influence sur certains pays africains.
« Le gouvernement algérien s’entend plutôt bien avec le pouvoir putschiste malien, et a lancé des coopérations qui vont se renforçant avec les pouvoirs putschistes guinéen et burkinabè. Et il est en parfait accord avec le régime soudanais né du deuxième coup d’État du 25 octobre 2021 », croit savoir Emmanuel Dupuy.
« On a même le sentiment qu’il y a une diplomatie entre militaires. Le chef d’état-major algérien Saïd Chengriha entretient d’excellentes relations avec les colonels Mamadi Doumbouya et Paul-Henri Sandaogo Damiba. »