Ce qui est énorme dans la décision française de revenir à la situation "ante" c'est:
- Le constat de la France que ça a servit à rien. - Que les dégât causé sont quasi irréversible (prise de conscien de la classe moyenne + élite). - On espère que le Maroc "apprécie" le geste mais la réponse de Bourita est juste cinglante => Non évènement.
Mais sur le plan régional .... c'est les des autres qui vont gueuler pour les miettes
Sinon je rejoins Ssi Bruce sur toute la ligne. Il ne peut pas y avoir de come back sur le plan économique de leur côté car nous sommes leur profondeur compétitive.
Par contre l'inverse n'est pas vrai !
_________________ Sois généreux avec nous, Ô toi Dieu et donne nous la Victoire
"Le dossier du Sahara a connu récemment des évolutions importantes. L’environnement régional et géopolitique a lui-même connu des évolutions, sans remettre en cause des fondamentaux auxquels le Maroc est attaché."
Quand Bourita parle de fondamentaux ici j'imagine qu'il parle de l'autonomie comme base unique de discussion et que toute autre solution à exclure en gros si la France ou tout autre pays pousse pour une autre solution c'est niet...Si Bourita lâche sa c'est qu'il a des munitions :soit consulat US à Dakhla (car c'est ce qui manque vraiment pour pousser pas mal de monde à avancer vers nous) Reconnaissance Israélienne ? ou d'un autre big boy ?
''Madame la Ministre a parlé, pour les relations bilatérales, d’un besoin d’adaptation et de rénovation."
Ici c'est clair que ca négocie très très dur , Bourita d'ailleurs s'est montré très vague sur une éventuelle visite de Macron ,la presse française parlait de Janvier Bourita a dit dans les 3 prochains mois de 2023 (donc pas en Janvier vu que Janvier c'est dans 2 semaines), ca peut aussi vouloir dire qu'on se laisse une porte de sortie pour une non-visite si les négociations n'aboutissent sur rien du tout
"Il est fondamental que des pays qui sont proches de cette région, qui ont une très bonne connaissance de ce dossier, puissent contribuer à la définition de cette zone d’atterrissage ou perspective de solution."
Bon ici c'est clair la référence est faite aux 2 pays qui ont une responsabilité historique dans la région l'Espagne (qui depuis Mars 2022 s'est aligné sur notre position) et la France
_________________ Le courage croît en osant et la peur en hésitant.
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Fahed64 Administrateur
messages : 25526 Inscrit le : 31/03/2008 Localisation : Pau-Marrakech Nationalité : Médailles de mérite :
Je vais contribuer sur le sujet de cette visite. La réponse de Bourita est bonne mais j'aurais voulu qu'en tant que ministre des Marocains "du Monde", il dise quelque chose lors de la conference de presse au sujet du danger que les milices d'extreme droite font porter sur nos compatriotes en France. Il aurait pu/dû rappeler en public que le Maroc tient le gouvernement français responsable pour tout ce qui peut arriver aux Marocains en France. Avec l'aura de la Coupe du Monde et l'image de "defenseur des musulmans", cela aurait été un grand coup jusqu'en Indonésie (car en ce moment, ils en auraient parlé de New York jusqu'à Tokyo et nous passerions pour des héros face au fascisme Français). Peut-être la prochaine fois.
Sinon, je voudrais aussi parler du Qatargate car cela montre le changement de dimension de nos services de renseignements, puisqu'ils se coordonnent avec des alliers pour décridibiliser un organe qui est fondamentalement anti-Marocain. Là, ils sont assomés et à moindre frais. Encore des donneurs de leçons qui devront fermer leur gueule car ils apparaissent pour les parasites qu'ils sont. Bien entendu, ceci est ma vision et je suis certain que le Maroc n'a rien à voir avec ce truc, qui est une affaire purement Européenne. S'ils veulent, on peut les aider à améliorer la gouvernance au sein de leur parlement.
Soyons sérieux le Maroc ne peut pas se diriger vers la Chine USA Israël etc en terme d'alliances en restant francophone a un moment donné il faut switcher si on veut créer des débouchers pour les marocains de demain Avec une histoire de merde de clandos ils ont décidé de punir le Maroc en délivrant moitiée moins de visas Comme si le Maroc est leur arrière cour Le monde est vaste
En terme de punition, ils sont trop fort à l'instar des sanctions appliquées aux russes et qui se retournent contre eux. Pas mal de monde faisant partie de l'élite francophile et ayant pour habitude faire du tourisme/shopping en France ont découvert de nouvelles destinations (Turquie, moyen-Orient...) et ne sont pas prêts de reposer les pieds chez les camembert. De toute manière ils vont plus potentiellement vers un declin et une tiers-mondialisation irréversible que vers le progrès, la dette publique française en est le meilleur indicateur. Après c'est un pays où il y a toujours des sous à gratter vue les flux financiers qui y transitent et on a intérêt à prendre notre part du gâteau
Un autre point. Leministre Belge de la justice (dont dependent les services de renseignements qui fait l'enquete) a clairement une dent contre le Maroc et semble lui-même jouer le jeu des Saoudiens (pour le controle des mosquees en Belgique)
Il faut garder ça en tete car cette affaire ne fait que commencer et il faudra obtenir sa démission
Fahed64 Administrateur
messages : 25526 Inscrit le : 31/03/2008 Localisation : Pau-Marrakech Nationalité : Médailles de mérite :
Alors que l’affaire de soupçons de corruption agite le Parlement européen, celui-ci a décidé de ne pas appliquer au Maroc - cité par l’enquête judiciaire belge - les mêmes mesures de rétorsion que celles prises contre le Qatar. Les faits rapportés impliquant le Renseignement extérieur marocain étant des « allégations ». Les détails Une écrasante majorité des élus au Parlement européen (541 voix pour, 2 contre, 3 abstentions) ont approuvé le 15 décembre un texte qui fait le point sur l’affaire de soupçons de corruption qui agite l’institution de l’UE depuis quelques jours. L’enquête ouverte par le parquet belge vise au premier le chef le Qatar. Conséquence : les dossiers du riche émirat dans les circuits européens ont été mis en stand-by et ses réseaux d’influence bannis des couloirs de l’Europarlement. Engluée par cette crise inédite qui mine selon les observateurs les fondements de la démocratie européenne, l’UE a décidé dans l’urgence de créer « un organisme en charge des problématiques d’éthique ». On le savait pourtant, derrière la façade convenue des institutions européennes, autant Bruxelles que Strasbourg sont des « nids d’espions ». L’implication du Maroc dans ce dossier en tant que puissance étrangère ayant « également tenté d’influencer des députés, d’anciens députés et des membres du personnel du Parlement au moyen d’actes de corruption » est loin d’avoir fait l’unanimité. L’un des 39 amendements soumis au scrutin concernant le volet marocain a été rejeté in extremis (253 contre, 238 pour, 67 abstentions) et les mesures de rétorsion prises contre le Qatar ne sont donc pas appliquées au Maroc, « puisqu’elles portent non pas sur des faits établis ou de flagrant délit, mais sur des allégations ». Derrière le « Qatargate », le « Marocgate » ? Cependant, Rabat demeure au coeur de l’enquête judiciaire qui continue de documenter les éléments collectés pointant vers des hommes d’influence dans le royaume. Arrêté le 9 décembre, Francesco Giorgi, compagnon d’Eva Kaili vice-présidente grecque de l’Europarlement - également en détention - et assistant parlementaire de Pier Antonio Panzeri, ex- eurodéputé social-démocrate italien soupçonné d’être la pierre angulaire d’un réseau de corruption, est passé aux aveux. Il a admis faire partie d’une organisation criminelle chargée d’infiltrer le Parlement européen et s’est présenté comme le « porteur de valise ». Giorgio a encore affirmé lors de ses interrogatoires que les députés italien Andrea Cozzolino et belge Marc Tarabella – dont le domicile a été perquisitionné le 10 décembre – étaient d’autres bénéficiaires de l’argent de la corruption. Au total, 1,5 million d’euros en liquide ont été saisis. Un demi-million chez Panzeri, 150 000 euros au domicile du couple Giorgi-Kaili et 750 000 euros dans une valise que transportait le père de celle qui était encore, à ce moment, vice-présidente du Parlement européen. Panzeri, cofondateur à Bruxelles de l’ONG Fight Impunity en aurait fait une officine pour servir des intérêts étrangers, dont ceux du Maroc : des câbles diplomatiques, faisant partie des documents fuités en 2014 et 2015 par le corbeau « Chris Coleman » dans l’affaire dite « Maroc Leaks », démontrent d’un certain tropisme de Panzeri pour le royaume, ce qui alimente la thèse de l’ONG servant de paravent pour des activités de lobbying. D’après l’enquête, l’ONG installée au cœur de Bruxelles aurait reçu de l’argent du Qatar pour contrecarrer les critiques sur l’organisation de la Coupe du monde, par l’intermédiaire notamment du ministre du travail de l’émirat, Ali Ben Samikh Al-Marri. Cependant rien n’indique formellement que ce circuit d’argent a été emprunté par les agents d’influence marocains malgré le faisceau d’indices obtenu par les enquêteurs dans ce sens. Ceci-dit, un mandat d’arrêt européen a été délivré par la justice belge le 9 décembre contre la femme et la fille de Panzeri, soupçonnées d’avoir « profité de cadeaux en provenance du Maroc », par l’entremise de son « ami » et actuel ambassadeur du Maroc en Pologne, Abderrahim Atmoun. L’enquête n’établit pas qu’il s’agirait d’argent. Le rôle de l’ancien président de la commission parlementaire mixte Maroc-UE de 2011 à 2019 ainsi que du Groupe d’amitié de la chambre des conseillers et du Sénat français entre 2009 et 2015, notamment dans le dossier relatif aux accords de pêche chahuté par les pro-Polisario à l’Europarlement est particulièrement scruté : le journal italien La Repubblica a indiqué, sur la base d’informations fuitées de l’enquête que le couple Panzeri aurait utilisé une carte de crédit en Italie que certains médias attribuent à Atmoun par extrapolation, ce qui n’est pas non plus établi. Toujours est-il que la justice transalpine épluche encore les comptes bancaires des Panzeri. Des contacts assidus avec la DGED Tout démarre à l’été 2021 lorsque les services secrets belges ont appris que Panzeri avait rencontré en 2019 à Rabat des agents de Direction générale des études et de la documentation (DGED), le service de contre-espionnage marocain. Déjà échaudé par d’autres affaires d’immixtion du Renseignement extérieur marocain à Bruxelles, notamment dans l’organisation du culte musulman en Belgique, comme avec le cas de Kaoutar Fal, le contre-espionnage belge a au départ pensé à une tentative d’ingérence qui a entraîné ensuite des soupçons de corruption et de blanchiment d’argent. L’enquête a alors été confiée au parquet fédéral et à l’Office central pour la répression de la corruption. Le nom de Yassine Mansouri, patron de la DGED est cité, mais contrairement à de fausses informations véhiculées par certains médias et sur les réseaux sociaux, aucune action de la justice italienne n’a été prise à son encontre, les éléments à disposition ne formant pas preuve. Selon des bribes de l’enquête auxquels les médias belges et italiens ont eu accès, lorsque Panzeri a quitté le Parlement européen en 2019, ses activités de lobbying en faveur du Maroc auraient connu plus d’intensité, notamment par des contacts assidus avec la DGED. Contacts auxquels a participé un autre eurodéputé socialiste italien, Andrea Cozzolino, ainsi que Francesco Giorgi, leur assistant en commun. Des liens qui auraient été facilités par Atmoun. Il est indiqué dans la reconstitution du parquet belge qu’« un officier du Renseignement marocain » a réservé deux billets d'avion au nom de Cozzolino sur les vols Alitalia Casablanca-Rome, puis Rome-Naples le 2 novembre 2019. Sauf que les limiers belges ne savent pas avec certitude si Cozzolino est réellement monté à bord de ces avions. Panzeri, de son côté s'est également envolé pour le Maroc en juillet 2021 pour « rencontrer à nouveau Mansouri lui-même ». Un « espion marocain » déjà identifié C’est ainsi qu’émerge un autre nom côté marocain comme « interface » de ces prises de contact : celui de Mohamed Belahrach, cador de la DGED à Rabat dont l’identité avait été signalée dans deux affaires maroco-européennes d’espionnage ayant fait grand bruit il y a quelques années. La première datant de 2016 concerne la transmission aux services marocains de rapports sensibles établis par la police française des frontières sur des personnes radicalisées fichées « S » transitant par l’aéroport d’Orly. Belahrach, désigné par le nom de code « M118 » en était le destinataire jouant le rôle d’agent traitant d’un ex-policier et d’un chef de la sécurité aéroportuaire. Les investigations menées à l’époque en France n’ont pas pu aboutir à sa localisation. La seconde affaire dite du « réseau Ziani » avait été révélée en Espagne en 2019, mêlant espionnage, financement occulte de mosquées et détournement de fonds. Belahrach y joue alors le rôle de protagoniste « pour le compte de la DGED », selon l’enquête menée en Catalogne, à travers un système de transferts de fonds occultes vers l’Espagne monté autour d’agences de voyages. A ce stade de l’enquête, et même si la presse européenne parle déjà d’un « Marocgate » se profilant derrière le « Qatargate », l’émirat ayant usé des mêmes réseaux d’influence que ceux établis avant lui par le royaume, le vote du Parlement européen faisant le distinguo entre les deux volets de l’affaire préfigure probablement d’une issue politique tant l’enquête judiciaire en cours à Bruxelles ne semble pas caractériser l’implication de Rabat au-delà du soupçon. a écrit:
La Jordanie intercède pour la réouverture du gazoduc Maghreb-Europe
La crise politique entre l'Espagne et l'Algérie est désormais sur le point d'être résolue grâce à la médiation du roi Abdallah II de Jordanie. Le monarque est parvenu à un accord de principe à Alger pour rouvrir dans les meilleurs délais le gazoduc Maghreb-Europe (GME) fermé depuis le 31 octobre.
Cette réouverture contribuera à réduire la tension politique entre l'Espagne et l'Algérie qui a causé tant de dégâts à des dizaines d'entreprises espagnoles, qui depuis juin dernier n'ont pas eu accès au marché algérien.
La position officielle de l'Algérie est que les relations commerciales avec l'Espagne resteront gelées tant que le gouvernement sera présidé par Pedro Sánchez et ne reviendra pas sur sa décision de favoriser l'autonomie marocaine au Sahara.
Le président du gouvernement insiste sur une "solution politique mutuellement acceptable". Cette qualification n'est cependant pas suffisante pour l'Algérie. "Ce n'est pas suffisant pour rétablir la confiance", estime une source diplomatique algérienne qui préfère rester anonyme car elle n'est pas autorisée à parler à la presse. Cependant, il ajoute que « nous soutenons la médiation du roi Abdallah pour rouvrir le GME. Je pense que cela peut arriver très bientôt, et ce sera une étape pour normaliser la relation commerciale avec l'Espagne ».
"Après plusieurs mois d'incertitude, je suis maintenant optimiste", déclare Yamal-Edine Buabdalah, président du Círculo Hispano-Algerino.
Abdullah de Jordanie s'est rendu à Alger au début du mois. Auparavant, il avait fait escale au Caire, où il avait obtenu le soutien du maréchal Al Sisi pour mener à bien la médiation entre l'Algérie et le Maroc. Le président algérien Abdelmayid Tebun l'a reçu avec les plus hautes distinctions.
La tension entre le Maroc et l'Algérie est la plus élevée de ces dernières décennies. Le Sahara n'est pas la seule pierre d'achoppement. La relation du Maroc avec Israël et les États-Unis est compensée par l'Algérie avec une alliance stratégique avec la Russie. La course aux armements s'accélère. L'Algérie a plus que doublé son budget de défense et le Maroc dépense aussi plus que jamais pour moderniser son armée.
"L'Algérie considère qu'en donnant la priorité à sa relation avec le Maroc, l'Espagne menace sa sécurité", explique Eduard Soler, chercheur associé au CIDOB et professeur à l'UAB, spécialiste du monde arabe. "La vérité est que l'Espagne est prise au piège d'un conflit qu'elle ne peut pas contrôler."
Les relations diplomatiques entre Rabat et Alger ont été rompues en août dernier. Depuis, les médiations de l'Arabie saoudite, des Emirats et de la Mauritanie ne sont pas parvenues à les refaire. Ni ceux de l'Espagne, de la France, de l'Italie et de l'UE.
La réouverture de la liaison contribuerait à réduire la tension politique entre l'Espagne et l'Algérie Abdallah II a cependant fait des progrès très significatifs. La réouverture du GME devrait déboucher sur une rencontre algéro-marocaine en Suisse. "Cette rencontre peut aussi être très prochaine", admet le diplomate algérien.
Le roi Mohamed VI s'apprêtait à se rendre à Alger en novembre dernier pour le sommet de la Ligue arabe. Finalement, il n'y est pas allé, mais il a invité Tebun à un dialogue au plus haut niveau qui n'a pas encore eu lieu. Cette approche semble beaucoup plus mûre aujourd'hui.
Sur le chemin du retour vers Amman, Abdallah s'est arrêté à Rome, signe de l'importance de l'Italie, devenue le principal partenaire de l'Algérie après le changement stratégique de l'Espagne.
"Aujourd'hui, l'Espagne s'intéresse beaucoup plus à la relation avec le Maroc qu'avec l'Algérie car ils partagent beaucoup plus d'intérêts", explique Lurdes Vidal, chercheur expert sur le Maghreb. "Le contrôle des frontières à Ceuta et Melilla, et des flux migratoires, ainsi que la coopération anti-terroriste et la relation commerciale croissante décantent l'intérêt de l'Espagne pour le Maroc au détriment de l'Algérie."
Mohamed VI s'apprêtait à se rendre à Alger en novembre, à l'occasion du sommet de l'Union africaine "L'Espagne n'aura jamais le poids diplomatique que la France a au Maroc, mais son exposition à tout ce qui s'y passe est beaucoup plus grande", explique Eduard Soler. « Il ne faut pas oublier que le Maroc, par exemple, utilise la migration comme arme politique depuis les années 1990.
"Le Maroc fait le sale boulot à la frontière et c'est un service que l'Espagne paie à bien des égards", a déclaré Lurdes Vidal. Favoriser non seulement la marocanité du Sahara, mais aussi l'accord de pêche avec l'UE, qui autorise la pêche dans les eaux sahraouies ».
La justice communautaire a déterminé que cet accord de pêche est illégal car le Maroc s'approprie des ressources qui ne sont pas les siennes.
L'UE, en tout cas, pense déjà qu'il est normal que l'Espagne se rapproche du Maroc car, comme le souligne Lurdes Vidal, "les intérêts sont les mêmes : migration, frontières, sécurité et pêche". « La sensibilité européenne pour le Sahara – ajoute-t-il – est très limitée ».
Le ministre des Affaires étrangères, José Manuel Albares, insiste sur le fait que l'Espagne veut "la meilleure relation" avec l'Algérie, mais sans nuire aux liens avec le Maroc.
La crise a fait perdre à de nombreuses entreprises espagnoles des dizaines de millions d'euros. "Ça a été une catastrophe", reconnaît Juan Ignacio Peró, président de la holding PMS International, la plus grande entreprise espagnole en Algérie après les énergéticiens. "Nous avons cessé de facturer environ 50 millions d'euros depuis juin, et personne à Madrid ne nous a donné un coup de main."
Comment relancer un gazoduc qui tourne déjà plein régime de l'Espagne vers le Maroc ?? Peut en avoir deux flux (entrant et sortant) à la fois ? Pardonnez ma question si elle vous parrait stupide.
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messages : 6692 Inscrit le : 03/04/2016 Localisation : ... Nationalité : Médailles de mérite :
| D'après le média espagnol @Lavanguardia, la médiation du Roi de Jordanie, Abdallah II, devrait déboucher sur une prochaine rencontre maroco-algérienne à Genève .
Une première historique depuis la rupture unilatérale de toute relation par l'Algérie en 2021. pic.twitter.com/zAWYlYBKIe
Moi non plus, mais si c'est vrai , ca montre a quel point l'Algérie en souffre de cette fermeture. La prochaine fois ils penseront mille fois avant de faire une dinguerie pareille.
Le maroc doit comptabiliser a fond ce gain dans toute future négociation
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Dias63 Lieutenant
messages : 796 Inscrit le : 31/07/2018 Localisation : France Nationalité :
De source médiatique espagnole, le Roi Abdallah II de Jordanie, appuyé par le raïs égyptien Abdel Fattah al-Sissi aurait obtenu le consentement du président algérien Abdelmadjid Tebboune pour réactiver, sous conditions, le gazoduc Maghreb-Europe qui alimentait l’Espagne via le Maroc. Une percée diplomatique vue autrement depuis Rabat qui aurait de son côté refusé les préalables de sortie de crise voulues par La Mouradia Début d’éclaircie dans le ciel maghrébin ? C’est en tout cas ce que suppose le journal espagnol La Vanguardia qui assure que le Roi Abdallah II de Jordanie a pu trouver un accord préliminaire en Algérie, « pour la réouverture, dans les meilleurs délais », du Gazoduc Maghreb Europe (GME) dont le robinet avait été fermé, La Mouradia autant que les généraux ayant refusé de reconduire le contrat de son exploitation avec le Maroc à son expiration le 1er novembre 2021. Un des épisodes qui illustrent la crise entre Rabat et Alger dont les relations diplomatiques sont rompues depuis de longs mois. Ce dégel n’est cependant pas annoncé par la presse espagnole à l’aune d’un improbable réchauffement des liens entre les « frères ennemis » nord-africains, mais dans le cadre d’un début de rapprochement entre Alger et Madrid. « Cette réouverture contribuera à réduire la tension politique entre l'Espagne et l'Algérie qui a causé tant de dégâts à des dizaines d'entreprises espagnoles, qui n'ont pas eu accès au marché algérien depuis juin », fait-on savoir. Un signe pour la reprise des relations algéro-espagnoles mises à mal depuis la déclaration de l'Espagne favorable au Maroc au sujet de la question du Sahara occidental et la visite du chef du gouvernement espagnol Pedro Sanchez, au Maroc. La même source médiatique relève cependant que la position officielle de l'Algérie est que les relations commerciales avec l'Espagne demeureront gelées, tant que son gouvernement sera présidé par Sanchez ou qu'il ne reviendra pas sur son tropisme marocain. « Nous soutenons la médiation du roi Abdallah pour rouvrir le GME. Je pense que cela peut arriver très bientôt et ce sera un pas vers la normalisation des relations commerciales avec l'Espagne » a concédé une source diplomatique algérienne à La Vanguardia, soulignant toutefois que la confiance « est loin d'être rétablie ». Ce n’est pas la première fois qu’une médiation hachémite est évoquée pour dépasser la fâcherie entre Madrid et Alger, et peu d’observateurs parient à ce stade sur sa réelle consistance. Des sources marocaines apocryphes ont d’ailleurs vite fait d’inonder les rédactions d’éléments de langage tendant à minimiser voire conditionner ce supposé entregent jordanien enclenché durant la visite d’Abdallah II en Algérie au début du mois dernier, après celle qui l’a mené en Égypte et durant laquelle le raïss égyptien Abdel Fattah al-Sissi l’avait, assure-t-on, encouragé à « mené la médiation entre l'Algérie et le Maroc ». D’abord, en indiquant que « cette mission de médiation » qui inclut le volet marocain (une réouverture du GME devant être d’abord négociée avec le Maroc qui en détient aujourd’hui de facto les droits qu’il exploite en mode inversé avec l’Espagne) aurait été initiée « à la demande du président algérien Abdelmadjid Tebboune ». Le Roi de Jordanie, selon cette version des faits n’aurait eu pour rôle que « d’informer le Roi Mohammed VI de tous les détails des pourparlers avec le président algérien ». Dans ce storytelling, Tebboune aurait « d'abord stipulé le retour du gazoduc vers l'Espagne, puis le retour des vols suspendus, et ensuite la reprise des relations diplomatiques ». Un calendrier qui aurait été balayé du revers de la main par le Palais à Rabat. Ce rejet aurait de plus été accompagné d’une exigence royale sine qua non : la fin du soutien diplomatique et armé aux séparatistes du Polisario. a écrit: