Sujet: Re: Diplomatie marocaine - Relations internationales Ven 31 Mar 2023 - 15:57
Pourquoi dans notre histoire on ( le Palais) a donné tant de fois des ports, des privileges, extra territorialité à d'autres nations? Est ce que ca nous a servi dans le passé ou c'est plutot la cause de nos problemes aujourd'hui?
Est ce qu'on va repeter pas la meme erreur?
romh General de Division
messages : 4193 Inscrit le : 09/09/2009 Localisation : Royaume Uni Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Diplomatie marocaine - Relations internationales Ven 31 Mar 2023 - 18:32
Le problème avec des pays comme les USA c'est que ça commence toujours par partenariat militaire sécuritaire diplomatique etc mais avec le premier signe de faiblesse de l'état marocain ou en cas de déclanchement de conflit majeur ça se transforme en colonisation ou en protectorat, l'histoire du Maroc et plein d'exemple, cependant je préfère donner quelques concessions sans grand risque pur un allié qui va m'aider à surpasser mes lacunes et à sortir du cercle d'influence de tout les autres enemie potentiels et d'ailleurs le Maroc est entouré d'ennemis actives et d'ennemis en hibernation on a beaucoup de ressources qui certainement ne sont pas trop visible aujourd'hui mais qui en plus de notre position géographique vont faire de nous une cible de choix pour tout les prédateurs soit directement soit par des Proxi
replaysat aime ce message
lemay Lt-colonel
messages : 1286 Inscrit le : 02/05/2007 Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Diplomatie marocaine - Relations internationales Ven 31 Mar 2023 - 20:02
Oui oui parfaitement mais pas de port pas d’accès à la mer baraka rabat sur la côte une capitale sur la côte je crois qu’on fait partie des rares pays je dis vrais pays pas pays usinés par un occupant
Sujet: Re: Diplomatie marocaine - Relations internationales Ven 31 Mar 2023 - 22:39
il y'a une confusion que visiblement certains ici entretiennent... d'abord, les personnels des bases américaines ne peuvent être soustrait aux juridictions nationales sauf ACCORD explicite et dûment écrit entre les deux parties, et non pas de force. et sur TOUS les accords d'implantations de bases américaines de par le monde, et elles sont nombreuses, il y'a eu impérativement un processus de négociation : - la juridiction exclusive. c'est à dire si il y'a un crime concernant cette base, espionnage, faute professionnelle, délit ou crime, laquelle des juridiction est concernée, celle du pays d'origine du personnel, ou celle du pays hôte. et ceci à été négocié avec tous les pays qui accueillent des bases américaines, même dans le cadre de l'OTAN. - statut diplomatique. quel est le degré d'immunité et sa nature, et dans quel cas s'applique-elle... et bien plus encore... ça d'une part, d'autre part, les américains savent pertinemment qu'ils ne peuvent soustraire un de leur personnels à la justice du pays hôte sauf dans le cadre légal, donc par accord préalable, et ce en ayant déjà défini les rayons d'actions des législations des deux pays, respectivement le pays hôte et celui d'origine, et ce par soucis de légalité de la démarche vis-à-vis de leur propre législation afin de ne pas être pris en faute, ce qui est scruté par leur services juridiques minutieusement avant et après chaque accord militaire concernant l'envoi de personnel, combattant ou pas. puisque il s'agit de protéger le personnel bien entendu, mais aussi et avant tout les institutions, militaires et fédérales... ( et il faut arrêter avec cette image du personnel militaire américain halluciné et incontrôlable ) sinon, une base sans accès a un port proche, n'a aucune espèce d'utilité, ni pour les américains ni pour le royaume. il en faut une qui soit facile d'accès, d'approvisionnement et d'évacuation aussi ! l'intérieur des terres est un mauvais choix, puisque vous élargissez l'espace d'action de cette présence à l'intérieur de vos terres, et donc c'est contraire justement à l'idée de ne pas lui octroyer de port, paradoxal, non ?! il faut savoir que si il devait y'avoir une implantation de l'AFRICOM sur le sol du royaume, il se fera sur divers sites et a divers niveaux. il est impossible de réunir toutes les structures sur un seul site... et il n'existe aucune raison de se comporter comme le japon féodal. le personnel de cette implantation sera libre de circuler et de quérir logement dans la mesure du raisonnable, et ce dans le pourtour de la dite implantation... et ce personnel sera sous la juridiction du royaume, que ce soit pour les transactions commerciales, titres de séjour, permis et code de la route et circulation et cetera... bref !
Prévu pour mars et renvoyé aux calendes grecques, le Sommet du Néguev que le Maroc désirait organiser à Dakhla semble ensablé. Benjamin Netanyahu, son alliance avec l’extrême-droite xénophobe et sa politique répressive en Palestine ont eu raison de ce rendez-vous que Washington et Rabat caressaient pour maintenir l’esprit des Accords d’Abraham Le site d’informations Hespress s’interroge ce mardi sur une possible « annulation » par le Maroc de la deuxième édition du Sommet du Néguev, prévue initialement en mars dernier dans le Royaume et dont la réunion préparatoire s’est tenue en janvier dernier à Abou Dhabi. « L’annulation guette le Sommet du Néguev qui devrait être organisé pour sa deuxième édition dans le Sahara marocain. L’annulation viendrait du Maroc et pour de nombreuses raisons », suggère le média, ajoutant que « ces derniers jours, des doutes ont entouré l’organisation de cet événement de taille avec des rumeurs de report, mais à ce stade l’on parle plus d’une question d’annulation par la partie marocaine ». D’après le journal en ligne, le premier sujet de discorde entre les pays participants se situerait dans la volonté du Maroc et de la Jordanie d’assurer la présence de la Palestine au sein du Sommet « afin qu’elle puisse avoir une voix et défendre ses intérêts mais surtout pour ouvrir le champ à un dialogue pacifique ». Hespress rappelle également que le « Royaume a également deux autres exigences bilatérales et politiques, dont l’ouverture du consulat américain au Sahara, et la reconnaissance officielle du Sahara marocain par Israël, deux choses qui font partie des Accords tripartites signés entre le Maroc, Israël et les Etats-Unis ». Un destin qui échappe à Rabat S’il est indéniable que le Maroc souhaite davantage d’engagement de la part d’Israël sur la question du Sahara occidental, condition d’ailleurs posée par Rabat pour ouvrir son ambassade à Tel Aviv, ce que Hespress omet de mentionner, c’est que le destin de ce Sommet n’est en réalité pas entre les mains de Rabat, mais est plutôt intimement lié à la situation politique interne en Israël. Le retour de Benjamin Netanyahu à la tête du gouvernement a, de toute évidence, chamboulé les plans de la diplomatie américaine, qui est chargée de la coordination entre les pays participants. Comme nous l’expliquions à la mi-mars déjà, la victoire de Netanyahu a marqué un fort ralentissement de la dynamique créée par les Accords d’Abraham. D’abord, le refroidissement observé ces dernières semaines entre les diplomates américains et israéliens, notamment sur la réforme du système judiciaire désiré par Netanyahu n’arrangent rien. Fin mars, Axios rapportait que les relations entre Tel Aviv et Washington traversaient une période de « crise totale ». L’entêtement de Netanyahu, « un vétéran des crises » et la manière dont il n’hésite pas à bomber le torse face à son allié américain n’augurent rien de bon pour les relations israélo-étasuniennes, malgré l’accalmie de ces derniers jours survenue après l’entretien téléphonique entre les deux chefs de la diplomatie des deux pays. Netanyahu, usual suspect Désormais à la tête d’une - fragile - coalition avec l’extrême-droite, Netanyahu a, dès les premières semaines de son nouveau mandat affiché la couleur : plus de fermeté à l’égard de l’Iran, plus d’adversité à l’égard des Palestiniens, mais surtout, toujours plus de colonies illégales en Cisjordanie occupée. Son parti, le Likoud, est dominé au sein du gouvernement par les formations ultraorthodoxes et d’extrême-droite qui complètent l’Exécutif, particulièrement les partis Sionisme Religieux de Bezalel Smotrich et Puissance Juive d’Itamar Ben Gvir, ouvertement xénophobes, anti-LGBT et favorables à l’annexion d’une partie de la Cisjordanie. Cet état de fait a accentué les tensions en Palestine, et le Maroc - qui souhaite s’ériger en intermédiaire pour une paix durable entre Israéliens et Palestiniens - voit d’un mauvais œil la recrudescence des violences à Jérusalem. Le 22 mars dernier, Rabat a exprimé son mécontentement vis-à-vis du gouvernement israélien, à travers un communiqué de sa diplomatie qui « condamne et rejette constamment tout comportement irresponsable et toute attitude qui pourrait être incendiaire ou avoir un impact négatif ». De plus, la volonté de Washington d’élargir le cercle des pays normalisateurs avec Israël à l’Arabie Saoudite en particulier semble aujourd’hui grandement compromise, notamment en raison du rapprochement inattendu entre Riyad et Téhéran, mais aussi avec Damas. Le laxisme de la diplomatie américaine, et ses hésitations sur le dossier iranien ont fini par impatienter ses alliés saoudiens et israéliens, qui se sont tournés vers des sujets plus « urgents » que la mise à jour des Accords d’Abraham. Les Accords d’Abraham menacés d’extinction ? En définitive, la tenue du Sommet du Néguev semble aujourd’hui plus hypothétique que jamais. Fin février, le ministère des Affaires étrangères a déclaré au webzine israélien The Times of Israel qu’il « n’[avait] aucune nouveauté concernant la planification du sommet ». Sans Sommet du Néguev, c’est toute la logique des Accords d’Abraham qui se retrouve aujourd’hui menacée d’extinction. Pour le Maroc, il s’agit d’un sérieux manque à gagner, puisque son ambition d’accueillir sur le sol du Sahara occidental - Nasser Bourita avait laissé penser que Dakhla pourrait être proposée - des personnalités diplomatiques de haut rang et ainsi envoyer un message fort au sujet de sa souveraineté sur le territoire objet d’un conflit géopolitique au long cours. Un Sommet du Néguev à Dakhla aurait pu également combler la carence en rencontres entre responsables diplomatiques marocains et israéliens, d’ailleurs épinglée par le Abraham Accords Peace Institute, fondé par Jared Kushner et où siège la princesse Lalla Joumala au nom du Maroc dans son rapport pour l’année 2022. Ses auteurs regrettent qu’en dehors de la participation de Bourita à la première édition Sommet du Néguev « il n’y a pas eu beaucoup de visites de Marocains en Israël en raison de la position israélienne sur le Sahara occidental ». a écrit:
analyse intéressante, mais omet un petit détail, il était pris en compte dans les perspectives des diverses chancelleries occidentales, et même des bureaux de liaisons, a tel aviv que le retour de netenyahou était plus que possible, prévisible ! au vu de la situation politique intérieur israélienne, ce fait était imminemment pressenti, et pour l'achoppement sur la présence palestinienne, visiblement c'est une initiative tripartite, jordano-maroco-américaine, vu que les trois parties veulent, pour des raisons qui divergent, réinstaller le dossier palestinien sur les bureaux de la région ! les jordaniens, puisque c'est une question nationale et de sécurité intérieure, les marocains pour torpiller justement les surenchères de la corée de le l'est, et aussi pour faire taire les batraciens de l'islamisme local, et démontrer l'utilité de ces accords justement, élément partagé par l'administration biden, qui entends soustraire le dossier des mains du bloc damas/téheran et autres groupuscules radicaux, etc... comme ce dossier est important pour les parties sus mentionnées, ils ont démontré un pragmatisme assez volontiers, surtout du coté jordanien, qui ont déclarés a diverses reprises qu'ils était prêt a travailler avec n'importe qui du coté israélien, pourvu qu'il veuille aller dans le chemin de la solution de la question palestinienne, et ce en prévision de l'avènement du gouvernement netenyahou... donc ce n'était pas une surprise, et ce qui semble ralentir les choses c'est plutôt l'incapacité de netenyahou a amener du concret sur la table, il est dans l'impossibilité de proposer quoi que ce soit au vu de ses alliances pour constituer un gouvernement, ce qui rend la tenue de ce somment comme une récompense gratuite pour lui, alors qu'il est empêtré avec des ministres qui sont extrémistes et qui n'en ont cure des accords d'abraham au vu qu'ils sont au fond d'eux bellicistes... le sommet ce tiendra dès que netenyahou démontre qu'il tient ses ministres en laisse, et que situation sécuritaire est dégoupillée, et surtout, qu'il mette sur la table quelque chose de sérieux afin d'amener les palestiniens a y adhérer ! autrement, il ne faut pas croire que c'est essentiel pour le royaume que israël reconnaisse sa souveraineté sur les provinces sud, ce serait le bienvenu, mais ce n'est ni essentiel ni urgent. déjà, parce que il n'est pas bénéfique de lier les deux questions. ensuite, parce que si ca devait se faire il faut un cadre préalable, assainir la question palestinienne et remettre les négociations entre ces parties sur les rails. l'article mise sur une hypothétique naïveté, carrément crédulité de la diplomatie nationale, argument douteux, et essentialise la réunion de dakhla à un point ridicule !
Darkvador et butters aiment ce message
Fahed64 Administrateur
messages : 25558 Inscrit le : 31/03/2008 Localisation : Pau-Marrakech Nationalité : Médailles de mérite :
Ce 7 avril marque le premier anniversaire de la réception par Mohammed VI du chef du gouvernement espagnol, Pedro Sánchez et du démarrage de la « nouvelle ère » des relations diplomatiques entre les deux Royaumes. Vu d'ici, cette année aura permis au Maroc de prendre l’ascendant sur son voisin du Nord, tandis que sur l’autre rive du Détroit, l’opinion publique reste circonspecte à l’égard des fruits de cette réconciliation. Décryptage Le 7 avril 2022, Mohammed VI recevait au Palais Royal de Rabat le président du gouvernement espagnol, Pedro Sánchez, pour une audience qui consacrait la fin de la crise diplomatique inédites entre Rabat et Madrid - provoquée, rappelons-le, par l’hospitalisation en Espagne du chef du Polisario, Brahim Ghali. Depuis, les deux Royaumes se sont affairés à « construire une nouvelle relation, basée sur la transparence et la communication permanente, le respect mutuel et les accords signés par les deux parties et l’abstention de toute action unilatérale ». Depuis, il aura tout de même fallu attendre près de 10 mois pour que le Maroc et l’Espagne célèbrent leur Réunion de haut niveau - la première depuis 2015 pour un sommet censé être annuel - les 1er et 2 février à Rabat. Comme nous l’expliquions à l’époque, cette RHN aura été l’occasion pour le gouvernement de Sánchez de montrer pleinement son adhésion à cette nouvelle étape des relations bilatérales avec son homologue marocain, notamment, à travers la mobilisation d’une ligne de crédit de 800 millions d’euros pour encourager les investissements espagnols au Maroc. Pour celui-ci en revanche, il s’agissait plutôt de verrouiller le changement de position de l’Espagne - responsable historique - sur le conflit au Sahara occidental. La migration, seul avancée concrète Mais en Espagne, l’opinion publique locale considère que les rapports sont désormais plus déséquilibrés que jamais entre Rabat et Madrid. Le site d’informations madrilène El Confidencial (libéral) explique dans son bilan de cette année diplomatique que parmi les 16 points inscrits dans la déclaration conjointe publié au sortir de la rencontre entre Sánchez et Mohammed VI, seul le point relatif à la coopération migratoire donne satisfaction à l’Espagne, et à travers lequel elle « obtient des contreparties concrètes ». De janvier au 31 mars, les arrivées de migrants irréguliers sur le territoire espagnol a diminué de 50,9 %, comparé à la même période en 2022. Pour les côtes canariennes, qui ont subi une forte pression lors de la pandémie de Covid-19, le chiffre est encore plus important : 63,3 %. El Confidencial rappelle également que le gouvernement espagnol a alloué au Maroc 62 millions d’euros d’aides pour le soutenir dans le contrôle migratoire, tandis que la Commission européenne accordera 500 millions d’euros au Maroc sur la période 2021-2027 pour soutenir les efforts de gestion des migrations. Un statu quo favorable à Rabat Pour le reste, c’est le Maroc qui semble avoir le mieux profité de cette idylle avec l’Espagne. La déclaration conjointe du 7 avril 2022 promettait, au point n°3, de rétablir « pleinement la normalisation de la circulation des personnes et des marchandises, de manière ordonnés, en incluant les dispositifs appropriés de contrôle douanier et des personnes au niveaux terrestre et maritime ». Force est de constater qu’aujourd’hui, le Maroc n’a que très peu coopéré sur cette question. Des trois passages frontaliers à Melilla, un seul n’est ouvert au public. La douane n’a pas été rouverte, après avoir été fermée en août 2018. A Ceuta, aucune douane n’a encore été mise en place, et aucun calendrier n’a été annoncé. Concernant la « réactivation du groupe de travail sur la délimitation des espaces maritimes », contenu au point n°6, le Maroc continue de souffler le chaud et le froid. Si ce groupe de travail s’est effectivement mis en marche - Bourita avait annoncé que le contentieux serait abordé en juin 2022 - il est difficile d’imaginer une avancée concrète, particulièrement raison de la difficulté de délimiter les espaces maritimes entre les Canaries et le continent, compte tenu de l’épineux dossier du Sahara occidental dont le processus onusien de résolution est aujourd’hui au point mort. Autre problématique abordée lors de la déclaration du 7 avril 2022 : celle de la gestion des espaces aériens (point n°7). Pour le moment, l’Espagne continue à gérer l’espace aérien au dessus du Sahara occidental depuis le centre de contrôle des Îles Canaries, en coordination avec les tours de contrôle de Dakhla et de Laâyoune. Le 22 mars dernier, la Moncloa avait indiqué, dans une réponse à un sénateur canarien, que des pourparlers étaient prévu « afin de parvenir à une plus grande sécurité dans les connexions et à la coopération technique ». Pourtant, fin décembre dernier, la diplomatie espagnole fait assuré qu’elle ne céderait pas au Maroc la gestion de cette espace aérien. Le flou artistique ne faiblit pas. Le Maroc tire les ficelles « Il y a eu des avancées sur des thèmes mineurs, mais très peu ou pas du tout sur ceux qui importent vraiment en Espagne », a regretté la porte-parole du Partido Popular (Parti Populaire, droite) Valentina Martínez. Même la télévision publique espagnole, la RTVE, a qualifié la réconciliation entre les deux royaumes de « très asymétrique et très inégale », tant la volonté d’harmoniser les relations aura toujours émané de l’Espagne ». Le constat de la RTVE est sans appel : depuis l’adhésion de Madrid au plan marocain pour le Sahara, « le Maroc n’avait pas grand chose de plus à gagner de son voisin du Nord ». Cet état de fait confirme l’analyse de Bernabé López García, professeur d’histoire contemporaine de l’Islam et spécialiste des relations hispano-marocaines. « Il y a 100 ans, on disait que le Maroc avait plus d’influence sur l’Espagne que l’inverse. Cela n’a pas changé. Le Maroc continue de conditionner la politique espagnole, plus que l’inverse et ce déséquilibre décrit bien à mon sens le climat des relations que les communiqués officiels proclament », avait-il expliqué dans une interview accordée au Desk en début d’année. a écrit:
Y devrais avoir moyen qu'on puisse influencer l'opinion publique espagnole non? Peut être juste leur donner de la rhétorique histoire que l'on se prenne pas un gouvernement d'extrême droite qui va casser tout les progrès accomplis...
_________________ “The supreme art of war is to subdue the enemy without fighting.”
― Sun Tzu, The Art of War
Neox Commandant
messages : 1048 Inscrit le : 15/01/2023 Localisation : Europa Nationalité :
Pure spéculation: Prochaine rencontre entre les deux chefs de file akhannouch et sanchez, se sera pour signer une entente pour du gaz .. Et l'opinion politique et public changera ..
_________________
« Les batailles de la vie ne sont pas gagnées par les plus forts, ni par les plus rapides, mais par ceux qui n'abandonnent jamais. »
(Hassan II).
Bolden Lieutenant
messages : 749 Inscrit le : 14/12/2020 Localisation : Centre France Nationalité :
Y devrais avoir moyen qu'on puisse influencer l'opinion publique espagnole non? Peut être juste leur donner de la rhétorique histoire que l'on se prenne pas un gouvernement d'extrême droite qui va casser tout les progrès accomplis...
Le risque de retournement de veste espagnol est écarté, et on peut remercier comme d'hab ces dégénérés de harkis. Qu'il soit de gauche ou de droite, quel gouvernement espagnol voudrait à nouveau faire confiance à cette mafia militaire après tout ce que cette junte a tenté de faire subir aux entreprises et à la diplomatie espagnole depuis un an ?
L'Espagne et le harkiland ont connu un rapprochement depuis que les Oulad franssa ont servi sur un plateau aux espagnols la souveraineté les Iles Canaries d'une part, et surtout depuis qu'ils ont trahi le Maroc (ennemi historique de l'Espagne) sur le Sahara. Mais ce temps est révolu, les mentalités en Espagne commence à évoluer. Et benbitouche a bien été le déclencheur de tout cela, cette affaire a ouvert les yeux aux décideurs espagnols.
Aujourd'hui, on voit tout le potentiel, le couple Maroc-Espagne a vocation et à tout à gagner à devenir un trait d'union pacifique entre l'Afrique et l'Europe, l'Islam et l'Occident, le monde développé et le tiers-monde, plutôt qu'un point de fixation du choc des civilisations.
_________________ Le Maghrib tout entier (al-Maġhrib al-aqsá bi-jumlati-hi) s’est mis en mouvement, le fond des vallées s’est rempli, les pentes ont déversé le tumulte de ce torrent impétueux. @ Abd Al Mu'min, 1158.
Socket-error General de Division
messages : 6821 Inscrit le : 03/04/2016 Localisation : ... Nationalité : Médailles de mérite :
Y devrais avoir moyen qu'on puisse influencer l'opinion publique espagnole non? Peut être juste leur donner de la rhétorique histoire que l'on se prenne pas un gouvernement d'extrême droite qui va casser tout les progrès accomplis...
Vous avez annoncé la même chose suite à l'annonce américaine via Trump
Vous croyez que l'Espagne est encore gouvernée par Franco
Qu'a gagné et perdu l'Espagne dans cette histoire ?
Les pertes : 3 Mds $ d'exportation, des émigrés en plus qui ne restent pas pour la plupart sur son territoire et puis l'arme du gaz que les généraux non pas eu le courage d'utilisé !
Les gains : - les exportations espagnoles vers le Maroc ont dépassé 10 Mds$ en 2022, - La réduction de moitié des émigrés venant du Maroc en 2022, - Relance des projets stratégiques comme la liaison terrestre entre les 2 continents et une organisation commune d'une CDM 2030 ! - Des projets d'infrastructures et d'armements qui s'offrent à eux ! - Deplus plusieurs régions espagnoles sont désormais liées à nous, soit via la prêches dans nos eaux, le commerce et l'ouverture des passages douaniers ou l'importation des fruits et légumes marocaines ! ...
Donc rassurez-vous l'Espagne a prit un virage stratégique pour construire une relation durable et solide avec son voisin du Sud ! Chose que les généraux chez vous n'arrivent toujours pas à saisir ou concevoir !!
_________________ لك الله ياوطني
Stinger Colonel
messages : 1751 Inscrit le : 18/06/2020 Localisation : Paris Nationalité :
Y devrais avoir moyen qu'on puisse influencer l'opinion publique espagnole non? Peut être juste leur donner de la rhétorique histoire que l'on se prenne pas un gouvernement d'extrême droite qui va casser tout les progrès accomplis...
Il y en a un et in la déjà utilisé soit l'amitié, sois le blocage de toute activité + des millions d'immigrés qui déferlent sur eux c'est aussi simple que ça
JA:Du Sahara au football, le Maroc à l’heure du « qui m’aime me suive » :
Encouragé par ses succès sur les plans diplomatique et économique, voire sportif, le royaume a retrouvé une fierté qui l’amène aujourd’hui à s’affirmer plus fortement sur la scène internationale. Quitte à froisser quelques vieux amis.
La séquence a marqué les esprits. Le 30 janvier, au micro de RMC, le sélectionneur de l’équipe nationale de football, Walid Regragui, s’autorisait une petite mise au point : « On veut des joueurs qui sont sûrs de vouloir mouiller le maillot pour le Maroc. Il n’y aura pas d’ambiguïté. Si tu hésites, c’est que tu n’es pas fait pour jouer pour le Maroc. »
Fort de la performance historique de l’équipe du Maroc, première équipe africaine à atteindre les demi-finales d’une Coupe du monde de football, au Qatar, fin 2022, l’entraîneur, lui-même franco-marocain, tenait à faire passer un message clair, mais aussi assez nouveau : désormais, le Maroc ne sera plus un choix par dépit pour les joueurs binationaux tiraillés entre deux drapeaux. Quelques jours plus tôt, dans L’Équipe du 12 janvier, il avait d’ailleurs déjà déclaré : « Personne ne pourra me faire de chantage, on ne joue pas avec l’amour du maillot. »
Lions de l’Atlas, Tanger Med, TGV…
Excessifs ou non, les propos tenus par l’entraîneur des Lions de l’Atlas reflètent avant tout une tendance de fond, révélée peut-être à l’occasion du brillant parcours de son équipe au Qatar, mais qui s’étend à présent à l’ensemble de la société et de l’opinion publique marocaines : celle de l’expression d’un sentiment d’appartenance à la nation. La nouveauté ne concerne pas ce sentiment lui-même, déjà présent chez beaucoup de citoyens du royaume, mais bien son affichage totalement décomplexé et affirmé.
Si cette fierté s’explique de bien des manières, elle trouve en partie sa source dans le regard que le reste du monde porte sur le pays et sur le discours que tiennent les capitales des pays environnants. Aujourd’hui, le Maroc est régulièrement décrit par nombre de ses partenaires européens et internationaux comme un pilier de la coopération migratoire, économique et sécuritaire. Et comme un partenaire dont la stabilité contrasterait avec l’instabilité des pays qui constituent son environnement géopolitique immédiat.
Cette image flatteuse découle en partie des réformes entreprises par le roi Mohammed VI durant ses premières années de règne. Dès son accession au trône le 30 juillet 1999, le souverain a immédiatement fait part de sa volonté de faire du Maroc un pays résolument tourné vers la modernité, et une locomotive pour l’Afrique à travers un élargissement de la coopération Sud-Sud. Animé par une volonté de renforcer son indépendance et sa souveraineté nationales, le royaume a entrepris une large série de réformes dans une multitude de domaines : politique, démocratique, droits de l’homme… Et lancé de nombreux chantiers à la hauteur de ses ambitions.
Aujourd’hui, le port de Tanger Med est l’un des plus importants d’Afrique et une plaque tournante du commerce mondial. Le TGV relie depuis 2018 Tanger à Casablanca et desservira bientôt Agadir, alors que le réseau autoroutier s’est considérablement développé.
Mohammed VI a toujours pris soin, dans les mots qu’il emploie, de donner l’image d’un royaume capable de se réinventer et de se réactualiser »
Les discours royaux ont eu cette fonction de permettre aux Marocains de se mettre au diapason des réalités de leur pays telles que les projette le souverain. Le roi Mohammed VI a toujours pris soin, dans les mots qu’il emploie, de donner l’image d’un royaume capable de se réinventer et de se réactualiser. Le changement de ton actuel mettant en avant la supériorité d’un Maroc moderne n’est d’ailleurs pas autre chose que le prolongement de la vision royale du moment.
Lors de son traditionnel discours à la nation à l’occasion de l’anniversaire de « la Révolution du Roi et du Peuple », le 20 août 2021, Mohammed VI déclarait : « Le Maroc a effectivement changé, mais pas dans le sens souhaité par ses détracteurs. Il a changé parce qu’il n’accepte pas que ses intérêts supérieurs soient malmenés. Corrélativement, il s’attache à fonder des relations solides, constructives et équilibrées, notamment avec les pays voisins. »
Et le souverain d’utiliser cette image d’un royaume attaqué par des puissances extérieures qui ne supporteraient pas le développement de son pays : « Quelques pays, notamment des pays européens comptant, paradoxalement, parmi les partenaires traditionnels du Maroc, craignent pour leurs intérêts économiques, leurs marchés et leurs sphères d’influence dans la région maghrébine. […] Ils ne veulent pas admettre que les règles du jeu ont changé, que, désormais, nos pays sont totalement aptes à gérer leurs affaires. »
Tenir bon face au Covid
Grisés par des indicateurs économiques au vert ces dernières années, constatant la réalité des ambitions en matière d’aide sociale, les Marocains se sont progressivement fait à l’idée que leur pays, finalement, n’avait plus grand-chose à envier à ses voisins. Ni même, dans une certaine mesure, à ses partenaires occidentaux. Un sentiment que la réforme constitutionnelle de 2011, censée parachever l’avènement démocratique et consolider l’État de droit, a contribué à renforcer.
Lors de la pandémie de Covid-19, la capacité du Maroc à fournir masques, vaccins et médicaments à certains de ses voisins, au moment où de nombreux pays européens faisaient face à des pénuries, a consolidé un peu plus cette perception nouvelle d’un État souverain pouvant désormais compter sur ses propres ressources. Et même s’offrir le luxe d’assister les autres.
Une évolution qui se retrouve dans les chiffres. « Le PIB du Maroc n’est pas celui des pays de l’OCDE, riches et industrialisés, le royaume en est conscient, mais il l’a doublé, non pas avec la rente mais avec la production et la création de valeur », analyse l’économiste franco-marocain spécialiste des politiques publiques Abdelghani Youmni.
De ces projets et des perspectives qui en ont découlé sont nés un engouement et un fort sentiment d’adhésion à la communauté nationale, notamment au sein de la jeunesse. « Le peuple marocain sent et voit que le Maroc a profondément changé, estime un ancien ministre de gauche. Les compliments de l’étranger, particulièrement appuyés pendant le dernier Mondial de foot, constituent une source de fierté dans différentes couches de la population. »
Inégalités et Nouveau Modèle de développement
Et pourtant, de nombreuses problématiques structurelles bien réelles persistent : chômage, inégalités, réforme de l’éducation… Comme beaucoup d’autres pays, le Maroc subit encore les conséquences de la pandémie de Covid-19 et affronte en ce moment celles de la guerre en Ukraine.
Un rapport de la Banque mondiale de février 2023 a chiffré l’inflation à 8,3 % pour l’année 2022 – avec un impact 30 % plus fort sur les plus pauvres –, alors que la croissance a chuté de 7,9 % en 2021 à 1,2 % en 2022. Le taux de chômage stagne à 11,4 %, atteignant même 18 % chez les femmes et 32 % chez les 15-24 ans, selon les chiffres du Haut Commissariat au plan. Le 6 mars, l’État marocain a même sollicité une aide du FMI. Une première en dix ans.
Si ces difficultés s’expliquent au moins partiellement par des crises successives qui ont frappé la planète tout entière, les inégalités socio-économiques demeurent une caractéristique consubstantielle du Maroc contemporain. Un rapport d’Oxfam de 2019 plaçait le royaume en tête des pays d’Afrique du Nord où les inégalité sont les plus fortes, et soulignait que « ni la croissance continue au cours des vingt dernières années, ni les progrès affichés en termes de réduction de la pauvreté n’ont été suffisants » pour endiguer la montée des inégalités.
En 2022, un autre rapport du World Inequality Lab indiquait quant à lui que 10 % de la population détient 63 % de la richesse totale, tandis que 50 % en possèdent moins de 5 %.
Les systèmes de santé et d’éducation sont encore très imparfaits, et souffrent en plus d’une rivalité entre public et privé qui se traduit au quotidien par l’existence d’un système à deux vitesses, dans lequel la qualité des prestations dispensées reste dépendante des revenus des citoyens.
Le rapport sur le Nouveau Modèle de développement (NMD), remis au roi Mohammed VI au mois de mai 2021, avait précisément pour objectif de répondre à plusieurs de ces problématiques d’ici à 2035, et d’en anticiper d’autres. Mais comme le résume toujours notre ancien ministre : « Lorsqu’on place la barre aussi haut, il faut savoir garder le rythme et relancer la trajectoire quand cela est nécessaire pour donner une nouvelle impulsion. Or le gouvernement actuel répète à l’envi qu’il souhaite un État social, mais fait fi du reste de ce qu’implique le NMD. Nous avons besoin d’élargir les capacités des associations, des partis politiques, de renforcer nos institutions. Ce sont là des critères essentiels d’une démocratie vivace. » Rabat hausse le ton
Mais indépendamment des réformes fondamentales qu’il reste à mener, l’idée d’« un Maroc qui gagne » s’impose incontestablement dans les esprits. Chaque mois, chaque semaine presque voient les grandes villes du royaume accueillir leur lot de colloques, salons, forums économiques ou internationaux, à la finalité plus ou moins établie, mais qui offrent aux différents intervenants et décideurs du monde politique et économique la possibilité de répéter de façon systématique et presque symétrique que « le Maroc d’aujourd’hui n’est plus celui d’hier ». Un slogan qui peut sembler abstrait, mais qui trouve une illustration quasi quotidienne à travers des initiatives, déclarations ou prises de position d’acteurs étatiques ou même de la société civile.
Sur les réseaux sociaux ont notamment fleuri, depuis 2018, plusieurs groupes appelés les Moorish (« Maures », en anglais). Ces groupuscules publient régulièrement du contenu nationaliste à la gloire de l’histoire ou du patrimoine marocains, tout en assumant pleinement le concept de « Morocco first ». Les militants de ces groupes, généralement anonymes, sont extrêmement investis dans la cause nationale du Sahara. Souvent virulents, ils n’hésitent pas à prendre à partie les individus dont ils estiment que les convictions à l’égard de la nation vacillent.
Cette mouvance, très peu perméable à la critique, reste confinée à des strates a priori marginales et peu représentatives du spectre global marocain. Le mode opératoire consistant à ne plus transiger sur la question du Sahara, par contre, s’est normalisé, au point de devenir une composante essentielle du discours de la nouvelle diplomatie du royaume. Le 20 août 2022, Mohammed VI affirmait que « le dossier du Sahara est le prisme à travers lequel le Maroc considère son environnement international ».
Fer de lance de cette nouvelle ligne depuis son accession au poste de ministre des Affaires étrangères, le 5 avril 2017, Nasser Bourita mène une politique presque exclusivement liée à la question du Sahara, et tente de rallier un maximum de pays aux thèses marocaines. Une démarche incarnée par le chef de la diplomatie, mais directement issue, là encore, de la volonté de Mohammed VI, et qui a valu au Maroc quelques belles victoires diplomatiques, avec comme point d’orgue la reconnaissance par les États-Unis de la souveraineté marocaine sur le Sahara occidental au mois de décembre 2020, en échange de la normalisation des relations entre le royaume et Israël.
Le roi Mohammed VI et son fils, le prince héritier Moulay Hassan (à dr.), partageant l’iftar avec Jared Kushner, alors conseiller principal du président américain Donald Trump, à Rabat, le 28 mai 2019. MAP
Dialogue de sourds avec Paris
Galvanisé par ce succès américain, le Maroc n’hésite plus, désormais, à bomber le torse et à adopter un ton de plus en plus offensif. Rabat s’est entre autres autorisé à exhorter l’UE à sortir de sa « zone de confort » sur la question du Sahara (interview de Nasser Bourita au mois de février 2021) ou encore à appeler, sans la nommer, la France à « clarifier et revoir le fond de [son] positionnement » sur le même sujet (discours de Mohammed VI du 20 août 2022).
Le Maroc ne se sent par ailleurs plus tenu par des fidélités exclusives, et n’hésite plus à multiplier et à diversifier ses partenariats. Abdelghani Youmni évoque à ce propos une « diplomatie économique du “multi alignement” ». « Le Maroc ne cesse d’œuvrer au développement et à la diversification de ses partenariats, notamment par le biais de conventions et d’accords multidimensionnels », déclarait le souverain dans un autre discours, datant de… 2010.
La France – et sa relation historique et par bien des aspects « privilégiée » avec le Maroc – semble être la première victime de cette affirmation de soi marocaine. D’un côté, Rabat assume sa volonté de vouloir franchir un cap supplémentaire sur le Sahara, et interprète le refus de son partenaire traditionnel d’adopter une position tranchée sur le sujet comme un acte d’hostilité… et une prise de position en faveur d’Alger. De l’autre, Paris, tenu par la nécessité de conserver de bons rapports avec l’Algérie et par les exigences liées à son statut de membre permanent du Conseil de sécurité de l’ONU, se refuse pour l’instant à toute manœuvre sortant du cadre multilatéral. La situation qui en résulte ayant, ces derniers mois, tout du dialogue de sourds.
Annoncée en décembre dernier par Catherine Colonna et visiblement conçue comme un moyen indispensable de redonner du lustre à la relation bilatérale, la visite officielle d’Emmanuel Macron au Maroc, annoncée pour le premier trimestre 2023, semble aujourd’hui reportée à une date des plus incertaines. À Rabat, politiques et diplomates assurent que le Maroc a de toute façon d’autres préoccupations. Et surtout d’autres partenaires avec qui traiter.
Comme lorsque Paris avait décidé, en septembre 2021, de réduire le nombre de visas délivrés aux ressortissants marocains, le royaume préfère maintenant, non sans un brin d’orgueil, afficher son indifférence. Quitte, parfois, à la surjouer un peu.
lunatik2x, ZATOICHI.., Bruce Wayne, Bolden, Fahed64, Neox et Socket-error aiment ce message
romh General de Division
messages : 4193 Inscrit le : 09/09/2009 Localisation : Royaume Uni Nationalité : Médailles de mérite :