Sujet: Re: Économie marocaine Mar 19 Déc 2023 - 6:42
Socket-error a écrit:
Je ne sais pas qui voudrais combattre le Houtis dans le cadre de la nouvelle coalition occidentale
Il faudra plutôt lui décerner un Wissam !!
.
Min darajat dabit
Fahed64 Administrateur
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Sujet: Re: Économie marocaine Mar 19 Déc 2023 - 6:46
Citation :
Crise en mer Rouge : "Les industriels pourraient décider de produire au Maroc plutôt qu’en Asie"
Les attaques des rebelles yéménites dans le canal de Suez perturbent le transport maritime, provoquant surcoûts et allongement des délais de livraison. Les explications de l’économiste Pierre Cariou.
Le passage de la mer Rouge est plus critique que jamais pour les navires de marchandises qui voguent de l’océan Indien à la Méditerranée. Des rebelles yéménites multiplient les tirs de missiles et les attaques par drones à proximité du détroit de Bab al-Mandab, entre Afrique et péninsule arabique, contrés par les vaisseaux américains et français patrouillant dans le secteur. Les géants mondiaux du transport maritime, le danois Maersk, le français CMA CGM et dernièrement le taïwanais Evergreen ont annoncé suspendre la traversée de la mer Rouge, au prix de longs détours. Pour Pierre Cariou, économiste spécialiste du transport maritime et professeur à Kedge Business School, le surcoût est pour l’instant gérable. Si la crise se prolonge, il faudra s’attendre à d’autres conséquences sur les chaînes d’approvisionnement.
Pierre Cariou : Cette situation fait suite à une série d’événements qui ont affecté le secteur ces dernières années, entre les désordres liés au Covid, le blocage du canal de Suez par le porte-conteneurs Ever Given et la sécheresse qui entrave le passage du canal de Panama. Aujourd’hui, c’est la géopolitique qui perturbe le canal de Suez, par lequel transite entre 10 % et 15 % du commerce maritime mondial. Surtout, 60 % à 80 % des importations européennes empruntent cette voie. C’est par elle que passent le pétrole, le charbon, le minerai de fer, les produits semi-manufacturés et finis.
Comment réagissent les armateurs ?
Ils ont choisi de se dérouter vers le cap de Bonne-Espérance, en Afrique du Sud, ce qui rallonge le trajet en mer de 10 jours. Au-delà des questions de sécurité des marins et d’assurance, cet itinéraire alternatif aura des impacts sur la chaîne logistique. Certes, ces événements se produisent à une période qui n’est pas trop défavorable, car les livraisons destinées à préparer Noël sont arrivées il y a deux mois. En revanche, il va générer des surcoûts. Dix jours supplémentaires, pour des marchandises qui partaient de Chine à destination de l’Europe, cela veut dire 45 jours de navigation au lieu de 35. Or un navire en mer coûte environ 60 000 dollars par jour : il faut donc compter 600 000 dollars de plus. A l’échelle d’un gros porte-conteneurs, cette somme n’est pas insurmontable. D’autant qu’en évitant le canal de Suez, ces navires économisent les droits de passage, d’un montant à peu près équivalent. Mais ce détour occasionne des dépenses supplémentaires en carburant, un poste qui représente la moitié du coût de transport.
Les importateurs vont vouloir sécuriser leurs approvisionnements et les armateurs pourraient être tentés d’en profiter, en augmentant leurs tarifs de 20 % quand leurs coûts ne progressent que de 10 %. Cela peut paraître beaucoup, mais en réalité c’est indolore pour beaucoup de produits. Prenons l’exemple d’un iPad qui voyage de Shanghai à Rotterdam. Le coût du transport par unité est de l’ordre de 5 centimes, et pourrait passer à 7 centimes. La problématique est surtout celle du délai. Une hausse de prix de 2 % pour un ordinateur ne change pas la décision d’achat. En revanche, s’il faut l’attendre 20 jours…
Depuis la crise du Covid, comment évoluent les prix du transport maritime ?
La situation est sans commune mesure avec 2020-2021, lorsque les coûts de transport avaient plus que quadruplé ! Le coût par conteneur avait grimpé jusqu’à 10 000 dollars. Il était revenu ces derniers mois entre 1 000 et 1 500 dollars, niveaux qui prévalaient avant 2020. On constatait même des surcapacités importantes.
Comment voyez-vous la situation évoluer à court ou moyen terme ?
Tout dépendra de la durée de cette crise, car il n’est pas évident de sécuriser un détroit de 30 kilomètres Avec ces trajets rallongés, les surcapacités que l’on observait dernièrement pourraient se résorber. Les armateurs ajustent leur comportement rapidement. Est-ce que les chargeurs vont choisir également de modifier leur stratégie ? Cela fait deux fois qu’ils rencontrent des problèmes avec le canal de Suez. Le passage du canal de Panama est devenu lui aussi compliqué. Aujourd’hui, les tensions géopolitiques sont telles qu’elles peuvent amplifier un mouvement que l’on avait déjà commencé à observer, celui du basculement des chaînes d’approvisionnement. Certains industriels européens pourraient ainsi choisir de transférer leur production asiatique vers d’autres pays plus proches, comme la Turquie ou le Maroc.
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RED BISHOP Modérateur
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Sujet: Re: Économie marocaine Mar 19 Déc 2023 - 7:58
En plus si il passe pas par la Mer Rouge. Les Gros navire feront le tour de l'Afrique pour décharger leurs matos a.....Tanger Med par exemple....et les navire plus petit viendront faire le dispatching pour les ports meditéranéens....mauvaise nouvelle pour Port Said....Mais cela doit nous pousser a donner un coup d'accélérateur a Nador West Med....Tanger risque d'arriver trés vite a saturation
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Fahed64 Administrateur
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Sujet: Re: Économie marocaine Mar 19 Déc 2023 - 8:13
Il n'y a pas que Tanger qui va gagner mais ça replace temporairement le port de Durban au centre du jeu. Les Sidaf croient toujours que Durban est le premier port africain
Cette crise, va surement finir de convaincre ceux qui après le Covid, le coût de la main d'oeuvre en chine, le coût du transport voir le coût carbon, pensaient toujours pouvoir produire en Chine.
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Sujet: Re: Économie marocaine Mar 19 Déc 2023 - 10:15
et cela forcera surement la Chine à rehausser la qualité de ses exportations.
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Sujet: Re: Économie marocaine Mer 20 Déc 2023 - 4:20
J'espère que cette mine sera intégré à l'écosystème auto et électronique et que nous allons pas exporter des produits bruts vers l'Asie ou la Turquie !
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Sujet: Re: Économie marocaine Mer 20 Déc 2023 - 14:14
Socket-error a écrit:
J'espère que cette mine sera intégré à l'écosystème auto et électronique et que nous allons pas exporter des produits bruts vers l'Asie ou la Turquie !
Sujet: Re: Économie marocaine Jeu 21 Déc 2023 - 8:05
Lors de sa dernière sortie trimestrielle de l’année, le mardi 19 décembre 2023, le wali de la Banque centrale, Abdellatif Jouahri, a confirmé la préparation du passage à la phase deux de la flexibilisation du taux de change. Un chantier qui sera lancé dès que la conjoncture le permettra car les incertitudes actuelles ne permettent pas de fixer un horizon précis. "Nous avons défini nos deux orientations stratégiques futurs pour Bank Al-Maghrib: accompagner l’économie pour plus de progrès et de résilience et sur le plan de changement de paradigme, que la banque soit plus innovante. Ces deux orientations, nous les déclinons en projets. Ce qui nous interpelle, c'est "quand est-ce que nous allons passer à la deuxième étape du régime de change et quand est-ce que nous allons passer au ciblage de l'inflation", a ainsi expliqué le wali. "Changement de paradigme" Deux objectifs donc : une plus grande prise en considération de la croissance et du développement économique dans le cadre de la politique de la Banque centrale et une Banque centrale plus innovante. Le wali estime qu'un changement de paradigme de la banque, notamment sur le régime de change, s'impose. Concernant les délais pour passer à la phase II, Jouahri a rappelé une position qu'il a déjà exprimée: "il est peu probable que ce changement soit effectué s'il y a des incertitudes ou des pressions qui renaissent". Concernant les incertitudes et pressions, il a donné l'exemple de la conjoncture internationale. Il faut dire que la doctrine de la banque était assez conservative concernant la flexibilisation du régime de change depuis plusieurs années. Et ce n’est qu’en septembre 2016, en marge de la 40ème session du Conseil des gouverneurs des banques centrales et des instituts d'émission arabes, organisée à Rabat qu'une lecture d’un message royal annonçait le changement de doctrine et le lancement du chantier de flexibilité.Celle-ci va entrer en œuvre concrètement en janvier 2018 avec la mise en place d’une bande de fluctuation du dirham de 5% (±2,5%) puis son élargissement à 10% (±5%) en mars 2020. Ensuite, le Maroc a semblé lever le pied en repoussant tout nouvel élargissement. En effet, pas plus tard qu’en avril et en juillet lors de deux sorties différentes, aussi bien le Wali que la ministre de l’économie et des finances Nadia Fettah, ont exclus tout élargissement de la bande de fluctuation, "tant que les incertitudes sur les perspectives sur l’économie nationale et internationale ne se sont pas dissipées". Avec l’annonce faite ce mardi 19 décembre, c’est un nouveau cap qui est tracé. Un changement de paradigme qui passe par un abandon du panier de change pour aller vers le ciblage de l’inflation. C’est-à-dire que la variable d’ajustement du taux de change sera la politique monétaire qui déterminera la valeur du dirham à travers le taux d’intérêt directeur. C’est-à-dire que le prix du dirham à l’intérieur (taux d’intérêt) définit sa contre-valeur en devises (taux de change). Pour ce faire, selon un directeur de salle de marché contacté par Medias24, cette réforme nécessite tout d’abord un élargissement progressif de la bande de fluctuation. Il s’agit d’une mesure d’éducation du marché et des opérateurs à ce changement. C’est-à-dire un recours beaucoup plus systématique aux instruments de couverture. Importateurs, exportateurs, producteurs doivent intégrer la donnée que les taux de changes sont flexibles et l’intégrer dans leurs anticipations et outils de gestion de ce risque. Si aujourd’hui, quelques gros opérateurs intègrent cette donnée dans leurs gestions au quotidien en contractant des couvertures auprès du secteur bancaire, la majorité des entreprises profitent encore de la protection de l’Etat qui garanti un taux de change fixe. Fiabilisation des données Un élargissement des bandes de fluctuation en plus d’un travail de sensibilisation devront pousser d’autres acteurs à faire de même. "Depuis la mise en place de ces bandes, la Banque centrale n’a jamais eu à intervenir sur le marché des changes. Pour le moment, il se régule par le jeu de l’offre et de la demande, ce qui est très positif. Cette situation devra encourager l’Etat à élargir les bandes de fluctuation pour inciter plus d’acteurs à se couvrir. Mais pour passer à la deuxième phase, il faut bien davantage". Tout d’abord selon notre source, il faut que l’on puisse être dans plus de prédictibilité, c’est-à-dire intégrer plus de données dans les modèles économétriques à même d’avoir plus de fiabilité sur les anticipations de l’inflation, de croissance, de déficit, de besoins de financements etc. C’est ce qui explique pourquoi le Wali a insisté dans son interventions sur les contacts avec le HCP pour améliorer la qualité de l’information économique. Le Wali a aussi fait référence à la mise en place d’un data-center, le recours à l’intelligence artificielle etc. tout ça pour fiabiliser au maximum la donnée et lui permettre d’être un support des décisions à prendre. L’autre annonce faite par la Banque centrale est que les opérateurs doivent pouvoir s’adapter à une politique monétaire plus dynamique; c’est-à-dire un recours plus fréquent à l’instrument monétaire nécessaire pour crédibiliser la politique de la Banque centrale, notamment en ce qui concerne sa cible de l’inflation. Celle-ci devra elle-même être instaurée dans le cadre d’une bande d’anticipations sur le moyen terme que la Banque centrale devra atteindre, notamment à travers l’outil du taux directeur. Ces mesures devraient pouvoir fixer le prix du dirham non plus à travers un taux de référence basé sur panier des changes, mais plutôt à travers un "prix d’équilibre" fixé par l’offre et la demande de dirhams. Cette injonction est, selon la littérature des institutions financières internationales qui poussent le Maroc vers une plus grande flexibilité du taux de change, justifiée par le fait que l’économie marocaine est principalement positionnée sur des produits à relativement faible valeur ajoutée pour lesquels la compétitivité-prix sur les marchés tiers est déterminante. Un positionnement partagé par pas mal de concurrents du Maroc qui eux ont des politiques des changes plus agressives. La flexibilité est donc présentée comme un atout de compétitivité. Le commerce extérieur du Maroc en 2022 était autour de 1.000 milliards de dirhams entre importations et exportations. Toutefois, la partie importations est de 737 milliards contre 329 milliards d’exportations. Les parties exportations incompressibles, que ce soit en termes de consommation intermédiaire ou finale, est de l’ordre de 80% ce qui alourdit les besoins en devises. Pour le moment, les besoins sont couverts par les exportations, les recettes de tourisme et les recettes des MRE, ce qui donne une balance de paiement excédentaire alors que la balance commerciale est déficitaire. Cet excédent permet de maintenir la réserve confortable de change à plus de 5 mois, mais aussi un taux d’intérêt faible comparé aux taux pratiqués par les banques centrales de notre panier. Avec une flexibilisation accrue du régime des changes, cette anomalie devrait s’estomper, ce qui explique aussi l’annonce d’une politique de taux plus dynamique. a écrit:
Morocco Holds Rates With Eye on Inflation, Quake Spending Needs
Bank Al-Maghrib’s decision to keep the rate at 3% for a third straight quarter on Tuesday was widely expected.
Citation :
Morocco held its benchmark interest rate after a tightening streak slowed inflation to an almost two-year low, potentially boosting multi-billion dollar reconstruction efforts following September’s devastating earthquake.
Bank Al-Maghrib’s decision to keep the rate at 3% for a third straight quarter on Tuesday was widely expected, with the regulator citing the ongoing “transmission” of its past three rate hikes to the real economy.
The current interest rate, Morocco’s highest since 2014, remains appropriate to bring inflation in line with targets, the bank said in a statement. It revised down its projection for 2024 consumer-price growth to 2.4% from its previous 2.6% estimate.
Morocco’s economy took a blow three months ago, when the country’s strongest earthquake in more than a century hit the High Atlas mountains and the tourism hub of Marrakech, killing about 3,000 people and forcing hundreds of thousands from their homes.
Read More: Morocco Fights for Investment-Grade Return After Quake Shock
Authorities need to spend about $12 billion through 2028 to rebuild in affected areas, home to 11% of the country’s population, according to the royal cabinet. That will require limits to the cost of borrowing. The quake’s “impact on economic activity is expected to be limited,” while the country may get a boost from the “many large-scale projects planned or currently underway,” the central bank said Tuesday.
Moroccan inflation is at its lowest since February 2022, the month Russia invaded Ukraine, and below the central bank’s 6.1% target for the year.
Consumer prices, however, will “remain under high surveillance,” analysts at BKGR Research wrote in a note before the decision. They cited the start of a direct aid program for needy households that amounts to “a significant injection of cash in the economy.”
Morocco will soon need a further 20 billion dirhams ($2 billion) to upgrade football stadiums for the 2025 Africa Cup of Nations and the 2030 FIFA World Cup it will co-host with nations including Spain and Portugal.
Some of the kingdom’s main sources of hard currency will be key to managing the impact of that spending.
The regulator projects remittances will rise to 120 billion dirhams in 2025 versus 112.4 billion dirhams this year. Tourism is expected to net 112.4 billion dirhams compared with 106 billion dirhams.
RED BISHOP Modérateur
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Sujet: Re: Économie marocaine Jeu 21 Déc 2023 - 9:46
Ce qui est inquiétant c'est la sécheresse qui s'annonce....si il pleut pas l'année 2024 risque d'etre naze
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atlas General de Division
messages : 7353 Inscrit le : 15/06/2008 Localisation : vitrolles Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Économie marocaine Jeu 21 Déc 2023 - 10:05
Le Maroc est encore dans un anticyclone acores
C'est pourquoi..15 j avant tu crois qu'il va pleuvoir....mais ensuite c'est redirigé vers Europe..
Intérêt à vite construire des usines de dessalement..
Dernière édition par atlas le Jeu 21 Déc 2023 - 12:24, édité 1 fois
RED BISHOP Modérateur
messages : 12296 Inscrit le : 05/04/2008 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Économie marocaine Jeu 21 Déc 2023 - 12:17
si il pleut pas dans les semaines a venir. On est dans le m**rde
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romh General de Division
messages : 4162 Inscrit le : 09/09/2009 Localisation : Royaume Uni Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Économie marocaine Jeu 21 Déc 2023 - 12:24
Avec le changement climatique on doit s'éloigner de toit ce qui agriculture non nécessaire et se concentrer sur les éléments de la souveraineté alimentaire plutôt que sécurité alimentaire ça va nous coûter la peau des yeux si on continue avec cette stratégie aveugle d'investir des milliards et des milliards pour garder en vie des activités qui ne profite qu'au certains rentiers, l'investissement dans le dessalement de l'eau de mer n'est pas une solution c'est très coûteux quelques soit l'énergie utilisée et ça va avoir beaucoup d'impact sur notre richesse halieutique Au lieu de courir à grande V vers le mure il faut réorienter notre effort vers l'industrie et vers les agricultures qui vont garantir notre souveraineté alimentaire à moyen et long terme..... Il faut oublier l'exportation de produits agricoles c'est fini faut voir autre chose je vous invite à consulter les prévisions statistiques de la pluviométrie au Maroc pour les prochaines 30 années vois allez comprendre pourquoi je dis ça
Dernière édition par romh le Jeu 21 Déc 2023 - 12:26, édité 1 fois
elite17 aime ce message
atlas General de Division
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Sujet: Re: Économie marocaine Jeu 21 Déc 2023 - 12:25
Et donner à boire aux gens !!!!!!
Le dessalement,,c'est pour ça... AUSSI !!!
simplet aime ce message
atlas General de Division
messages : 7353 Inscrit le : 15/06/2008 Localisation : vitrolles Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Économie marocaine Jeu 21 Déc 2023 - 12:26
RED BISHOP a écrit:
si il pleut pas dans les semaines a venir. On est dans le m**rde
Oui les barrages sont vides
Et je compte pas qu'on en construise d'autres ???
Ils seront jamais remplis..
Comme celui de Fask guelmine ???
romh General de Division
messages : 4162 Inscrit le : 09/09/2009 Localisation : Royaume Uni Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Économie marocaine Jeu 21 Déc 2023 - 12:28
atlas a écrit:
Et donner à boire aux gens !!!!!!
Le dessalement,,c'est pour ça... AUSSI !!!
Oui l'eau consommé par les activités hors agriculture ne dépasse pas 20% de la totalité consommé donc avec les barrages et les projets de dessalement en cours ça doit suffire surtout avec notre très faible taux de croissance démographique
Sujet: Re: Économie marocaine Jeu 21 Déc 2023 - 12:30
romh a écrit:
Avec le changement climatique on doit s'éloigner de toit ce qui agriculture non nécessaire et se concentrer sur les éléments de la souveraineté alimentaire plutôt que sécurité alimentaire ça va nous coûter la peau des yeux si on continue avec cette stratégie aveugle d'investir des milliards et des milliards pour garder en vie des activités qui ne profite qu'au certains rentiers, l'investissement dans le dessalement de l'eau de mer n'est pas une solution c'est très coûteux quelques soit l'énergie utilisée et ça va avoir beaucoup d'impact sur notre richesse halieutique Au lieu de courir à grande V vers le mure il faut réorienter notre effort vers l'industrie et vers les agricultures qui vont garantir notre souveraineté alimentaire à moyen et long terme..... Il faut oublier l'exportation de produits agricoles c'est fini faut voir autre chose je vous invite à consulter les prévisions statistiques de la pluviométrie au Maroc pour les prochaines 30 années vois allez comprendre pourquoi je dis ça
Tbarkallah 3lik . Tu peux te contenter rien qu une journée de ne pas manger? Sans agriculture il n'y a rien au lieu de trouver des solutions galek on suprime l agriculture
atlas General de Division
messages : 7353 Inscrit le : 15/06/2008 Localisation : vitrolles Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Économie marocaine Jeu 21 Déc 2023 - 12:41
messages : 4162 Inscrit le : 09/09/2009 Localisation : Royaume Uni Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Économie marocaine Jeu 21 Déc 2023 - 12:44
Thefarmer a écrit:
romh a écrit:
Avec le changement climatique on doit s'éloigner de toit ce qui agriculture non nécessaire et se concentrer sur les éléments de la souveraineté alimentaire plutôt que sécurité alimentaire ça va nous coûter la peau des yeux si on continue avec cette stratégie aveugle d'investir des milliards et des milliards pour garder en vie des activités qui ne profite qu'au certains rentiers, l'investissement dans le dessalement de l'eau de mer n'est pas une solution c'est très coûteux quelques soit l'énergie utilisée et ça va avoir beaucoup d'impact sur notre richesse halieutique Au lieu de courir à grande V vers le mure il faut réorienter notre effort vers l'industrie et vers les agricultures qui vont garantir notre souveraineté alimentaire à moyen et long terme..... Il faut oublier l'exportation de produits agricoles c'est fini faut voir autre chose je vous invite à consulter les prévisions statistiques de la pluviométrie au Maroc pour les prochaines 30 années vois allez comprendre pourquoi je dis ça
Tbarkallah 3lik . Tu peux te contenter rien qu une journée de ne pas manger? Sans agriculture il n'y a rien au lieu de trouver des solutions galek on suprime l agriculture
Re-lis doucement mon message
Anzarane Lt-colonel
messages : 1447 Inscrit le : 14/03/2019 Localisation : Fes Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Économie marocaine Jeu 21 Déc 2023 - 14:00
Malheuresement on n'a pas d'autres solutions que le dessalement pour palier au manque d'eau grandisant.ça fait des années que plusieurs experts crient a qui veulent entendre de réorienter notre politique agricole et géstion d'eau. Mais c'est le lobby des grand propriétaire qui a toujours le dérnier mot. Ces dérnieres années et dans plusieurs domaines on attend toujours d'etre dos au mur pour enfin prendre des décisions.