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MessageSujet: Missiles   Missiles - Page 6 Icon_minitimeSam 20 Déc 2008 - 21:54

Rappel du premier message :

Citation :
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Un missile est un projectile autopropulsé et guidé, constitué de :

Un propulseur : moteur fusée, réacteur (généralement statoréacteur), voir les deux (une fusée donnant l'impulsion de départ, avant d'être relayée par un statoréacteur)

Un système de guidage, qu'il soit externe (téléguidage) ou indépendant (autoguidage).

Une charge utile : ce peut être une charge militaire (explosive, incendiaire, chimique, biologique, etc), un système électronique (drone de reconnaissance, missile scientifique ou expérimental) voire un simple poids pour équilibrer l'engin (missile cible), ou pour transporter une masse inerte (missile de propagande transportant des tracts)

Remarque : dans son acception initiale le terme de missile désignait un projectile, quel qu'il soit. Ce sens est aujourd'hui obsolète mais peut encore se trouver dans des ouvrages datant d'entre les deux guerres mondiales. La règle généralement utilisée de nos jours veut que :

les engins possédant un guidage soient nommés missiles, quel que soit le système de propulsion.

les engins propulsés par un autre moyen qu'une fusée à poudre soient nommés missiles. À part quelques prototypes datant des environs de la Seconde Guerre mondiale, tous ces engins ont un système de guidage.

les fusées à poudre sans guidage soient nommées roquettes (de l'anglais rocket = fusée).

que les projectiles (guidés ou non) se déplaçant sous la surface de l'eau soient nommés torpilles

Cependant, il existe des exceptions, tels les projectiles des lance-roquettes multiples qui, de nos jours, sont le plus souvent autoguidés tout en conservant le nom de roquettes, ou des prototypes datant d'une période où les systèmes électroniques étaient bien plus coûteux, fragiles et volumineux qu'actuellement. Une telle utilisation de ce terme est exceptionnelle et, en général, due à un contexte historique particulier (prototype ancien, dénomination qui perdure bien qu'elle soit devenue impropre).

Propulsions
Différents types de propulsions ont été ou sont utilisés. Ce sont principalement des fusées, des réacteurs ou des engins mixtes.

Fusées :
A carburant solide : c'est encore le propulseur le plus courant pour les petits missiles. En particulier les missiles individuels anti-char.
A carburant liquide : la dangerosité des carburants et comburants employés a été la cause de leur abandon progressif. Ce type de propulsion est cependant extrêmement efficace pour l'envoi de "gros" missiles utilisant une technologie moyenne voire faible. Le premier missile réussi utilisant cette propulsion a été le V2 allemand de la Seconde Guerre mondiale.
Réacteurs :
Simple flux : des essais ont été effectués après la Première Guerre mondiale, abandonnés à cause du prix de revient de tels missiles.
Eventuellement double-flux ou turbo-fan ou modèle plus moderne que le simple flux.
Stato-réacteur : le propulseur actuellement le plus courant sur les missiles. Bon marché, faciles à fabriquer et solides, les statoréacteurs sont devenus le principal mode de propulsion des missiles non semi-balistiques (une fusée est nécessaire pour la sortie de l'atmosphère)
Stato-réacteur "classique" à carburant liquide :
Stato-réacteur à carburant gazeux : le carburant est stocké sous forme de gaz comprimé (rare car le container est lourd), ou de produits solides, se décomposant en gaz inflammables lorsqu'ils sont chauffés. Les carburants gazeux se mélangeant mieux au comburant (air) que les carburants liquides, ce systèmes est plus efficace à très grande vitesse (Mach 5 et plus). Ce type de stato-réacteur extrêmement rapide est souvent nommé scramJet.
Stato-fusée : les stato-fusées sont des stato-réacteurs à carburant solide. Le carburant est déposé sur la paroi interne du réacteur. L'alimentation en comburant se fait par une prise d'air, identique à celle d'un stato-réacteur "classique". Les stato-fusées sont extrêmement économiques en entretien. Cela entraîne des économies d'argent, de personnel qualifié ainsi qu'une fiabilité accrue après de longues périodes de stockage. Sont aussi parfois nommés stato-fusée des stato-réacteurs dont les prises d'air peuvent être fermées, et où un comburant (généralement de l'oxygène stocké sous forme liquide) peut être injecté. Cela permet au moteur de se comporter comme un stato réacteur en atmosphère, ou en fusée. En 2007, ce type de moteur en est, généralement, au stade expérimental.
Fusée/Stato-réacteur : ce couple de propulseurs est classique pour les missiles Sol-Air, Sol-Mer et Sol-Sol. La fusée donne au stato-réacteur la vitesse qui lui est nécessaire pour fonctionner, puis il est éjecté. A contrario, de nombreux missiles Air-Air, Air-Mer, Air-Sol ne sont propulsés que par un stato-réacteur, la vitesse initiale permettant l'ignition du stato-réacteur étant la vitesse de l'avion tirant le missile.


Guidage
D'un point de vue technique, il existe de nombreux systèmes de guidage différents. Ils dépendent des caractéristiques de la cible et du degré de précision que la mission et la munition rendent nécessaires.

Guidage inertiel : tout d'abord utilisé sur les missiles à longue portée (missiles stratégiques et missiles de croisière) ; il utilise une centrale inertielle associant trois gyroscopes (un pour chaque axe), ce qui leur permet de maintenir un cap de façon prolongée. Cependant, les gyroscopes étant victimes d’une certaine dérive sur les longues distances, on tend à leur adjoindre aujourd’hui un système de guidage par GPS pour recaler leur positionnement. Des bombes et missiles de dernière génération mis en œuvre par l'armée américaine fonctionnent ainsi.
Guidage topographique : certains missiles de croisière comparent en permanence la topographie du terrain survolé à une carte préalablement établie qu’ils gardent en mémoire, repérant ainsi toute variation par rapport à l’itinéraire fixé.
Guidage laser : lorsqu’une grande précision est requise (missile anti-char ou anti-bunker), on utilise généralement un guidage laser. La cible est illuminée par un laser dont la tache est perçue par le système d'autoguidage du missile qui s'aligne dessus pour assurer l'impact.
Guidage vidéo : une caméra permettant généralement une vision nocturne est installée dans le nez du missile et permet de guider le missile à distance.
Guidage infrarouge : essentiellement utilisé par les missiles sol-air et air-air de courte portée, un autodirecteur infrarouge permet de se caler sur le rayonnement infrarouge émis par les tuyères du turboréacteur ou du turbomoteur de l'appareil ennemi. L'avantage de ce genre de système est son autonomie et son fonctionnement passif (il ne produit que peu de signaux détectables). La portée du détecteur d'infrarouges n’excède toutefois guère une vingtaine de kilomètres.
Guidage radio : avec le filoguidage et l'autoguidage inertiel, c'est le système le plus anciennement utilisé. Il a cependant été abandonné pour des application militaire, sa sensibilité au contres mesures électronique (brouillage, prise de controle) le rendant peu fiable.
Guidage optique/astral : certains missiles semi-balistique sont doté d'un télescope leur permettant de repérer des étoiles servant de repère de navigation. Ce système n'est utilisable qu'hors atmosphère ou à très haute altitude, faute de quoi il ne serait possible de tirer les missiles que par des nuits sans nuages. Nota: ce système est toujours associé à d'autres systèmes.
Guidage par variation de pesanteur : certains missiles semi-balistiques ont été équipés de systèmes détectant les variation de pesanteur. La croûte terrestre n'étant pas homogène, la pesanteur varie légèrement suivant l'endroit ou l'on ce trouve, et non uniquement suivant l'altitude. L'étude de ces variation est une technique traditionnelle de l'étude du sous-sol. A partir du moment ou il a été possible de miniaturiser suffisamment un système d'évaluation de la pesanteur, il a été possible de se servir de cette information pour guider un missile. Une des difficultés rencontrées à été la constitution de cartes recensant ces variations. Les éventuelles cibles rechignant à laisser un ennemi potentiel avoir accès a de telles informations. De tels systèmes de mesure de pesanteur utilisent l'atténuation de la pesanteur entre 2 points superposés, et non le calcul de la pesanteur associè à la connaissance de l'altitude. Nota: ce système est toujours associé à d'autres systèmes.
Guidage par détection des anomalies magnétiques : la cause de ces anomalies est, là aussi, les variations de composition et d'épaisseur de la croûte terrestre. Nota: ce système est toujours associé à d'autres systèmes.
Filoguidage : certains missiles à courte portée (comme les missiles anti-char) utilisent un guidage par fibre optique ou par câble électrique. Ils dévident derrière eux, durant leur vol, un long fil grâce auquel un opérateur leur expédie des informations depuis la station de tir, souvent afin de les guider. Le poste de tir est généralement constitué d'un système de pointage optique opéré par un tireur.
Guidage radar : tout d'abord employé sur les missiles sol-air et air-air de moyenne et longue portée, qui ont généralement recours à un guidage radar actif (le missile possède alors son propre radar) ou bien semi-actif (dans ce cas, le missile utilise le radar de l’avion lanceur). Le guidage radar semi-actif est utilisé par le AH-64 Apache de dernière génération pour guider ses missiles antichar, à la place du filoguidage utilisé jusqu'à présent.
Certains missiles, souvent anti-navires, utilisent successivement plusieurs types de guidage: inertiel juste après leur lancement, puis radar lorsqu’ils ont localisé leur cible. D'autres se calent sur les ondes électromagnétiques émises par leurs cibles (cas des missiles anti-radar). De nos jours, tous les missiles devant parcourir de grandes distances (balistique, semi-balistique, croisière) associent différentes techniques, complémentaires les unes des autres.
http://aviondecombat.e-monsite.com/rubrique,missiles,224942.html
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MessageSujet: Re: Missiles   Missiles - Page 6 Icon_minitimeJeu 3 Sep 2009 - 19:49

Merci Like a Star @ heaven
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MessageSujet: Re: Missiles   Missiles - Page 6 Icon_minitimeVen 4 Sep 2009 - 21:28

Citation :

ATK Scores Another Direct Hit in Successful Advanced Anti-Radiation Guided Missile (AARGM) Test

-AARGM Successfully Completes Eighth and Final Missile Live Fire Test in System Development and Demonstration Phase
-AARGM On-Schedule for U.S. Fleet Deployment in 2010

Sep 03, 2009

MINNEAPOLIS, Sept. 3 /PRNewswire-FirstCall/ -- Alliant Techsystems (NYSE: ATK), the U.S. Navy and the Italian Air Force successfully launched and scored a direct hit on a simulated enemy air defense target during the final development test (DT) firing of the AGM-88E Advanced Anti-Radiation Guided Missile (AARGM) at Naval Air Weapons Station China Lake on August 7.

"This test firing was picture-perfect. Hardware, software and aircraft systems all worked flawlessly and resulted in a 100 percent successful firing," said Tobin Touchstone, ATK Mission Systems Vice President for Missiles.

The final AARGM DT shot was launched from a U. S. Navy FA-18C Hornet in a scenario designed to test the missile's capabilities to maneuver and perform in a short time-of-flight profile under heavily counter-measured conditions. During missile flight, AARGM successfully detected, identified, and located an enemy air defense unit (ADU) using its anti-radiation-homing (ARH) receiver. Additionally the missile demonstrated its designed ability to minimize collateral damage and friendly fire by navigating clear of pre-planned impact avoidance zones. In the terminal phase, AARGM used its multi-mode sensor suite to overcome advanced target countermeasures, accurately guiding towards and directly hitting the enemy ADU target.

The firing was the eighth and final developmental missile shot in AARGM's System Development and Demonstration (SDD) phase.

"With the successful completion of our SDD test program, we move another step closer in making affordable, Destruction of Enemy Air Defenses (DEAD) and strike capability a reality for U.S. and Coalition warfighters," said Jack Cronin, President, ATK Mission Systems. "AARGM's live-fire test performance across many demanding test scenarios has demonstrated this weapon's capability, versatility, and reliability."

ATK participated in the missile firing as a member of the U.S. Navy's Integrated Product Team, led by the Direct and Time Sensitive Strike Program Office (PMA-242). Members from the Naval Air Warfare Center Weapons Division - China Lake led the final AARGM DT shot. Test team members included Air Test and Evaluation Squadron Three One (VX-31), the National Reconnaissance Office, the Naval Air Systems Command, and the Italian Air Force.

This shot also marked the final firing in a month-long test series using the final missile hardware and software configuration intended for Navy Independent Operational Test and Evaluation (IOT&E) which is planned to commence later this year.

"This final SDD phase test firing was a solid success and a testament to the professionalism of our international, government-industry team. Getting to this point took a concerted effort by a large group of talented professionals all pulling in the same direction," said Capt. Brian Corey, the U.S. Navy's program manager for Direct and Time Sensitive Strike programs (PMA-242). "Our collective efforts have now positioned AARGM for entry into Operational Evaluation."

AARGM is a supersonic, air-launched tactical missile that will be integrated on the FA-18 C/D, FA-18 E/F, EA-18 G and Tornado ECR aircraft. The missile has designed compatibility with the F-35, EA-6B, and U.S. and Allied F-16s. AARGM's advanced multi-sensor system includes a Millimeter Wave (MMW) terminal seeker, advanced Anti-Radiation Homing (ARH) receiver and Global Positioning System/Inertial Navigation System (GPS/INS) capable of rapidly engaging traditional and advanced enemy air defense threats as well as non-radar time-sensitive strike targets. The AARGM system, an upgrade to the U.S. Navy AGM-88 HARM system, is a U.S. and Italian international cooperative major acquisition program with the U.S. Navy as the executive agent. AARGM Low Rate Initial Production (LRIP) commenced in December 2008 with delivery of the first production missile to the Navy scheduled January 2010. Once Fleet IOC is established in November 2010, AARGM will be the only tactical extended-range, supersonic, multi-role strike weapon in U.S. and Italian inventory.
http://www.deagel.com/news/AARGM-Scores-Another-Direct-Hit-in-Successful-Test_n000006508.aspx

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MessageSujet: Re: Missiles   Missiles - Page 6 Icon_minitimeVen 4 Sep 2009 - 22:02

la version E est vraiment fatale, elle n'a rien à voir avec les versions précédente. l'imagerie terminale micro ondes permettra de localiser et verrouiller la cible même si elle étteint le radar, les contremesures n'ont pas grand chose à faire quand le seeker est en mode imagerie terminale car elles agissent seulement sur le mode passif pendant lequel le seeker cherche des radiation.

le AARGM fera aussi partie de l'arsenal du F-22 dans une étape ultérieure.
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MessageSujet: Re: Missiles   Missiles - Page 6 Icon_minitimeSam 5 Sep 2009 - 13:43

MISIL TAURUS ESPAÑOL PROBADO EN SUDAFRICA POR LOS F-18 del CLAEX.
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https://2img.net/h/i42.photobucket.com/albums/e314/MAC1966/escanear0004-2.jpg

https://2img.net/h/i42.photobucket.com/albums/e314/MAC1966/escanear0003-2.jpg

Itinerario de ida y vuelta a sudafrica y aviones empleados.
https://2img.net/h/i42.photobucket.com/albums/e314/MAC1966/escanear0002-2.jpg
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MessageSujet: Re: Missiles   Missiles - Page 6 Icon_minitimeSam 5 Sep 2009 - 16:25

le P-700 Granit (code OTAN: SS-N-19)

Missiles - Page 6 75200643247824vtc3


Citation :
C'est un monstre de 10 mètres de long pesant 7 tonnes. Il est propulsé par un turboréacteur (voir un statoréacteur?) optimisé pour le vol supersonique de l'ordre de Mach 1.6, et transporte assez de carburant pour parcourir au moins 500 km. Il transporte une énorme charge explosive de 750 kg ou bien une charge nucléaire de l'ordre de qqs centaines de kT, son guidage est plus complexe que les modèles occidentaux. Il possède un guidage radar actif terminal avec la possibilité de se verrouiller sur des sources éventuelles de brouillage ou d'émissions radars, ce qui contribue à améliorer son pouvoir de discrimination contre les leurres, le guidage à mi-course étant inertiel avec recalage possible en vol. En fait il existe deux versions différentes de ce missile. La version à bord des SSGN type Oscar II est la version dite « classique », avec ou sans charge nucléaire, le but pour le sous marin étant de balancer une salve de 24 missiles contre un groupe aéronaval.


La version à bord des croiseurs de batailles nucléaires classe Kirov est une version spéciale, les missiles sont toujours lancés en salves (20 missiles sur les Kirov), mais cette fois ci ils agissent en « meute ». Un missile va être désigné pour la recherche d'objectif, il va alors voler à haute altitude tandis que ses camarades resteront plus bas, typiquement 100m au dessus du niveau de la mer. Par une liaison de données missiles à missiles, le missile chef de meute va alors se charger de distribuer les cibles. Si ce missile est détruit, alors un autre missile de la salve prend le relai. Il peut aussi emporter une charge nucléaire.

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MessageSujet: Re: Missiles   Missiles - Page 6 Icon_minitimeSam 5 Sep 2009 - 16:56

TESEO MK2 OU OTOMAT MK2



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MessageSujet: Re: Missiles   Missiles - Page 6 Icon_minitimeLun 7 Sep 2009 - 23:17

Le Pakistan, est le seul pays musulmans à disposer de capacités de frappe nucléaire balistique Cool

Babur

Missiles - Page 6 Missile_Babur_Hatf_IV_Pakistan_news_003


700km de portée, charge conventionnel ou nucléaire pirat

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MessageSujet: Re: Missiles   Missiles - Page 6 Icon_minitimeLun 7 Sep 2009 - 23:29

s´ils le mettent dans le marché,j´aimerai bien une trentaine,par voie de l´arabie saoudite,ca ne fait pas de mal de l´avoir.
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MessageSujet: Re: Missiles   Missiles - Page 6 Icon_minitimeLun 7 Sep 2009 - 23:41

C'est pas une mauvaise idée, 300Kg de charge militaire par missile.. Moi je suis plus pour un achat confidentiel triangulaire entre nous le Pakistan et l'AS pour intermédiaire. Like a Star @ heaven
Trente sur camion lanceur c'est PARFAIT Missiles - Page 6 11

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MessageSujet: Re: Missiles   Missiles - Page 6 Icon_minitimeLun 7 Sep 2009 - 23:53

c'est pas une mauvaise idée! mais là encore une fois ça doit se faire dans le cadre d'une stratégie d'armement globale et cohérente.

une capacité de frappe lointaine et renforcement de l'artillerie par des lanceur de roquette multiples... brèf, tout ce qu'on dit ces derners jour sur les futures axes de déveleppement de notre armée, doit se faire en parallèle avec le renforcement de la DCA et de l'aviation, pas dans le sens du CAS comme certains préfèrent penser (conditionnés par une vision très étroite du rôle des FAR) mais dans le sens de la supériorité aérienne, la défense aérienne et l'interdiction! brèf, avoir une aviation et une DCA de rêve Cool
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MessageSujet: Re: Missiles   Missiles - Page 6 Icon_minitimeMar 8 Sep 2009 - 0:55

Je suis complètement d'accord avec vous !
Surtout quand Raptor tu parle de la vision très étroite que certains compatriote ont des FAR malheureusement..
C'est le syndrome du mouton, dans un troupeau quand un seul tombe dans un ravin automatiquement les autres vont le suivre, et c'est le drame Missiles - Page 6 360796

La défense passe par l'attaque, c'est pas une phrase toute faite mais la réalité.
Avoir une bonne artillerie, c'est soulager et garder les chasseurs pour les missions Urgente..pourquoi faire déplacer une paire de 52+, pour un groupement de matériel quand une salve de roquette ferait l'affaire Like a Star @ heaven
La DCA, c'est aussi urgent on attend quoi Rolling Eyes .

Sinon pour le Barbur, j'aime bien la version lanceur sur camion :

Missiles - Page 6 788509babur_missile_system_ideas_2008_international_defence_exhibition_karachi_pakistan_pakistani_army_001__2_

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MessageSujet: Re: Missiles   Missiles - Page 6 Icon_minitimeMer 9 Sep 2009 - 18:15

entre l'AIM 120 D et le meteor, quel est celui qui a la plus grande porté, quel est celui qui résiste le mieux au contre mesures éléctroniques ?

Merci
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MessageSujet: Re: Missiles   Missiles - Page 6 Icon_minitimeMer 9 Sep 2009 - 18:31

le D on le dit dans les 160/180km,METEOR je crois meme plage,mais bon les distances et les ECCM sont quelquchose ou l´on specule plus qu´on sait Banshee,seulement on peut assumer qu´ils seront plus ou moins a l´egalité sur ce domaine aussi.
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MessageSujet: Re: Missiles   Missiles - Page 6 Icon_minitimeJeu 10 Sep 2009 - 6:51

Merci pour tes eclaircissement YAK !

Une dernière chose : quel sont les rumeurs sur la portée du R 77 et de sa capasité anti ECCM ?

Merci encore
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MessageSujet: Re: Missiles   Missiles - Page 6 Icon_minitimeJeu 10 Sep 2009 - 7:23

pour ca,je t´envoie lire la belle analyse que nous a preparé hier un bon Gigg00

https://far-maroc.forumpro.fr/armement-et-materiel-militaire-f3/missiles-russe-t1149.htm

en bas

il semble d´apres la guerre eritrie/ethiope que les missiles russes BVR ont un sacré probleme de fiablitié(24 tirés 0/1 kill),au contraire des WVR qui ont un bon score
Citation :
Finally - except one - all the air-to-air kills were reportedly scored by R-73, even if quite a few (up to 24) R-27s were fired, pointing to some possible problems with R-27s, which is otherwise highly praised by quite a few air forces around the world! Supposedly, there should be no significant differences between early and new - or domestic and export - versions of R-27s, however, it seems, that this type so far has a worst combat record than even US Vietnam-era AIM-7Es or AIM-7Fs! This was certainly no good news for the Russians, which were keen to try out their new mounts and weapons under conditions of conventional warfare, and against a well organized enemy
http://www.acig.org/artman/publish/article_189.shtml
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MessageSujet: Re: Missiles   Missiles - Page 6 Icon_minitimeVen 11 Sep 2009 - 20:29

Citation :
France and UK to Jointly Develop Helicopter Launched Anti-Ship Missile
Released on Thursday, September 10, 2009

UK and France to collaborate on anti-ship missile

The UK and French governments have announced the start of a joint Assessment Phase to develop systems and technologies for a new helicopter-launched anti-surface missile.

The announcement was made at this year's Defence Systems Exhibition International (DSEi) at the Excel Centre in London, a biannual gathering of the world's largest defence companies.

The weapon is being developed for use initially in the naval environment and to be launched from different helicopters, including the British Lynx Wildcat and the French NH90 and Panther platforms.

This co-operative project, which meets the UK's Future Anti-Surface Guided Weapon (FASGW) and the French Anti-Navire Léger (ANL) requirements, is the latest in a long history of co-operation between the two nations on missile projects, which has most recently included Meteor and the Sea Viper (Principal Anti Air Missile System - PAAMS).

The project will begin with an Assessment Phase expected to last just over two years and will cost £35m, to be shared between both nations. Work will be undertaken in the UK and France, using industries within their respective supply chains.

This Assessment Phase is fully consistent with the UK MoD's aims to deepen co-operation with close allies and to take forward the various strands of the Team Complex Weapons initiative.

Minister for Defence Equipment and Support, Quentin Davies, said:

"This announcement demonstrates our commitment to deepen the co-operation between our two countries, particularly where requirements are closely aligned, as they are in this case.

"By bringing together industry expertise from across the nations we are strengthening our technical knowledge, allowing us to equip our forces with the best highly-advanced anti-surface missile for them to use for years to come."

The Assessment Phase will investigate appropriate technologies for a future anti-surface guided weapon that meet the capability requirements for the system. In addition, any previous research will be taken into consideration, along with the opportunity to re-use technology from other programmes.

By the end of the Assessment Phase, sub-system technology will be matured sufficiently to progress into full demonstration of the overall system.

The joint Assessment Phase is being undertaken through the Team Complex Weapons (CW) enabling contract placed with MBDA (UK) last year.

As well as being a further example of co-operative intent between the UK and France, the contract represents a further milestone as part of the wider Team CW approach towards weapons procurement which was announced at the Farnborough Air Show in July 2008.

The French Ministry of Defence is linked to the MBDA (UK) contract through a Memorandum of Understanding signed by the two governments which came into effect on entering into the contract.
http://www.deagel.com/news/France-and-UK-to-Jointly-Develop-Helicopter-Launched-Anti-Ship-Missile_n000006535.aspx

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MessageSujet: Re: Missiles   Missiles - Page 6 Icon_minitimeMar 15 Sep 2009 - 20:17

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MessageSujet: LA SAGA DES MISSILES   Missiles - Page 6 Icon_minitimeMer 7 Oct 2009 - 16:53

Preface :

Citation :


Technologies d’excellence
et armes de souveraineté.


L’art de la guerre a été profondément marqué durant la Seconde Guerre mondiale par le rôle qui
fut donné aux ingénieurs et aux scientifiques. Parmi les multiples innovations qui ont conduit à
une mutation des armements, les plus “visibles” furent la mise au point de l’arme nucléaire et
l’irruption des missiles. La destruction des villes de Hiroshima et de Nagasaki marqua le début de l’ère de
la dissuasion nucléaire. Les V1 et V2 lancés sur Londres par les Allemands ont pour leur part ouvert celle
des “engins spéciaux non pilotés”. C’est la généralisation des missiles, comme munition essentielle de
toutes les forces armées et sur tous les théâtres d’opérations qui a caractérisé, sur le plan opérationnel et
stratégique, les soixante années qui ont suivi. Et la dernière décennie a démontré l’efficacité d’une
utilisation massive des missiles, aussi bien en Irak qu’en ex-Yougoslavie, utilisation débouchant sur de
nouveaux concepts d’emploi et annonçant de nouveaux défis à relever.
La confrontation Est-Ouest jusqu’à la fin des années 80 a rendu les besoins opérationnels de plus en
plus exigeants et a stimulé le développement de cette nouvelle arme. Car, tirant bénéfice de la maturité
progressive des technologies et des compétences acquises dans la maîtrise des programmes complexes, les
armées ont souhaité se doter progressivement d’une panoplie complète d’armes adaptées à l’ensemble
des porteurs, qu’ils soient terrestres, aériens ou navals.
Si les Etats-Unis, suivis de l’Union soviétique, ont été les principaux acteurs de cette compétition
technologique, les Européens ont réussi à s’affirmer comme des acteurs à part entière, d’abord par des
programmes nationaux, puis en coopération dès la fin des années 50, enfin comme pôle indépendant et
majeur dans les années 80, pour, aujourd’hui, faire jeu égal avec les Américains. Ce que symbolise avec
éclat la création de MBDA. C’est cette aventure que résume le présent ouvrage, au moment où une
nouvelle page de l’histoire des missiles tactiques s’ouvre.

Des besoins opérationnels toujours plus exigeants.

A la fin des années 40, les domaines où la recherche a été privilégiée correspondaient aux menaces d’alors :
la défense aérienne contre les bombardiers volant à haute altitude et peu manoeuvrants, la défense contre
les chars et la protection des navires contre des cibles dont les trajectoires pouvaient être imprévisibles,
souvenir des attaques des avions kamikazes contre les navires dans le Pacifique.
Très rapidement et pour quatre décennies, les pays de l’Otan ont organisé leur défense en retenant comme
hypothèse une attaque massive, de très forte intensité et de courte durée. Seule parade : arrêter tout d’abord
des déboulés aéroterrestres alors que les forces de l’Otan étaient en état d’infériorité numérique, puis
anéantir les renforts de deuxième échelon adverse en détruisant les concentrations dans la profondeur.
Les missiles allaient fournir une réponse de choix à ces questions. Et cela grâce à l’addition de trois
caractéristiques qui font d’eux des armements sans équivalent jusqu’alors : un potentiel de portée dû au
principe même de fusée, une efficacité acquise grâce aux techniques de guidage, dont la précision sera un
élément déterminant et, enfin, la légèreté des moyens de lancement qui permettra de les installer sur des
plates-formes légères et diverses.

Commence une course technologique entre attaquants et défenseurs, chacun cherchant à déjouer
l’efficacité des systèmes de l’autre et à assurer sa survie tout en effectuant sa mission. Les étapes de ces
évolutions sont connues :

• L’aviation consciente de ses nouvelles vulnérabilités a su s’adapter en transformant ses tactiques
(vol en basse altitude) et en disposant d’avions plus manoeuvrants. De nouvelles générations de missiles
vont donc être développées et déployées pour dénier l’espace aérien aux avions de combat comme
aux hélicoptères. Il en découle une double évolution : des armes à très courte portée et portables par
des fantassins ou des armes à plus longue portée permettant des couvertures de zone.

• Dès la fin des années 50, avec le premier avion chinois abattu par un missile air-air taïwanais d’origine
américaine, le canon n’apparaît plus que comme une défense ultime, dépassé par les performances que
promettent les missiles. Le combat aérien se complexifiant, les missiles air-air, de combat ou d’interception
vont désormais évoluer vers toujours plus d’agilité, de portée et d’autonomie dans le guidage.

• Avec l’efficacité croissante des défenses antiaériennes, démontrée pendant la guerre du Vietnam
par les SAM nord-vietnamiens, les missions air-sol demandent désormais des armes pouvant être
tirées loin de leurs objectifs, laissant les porteurs à distance de sécurité. Face aux menaces que
représentent les défenses sol-air pour les avions, de nouveaux missiles de suppression apparaissent,
destinés à détruire les batteries. En réaction, les techniques de camouflage ou de contre-mesure sont
généralisées pour assurer la survie des batteries. Plus tard, les drones ou avions non pilotés
viennent réduire encore les risques liés à des survols de territoires hostiles pour des missions de
renseignement ou de guerre électronique.

• A la fin des années 80, pour assurer la défense contre une menace aérienne des objectifs militaires
ou civils, les missiles antimissiles deviennent la nouvelle frontière technologique, les plates-formes de
tir restant hors de portée.

• Dans le domaine terrestre, si la trame des défenses antichars se complète (portée, tout temps,
nuit et jour), les blindés reçoivent des équipements de protection rendant plus aléatoires les effets
d’un coup au but. De nouvelles générations de missiles apparaissent avec des performances de
pénétration améliorées.

• Dans le domaine naval, la destruction, en 1967, du destroyer israélien “Eilat” par des missiles
antinavires égyptiens d’origine soviétique ouvre une nouvelle ère des batailles navales. Première
conséquence : l’équipement massif en missiles volant au-dessus de la mer, lancés de bateaux ou
d’aéronefs. L’efficacité en sera avérée dans la plupart des conflits ayant une composante navale
(Moyen-Orient, Malouines) alors que la maîtrise des voies stratégiques maritimes revêt une
importance majeure.

La fin de la confrontation Est-Ouest a conduit à une profonde modification des besoins en termes
d’équipements : les missiles n’ont pas fait exception. Dans un premier temps, la réduction des programmes
de production et le report des modernisations envisagées en ont été la conséquence. Dans le domaine des
antichars ou des sol-air, il s’agira souvent d’annulation puisqu’il n’est plus question d’avoir à stopper le
déferlement de milliers de chars du Pacte de Varsovie, ou de faire face à une attaque aérienne massive.
Les stocks constitués apparaissent suffisants pour permettre un temps de réflexion et l’émergence de
nouveaux besoins.

Mais, dès 1991, la guerre du Golfe a apporté la preuve de la pertinence des investissements dans les
missiles, qu’il s’agisse des antichars (Milan ou Hot), ou de l’air-sol de précision (AS30L) favorisant des
réorientations, notamment dans les missiles air-sol, qu’il s’agisse des missiles de croisière ou des moyens
de soutien rapproché (attaque des blindés par armes aériennes).Toujours en Irak, la période d’interdiction
de vol qui suivra verra la multiplication des missions de destruction des sites sol-air et radars irakiens.
Enfin, en 2003, les deux tiers des munitions larguées par les forces américaines seront des munitions
intelligentes. Entre-temps, l’intervention au Kosovo a montré toute l’importance des campagnes de
frappes aériennes, mais aussi leurs limites, notamment la nécessité de gagner et d’occuper le terrain.
La plupart des missiles modernes ont donc été conçus et développés pendant la guerre froide : au-delà
des interventions de haute intensité récente, ils ont démontré leur efficacité dans des conflits locaux.Avec
la perspective de nouveaux types de conflits ou de nouveaux types de menaces, ils devraient conserver un
rôle central dans la panoplie des armées modernes comme l’illustrent quelques situations :

• L’impératif de conduire des opérations en limitant les dommages au strict nécessaire souligne
l’intérêt des tirs précis : les armes guidées de précision en ressortent renforcées.

• La menace missile, y compris balistique, aux mains d’Etats ou de groupes armés n’a fait que
croître, alors que les forces des pays occidentaux sont amenées à intervenir de plus en plus souvent.
Conséquence : la protection antimissile en cas de déploiement, dans la phase de montée en
puissance comme pendant les opérations elles-mêmes, n’a jamais été aussi importante.

• Face à des attaques suicides de navires ou d’aéronefs, la protection de cibles de haute valeur
renouvelle l’intérêt des défense réactives et discriminantes, susceptibles de gérer un nombre
important de menaces du même type mais aussi une variété de menaces différentes.

• Si une confrontation massive avec des chars lourds apparaît désormais lointaine, les perspectives
du combat urbain renouvellent l’intérêt pour des missiles comme arme de mêlée, susceptibles d’être
mis en oeuvre par des fantassins.

Ces nouveaux besoins appellent des solutions basées sur des engins guidés rénovés ou de nouvelle
génération. Sans doute avec des séries réduites pour les plus onéreux ou avec des contraintes de coût et
de facilité d’emploi plus grande pour les systèmes légers.
Tout au long de cette histoire, les industriels européens ont su répondre aux attentes des armées : à la
chronologie des besoins opérationnels a fait et fera écho une progression dans les réalisations.


La maturité technologique au service des besoins de sécurité.

L’émergence des missiles au lendemain de la Seconde Guerre mondiale a bénéficié de l’avantage de la
copie blanche. Depuis, les industriels ont été soumis aux attentes sans cesse croissantes des opérationnels.
Le renouvellement des porteurs a toujours bénéficié des priorités budgétaires. Toutefois la nécessité de
disposer de systèmes de combat performants a permis des efforts permanents, tant pour la préparation de
l’avenir que pour la production de série des missiles. Les méthodes de développement ont ainsi été
marquées depuis l’origine par le triple souci de la maîtrise des coûts, de la recherche de la performance
et du recours à l’innovation.
En France, les missiles ont été conçus comme une filière d’armes interarmées : si chaque milieu a des
besoins spécifiques, tous les programmes d’une époque ont pu bénéficier de l’expérience acquise lors de
la mise au point des générations précédentes. L’arrivée d’une nouvelle génération de missiles concrétise
une innovation. Elle se fonde sur la réutilisation de technologies (cf. le Meccano de l’Exocet), mais aussi
sur des sauts qualitatifs qui résultent d’années de travaux pour réduire les risques portant sur des grands
blocs technologiques.
Le premier défi relevé par les acteurs de la filière missile a été d’appréhender ces armes comme des systèmes
intégrant des technologies de propulsion, de guidage et d’électronique utilisées dans des conditions extrêmes,
les contraintes de vol étant particulièrement difficiles. S’y sont ajoutées des exigences de fiabilité de la
part des utilisateurs, dont la sécurité et le succès dépendaient des performances de ces armements.
La mise au point de nouveaux missiles a souvent connu des difficultés, des échecs de tirs, des périodes de
doutes et d’incertitudes. Seul un dialogue étroit entre les services d’acquisition des ministères de la
Défense, en France la DGA, et les industriels maîtres d’oeuvre des programmes soutenus par leurs soustraitants
a permis d’aboutir à la mise au point des nouveaux systèmes qui représentaient chaque fois des
défis importants.
Si les armements guidés ont souffert à leur naissance d’une complexité excessive, la simplification,
rendue possible avec l’acquis de l’expérience, et la maturité des technologies ont conduit à une amélioration
déterminante de la fiabilité, de la facilité d’emploi et de la réduction des coûts.
Ces progrès technologiques ne sauraient masquer la nécessité, pour exploiter pleinement les potentialités
des missiles, de disposer d’un environnement cohérent, afin d’ aboutir à un système d’arme efficace, en
termes d’acquisition de cibles et de protection des porteurs : c’est cette cohérence et le niveau d’entraînement
des servants qui, en définitive, font la différence. Chacune des capacités technologiques se met au service
de l’efficacité du tir qui fera le succès de la mission. Ensemble elles assurent l’exploitation optimale de
performances de la munition. Quelques exemples : la capacité des radars à distinguer des cibles en regardant
vers le bas a permis la mise en service de missiles adaptés aux interceptions de vol à basse altitude. La
supériorité de la chasse israélienne sur celle des Syriens en 1982 doit beaucoup à la supériorité en termes
d’allonge de ses radars. La capacité des systèmes de tirs de “gérer” plusieurs cibles de façon simultanée,
obtenue par l’électronique dans les années 80-90, avait permis de pouvoir, éventuellement, faire face à
des attaques saturantes soviétiques. Elle assure, aujourd’hui, la supériorité de nombreuses plates-formes
occidentales sur leurs adversaires potentiels. Les capacités de préparation de mission comme de suivi de
terrain ont permis la mise en service des missiles de croisière. La mise en réseau des capteurs et des
différents systèmes d’armes présents sur un théâtre optimise désormais l’emploi des missiles, comme
démontré récemment en Irak.


La marche vers l’Europe des missiles : l’aboutissement des années 90.


Les Etats-Unis, stimulés par la compétition avec l’Union soviétique, ont, le plus souvent, été en avance au
plan technologique. Pendant cette période, de nombreux Etats européens ont choisi de se doter de missiles
américains, au nom de l’interopérabilité et du fait de la qualité des systèmes proposés. Néanmoins, ils se
lanceront dans des politiques d’amélioration afin de répondre à leurs besoins spécifiques permettant ainsi
à leurs industriels de progresser dans la maîtrise des technologies.
D’autres Européens, confiants dans leurs capacités technologiques et en cohérence avec leur politique de
défense et d’armement, ont souhaité, dès l’après-guerre, devenir autonomes. Ce fut le cas de la France, de
la Grande-Bretagne, puis de l’Allemagne, et plus récemment de l’Italie. Après une période de prototypes,
ils sont devenus rapidement compétitifs, limitant tout d’abord leur retard puis en faisant jeu égal avec les
Etats-Unis. Dans un premier temps, sur quelques créneaux : les antichars dès les années 50, les antinavires
dans les années 70, les missiles sol-air ou air-sol dans les années 80-90. Désormais avec les air-air, les
Européens se sont affirmés sur la gamme complète.
Ce volontarisme s’est traduit par des programmes nationaux, mais aussi, dès les années 60, par des
coopérations voulues et financées par les gouvernements. L’accord franco-allemand de l’Elysée de 1963 a
permis de spectaculaires concrétisations dans le domaine de l’armement. En particulier dans celui des
missiles, Aérospatiale et MBB développant les antichars Milan et Hot, et pour les sol-air le Roland.
Produits révolutionnaires, ces missiles seront plusieurs fois modernisés, connaissant ainsi une longévité
exceptionnelle.

Les années 60 furent aussi marquées par les premiers rapprochements franco-britanniques avec les
missiles antiradars de Matra et BAe, fruit d’une convergence de deux programmes.A la fin des années 70, le
Royaume-Uni, convaincu de la qualité des produits européens, a rejoint les projets de missiles antichars
Milan et a montré un intérêt pour les générations futures. Et la coopération a été brillamment illustrée
par le programme Storm Shadow/Scalp dans les années 90.
C’est durant la décennie 80 que les gouvernements français et italiens ont approfondi les relations
industrielles existantes avec la coopération sur la famille Aster. La modularité et la capacité de prendre
en compte les missiles assaillants du système ont permis de décliner une gamme de solutions — créant
une “vraie famille” — avec des versions navales, ou des versions terrestres d’autodéfense ou de défense
de zone, associées à des environnements électroniques différents. Le caractère innovant des solutions
retenues a décidé le Royaume-Uni à rejoindre ce programme pour la protection de ses navires.
Ingrédient de la réussite des coopérations, leur dimension politique est apparue dès l’origine comme une
condition essentielle aux rapprochements. Mais le souhait de partager les coûts d’acquisition et la volonté
d’améliorer l’interopérabilité grâce à des munitions identiques et des systèmes de combats compatibles
pour des besoins militaires convergents ont pesé lourd.

Les difficultés constatées régulièrement pour mettre en place des coopérations transatlantiques
équilibrées — au cours des années 80, dans le domaine des missiles sol-air, air-sol ou air-air — ont été un
puissant moteur pour les rapprochements européens. Les déséquilibres entre un marché américain unifié
et des acteurs européens éparpillés, souvent non coordonnés, ainsi que les obstacles réglementaires, pour la
plupart américains, empêchant le partage des savoir-faire ont représenté des difficultés insurmontables. Ce qui,
après des premières et longues tentatives pour aboutir, a poussé les Européens vers des solutions autonomes.
La compétition systématique qui en a découlé a conduit les Européens à rechercher de l’excellence en
dépit de handicaps structurels. Elle a été un stimulant très fort pour les équipes industrielles.
En Europe, les tentatives de coopération sur les porteurs majeurs, avions de combat, navires ou chars, ont
rarement été couronnées de succès. Mais la conscience de devoir préparer des opérations en coalition a
permis de considérer que l’interopérabilité pouvait passer, dans un premier temps, par les munitions et les
missiles. Ce qui a encouragé les possibilités de coopération.


La chute du mur de Berlin a profondément modifié les données de l’industrie d’armement et a amené une
nouvelle dynamique dans la coopération européenne. Après une époque marquée par des coopérations
et/ou des compétitions de programmes, la dernière décennie a connu une consolidation industrielle
rapide. C’est le moment où l’Europe s’est dotée d’une société transnationale devenant un pôle de
compétitivité dans les missiles, rivalisant avec les Etats-Unis :MBDA.
Aujourd’hui, MBDA regroupe 80% des capacités européennes, faisant jeu égal avec les deux grands
américains, Raytheon et Lockheed Martin. Il couvre l’ensemble de la gamme des missiles tactiques, et
la répartition de son capital et ses implantations industrielles en font une société française, britannique,
italienne et allemande.Avec l’intégration de LFK, plus de 70 % de son activité est au profit des forces de
ces quatre pays et l’équipement des forces européennes représente plus de 85 % de son activité.
Ce processus de rapprochement des structures industrielles, favorisé par la maturité technique atteinte,
a été souhaité par les Etats, imposé par les contraintes budgétaires et suggéré par la concentration des
firmes américaines.

La rapidité de cette consolidation s’explique sans doute par la nature des missiles, mais aussi par l’expression
d’une volonté forte des gouvernements européens, à la fois premiers acheteurs des systèmes, financiers
des efforts de préparation de l’avenir, responsables des très contraignantes réglementations qui encadrent
toute action industrielle. Elle s’appuie sur des programmes structurants, souvent considérés comme les
premiers enfants d’un mariage fait pour durer :

• Le rapprochement entre BAe et Matra en 1996 fut déclenché par le lancement du Storm
Shadow/Scalp, premier missile de croisière européen et qui sera utilisé en opération dès 2003.
Sa vocation européenne sera confirmée par le choix de l’Italie cette année-là.

• Le rapprochement suivant entre Aerospatiale et Matra Dynamics a mis un terme à la
compétition organisée par le ministère français de la Défense, qui avait organisé une certaine
spécialisation : air-air pour Matra, antichar et Exocet pour Aerospatiale.

• Enfin, la coopération sur l’Aster entre Français et Italiens a permis de donner une base solide
à des rapprochements plus structurels.

Depuis lors, cet effort de consolidation par les programmes n’a pas été démenti : avec le Meteor, missile
air-air du futur, tirant au-delà de l’horizon, il s’agit de réaliser la première coopération transeuropéenne
pour équiper les trois avions de chasse européens de nouvelle génération et probablement le JSF.
La rénovation complète de l’Exocet, qui avait déjà révolutionné son domaine dans les années 70, dotera
le premier missile de MBDA de performances très améliorées, dont une capacité anticôte. Enfin, à côté
du programme européen Aster de missile antimissile, la poursuite du développement du système
antimissile balistique MEADS sur une base transatlantique équilibrée montre la maturité reconnue par
les Américains à leurs partenaires européens.


Les facteurs de la réussite
.

Dans un monde où l’incertitude devient la règle, la réactivité face à de nouveaux conflits est encore plus
indispensable qu’hier. Elle ne pourra être acquise que par la permanence des efforts de recherche et
développement dans ce secteur et le maintien de l’esprit d’innovation des équipes : les précédentes
décennies montrent que la réussite technologique peut aller de pair avec un investissement maîtrisé des
Etats, dès lors que celui-ci s’inscrit dans la durée.
L’histoire des missiles souligne aussi le caractère de souveraineté de cette activité. L’impulsion politique
donnée, tant par les programmes en coopération que par la volonté affichée des gouvernements de créer
les conditions réglementaires et légales de partage de cette souveraineté entre partenaires, donne en
principe tous les atouts pour poursuivre la réussite de cette aventure. L’accord-cadre de juillet 2000
— engageant les six principaux pays européens disposant d’une industrie d’armement à faciliter la
circulation des produits matériels ou immatériels, à harmoniser les besoins et à coordonner les règles en
matière d’exportation — et plus récemment la mise en place de l’Agence européenne de Défense en sont
des signaux forts qui font écho aux projets industriels des sociétés transnationales européennes.
Il reste encore beaucoup à faire sur la voie d’une Europe de l’armement. Dans le domaine des missiles, la
dimension européenne désormais acquise de MBDA est une opportunité permettant d’additionner les
atouts industriels et étatiques des Européens afin de relever les défis futurs de la sécurité commune.

Guillaume Schlumberger



1914 -1945 De l’avion sans pilote
aux engins spéciaux.


l'origine des missiles trouve son fondement dans la rencontre de deux domaines : l’aviation et la
radio. Ces deux inventions qui datent de la même époque donnent à certains ingénieurs l’idée de
faire voler des avions en les télécommandant par radio. Dès la Première Guerre mondiale l’idée
est mise en pratique et fait l’objet d’expérimentations par tous les belligérants. Il faudra cependant un
certain temps pour que les technologies deviennent matures.
Dès octobre 1914, en Allemagne, le Dr Von Siemens se lance dans le développement de planeurs portetorpilles
largués depuis des dirigeables. Leur télécommande s’effectuait par le biais de deux fils électriques
se déroulant depuis une bobine. Il s’agit là du tout premier système de filoguidage qui sera réutilisé beaucoup
plus tard par de nombreux missiles tactiques. Un essai en vol en août 1918 permit d’atteindre une portée
de huit kilomètres.Au même moment, au Royaume-Uni, un théoricien de la télécommande par radio, le
professeur A.M. Low, s’associa avec deux futurs grands noms de l’aéronautique britannique, le capitaine
De Havilland et Harry Folland, pour mettre au point des biplans Sopwith télécommandés. Ils furent
baptisés du nom de code d’« A.T. » (pour « Aerial Targets ») afin de cacher leur véritable destination :
celle d’attaquer les dirigeables allemands ou de bombarder les arrières ennemis. Les Américains firent eux
aussi voler, en 1917 et 1918, plusieurs configurations, qui avaient toutes en commun le fait qu’une minuterie
détachait les ailes pour faire piquer sur sa cible un appareil transportant une bombe. Qu’il s’agisse de
l’« Aerial Torpedo » du Dr F.W. Buck, du « Bug » de Charles Kettering, associé à la société Sperry
Gyroscope, ou du « Hot Shot » de Robert Modissette étudié par l’US Navy. En France, le 14 septembre
1918, Max Boucher réussit à faire voler depuis l’aérodrome d’Etampes-Mondésir un biplan Voisin VIII
de bombardement équipé d’un pilote automatique Sperry sur une distance de 100 km, en le téléguidant
depuis un autre bombardier Voisin. Malgré ces débuts prometteurs, aucun de ces projets d’avion sans
pilote ne survécut à l’armistice de 1918.

Dans les années 20, l’ingénieur italien A. Crocco
tenta d’intéresser le « Corpo Aeronautica
Militare » à sa « Telebomba », un planeur biplan
miniature transportant une bombe de 80 kg et
muni d’un pilote automatique. Mais l’évaluation
menée de 1920 à 1922 se révèle peu concluante.
De son côté, en 1920, la Royal Navy reprit les
essais d’un monoplan télécommandé, baptisé le
« RAE Target », fruit des recherches du Royal
Aircraft Establishment (RAE). Catapulté par
un destroyer, puis lancé depuis le premier
porte-avions anglais, l’HMS « Argus », le projet
fut abandonné en 1923. Dans la foulée, en 1926,
le RAE relança l’étude d’un avion sans pilote,
baptisé le « Larynx », lui aussi catapulté depuis
un destroyer. Il réussit en 1927 un vol sur une
distance de 160 km. La Royal Air Force en
expérimenta plusieurs exemplaires de 1928 à
1930 en Irak, avant d’abandonner définitivement
le programme.

En 1922, le Français Max Boucher reprit avec
le soutien de l’Etat les essais d’un « avion automatique ». Mais deux ans après, les crédits n’ayant pas été
renouvelés, il se voit obligé d’arrêter les recherches. La société Bréguet aurait aussi exploré ce créneau en
1938-39 et construit plusieurs bombes volantes de 1000 kg larguées et radioguidées depuis un bombardier
Farman F 22, avec une portée maximale donnée d’une trentaine de kilomètres. Au même moment le
« Projet 212 », un missile russe muni d’un moteur-fusée imaginé par le célèbre ingénieur Korolev,
réalise avec succès deux vols. Ces réalisations ne dépassèrent néanmoins pas le stade expérimental. Alors
que l’orage grondait au-dessus de l’Europe, le stade industriel allait être atteint en Allemagne pour les
« fusées » et pour ce qui ne s’appelait pas encore des « missiles ».


Les engins guidés allemands.

En 1918, au lendemain de sa défaite, l’Allemagne reconnaît avoir été vaincue par la combinaison d’armes
nouvelles, aux premiers rangs desquelles figurent le char et l’aviation d’assaut, et dont le traité de Versailles
lui interdisait la possession. Pour le régime nazi, la vengeance ne pouvait passer que par le développement
technique d’armes supérieures à celles mises en ligne par ses adversaires. Des moyens considérables furent
donc mobilisés pour pousser plus avant l’étude des applications tactiques et stratégiques des premières fusées.
Le développement d’engins guidés à usage « tactique », c’est-à-dire utilisable sur le champ de bataille,
fut donc initié à partir de 1938 sous l’impulsion du DVL, l’Institut allemand de recherches aéronautiques.
Mais les victoires rapides à l’ouest comme à l’est, en 1940 et 1941, firent tomber le caractère d’urgence
accordé à ces engins, dont les études marquèrent le pas.A partir de 1942, avec les débuts des bombardements
alliés intensifs sur les villes allemandes, la priorité la plus extrême fut accordée à la mise au point à
Peenemunde des « Vergeltungswaffen » (les armées de la vengeance), ainsi baptisées par le Dr Goebbels
pour les besoins de la propagande. Les V1 et V2 furent mis en service en 1944.Tandis que, avec le V1 (dont
la dénomination réelle était Fieseler Fi.103) le missile de croisière était né, le V2 (en fait, la fusée A4)
fut le premier missile balistique de l’Histoire. L’imprécision de leur système de guidage les confinait au
bombardement des villes. Un effet sur l’ennemi ne pouvait donc être obtenu que grâce à des frappes
nombreuses et répétées sur le même objectif, ce qui rangeait ces deux « missiles » dans les armes à usage
« stratégique ». Pour ce qui concerne les engins à usage « tactique », baptisés alors « Fernlenkwaffen »
ou « FK » (armes guidées à distance), deux projets lancés en 1938 réussirent toutefois à surnager et firent
leur entrée sur le champ de bataille en 1943. Dans les deux cas, il s’agissait d’engins antinavires, reposant
sur un guidage par télécommande radio.

Fin août 1943, le premier missile tactique de l’Histoire entre en service. Il s’agit du Henschel Hs 293, qui
devient opérationnel dans le golfe de Gascogne, et doit attaquer les navires britanniques. Constitué d’une
bombe de 500 kg sur l’arrière de laquelle venait se raccorder un miniavion à ailes droites et empennages,
un moteur-fusée accélérait l’engin au départ, après son largage par un bombardier.A bord du bombardier,
un opérateur guidait l’engin par radio à ondes très courtes via un minimanche à balai. La portée typique
était d’une dizaine de kilomètres. Mais la faible vitesse de l’Hs 293 en limitait le pouvoir de pénétration
et réservait son emploi à l’attaque de navires marchands lents.

Une autre arme, la bombe « FX », avait été développée pour percer les blindages des grandes unités
navales. Ce monstre de 1,5 tonne, largué à 6 000 mètres d’altitude, pouvait être guidé de la même façon que
l’Hs 293 pendant les 25 dernières secondes sur les 40 que duraient sa chute. La bombe FX entra en
opérations le 9 septembre 1943, le lendemain de la capitulation de l’Italie, en coulant le « Roma », navire
amiral de la flotte italienne, qui avait quitté La Spezia pour éviter de tomber aux mains des Allemands. Elle
fut utilisée ensuite au large de la baie de Salerno, au sud de Naples, où les Alliés avaient débarqué. En
huit jours, entre le 11 et 16 septembre 1943, trois croiseurs furent sérieusement touchés de même qu’un
cuirassé britannique, l’HMS « Warspite », mis hors de combat pour de longs mois. Mais les conditions
idéales d’utilisation (visibilité excellente, effet de surprise et absence de chasse alliée) n’allaient jamais
plus se représenter par la suite, rendant les bombes FX inutilisables.


Les tentatives anglo-saxonnes.

A partir de 1943, la Rand Corporation, le célèbre laboratoire de recherches américain, étudie des bombes
à correction de trajectoire par télécommande radio, équivalentes aux FX allemandes : une structure avec
des ailettes à aileron télécommandé se trouvait fixée à l’arrière d’une bombe conventionnelle. Les
premiers modèles, dits « Vertical Bombs » (VB), furent guidés en azimut, mais pas en distance, d’où leur
surnom d’« AZimuth ONly » (AZON). Les bombes entrèrent en service en mai 1944. Le modèle suivant
est venu combler cette première lacune avec un guidage sur les deux axes. Il fut surnommé RAZON pour
« Range Azon ». Une version lourde de 5 tonnes fut surnommée TARZON, mais n’eut pas le temps
d’entrer en service avant la fin de la guerre. Les Américains mirent aussi au point des bombes planantes,
dites « Glider Bombs » (GB), sur le même principe que les Hs 293. Les études à la fin de la guerre
portaient sur des systèmes d’autoguidage (optique, infrarouge, radar ou TV) pour échapper au brouillage
radio, mais aucun d’eux ne fut suffisamment mature pour une application opérationnelle. Il revient à l’US
Navy d’avoir développé le premier engin autoguidé, baptisé le « Bat » (chauve-souris). L’engin était
équipé d’un autodirecteur électromagnétique actif (en fait d’un radar). Il fut utilisé comme antinavire
dans le Pacifique à partir de mai 1945.

A partir de 1943, la firme britannique Cossor chercha à développer un système de guidage sur faisceau
radar pour un engin sol-air assez rudimentaire, baptisé « Brakemine ». Les essais durèrent de septembre
1944 jusqu’en 1947, date à laquelle le programme fut abandonné. La guerre dans le Pacifique généra également
le développement d’urgence par Fairey Aviation d’un miniavion lancé depuis une rampe et guidé
par radio pour intercepter les kamikazes. Baptisé « Stooge », il effectua son premier vol en février 1945,
mais la victoire sur le Japon interrompit le projet.


L’Allemagne des « armes secrètes »


La défense du Reich provoqua un foisonnement d’études et d’expérimentations d’engins guidés ou
autoguidés, dont les noms romantiques (Messager du Rhin, Lys de Feu, Ange de Paix, Cascade, Blanche-
Neige ou Chaperon rouge…) cachaient des performances très avancées et dont il est heureux que leur
manque de mise au point et la victoire des Alliés n’aient pas permis à toutes ces solutions de faire leur
preuve. Les cartons des bureaux d’études allemands regorgeaient de projets plus avant-gardistes les uns
que les autres, quand ils ne relevaient pas de la plus pure science-fiction. L’ensemble pouvait paraître
impressionnant. L’avance conceptuelle était évidente. L’Allemagne avait ainsi exploré pratiquement tous
les segments possibles : sol-air, air-air, air-surface, sol-sol, antichar… Mais, arrivées trop tard et en trop
petit nombre, aucune de ces « armes secrètes » ne put jouer le moindre rôle décisif dans la bataille.
Toutes ces solutions manquaient singulièrement de mise au point et soufraient des faiblesses de la
technologie du moment. Leur difficulté d’emploi et leur manque de fiabilité se révélèrent lors des
expérimentations menées par les Alliés après la guerre, lorsqu’ils analysèrent les modèles récupérés. Les
performances de ces quasi-prototypes ne paraissaient prometteuses qu’à ceux qui voulaient bien les voir.
Les états-majors ne tirèrent de ces essais que peu de conclusions pratiques.Aucun vainqueur n’aime recevoir
des leçons de la part du vaincu. Seule la fusée V2 intéressa et constituera après guerre, aux Etats-Unis, en
URSS et en France, la base technologique de développement des premières fusées balistiques. Les engins
tactiques allemands furent, après avoir été testés, remisés au rang de curiosités techniques puis de pièces
de musée. Le chemin à parcourir sur la voie de la mise au point d’engins tactiques réellement
utilisables sur le champ de bataille allait demander encore un peu de temp.



La suite ici :

http://www.ttu.fr/francais/Publications/lasagadesmissile.html
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MessageSujet: Re: Missiles   Missiles - Page 6 Icon_minitimeVen 16 Oct 2009 - 0:32

PREMIERE COMMANDE EXPORT POUR LE VL MICA TERRESTRE

Citation :
A la suite d'un appel d'offres international lancé en 2007, le système de défense anti-aérienne à courte portée VL MICA (en configuration terrestre) a remporté sa première commande à l'exportation. Cette réussite renforce le succès déjà remporté par la variante navale du VL MICA, déjà commandée par deux clients export.
Dans le cadre de sa nouvelle commande, MBDA interviendra en tant que maître d'œuvre et intégrateur d'un système composé d'un centre de commandement et de coordination (appelé "TOC" ou "Tactical Operations Centre"), d'un nombre variable de véhicules de lancement vertical produits par MBDA et d'un radar de surveillance et d'acquisition.

Le développement du VL MICA a été lancé en 2005. Il a bénéficié d'un financement de la DGA (Délégation Générale pour l’Armement), dans le cadre du programme “SALVE”, et a été réalisé avec le soutien de l'armée française.

“Ce premier contrat à l'export – a commenté Antoine Bouvier, CEO de MBDA – confirme bien que le concept du VL MICA est tout aussi intéressant dans sa version terrestre que dans sa version navale. Le système apporte d'ailleurs une innovation déterminante pour l'utilisateur opérationnel : un missile polyvalent déployé depuis un système de lancement vertical à hautes performances”.

Notes aux rédacteurs

Le missile MICA est le seul missile au monde, dans sa catégorie, capable d'emporter un autodirecteur actif ou à infrarouge. Cette capacité garantit une réaction particulièrement efficace en cas d'attaque saturante dans un environnement de contre-mesures intenses.

Le VL MICA utilise un système de lancement vertical permettant de couvrir tous les azimuts. La munition est logée dans un conteneur totalement étanche qui sert à la fois au stockage et de conteneur de lancement, tout en assurant la protection du missile contre les conditions d'environnement extérieures. Cette configuration offre l'avantage supplémentaire de réduire les opérations de maintenance préventive à un simple contrôle périodique et d'accroître sensiblement la durée de vie du missile en service.

Fort de ses implantations industrielles dans quatre pays d’Europe et aux Etats-Unis, MBDA réalise un chiffre d'affaires annuel de 2,7 milliards d'euros et dispose d’un carnet de commandes de 11,9 milliards d'euros. Avec plus de 90 forces armées clientes dans le monde, MBDA est un des leaders mondiaux des missiles et systèmes de missiles. MBDA est le seul groupe capable de concevoir et de produire des missiles et systèmes de missiles pour répondre à toute la gamme des besoins opérationnels présents et futurs des trois armées (terre, marine et air). Au total, le groupe propose une gamme de 45 programmes de systèmes de missiles et de contre-mesures en service opérationnel et plus de 15 autres en développement.

La société MBDA est co-détenue par BAE SYSTEMS (37,5 %), EADS (37,5%) et FINMECCANICA (25 %).

http://www.mbda-systems.com/mbda/site/ref/scripts/newsFO_complet.php?lang=FR&news_id=280

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MessageSujet: Re: Missiles   Missiles - Page 6 Icon_minitimeMar 10 Nov 2009 - 20:24

une video de promo de MBDA mettant en scène le futur ASTER 30 block II

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MessageSujet: Re: Missiles   Missiles - Page 6 Icon_minitimeMar 17 Nov 2009 - 3:13

le AMRAAM AIM-120C5 a une range de 105km qu'en est-il du C7 ? Missiles - Page 6 Icon_scratch

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MessageSujet: Re: Missiles   Missiles - Page 6 Icon_minitimeMar 17 Nov 2009 - 14:37

dans les 130km scratch

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MessageSujet: Re: Missiles   Missiles - Page 6 Icon_minitimeMar 17 Nov 2009 - 16:23

le C-5 est venu avec des ECCM plus puissants et une range plus conseqente que les anciens(105km)
le C-7 lui a recu une modernisation du radar et des ECCM encore plus fins et plus difficiles a jammer,ce qui a aidé a liberer 15cm de place de l´electronique pour plus de fuel propellant,augementant la range effective.

le grand plus du C-7 qui a ete introduit avec le C6 mais renforcée apres,c´est la capacité anti-cruise missiles

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MessageSujet: Re: Missiles   Missiles - Page 6 Icon_minitimeMar 17 Nov 2009 - 17:42

En plus de ce qu'il a dit YAK L'AIM-120-7 a une tête chercheuse améliorée, une grande résistance au brullage, et la gamme plus long l'AIM-120-7 et l AMRAAM le plus avancé qui existe pour l'exportation en ce moment

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MessageSujet: Re: Missiles   Missiles - Page 6 Icon_minitimeJeu 26 Nov 2009 - 0:08

IRIS-T SL / IRIS-T SLS


IRIS-T SL à droite et IRIS-T SLS à gauche en arrière plan
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IRIS-T SL
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Missiles - Page 6 Bgt_ir11



Citation :

The IRIS-T SL (surface launched) system is based on the concept of the IRIS-T air-to-air missile and complies with the German Air Force's new requirements for a secondary missile for ground-based, medium-range air defence within the trilateral MEADS program. Such requirements concern, for instance, high efficiency against a wide range of targets, high agility, short reaction time through vertical launch, target data synchronization via radio data link and easy logistics through storage, transportation and firing of the missile in the launch canister. Compared to IRIS-T, IRIS-T SL is equipped with a larger solid-propellant rocket motor, a data link and a nose cone for drag reduction. Via standardized plug & fight data interface, the IRIS-T SL system can be integrated into existing and future, networked air defence command and control systems. Compact carrier vehicles provide high off-road mobility and easy air transport in the A400M Airbus.

IRIS-T SL is being developed within the TLVS/MEADS program and is planned to be in service from 2012.

While IRIS-T SL is a medium-range air defence system, IRIS-T SLS is a true short-range air defence system using the IRIS-T air-to-air missile without any changes. This is fired by means of an LAU-7 standard aircraft launcher, four of which are mounted onto an all-terrain launch vehicle.

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MessageSujet: Re: Missiles   Missiles - Page 6 Icon_minitime

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