Économie marocaine

Rappel du premier message :

8 milions tbarkallah ou sla 3la n'bi.

ce qu'il faut c'est pas seulement des reformes mais un grand netoyages dans les bureau des administations et des ministeres publiques parcequ'il y a beaucoup de responsable et de personnel corompu jusqu au bou du nee

romh a écrit:

ceql faut c'estpas seulement des reformes mes un grans netoyages dans les bureau des administations et des ministeres publiques prsqlya beaucp de responsable et de personnel corompu jsqau boudunee

s'il te plait Eomh evite le language d'SMS

ok bien compri

romh a écrit:

ok bien compri

ça serait bien si tu editais parce que c'est a peine si je comprends ce que tu veux dire au juste, merci

almohade a écrit:

n'importe quoi toi tu veut que l'etat vide les poches des agriculteurs encre tu crois que l'argent il va aller ou pff l'argent va servir aux ministres etc de se payer de nouvelles villas a rabat et marbella

Ah bon ..parceque tu crois que aujourd'huit les proprietaires terriers sont encore les petits et moyens fallahas..parcours un peu seulement ta region et dit moi qui sont les propritaires fermiers la bas?..tes fallahs sont desormais seuls les gardiens..ca te dit quelques chose le credit agricole, l'ONA, le monopole du sucre, huile..etc..le prolongement de cette loi est venu justement pour proteger le derriere des propritaires de ces villas pour tes infos..se cette loi vient d'etre aboli le petit fellah n'a rien a craindre puisqu'il y a des regles qui calcule ses revenus et l'impot qui en revient et c'est peu..au contraire de ces messieurs qui detienent des centaines de hectars..c'est une petite fortune qui vont payer a l'etat, se coruption il ya après, ca sera tout simplement du auto-vols.

Citation :

M. Akhennouch: Record historique de la production céréalière avec 102 millions de quintaux
Rabat - La production céréalière au Maroc a enregistré un "record historique" de 102 millions de quintaux lors de la campagne agricole actuelle, a déclaré lundi le ministre de l'Agriculture et de la Pêche maritime, M. Aziz Akhennouch.

"L'agriculture marocaine a connu une campagne pour le moins exceptionnelle avec 102 millions quintaux qui est un record historique de la production céréalière au Maroc", a affirmé le ministre qui était l'invité de la chaîne de télévision "2M" dans son journal du soir.

De leur côté, les produits des autres filières se sont "bien comportés" tels les agrumes, les olives, les fruits et légumes, les viandes rouges et blanches, a-t-il ajouté.

Le ministre a expliqué que plusieurs facteurs ont contribué à obtenir ces résultats, citant entre autres une bonne pluviométrie qui a concerné l'ensemble du territoire national, le doublement de l'utilisation des engrais, ainsi que la présence de l'Etat à travers le Plan Maroc vert qui ambitionne de doubler la production nationale d'ici 10 ans.

Concernant les préparatifs de la prochaine saison agricole, il a relevé que plusieurs mesures ont été prises par le gouvernement pour l'augmentation de la production agricole, notamment les semences qui seront accessibles à des prix "très compétitifs", et l'encouragement de la mécanisation à travers un objectif de 7 tracteurs pour 1000 hectares, "qui est le minimum défini par la FAO", a-t-il dit.

A cela il faut ajouter la situation des barrages à utilisation agricole qui sont remplis à hauteur de 73 pc, a-t-il poursuivi.

Après avoir rappelé la nouvelle approche du ministère visant à promouvoir les différentes cultures, M. Akhennouch a indiqué que la mise en place de l'Agence de développement agricole (ADA) a pour objectif principal d'encourager l'investissement dans le secteur en vue de rendre performante l'agriculture marocaine et d'améliorer son rendement.

Source :MAP

PGM

Le Maroc est-il auto-suffisant en matière agricole?

rafi a écrit:

Le Maroc est-il auto-suffisant en matière agricole?

Avec 10 millions de tonnes, je crois que nous couvrons près de 85% de nos besoins. Inchaallah, dans 3/4 ans si la pluviométrie se mantient, nous serons autosuffisant au niveau céréales. Nos habitudes alimentaires (grosse consommation de pain, gateau et un gros cheptel) font que nous sommes des importateurs net. Si demain la courbe de nottre consommation de pain diminue (comme en europe), alors nous n'aurons plus de soucisde ce coté là.

PGM

En général la diminution de la consommation de pain induit la consommation plus imortante d'un autre produit alimentaire plus riche comme la viande. L'auto-suffisance est-elle aussi en vue en cette matière?

ci-dessous la consommation marocaine en matière de céréales :

consommation humaine 210 kg de grains par habitant
0.45kg/jour par personne consommation de farine
165 kg de farines et semoules /an par personne
consommation humaine totale en grains 60 millions de quintaux

A cela il faut ajouter la consommation animale qui doit être d'environ 50/60 millions de quintaux.

Il me semble qu'avec 10 millions de tonnes, nous sommes le premier producteur africain.

PGM

rafi a écrit:

Le Maroc est-il auto-suffisant en matière agricole?

On importe bon an mal an, 2 millions de tonnes de céréale. De plus notre production varie du simple au double en fonction de la pluviométri. Ajouté à notre forte consommation de plain et de semoule comme l'a souligné PGM, sa donne une situation d'importation net.
Pour les légumes et les agrumes c'est une bien au histoire

rafi a écrit:

En général la diminution de la consommation de pain induit la consommation plus imortante d'un autre produit alimentaire plus riche comme la viande. L'auto-suffisance est-elle aussi en vue en cette matière?

Si l'amélioration actuelle se maintient, et si le taux de fécondité reste aux alentours de 2,5/3 le maroc devrait également pouvoir se nourir (viande et volaille) dans les 10 ans.
C'est aussi le choix d'affecter une bonne partie de nos terres fertiles aux produits d'exportations qui a limité nos capacité en matière ceréaliere. si le maroc réaffecte ces terre a sa propre consommation, il est dès aujourd'hui auto-suffisant. Mais se pose le pb de produire sur place, des produits moins cher sur le marché international. Il faut un subtil dosage entre les 2. En cela les agronomes parlent de convertibilité de production (réaffectation des terres là ou c'est nécessaire).

En tout cas, merci a hassan 2 pour va vision eu égard à l'eau !

PGM

Existe t-il une politique nationale centralisée en ce qui concerne l'accès à l'eau pour les besoins agricoles ou bien est-ce du domaine de l'action individuelle?

PGM, c'était notre cher Roi Hassan II qui a cassé la production nationale de céréale en subventionnant la farine américaine importée Aprés quoi, les fellahs se sont mis à vendre leur blé pour acheter la farine qu'ils allaient consommer sur le marché. Vu notre pluviométrie, je suis loin d'être aussi optimiste que toi qauand à l'autosuffisance en matière de céréales, même à moyen terme. Il faut commence par changer de politique agricole, ce qiui impossible, vu que nous savons qui profite de la politique actuelle
Rafi, la politique des barrages de Feu Hassan II est à la fois productive et vicieuse. Elle n'est utile que pour l'agriculture d'exportation, pas pour l'agriculture vivrière. D'ailleurs la Banque Mondiale n'aurait jamais prêté un centime au Maroc pour construire des petits barrages, les plus utiles pour l'agriculture vivrière. Quand à l'accés à l'eau pour l'irrigation, même politique. Les petits fellahs sont préssurisés et les proprios des grandes explotations, dont les produits sont destinés à l'exportation, nous le peuple, on les aide à payer leur eau moins cher. Que les Européens le sachent, les tomates marocaines qu'ils mangent à bon prix, c'est grâce à nous qui subventionnons le prix de l'eau qu'elles ont necessité pour pousser

Le banque mondiale ne s'intéresse qu'à ce qui peut rapporter sur le marché international, peu importe pour elle la population locale et ses conditions de vie. S'il doivent convaincre les politiciens locaux de dévaluer la monnaie du pays ou laisser courir l'inflation afin que les pillards au service des grandes sociétés internationales fassent encore plus de bénéfices, ils le feront. Un gouvernement doit être au service de sa population, ce qui implique que dans un premier temps l'auto-suffisance alimentaire doit être un but, puis au fur et à mesure du développement de ce secteur d'activité le surplus produit sera mis sur le marché à destination de l'étranger afin de faire entrer des devises.

Je suis presque sûr que les semences utilisés au Maroc, comme ailleurs, proviennent du céréalier Cargill ou de l'un des trois autres "patrons" du marché dans ce secteur d'activité, non?

La prochaine fois que je mangerai des tomates en provenance du Maroc, je penserai à toi!

Rafi

Citation :

OCP: 500 millions de dollars en un mois!

OCP: 500 millions de dollars en un mois! · 75% du chiffre d’affaires prévisionnel en 2009 en août seulement

· Les ventes sont tirées par les engrais et l’acide sulfurique

· Reprise moyenne de la roche

Exceptionnel? Pour le seul mois d’août, le groupe OCP vient de réaliser 500 millions de dollars de chiffre d’affaires. Une performance, qui vient confirmer la reprise des exportations du phosphatier et consolider la reprise de juillet qui est plutôt exceptionnelle.
D’autant plus qu’à fin juillet, le groupe n’a réalisé que 1 milliard de dollars de chiffre d’affaires. Pourtant, le management avait annoncé 2009-2010 comme étant une période de vaches maigres. Invité au Club de L’Economiste en avril dernier, le PDG, Mostafa Terrab, avait annoncé que la stratégie de son groupe prévoyait une «décrue significative du marché en 2009 avec d’importantes chutes des prix».
Ainsi et en dépit d’une conjoncture économique marquée par le recul de la demande et un démarrage tardif de l’activité, le phosphatier a pu tirer son épingle du jeu
Pour le mois d’août, ce sont les engrais et l’acide phosphorique qui ont enregistré la plus forte reprise. Par contre la relance de la roche a été jugée moyenne.
Contactés par L’Economiste, les responsables de l’OCP en charge de l’analyse du marché sont restés injoignables pour cause de «missions à l’étranger».
Une chose est sûre, la performance du mois d’août représente 75% du chiffre d’affaires prévisionnel pour toute l’année 2009 (soit une hausse de 13% par rapport à la même période de 2006). A noter que les résultats de 2007-2008 étaient exceptionnels. Le secteur a connu des pics suite à l’envolée des cours des phosphates et dérivés.
Ce qui explique que le groupe OCP a réalisé un chiffre d’affaires de 64 milliards de dirhams. «2008 n’est pas une année référence pour le phosphate. Ce niveau de performance ne peut être réalisé qu’une fois tous les 30 ans», avait expliqué Terrab à L’Economiste.
Durant les sept premiers mois, les indicateurs mensuels de l’Office des changes avaient souligné que les exportations des phosphates et dérivés avaient baissé de près de 65% (soit 11,23 milliards de DH contre 32 milliards à la même période en 2008). Par rapport à cette même période en 2007, les exportations n’ont baissé que de 7%.
Mais par rapport à 2006, qui est selon l’OCP, «une année normale», les exportations ont progressé de 17,4%.
A rappeler que c’est le maintien des cours à un niveau élevé qui a été à l’origine de l’évolution du chiffre d’affaires à l’export de l’OCP à fin juillet 2009 par rapport à la même période en 2006 et 2007.

J. B.

@samy,

lorsque j'évoquais H2, je ne parlais que de la politique des barrages.Sur le reste, je suis d'accord et ai lu tous les "plans" de "relances" de la politique agricole. les principales dfficultés resident: 1/ dans la taille des parcelles, trop petites et fragmentées pour autoriser une mécanisation accrue. Mais un remembrement des parcelles conduira à une exode rurales avec toutes ses conséquences, 2/ nous ne cultivons pas les bonnes choses au bon endroit. Les terres les plus riches sont affectées aux cultures les moins essentielles et usent prématurément les sols. Le pb de l'agriculture marocaine est compliqué car des décisions trop radicales seraient à coup sûr socialement difficiles. Sans meme pousser jusqu'aux performences européenes, ils nous faudrait nous débarasser de 1 à 2 millions d'agriculteurs. Si nous ambitionnons de faire comme les autres, il faudra de gros sacrifices. Je pense que le maroc a de la chance d'etre de tradition agricole et nous devrions miser dessus et cibler une agriculture moins productive mais de meilleur qualité, bio. Si nous ne voulons pas comme ailleurs bouffer de la merde, il nous faudra trouver une autre voie. Sur le plan humain, les agriculteurs, hélas ne pourrait être valablement être recyclés économiquement. Il nous faut fixer les populations. On va pas creer des villes nouvelles à tout va.
sur les agrumes, tu as raison, nous sommes un pays quasi-désertique et exportons de l'eau...

PGM

Hassan II lah irahmou, a fait 2 erreurs majeures, pour être précis

1. la politique de la marocanisation, qui visait à créer une bourgeoisie marocaine, c'était un véritable fiasco! les étrangers ont perdu leurs argents cela a donné un coup fatale à l'investissement étranger au Maroc,depuis ce temps là on était craint et redouté par les bailleurs de fonds et investisseurs étrangers..
seuls quelques familles marocaines ont pu profité de la marocanisation et ont pu s'accaparer des boites clés en mains et qui marchaient à merveille !

2. la deuxième erreur et qui a conduit au surendettement puis la fameuse "sekta kelbia" (crise cardiaque) , remonte aux années 70 ! à l'époque les cours du phosphate brute étaient élevé sur le marché international ! nous avons pu réaliser d'importantes ventes et cumuler une réserve en devise considérable, les responsables de l'époques croyaient que cette hausse des cours du phosphate allait être structurelle alors qu'elle n'avait qu'un caractère purement conjoncturel dû entre autre à la baisse du prix du baril de pétrole
donc nous avons basé des dépenses stratégiques telles que: la construction des barrages, universités.....
nous avons basés ces engagements sur des ressources "conjoncturelles" : à savoir la hausse temporaire et passagère des cours du phosphate
un certain temps le phosphate chute, l'Etat se trouve avec des besoins de fonctionnement énormes et un service de la dette colossale
ajoutons le conflit du sahara ce qui a conduit par la suite à la "crise cardiaque" dont Hassan II a parlé dans son fameux discours! et là on n'avait plus que le choix de se soumettre aux caprices du FMI et de la banque mondiale, la suite vous la connaissez

Après Maroc Vert pour l'agriculture , voila Maroc Bleu pour la pêche :

Citation :

Un «Maroc Bleu» pour la pêche

· Il sera présenté au Roi le 29 septembre

· Réunion de la 2e session du Conseil supérieur de la pêche

Selon nos informations, le secteur des produits de la mer aura enfin sa stratégie de développement intégrée. Le plan Maroc Bleu, ainsi baptisé, devrait en effet être présenté au Souverain le 29 septembre à Agadir. Par la même occasion, le Conseil supérieur de la pêche tiendra sa seconde session le lendemain, également dans la capitale du Souss. Histoire de marquer l’importance que revêt la région dans le domaine de l’exploitation halieutique: Agadir concentre près de 60% de tous les segments du secteur. Lesquels ont besoin d’une mise à niveau d’urgence.

L’entrée en vigueur imminente des règles de l’OMC sur les exigences de la qualité de l’outil et des produits hypothèque de manière sérieuse le devenir de la filière halieutique dans son ensemble. La menace pèserait sur 400.000 emplois et pas moins de 11 milliards de DH au titre des recettes à l’exportation. Sans oublier les retombées négatives sur l’industrie de valorisation et le marché local de consommation.

«Anticiper un scénario catastrophe revient à lancer d’urgence ce plan», souligne un conserveur. D’autant plus qu’un large consensus est partagé parmi les composantes de la filière des produits de la mer quant à ses axes principaux.«Il reste bien entendu les déclinaisons et mesures d’accompagnement dont la mise en œuvre devrait obligatoirement rallier la consultation des professionnels», estime un patron pêcheur.

D’emblée, le plan cible les objectifs traditionnels, précise une source proche du dossier. Il s’agit d’améliorer la compétitivité du secteur et d’accroître sa contribution dans l’économie nationale. Il est aussi question d’amener les différents segments à se conformer aux normes internationales et de garantir la qualité et la traçabilité des produits à tous les niveaux de la filière. Et, enfin, de préserver la ressource halieutique.

Pour atteindre ces objectifs, «le plan adopte une démarche cohérente d’intégration et de modernisation de tous les maillons de la filière», commente notre source. Ceci à travers plusieurs axes mais principalement par la mise à niveau des flottes côtière et artisanale. De fait, quelque 16.000 barques artisanales et 1.800 bateaux de la pêche côtière doivent être modernisés. Afin de garantir, la sécurité du personnel et la qualité des prises.

Mais, in fine, l’objectif est d’instaurer une adéquation entre la flotte en activité et les capacités halieutiques. D’où, aussi, la mise en place d’un «plan de sortie de flotte» moyennant indemnisation des armateurs souhaitant se retirer définitivement du secteur.

Le plan Maroc Bleu cible aussi la mise à niveau des circuits de commercialisation et la modernisation de l’entreprise de pêche. Il s’agit de la gestion des ports de pêche, de l’implantation de marchés de gros au poisson et de la construction d’une nouvelle génération de halles au poisson. Un effort sera aussi fourni pour amener l’entreprise de pêche à moderniser ses équipements et décentraliser ses activités.

A.G.

http://www.leconomiste.com/article.html?a=95508

Ouè si le maroc s'y met serieusement à la peche,nos zones maritimes possedent un tresor de poisson

big boss a écrit:

Après Maroc Vert pour l'agriculture , voila Maroc Bleu pour la pêche :

Citation :

Un «Maroc Bleu» pour la pêche

· Il sera présenté au Roi le 29 septembre

· Réunion de la 2e session du Conseil supérieur de la pêche

Selon nos informations, le secteur des produits de la mer aura enfin sa stratégie de développement intégrée. Le plan Maroc Bleu, ainsi baptisé, devrait en effet être présenté au Souverain le 29 septembre à Agadir. Par la même occasion, le Conseil supérieur de la pêche tiendra sa seconde session le lendemain, également dans la capitale du Souss. Histoire de marquer l’importance que revêt la région dans le domaine de l’exploitation halieutique: Agadir concentre près de 60% de tous les segments du secteur. Lesquels ont besoin d’une mise à niveau d’urgence(1).

L’entrée en vigueur imminente des règles de l’OMC sur les exigences de la qualité de l’outil et des produits hypothèque de manière sérieuse le devenir de la filière halieutique dans son ensemble. La menace pèserait sur 400.000 emplois et pas moins de 11 milliards de DH au titre des recettes à l’exportation. Sans oublier les retombées négatives sur l’industrie de valorisation et le marché local de consommation.

«Anticiper un scénario catastrophe revient à lancer d’urgence ce plan», souligne un conserveur. D’autant plus qu’un large consensus est partagé parmi les composantes de la filière des produits de la mer quant à ses axes principaux.«Il reste bien entendu les déclinaisons et mesures d’accompagnement dont la mise en œuvre devrait obligatoirement rallier la consultation des professionnels(2)», estime un patron pêcheur.

D’emblée, le plan cible les objectifs traditionnels, précise une source proche du dossier. Il s’agit d’améliorer la compétitivité du secteur et d’accroître sa contribution dans l’économie nationale. Il est aussi question d’amener les différents segments à se conformer aux normes internationales et de garantir la qualité et la traçabilité des produits à tous les niveaux de la filière(3). Et, enfin, de préserver la ressource halieutique(4).

Pour atteindre ces objectifs, «le plan adopte une démarche cohérente d’intégration et de modernisation de tous les maillons de la filière», commente notre source. Ceci à travers plusieurs axes mais principalement par la mise à niveau des flottes côtière et artisanale(5). De fait, quelque 16.000 barques artisanales et 1.800 bateaux de la pêche côtière doivent être modernisés . Afin de garantir, la sécurité du personnel et la qualité des prises .

Mais, in fine, l’objectif est d’instaurer une adéquation entre la flotte en activité et les capacités halieutiques. D’où, aussi, la mise en place d’un «plan de sortie de flotte»(6) moyennant indemnisation des armateurs souhaitant se retirer définitivement du secteur.

Le plan Maroc Bleu cible aussi la mise à niveau des circuits de commercialisation et la modernisation de l’entreprise de pêche. Il s’agit de la gestion des ports de pêche, de l’implantation de marchés de gros au poisson et de la construction d’une nouvelle génération de halles au poisson. Un effort sera aussi fourni pour amener l’entreprise de pêche à moderniser ses équipements et décentraliser ses activités.

A.G.

http://www.leconomiste.com/article.html?a=95508

[/quote]
"Hakkoun youaraddou minhou batel" (Une vérité par laquelle on justifie une injustice).
1- Ca, c'est ce qui est vrai. Mais il faut se rappeler de tous les gros crédits accordés pour l'achat de chalutiers pour la pêche hauturière, dont une bonne partie n'a jamais été remboursée. Ceux qui ont profité aussi d'un code des investissement pour ce secteur des plus avantageux et de ressources à capturer assez importantes pendant longtemps. Ils ont donc normalement dégagés suffisament de bénéfs pour investir sur leurs propres fonds.
2- Là ça commence à devenir plus corsé pour eux, d'ou tout le maquillage de l'info. Les Raïs, surtout ceux de la pêche artisanale, c'est ce qui a de plus dure à manoeuvrer. Ils sont grognards et discutent avec les poings Ce sont ceux là qui sont visés, comme c'est clairement indiqué au 5éme point.
3- Ca c'est le piège qui leur est tendu. Au nom de la modernisation et de la préservation des ressources(4), qui exigent des investissements colossaux, capitaux dont les Raïs de la pêche artisanale ne disposent pas et qu'ils ne sont pas prêts de mobiliser facilement auprés des banques
6- la porte de sortie leur est indiqué
Le danger de ce genre de décision, qui révéle l'interêt des gros appetits insatiables pour la pêche côtière et artisanales, c'est que ça menace tout ces petits patrons qui font vivre de nombreuses familles, pour les remplacer par des entreprises "modernes" qui vont essorer leurs marins encore plus que les vieux Raïs. C'est une couche moyenne que l'on cherche ainsi à sacrifier pour donner à manger à de gros poissons. C'est déstabilisant sur le plan sociopolitique.
J'avance ce scénario comme trés probable parce que j'ai déjà assisté il y a quelques années à une manoeuvre similaire menée par Boussaïd, ex-ministre qui était auparavant directeur de l'Office national des pêches. Il avait lamentablement échoué et avait failli se faire lyncher au cours d'une réunion par les Raïs, chacun accompagné par un ou deux marins ayant forcé l'entrée du ministére en assaut groupé Mais cette fois ci, je ne donnerai pas chère de leur survie

sauf que cette fois-ci cela s'agit de Akhenouch waman la ya3rifouh ! il maitrise le domaine de la pêche comme sa petite pôche
les gros poissons dont tu parle c'est tous des potes à lui, avec qui il a l'habitude de prendre un coup ou deux au royal mirage ou Sofitel d'Agadir ! ils ont des fonds à investir énormes, mais font du chantage à l'Etat et voudront un financement de la CDG sinon des près collossaux garantis par la CCG

Je sais Famas, c'est pourquoi je disais que cette fois, je ne donne pas chère de leur survie Et j'avais deviné aussi sans le savoir que les gros poissons allaient demander aussi des crédits bons marchés à l'Etat, voir sa participation directe pour les aider à bâtir des "geants" du secteur. Ce que je me demande, c'est comment les décideurs politiques comptent-ils apaiser une large population déjà soumise à nombres de tensions économiques et politiques en laissant des capitalistes sans vergones mettre main basse sur tout ce qui rapporte de l'argent. C'est comme ca qu'ils comptent soutenir et renforcer la classe moyenne ? Là, ils vont s'attaquer à l'un de ses pans, donc faire exactement le contraire

En bref, c'est le drama du " credit agricole " avec les pauvres fellahas dans les annèes 80' qui se repete mais cette fois en Mer et en plus pas besoin de banques pour les forcer a ceder mais tout simplement c'est la loi du "Maroc bleu" qui s'en charge..aie..aie.

se ton bateau n'est a pas au norms, tu reste au port..c'est ca samy ?

alors la c'est le bordel total, le minimum d'un etat digne de ce nom etait de faire en sorte que les banques nationaux privè avec a leur tete " banque maghrib" piussent donner des credits aux rais ( l'etat fait le garant), ils mettent leur chaleutiers en conformation avec les nouveaux lois et c'est fait, ni mort ni blessè...mais je crois conme t'as dit..c'est l'operation " liquidation des vieux Rais" ça.

Pourquoi le fait que certaine personne s'enrichissent est fondamentalement un raison pour que d'autre s'appovrissent ?

Il est quand même possible de crée des logic win win, ou il y a une minaurité qui s'enrichi énormément et une majorité qui s'enrichi de manière de manière mois sinificative.

Je ne pense pas que la richesse est un énorme gateau que l'on peu partagé entre tous ...