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| La nouvelle diplomatie turque? | |
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Invité Invité
| Sujet: La nouvelle diplomatie turque? Mer 14 Oct - 21:50 | |
| Rappel du premier message :Un article intéressant sur la nouvelle diplomatie turque.. - Citation :
Pourquoi pas un “modèle turc”?
14 octobre 2009 — La nouvelle n’est pas d’importance fondamentale. Elle est pourtant significative et suggère une réflexion sur ce qu’on pourrait désigner comme un “modèle turc”. Il s’agit de l’annonce, répercutée par Defense News le 12 octobre 2009, de l’annulation d’un exercice militaire international organisé par la Turquie, qui comprenait comme principal partenaire Israël. Cette annulation, qui implique un exercice où d’autres pays qu’Israël participaient, est effectivement dirigée contre la participation d’Israël.
«A senior military official here confirmed the cancellation of the Anatolian Eagle exercise that was to have been held in Turkey's Konya province. He did not elaborate on the reasons.
»Prime Minister Recep Tayyip Erdogan's mildly Islamist government was criticized earlier this year for allowing Israeli pilots to train in Turkish airspace. More extreme Islamist opponents here called Erdogan a hypocrite for condemning the Israel Defense Forces' offensive in the Gaza Strip last December and January but allowing Israeli participation in such exercises.
»Israeli diplomats here said that Turkey recently informed Israel of the cancellation of the Anatolian Eagle exercise, which also would have included U.S., Italian and other NATO nations' air forces. A government official said that Ankara decided to cancel all international participation in the annual air exercise, but analysts say the move was aimed specifically at Israel.»
Le Monde relève l’événement ce 14 octobre 2009 et confirme son interprétation politique: «Les autorités israéliennes et turques s'efforcent de minimiser les conséquences diplomatiques de la décision d'Ankara d'annuler la participation d'Israël à l'exercice militaire aérien ‘Aigle anatolien’, qui se déroule du 12 au 23 octobre dans la plaine de Konya, (Turquie). Mais celles-ci sont importantes. Les diplomates israéliens hésitent d'autant moins à parler, officieusement, de “crise” dans les relations bilatérales qu'Israël interprète la réunion du Conseil de coopération stratégique de haut niveau turco-syrien, à Alep (Syrie), le mardi 13 octobre, comme une preuve supplémentaire de la volonté de la Turquie de prendre ses distances avec Israël, tout en se rapprochant de ses voisins musulmans. L'annonce de prochaines manoeuvres militaires turco-syriennes ne peut, de ce point de vue, que renforcer la thèse israélienne.»
Cette décision , même si elle peut effectivement paraître d’une importance secondaire, constitue sans aucun doute le renforcement de l’évolution de la position de la Turquie par rapport à Israël, clairement lancée depuis la crise de Gaza et les prises de position extrêmement claires et courageuses du Premier ministre Erdogan. Le Premier ministre turc a eu le bonheur de marier une position morale évidente, qu’aucun chef de gouvernement ou d’Etat d’un pays de l’OTAN (puisque la Turquie en fait partie, prenons cette référence) n'imaginerait pouvoir prendre, avec une ouverture politique intéressante.
L’annonce de la suspension des manœuvres avec Israël montre que l’armée turque ne s’oppose pas à cette évolution d’un éloignement des positions israéliennes. Même si elle conserve des liens avec l’armée israélienne, l’armée turque a pris elle-même ses distances depuis que les Israéliens se sont rapprochés des Kurdes irakiens, évidemment peu appréciés de l’armée turque en raison de leur proximité des Kurdes de Turquie.
En plus du récent développement stabilisateur de l'établissement des relations turco-arméniennes, d’autres évolutions de la Turquie en un peu plus d’un an sont remarquables et constituent un ensemble qui nous paraît très significatif.
• Durant la crise géorgienne, la Turquie a adopté une position particulièrement intéressante. Certes, l’aspect régional, notamment des relations avec la Russie en fonction des diverses situations autour de la Mer Noire (cela, concrétisé récemment par l’officialisation de la normalisation avec l’Arménie), a son intérêt. Mais ce qui est principalement apparu intéressant, c’est une conception des relations internationales semblable à celle de la Russie et de quelques rares autres pays (la France, dans ses bons jours).
• La question de la position de la Turquie comme point de passage, ou relais de la circulation de l’énergie, notamment avec l’affaire des oléoducs. La Turquie a réussi à éviter le piège de l’affrontement entre les projets d’oléoducs russe et anti-russe (SouthStream et Nabucco), tout en se trouvant largement plus intéressée, voire intégrée dans le second, qui rassemble principalement la Russie, l’Italie et sans doute la France (EDF).
• Enfin, l’affaire de l’établissement du développement éventuel d’une position de “bons offices” entre l’Iran et les pays, notamment occidentalistes, qui sont dans une position de négociation-confrontation avec l’Iran. Là aussi, il y a l’intérêt de la position régionale, mais, aussi et surtout, une prise de position sur le principe fort intéressante de la recherche d’une “zone dénucléarisée”. Erdogan est pour une zone de cette sorte dans la région du Moyen-Orient, ce qui résoudrait le problème de l’Iran mais poserait, d’une façon intéressante, celui d’Israël (200 armes nucléaires). Plus encore – et c’est là un aspect fort peu mentionné, qui pourrait déclencher des réactions en chaîne: la “dénucléarisation” étant ce qu’elle est, elle devrait également porter sur les 90 bombes nucléaires B61 entreposées par l’U.S. Air Force sur sa base d’Incirlik, en Turquie. Erdogan pense-t-il à cela lorsqu’il parle d’une “zone dénucléarisée”? Dans tous les cas, ce serait une élégante façon de se débarrasser d’un poids US encombrant. (Au reste, puisque l’on sait que les Américains eux-mêmes flirtent parfois avec ce concept de “zone dénucléarisée” au Moyen-Orient, ont-ils pensé à leurs propres bombes entreposées en Turquie?)
Cheminement d’un “modèle”
Ce qu’il nous importe de décrire ici n’est pas telle ou telle politique régionale, tel ou tel arrangement, telle ou telle évolution, mais la façon dont la Turquie accumule en quelques mois des prises de position fondamentales qui feraient sauter un cabinet à Londres, qui ferait balbutier un président français (l’actuel), qui conduirait à des réunions du National Security Council de Barack Obama en cascade après des polémiques insupportables de la droite républicaine et l’un ou l’autre édito pincé d New York Times. Ce pays, qu’on croirait marqué de travers et de déséquilibres divers et tous insurmontables, prend des positions audacieuses d’équilibre, raisonnables, justes et avantageuses pour lui, qui sembleraient scandaleuses dans une époque qui hait l’audace équilibrée, la raison et la justesse. Car dans toutes les précisions énoncées ci-dessus, une fois qu’on s’est débarrassé des fardeaux idéologiques et qu’on a écarté le carcan conformiste qui nous contraint, on reconnaît effectivement toutes ces qualités.
Remontons un peu dans le temps. Dans les années 1980, la Turquie était un pays prodigieusement corrompu, en plus d’être agité de violences diverses, d’un côté et de l’autre. Contre une commande substantielle de F-16, la société General Dynamics versa $40 millions au parti que les USA favorisaient pour assurer sa victoire à l’élection présidentielle. La somme est attestée par des sources plus qu’honorables, ainsi que la pratique courante de cette sorte de comportement. Dans ces époques parcourue de troubles aisément identifiables, les généraux turcs soumettaient un pouvoir pourtant acquis au “bon côté” (US) à une surveillance qui se traduisait parfois par une intrusion des chars dans Ankara, histoire de bien se faire comprendre.
La fin de la Guerre froide changea insensiblement les choses. Les prévisions étaient éventuellement apocalyptiques, avec le loup-garou islamiste dont nos experts sont devenus si friands. Effectivement, les islamistes (modérés, dans ce cas) prirent le pouvoir. Ils y sont toujours, bien accrochés, après les élections de 2007 qui a très largement confirmé leur victoire de 2002. Cette arrivée des islamistes est l’événement le plus intéressant du propos, parce qu’il a remarquablement modifié la position de la Turquie sans la bouleverser; qu’il l’a remarquablement modifiée non pas tant par rapport au monde islamiste et aux angoisses que suscite l’islamisme chez nos experts que par rapport aux conceptions générales des relations internationales. En quelque sorte, il s’est établi une relation modérée, voire pondérée, entre la réalité turque (sorte de “pays réel”), sa représentation et la réalité internationale.
Les relations internationales telles qu’elles sont pratiquées par la Turquie sont moins dictées par des pressions et des impératifs extérieurs ou des conséquences indirectes de ces impératifs. Lorsque la Turquie désapprouve la guerre en Irak et que son Parlement refuse le droit de passage de la Turquie aux forces US, ces troupes ne passent pas en Turquie et les USA ne rompent pas pour autant avec la Turquie. La Turquie établit des liens plus équilibrés avec ces voisins du monde islamiste et prend position contre une attaque contre l’Iran; pour autant, elle n’est pas enfermée dans le cadre islamique du chaudron moyen-oriental et développe avec son autre voisinage, avec la Russie et les pays de la Mer Noire, une politique tout aussi active. Elle y trouve ses intérêts et les autres s’en arrangent, souvent à leur avantage. La vigueur de l’attitude turque vis-à-vis d’Israël est simplement à mesure de la politique extrémiste, voire paranoïaque d’Israël, qui est avérée sans qu’il soit nécessaire d’user d’anathèmes et de déclencher quelque polémique que ce soit. Cette vigueur est la traduction évidente de la sagesse et de la justice.
La Turquie est toujours membre de l’OTAN et, pourtant, cette position ne constitue plus un lien pour elle comme elle l’est pour d’autres pays-membres. C’est la simple démonstration qu’en prenant l’OTAN pour ce qu’elle est devenue, on peut effectivement développer une politique indépendante avec une certaine tranquillité et sans entrave particulière. A cet égard, sans que ce pays ait l’une ou l’autre vertu extraordinaire, sans qu’il soit exempt de faiblesses ou de travers divers, la Turquie montre qu’on peut développer une politique de bon sens qui apparaît exempte des complexes et des excès qui marquent aujourd’hui les relations internationales, lorsqu’elles sont sous l’influence des tensions générées par le monde occidentaliste avec ceux que ce monde considère comme ses adversaires
Les Turcs ont fait leur choix, qui est celui de ce qu’on jugera être d’une époque nouvelle, qui est le choix de l’inévitable réalisme de la politique extérieur – chose courante en temps normal, chose exceptionnelle par les temps qui courent. C’est ce que disait le président Gür le 14 août 2008, en pleine crise géorgienne, alors que la Turquie détonnait largement à l’OTAN par sa compréhension de la politique russe: «I don't think you can control all the world from one centre. There are big nations. There are huge populations. There is unbelievable economic development in some parts of the world. So what we have to do is, instead of unilateral actions, act all together, make common decisions and have consultations with the world. A new world order, if I can say it, should emerge.»
Le “modèle turc” est intéressant dans la mesure où il montre deux choses, qui pourraient inspirer d’autres pays:
• Comment on peut se dégager insensiblement mais fermement de liens de sujétion que les USA avaient imposés à nombre de pays, dont la Turquie, durant la Guerre froide. Au contraire de la plupart des autres, la Turquie a évolué effectivement comme si la fin de la Guerre froide marquait effectivement la fin d’une époque – ce qu’elle est effectivement en réalité. Cela est bien plus important, pour juger de ce pays, que de prendre comme seule référence la référence islamiste avec les analyses extrêmes qui l’accompagnent inévitablement.
• Comment on peut s’adapter à une situation nouvelle impliquant l’absence de “polarité” impérative encore plus que la “polarité” unique ou à un nombre quelconque; c’est-à-dire, une politique multidimensionnelle, débarrassée du diktat idéologique et de toutes les contraintes qui vont avec. Ces conceptions constituent l’autre face de ce que l’on observait le 29 avril dernier, qui était un certain éloignement turc des habituelles positions atlantistes et américanistes. Cet éloignement se traduit, objectivement dirait-on, par une politique beaucoup plus équilibrée que “renversée”, beaucoup plus mesurée que caractérisée par l’évolution d’un camp vers l’autre. C’est une politique qui admet qu’il n’y a pas de “camp” à vraiment parler, mais qu’il subsiste quelques positions déséquilibrées, voire paranoïaques, dont il faut s’éloigner et se garder.
Certes, il n’y a rien de miraculeux dans tout cela. Il y a simplement la référence d'une possibilité d’une évolution à partir d’une position captive du système, et d’un système qui ne se contrôle plus lui-même, vers une position qui prend en compte les réalités nouvelles sans rupture fondamentale. Il s’agit du retour à une diplomatie classique à partir d’une certaine souveraineté retrouvée, qui a l’avantage d’écarter les conflits artificiels dans lesquels le monde américaniste s’est embourbé. Ce n’est pas un avantage indifférent dans une époque où les vraies crises, bien plus contraignantes et tragiques que les artifices où l’on se débat, commencent à faire sentir leurs effets, et qu’il faut s’armer pour les affronter. Là-dessus, on peut alors commencer la critique humaniste de la vertu démocratique ou du débat passionnel des relations de la Turquie avec l’Europe – au moins, pour mesurer l’irréalité de ces choses en comparaison au reste.
http://www.dedefensa.org/article-pourquoi_pas_un_modele_turc__14_10_2009.html
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Invité Invité
| Sujet: Re: La nouvelle diplomatie turque? Dim 29 Nov - 20:39 | |
| Le triomphe des turcs Selon le magazine Newsweek, le vrai gagnant de la guerre d'Irak, n'est ni les Usa, ni l'Iran, ni Israël, mais c'est la Turquie... La Turquie est le bénéficiaire surprenant des mésaventures américaines au Moyen-Orient. - Citation :
- Archibald Wavell lui-même aurait difficilement pu imaginer combien horriblement exactes de sa prédiction se révélera. Après avoir regardé avec effroi que les puissances européennes victorieuses dépecé l'Empire ottoman après la Première Guerre mondiale, «la guerre à la fin de la guerre», l'officier britannique fait remarquer qu'ils avaient plutôt créé «une paix pour mettre fin à la paix." Et bien sûr, depuis des décennies ont donné naissance à une succession de mauvaise administration coloniale, les coups, les révolutions et une épidémie de violence djihadiste. L'invasion américaine de l'Irak en 2003 pourraient être considérées comme une tentative ultime de la seule superpuissance restante du monde à imposer l'ordre sur la région. Au lieu de cela, le résultat net était de créer un vide de pouvoir, quitter l'Irak trop faible pour contrebalancer ses voisins et menace de déstabiliser toute la carte.
Turquie, l'ancien siège du pouvoir ottoman, fit de son mieux pour rester hors de cette lutte, refusant même de laisser les forces américains traversent le sol turc pour l'invasion de 2003. Pourtant, ce sont les Turcs, non pas les Iraniens, comme le prétendent de nombreux observateurs, qui sont en train d'émerger en tant que vrais gagnants de la guerre. En termes économiques, la Turquie est au coude à coude avec l'Iran en tête des partenaires commerciaux de l'Irak, alors même que la plupart des entreprises américaines, impuissants, assis sur la touche. Et en termes d'influence régionale, la Turquie n'a pas de rival. Le pays, l'arrière-face du Premier ministre, Recep Tayyip Erdogan, cherche à consolider cette force comme il l'affirme l'indépendance de la Turquie dans une partie du monde longtemps dominé par l'Amérique. La semaine prochaine, il est à Washington pour rencontrer le président Obama, mais seulement quelques semaines auparavant, il était au coude à coude avec son «bon ami» Mahmoud Ahmadinejad à Téhéran et a défendu le programme nucléaire iranien.
Triomphe des Turcs Owen Matthews et Christopher Dickey La Turquie est le bénéficiaire surprenant de nos mésaventures au Moyen-Orient.
Davutoglu: à l'intérieur de la Turquie nouvelle politique étrangère Rencontrer l'homme de la Turquie Shaping New Diplomacy C'est seulement un exemple du comportement qui dérange de nombreux partenaires de longue date de la Turquie de l'OTAN. Parmi les plus gros soucis a été la détérioration des relations avec Israël, une fois proche allié de la Turquie, sur l'offensive militaire à Gaza tôt cette année que les groupes des droits de l'homme-dire la mort de plus de 1400 Palestiniens. Erdogan est sorti du Forum économique mondial, en signe de protestation contre la mort, et a récemment abandonné une décennie ancien accord permettant l'aviation israélienne pour former plus de territoire turc. Dans le même temps, le Premier ministre turc a soutenu à plusieurs reprises le président soudanais, Omar el-Béchir, arguant qu'il ne pouvait pas être coupable de génocide au Darfour parce qu'il est un "bon musulman". En ce moment il ya "plus de points de désaccord que d'accord" entre Washington et Ankara, explique Philip Gordon, l'homme le point d'Obama sur la Turquie au Département d'Etat.
Ce qui fait peur à Washington le plus, c'est le soupçon que nouvelle attitude d'Ankara mai être moins déterminés par la poursuite de pratiques d'intérêt national de la Turquie que par à peine dissimulé l'idéologie islamiste. Erdogan a toujours nié mêler la religion et la politique, mais son Parti de la justice et du développement (connu par ses initiales turques, AKP) a été étudiée à plusieurs reprises par les tribunaux Haut de la Turquie sur des accusations d'atteinte à l'engagement constitutionnel de la Turquie à un État strictement séculier. Mais en dépit de la politique officielle, l'attitude turque vers l'Europe ont affiché un refroidissement marqué au cours des cinq dernières années, et une augmentation correspondante de l'hostilité envers les institutions occidentales comme le Fonds monétaire international. "Personne dans le gouvernement n'a fait aucune tentative pour renverser anti-américanisme rampant en Turquie", déclare Kemal Köprülü de l'ARI groupe de réflexion indépendant. "Le gouvernement ne peut l'admettre, mais la plupart la prise de décision en matière de politique étrangère et intérieure n'a tout simplement pas pris en compte les valeurs occidentales."
D'un autre côté, les Turcs pourraient être excusable de penser que les décideurs occidentaux ne pas perdre de toujours dormir sur les intérêts turcs. Pendant la guerre froide, Washington a fait quelque chose de nécessaire pour stabiliser la région et de garder le Kremlin de gagner du terrain, soutenant souvent nominalement despotes pro-occidentaux comme le Shah d'Iran et les généraux turcs qui se sont emparés du pouvoir des gouvernements civils à trois reprises en autant de décennies. Le résultat fut un désastre pour l'Amérique, il a fini avec des alliés fiables qui étaient haïs par leur propre peuple. En Turquie, le ressentiment anti-américain cumulé a atteint un sommet en 2003 quand l'administration Bush a pressé Ankara de laisser les forces des États-Unis envahissent l'Irak par le territoire turc, un plan qui a déraillé seulement au dernier moment par une révolte parlementaire.
C'est là le point faible de la relation de la Turquie avec les Etats-Unis. Mais ce fut aussi le début de l'élévation de la Turquie à la reprise économique et l'influence régionale, et le début d'un nouveau type de relations avec Washington. En effet, nouveau statut de la Turquie dans la région a une chance de transformer le pays en quelque chose de bien plus précieux pour Washington que d'un outil servile ou par procuration. Les Turcs disent qu'ils cherchent à devenir ce que le ministre des Affaires étrangères turc Ahmet Davutoglu appelle un «partenaire pour résoudre des problèmes de la région." Quelles que soient les ambitions qu'ils mai ont nourri les années précédentes, c'est seulement dans cette décennie, surtout depuis 2002, lorsque M. Erdogan et l'AKP est arrivé au pouvoir-que la Turquie a eu la force économique et politique, ainsi que la présence militaire, pour combler un tel position.
Économie de la Turquie a plus que doublé au cours des dix dernières années, la conversion de la nation à partir d'un marigot à une puissance régionale. Dans le même temps, son objectif financier a déménagé près de chez eux: la Turquie effectue maintenant plus de commerce avec la Russie, l'Irak et l'Iran qu'il ne le fait avec l'UE. La politique de l'énergie ont aussi favorisé les Turcs, qui se trouvent à cheval sur pas moins de trois lignes d'énergie concurrentes approvisionnement de l'Europe, de Russie, de la Caspienne et de l'Iran. Ans de réforme et la stabilité sont payants aussi. Ankara est à la veille d'un accord historique avec sa minorité kurde pour mettre fin à une insurrection qui a laissé 35.000 morts dans le dernier quart de siècle. À son tour, la Turquie est de faire la paix avec les pays voisins qui supportaient jadis les insurgés, comme la Syrie, l'Iran et l'Arménie. Le principe est simple, explique un haut Erdogan aide qui n'est pas autorisé à s'exprimer sur le disque: "Nous ne pouvons pas être prospère si nous vivons dans un quartier pauvre. Nous ne pouvons être en sécurité si nous vivons dans un violent."
ABONNEZ-VOUS Cliquez ici pour vous abonner à Newsweek et économisez jusqu'à 88% » Les avantages de maintenir la capitalisation. Des liens d'affaires judicieuse Merci à la diplomatie et de développer sur la région, la Turquie est proche de rendre compte de ce Davutoglu appelle son "zéro problèmes avec la politique des voisins." La nouvelle position d'Ankara a renforcé l'influence est encore plus loin: les Turcs sont devenus les fauteurs de troubles médiateurs région en proie de choix, appelé à la rescousse des différends entre les factions palestiniennes du Hamas et du Fatah, entre l'Iraq et la Syrie-même, avant le déchaînement de M. Erdogan à Davos, entre Israël et la Syrie. S'exprimant lors d'une récente conférence de presse à Rome, M. Erdogan a exprimé peu d'espoir que la Turquie pourrait faire davantage pour la Syrie et Israël. "[Le Premier ministre Benjamin] Netanyahu n'a pas confiance en nous", dit-il. «C'est son choix." Mais d'autres dans la région accueillent encore une aide d'Ankara: les diplomates turcs sont très bien formés à la résolution des conflits.
Cela ne peut guère en dire autant de l'Iran. Le régime de Téhéran reste paralysé par des querelles intestines et est loin d'être aimé dans la plupart des pays arabes. Saoudiens en particulier pensent à de bons souvenirs aux Ottomans face off contre les Perses, sans parler de leurs sentiments au sujet des Turcs sunnites contre les Iraniens chiites. "L'Arabie saoudite est accueillant le retour turc nouvelles», affirme Jamal Khashoggi, rédacteur en chef du quotidien Al influents Djeddah-Watan. Pas la partie la moins importante du charme est que le gouvernement Erdogan a nettement islamique (et par des feux de l'Arabie, un distinctement islamique sunnite) coloration, «même si aucun des fonctionnaires turcs dirais que publiquement, parce qu'il est politiquement incorrect», dit Khashoggi.
Pourtant, les Turcs croire qu'ils sont sage de ne pas jouer un rôle antagoniste, et des responsables à Ankara insister pour que les chaleureuses paroles de M. Erdogan à Ahmadinejad ne sont que des conditions atmosphériques. À la base, disent-ils, la Turquie partage les objectifs de l'Ouest en ce qui concerne les ambitions nucléaires de l'Iran, c'est faire les choses à sa manière. "Nous avons eu affaire avec [les Iraniens] depuis des siècles», explique l'aide Erdogan. «Nous leur montrons le respect et l'amitié qu'ils affectionnent. Souhaitez notre être hostiles à l'Iran tout faire pour résoudre le problème de leur programme nucléaire?" Lorsque l'International Atomic Energy Agency offert à l'Iran la possibilité d'exporter la plupart de sa production d'uranium faiblement enrichi en contrepartie de fabrication française barres de combustible dans Octobre, M. Erdogan a proposé un accord Ahmadinejad (apparemment avec la bénédiction de Washington): l'Iran pourrait stocker ses uranium en Turquie plutôt que de l'envoyer à un pays non musulman.
Téhéran finalement dit non, mais l'effort a démontré que la Turquie est prête à faire sa part pour maintenir la région paisible et sûre. Ankara insiste pour que ses nouvelles amitiés dans la région ne sont pas une menace pour ses liens de longue date envers l'Occident. "L'OTAN est l'alliance la plus forte de la Turquie, et l'intégration avec l'Europe est l'objectif principal de la politique étrangère de la Turquie», insiste Davutoglu. "Mais cela ne signifie pas qu'en raison de ces liens forts, nous ne pouvons ignorer le Moyen-Orient, nous pouvons ignorer l'Asie, l'Asie centrale, Afrique du Nord ou en Afrique." Le monde a changé radicalement depuis la chute des Ottomans, et la Turquie a peu de chances de retrouver la puissance impériale qu'elle exerçait depuis 350 ans, d'Alger à Budapest et à La Mecque. Mais comme le monde essaie de bouger, enfin, au-delà des 90-year-old paix qui a mis fin la paix, aucun autre pays n'est en meilleure position pour ramasser les morceaux.
Avec Sami Kohen à Istanbul
2009
http://www.newsweek.com/id/224676 |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: La nouvelle diplomatie turque? Ven 4 Déc - 15:54 | |
| - Citation :
L’“axe” Ankara-Tokyo
13 novembre 2009 — Il y a bien des inquiétudes à Washington à propos de la Turquie. La même chose à propos du Japon. Les deux pays présentent à notre sens des similitudes dans la logique et l’évolution de leurs situations vis-à-vis de Washington.
Un exemple de cette inquiétude est exposé dans une courte analyse de Ben Katcher sur le site The Washington Note, le 10 novembre 2009. L’idée de départ est exprimée dans le titre : “Qu’est-ce que les USA ont à offrir à leurs alliés?” – et nous poursuivrions par cet ajout: “…pour les retenir, justement, comme alliés fidèles?”. Suit une description assez classique et sans vraiment d’audace: les USA sont toujours puissants… “Le problème est que cette puissance – quoique immense – n’est pas très fongible” («The problem is that this power - while immense - is not very fungible.») – c’est-à-dire transmutable en quelque chose d’utile, en une politique efficace par les avantages qu'elle offrirait à celui qui accepterait la protection de cette puissance.
Péroraison de Katcher:
«During the Cold War, the United States and Turkey formed a “strategic partnership” based on both countries’ fear of Soviet intervention in the Middle East. The Truman Doctrine offered a specific guarantee that both Turkey and Greece would be protected from Soviet aggression – a fear that was quite real in Turkey at the time. In exchange, the United States received access to military bases, support in the Korean War and a strategically advantageous position in the Middle East. Despite serious disagreements - particularly over Cyprus - the relationship worked to each sides' mutual advantage until the Berlin Wall fell 20 years ago.
»Today, the United States wants Turkish support on a wide variety of important issues, including stabilizing Iraq, supporting the mission in Afghanistan, preventing Iran from obtaining a nuclear weapon, moving energy to Europe, serving as a Muslim ally, and providing stability in its neighborhood.
»In exchange, the United States offers security guarantees, military assistance, and the benefits that accrue from an alliance with the world' most powerful military. All of these things are very important to Turkey (and to many other countries). The problem is that the United States is not in a position to credibly threaten to withhold these benefits without undermining the international order in which it has invested so much. For example, both Washington and Ankara know that Turkey's stance on Iran's nuclear program will not jeopardize the American security blanket.
»Of course, there are red lines that Turkey (or any other country) could cross that would change U.S. policy. But the point is that Turkey has a great deal of running room before those red lines are crossed. Turkey, both because it is a NATO ally and a strategically critical country, knows that it can pursue an independent foreign policy while still enjoying the benefits of American power.
»From Tokyo to Paris – and many places in between – it is not so much the lack of American power that is the problem (it still has plenty), but rather the fact that its bargaining position is paradoxically undermined by its extraordinary role.»
Notre propos est de montrer, d’une part la “proximité” objective de ces deux alliés des USA par leurs perceptions assez proches de leurs propres situations stratégico-politiques (point de vue renvoyant à la ère psychopolitique plutôt qu’à la géopolitique); d’autre part, combien la politique US à leur égard se trouve dans une impasse similaire. Les conditions psychologiques similaires dictent à notre sens la proximité, sinon l’équivalence du problème stratégique pour les USA.
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«Pendant la guerre froide, les États-Unis et la Turquie ont formé un partenariat" stratégique "basé sur la peur des deux pays de l'intervention soviétique au Moyen-Orient. La Doctrine Truman bénéficier d'une garantie spécifique qui à la fois la Turquie et la Grèce seraient protégés contre l'agression soviétique - une crainte qui a été bien réel en Turquie à l'époque. En échange, les Etats-Unis ont reçu l'accès à des bases de soutien militaire, la guerre de Corée et une position stratégique avantageuse dans le Moyen-Orient. Malgré des désaccords graves - notamment sur Chypre - la relation de travail au bénéfice mutuel de chaque côté, jusqu'à ce que le mur de Berlin est tombé il ya 20 ans.
»Aujourd'hui, les Etats-Unis veulent soutien turc sur un large éventail de questions importantes, y compris la stabilisation de l'Irak, soutien à la mission en Afghanistan, empêcher l'Iran d'obtenir l'arme nucléaire, le transport d'énergie vers l'Europe, agissant comme un allié musulman, et en fournissant la stabilité dans son voisinage.
»En échange, les États-Unis offrent des garanties de sécurité, l'assistance militaire, et les avantages qui découlent d'une alliance avec les forces militaires les plus puissantes du monde». Toutes ces choses sont très importantes pour la Turquie (et de nombreux autres pays). Le problème est que les États-Unis ne sont pas en mesure de menacer de façon crédible de refuser ces avantages sans porter atteinte à l'ordre international dans lequel il a tant investi. Par exemple, à la fois Washington et Ankara savons que la position de la Turquie sur le programme nucléaire de l'Iran ne compromettent pas la couverture de sécurité américaine.
»Bien sûr, il ya des lignes rouges que la Turquie (ou de tout autre pays) pourraient traverser qui allait changer la politique américaine. Mais le fait est que la Turquie a beaucoup de Running Room avant que ces lignes rouges sont croisées. La Turquie, à la fois parce qu'il est un allié de l'OTAN et un pays stratégiquement critique, sait qu'elle peut mener une politique étrangère indépendante tout en profitant des avantages de la puissance américaine.
»De Tokyo à Paris - et de nombreux endroits entre les deux - ce n'est pas tant le manque de la puissance américaine qui est le problème (il a encore beaucoup), mais plutôt le fait que sa position de négociation est, paradoxalement, miné par son rôle extraordinaire.»
http://www.dedefensa.org/article-l_axe_ankara-tokyo_13_11_2009.html |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: La nouvelle diplomatie turque? Lun 7 Déc - 11:28 | |
| - Citation :
Obama attend beaucoup de la visite d'Erdogan
La Maison-Blanche s'inquiète des ambiguïtés croissantes de son allié turc.
Les discussions qu'aura lundi Barack Obama avec le premier ministre turc, Recep Tayyip Erdogan, à la Maison-Blanche promettent d'être aussi denses que délicates. Dix mois après sa visite spectaculaire en Turquie à la fin de sa première tournée européenne, le président américain attend beaucoup de son allié turc, pilier laïc et musulman du flanc sud de l'Otan impliqué dans tous les dossiers chauds qui se jouent dans son voisinage. Ankara a d'ailleurs encouragé de tels espoirs en se posant en pays clé de l'équilibre régional et en tentant d'adopter une position d'influence voire de médiateur vis-à-vis du Moyen-Orient et de l'Asie du Sud. L'Iran, l'Afghanistan, le Pakistan, l'Irak, devraient figurer au sommet de l'agenda bilatéral.
Mais l'ambiguïté croissante des prises de position d'Ankara, qui s'est progressivement rapproché de Téhéran, de la Syrie, du Soudan, de la Russie et du Hamas, semblant partiellement remettre en cause son ancrage géostratégique occidental, inquiète Washington. Le pouvoir américain semble avoir du mal à décrypter le jeu turc et se retrouve en position de « demandeur éconduit ».
Comme s'il souhaitait faire monter les enchères, Recep Tayyip Erdogan a d'ailleurs annoncé dimanche qu'il n'enverrait pas pour l'instant de troupes supplémentaires en Afghanistan, jugeant le dispositif de 1 700 soldats turcs actuellement déployé suffisant. Ces troupes utilisées pour des missions de patrouille à Kaboul et d'entraînement des forces afghanes, ne sont pas engagées dans des opérations de combat. Elles se refusent à affronter les insurgés islamistes ayant le souci de ne pas heurter leurs coreligionnaires musulmans. La deuxième armée de l'Otan pourrait toutefois décider d'envoyer des équipes de formation du personnel de sécurité afghan.
Pour expliquer ses réticences à s'engager, Ankara fait valoir que son armée est très occupée par la lutte contre les rebelles kurdes du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK). Plusieurs analystes évoquent d'ailleurs un possible marchandage sur un renforcement du dispositif turc en Afghanistan contre une implication plus grande des États-Unis dans la lutte contre les séparatistes kurdes. L'enjeu est d'autant plus important pour Washington, que les Turcs ont largement normalisé leurs relations avec la région autonome du Kurdistan, dans le nord de l'Irak.
«Amitié» et «commérages»
Alors que les Américains se préparent à un retrait de leurs troupes, pour lequel ils auront grand besoin des facilités militaires de la Turquie, celle-ci veut aussi mettre en avant sa capacité de médiation politique en Irak grâce à ses bons contacts chez les Kurdes irakiens comme chez les sunnites et les chiites. Un atout auquel le président Obama devrait être sensible.
Les Américains paraissent en revanche beaucoup moins convaincus par les propositions de médiation d'Ankara sur le dossier iranien. Ils devraient profiter de la visite d'Erdogan pour le pousser à adopter une position moins ambiguë vis-à-vis de Téhéran, alors que la communauté internationale s'unit pour durcir le ton. Lors d'un vote récent de l'AIEA condamnant la position iranienne, la Turquie s'était abstenue, suscitant un malaise chez ses partenaires américains. Ils n'ont pas apprécié que le premier ministre Erdogan se rende à Téhéran en octobre pour y signer un accord gazier bilatéral, ni surtout qu'ensuite il soutienne publiquement «son ami» Ahmadinejad et qualifie de «commérages» les craintes occidentales sur le nucléaire iranien. Obama poussera son hôte turc à préciser ses intentions dans l'éventualité d'un vote de sanctions supplémentaires contre l'Iran au Conseil de sécurité de l'ONU. Sous couvert de l'anonymat, un responsable turc a confié au Figaro qu'Ankara n'opposerait pas de veto.
http://www.lefigaro.fr/international/2009/12/07/01003-20091207ARTFIG00390-obama-attend-beaucoup-de-la-visite-d-erdogan-.php |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: La nouvelle diplomatie turque? Jeu 10 Déc - 11:58 | |
| La Turquie menace Israël.. - Citation :
Turkey To Israel: Cross Our Airspace To Bomb Iran & We Will Respond Like An Earthquake
Turkish Prime Minister Tayyip Erdogan stated that if Israel crossed over into Turkeys airspace in order to bomb Iran then their answer to Israel shall be like that of an earthquake.
Erdogans response was due to a question, in an interview with Lebanese newspaper Al Safir, over information indicating that Israel had violated Turkish airspace in the process of spying against Iran.
Erdogan continued,saying that certainly the information [stating that Israel was using their airspace to spy on Iran] is incorrect, but he stated that, if Israel did so, they will receive a response equal to that of an earthquake.
He also said it was not reasonable that Israel went to Gaza and swept the population and later had the audacity to believe that they would still be permitted to train with Turkish defense forces after they have wrought havoc on the Gaza Strip.
We,the elected government,came into being due to the will of our people. We cannot then challenge the feelings of the Turkish people, who were greatly effected by what happened during that aggression on Gaza. Our respect for the sentiment of the Turkish people played a decisive role in the background of our decision in refusing to conduct exercise Anatolian Eagle.
Furthermore,the Israelis cannot use the relationship they have with us that is declared on paper in order to hit Iran and we will not stand neutral or with folded hands
He said that most worry about in the Palestinian issue now is to develop the Gaza Strip, which Turned into a big prison open, everyone stands idly by and indifferent to it. Which should not be Silence him, not only by the countries of the region, but also by the civilized world that respects Human rights . He described Israels war on Gaza as aggression, he is a crime against humanity in all its Standards, where Israeli forces used white phosphorus against civilians
He said that after the aggression,which led to the destruction of Gaza: killing 1,500 of its people and wounding 5,000, a meeting in Sharm el-Sheikh had been agreed in order to rebuild what was destroyed. And there had been millions of dollars dedicated to help rebuild the strip, but the decision was not implemented. The ruins of Gaza have remained unchanged.Worse still; the blockade continues to deprive all basic needs of the people. I have heard that they have had to use the tunnels for the smuggling sheep in order to celebrate Eid al-Adha.
This is a desperate situation and inhumane situation requires special effort in order to better treat it, so it was natural to include a list of the agenda of the visit which is currently in Washington. Erdogan added that there are other items which occupy his mind in this context -The first is that the cessation of settlement activity by Israel which is a necessary condition to return to peace negotiations. And second, Erdogan says that they will do their part in mediating between Israel and Syria. He has, so far, held five rounds of negotiations between the two parties.
In response to a question about the Israeli Prime Minister Benjamin Netanyahu wherein the Israeli PM made clear that he was no longer assured of the mediation capability of Turkey in this regard, and preferred the mediation of France, Erdogan replied: We wish to mediate between both parties, and if we receive this desire will again respond to them. If Netanyahu does not wish for us to mediate, then we will not Nor will Turkey pressure Israel into accepting them as a mediator.
Erdogan mentioned that Turkey had made a deal 7 years ago in order buy a non-pilot aircraft but, this [deal] has not been fulfilled by the government of Tel Aviv and as a result Turkey had to lease an aircraft due to necessity. Israel still has the remainder of 40 days to fulfill the deal and if [after the 40 days] they do not fulfill the contract made over the unmanned airplane we will declare the agreement void.
Al Safir asked whether or not Iran would be a topic of interest during Erdogans visit to Washington wherein he replied by saying that, it would not be strange to bring up Iran during the trip to Washington he continued to point out that the understanding between Turkey and Iran has come a long way in containing many things surrounding the two countries and noted that they were becoming the most influential nations in the region, and the volume of imports and exports between the nations was,as of now, 10 Billion dollars. There was an expressed hope that it will rise to 30 billion within a short period of time.
The two countries are in a position of great significance in the Middle East Erdogan stated, without any direct intervention with either nations internal affairs.
http://www.politicaltheatrics.net/?p=1275
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: La nouvelle diplomatie turque? Jeu 10 Déc - 12:41 | |
| La Turquie vient de menacer Israël, l'information est bon... |
| | | Samyadams Administrateur
messages : 7134 Inscrit le : 14/08/2008 Localisation : Rabat Maroc Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: La nouvelle diplomatie turque? Jeu 10 Déc - 13:33 | |
| Les Israéliens ont droit au soutien des services de renseignement turques et les Arabes aux belles paroles | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: La nouvelle diplomatie turque? Jeu 10 Déc - 14:41 | |
| - barbaros pacha a écrit:
- La Turquie vient de menacer Israël, l'information est bon...
Mais oui c'est ca , vous etes plus proche d' Israel que de tous le spays arabes réunis, menacer le pays qui vous fournie en technlogie militaire! il faut être dans la logique barbaros, qu'est ce que les pays arabes ont à vous offrir apart la sympathie des peuples, rien alors que les relations avec Isrel est une necessité pour vous ! de belle parole pour les pauvres arabes et des actions pour Israel, voila ce qui résume la politique étrangère de la turquie |
| | | GlaivedeSion General de Brigade
messages : 3887 Inscrit le : 15/07/2009 Localisation : ici et la Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: La nouvelle diplomatie turque? Jeu 10 Déc - 15:08 | |
| - barbaros pacha a écrit:
- La Turquie vient de menacer Israël, l'information est bon...
En Israel tous le monde est mort de peur | |
| | | reese Colonel
messages : 1646 Inscrit le : 10/05/2009 Localisation : alger Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: La nouvelle diplomatie turque? Jeu 10 Déc - 16:00 | |
| a mon humble avis ces rotomontades d'Erdogan sont avant tout destinées a l'Iran en prouvant aux mollahs que la Turquie n'aura rien a voir a une eventuelle attaque USraelienne contre eux , histoire de ne pas voire les villes Turques prisent pour cible par un deluge de missiles au VX | |
| | | GlaivedeSion General de Brigade
messages : 3887 Inscrit le : 15/07/2009 Localisation : ici et la Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: La nouvelle diplomatie turque? Jeu 10 Déc - 16:03 | |
| - reese a écrit:
- a mon humble avis ces rotomontades d'Erdogan sont avant tout destinées a l'Iran en prouvant aux mollahs que la Turquie n'aura rien a voir a une eventuelle attaque USraelienne contre eux , histoire de ne pas voire les villes Turques prisent pour cible par un deluge de missiles au VX
Jamais les mollahs n'attequerai la turquie,il signerai leurs arrets de mort si en plus d'Israel ,des pays arabes et des bases anglo-americaines ils bombardent la turquie.quand a d'eventuelles armes chimiquesou biologiques que l'iran pourrai utiliser je n'y crois pas, les usa et israel aurai vite fait de faire disparaitre de la carte ....l'iran et non israel | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: La nouvelle diplomatie turque? Jeu 10 Déc - 17:03 | |
| il faut les comprendre les turcs il tenait fermement la palestine et tout etait calme, et c est les marionette arabes pousser par les anglais "qui faisaient miroitter a chaque bedouins un royaume ..." qui les ont chasser de ce territoire ... ce qui c est passé ensuite (mandats anglais et francais sur la region, foyer juive en palestine , creation d israel ... )les turcs s en lave les main et c est comprehensible. la creation d israel peut etre vu de turquie comme une revange sur les arabe qui les ont combattu par le passé et qu il soit allié maintenant et tout a fait comprehensible |
| | | Samyadams Administrateur
messages : 7134 Inscrit le : 14/08/2008 Localisation : Rabat Maroc Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: La nouvelle diplomatie turque? Jeu 10 Déc - 18:42 | |
| La politique de la Turquie envers Israël est un exemple à suivre. La Turquie a beaucoup profité de ses relations avec Israël et continue de le faire et les Turcs n'ont sont pas devenus moins musulmans que d'autres. Les Turcs sont pragmatiques et leur pays a beaucoup évolué. Les Arabes sont dogmatiques et leurs pays ne cessent de s'enfoncer dans les problèmes en tout genre. Ce n'est pas un avis, c'est un constat. | |
| | | reese Colonel
messages : 1646 Inscrit le : 10/05/2009 Localisation : alger Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: La nouvelle diplomatie turque? Jeu 10 Déc - 19:19 | |
| le probleme essentiel c'est que c'est une terre Arabe qui a été envahie et livrée a l epuration ethnique et religieuse sioniste . Les Turcs auraient été moins pragmatiques et moins dogmatiques si un morceau de l'Asie Mineure avait été annexé par les israeliens . Il n y a qu a voir avec quel ferocité et quelle cruauté ils traitent les minorités nationales Kurdes , Armenienne ou Grecques chez eux . Le premier genocide du XX siecle ca vous dit quelque chose ? | |
| | | Samyadams Administrateur
messages : 7134 Inscrit le : 14/08/2008 Localisation : Rabat Maroc Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: La nouvelle diplomatie turque? Jeu 10 Déc - 19:33 | |
| La perte de Jérusalem a été ressentie comme une profonde humiliation chez les Turcs musulmans, qui en étaient en quelque sorte les gardiens | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: La nouvelle diplomatie turque? Jeu 10 Déc - 19:36 | |
| - reese a écrit:
- le probleme essentiel c'est que c'est une terre Arabe qui a été envahie et livrée a l epuration ethnique et religieuse sioniste . Les Turcs auraient été moins pragmatiques et moins dogmatiques si un morceau de l'Asie Mineure avait été annexé par les israeliens . Il n y a qu a voir avec quel ferocité et quelle cruauté ils traitent les minorités nationales Kurdes , Armenienne ou Grecques chez eux . Le premier genocide du XX siecle ca vous dit quelque chose ?
qui a combattu un peuple frere pour le chasser de cette terre , ce qui a permi que cette terre arabe soit occupé par des etranger ...les arabes !!! on ne sort pas la carte fraternité comme cela! les arabe ont chassé les turc de cette region sans fraternité ni sidi zekri et maintenant on devrait s ettonner ou blamer les turc pour manque de fraternité sur le diossier israelo palestinien moi cela ne m ettonne pas, et je peu comprendre les turc (ataturk qui lutta contre les grec, les anglais, les francais ...pour que la turquie garde la tete haute pendant des année se retrouve avec une menace au sud venant des frere arabe ) , qu ils (les arabes) se retrouve ensuite avec leur terre occupé etc etc sa c ' est leur probleme (comme ont dit ...li darha byadih , yfaka bssanih /celui se met dans le petrin, qu il se debrouille pour seul s en sortir )! mais qu ont ne s ettone pas du manque de fraternité turcs. qui est plus que comprehensible |
| | | reese Colonel
messages : 1646 Inscrit le : 10/05/2009 Localisation : alger Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: La nouvelle diplomatie turque? Jeu 10 Déc - 19:50 | |
| les Turcs etaient des envahisseurs et des occupants comme les autres bien que musulmans , ils devaient tot ou tard quitter cette region conquise au fil de l epee par les descendants d'Osman . Parler de " fraternité " dans ce contexte c'est plutot naif . Le joug Ottoman est meme resposable en grande partie de la regression economique et militaires des Arabes
Dernière édition par reese le Jeu 10 Déc - 19:53, édité 1 fois | |
| | | Samyadams Administrateur
messages : 7134 Inscrit le : 14/08/2008 Localisation : Rabat Maroc Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: La nouvelle diplomatie turque? Jeu 10 Déc - 19:51 | |
| Les Marocains également Alloudi, ils savent pertinemment qu'ils n'ont rien à attendre des "frères arabes" Il devait se sentir malin, le Yasser Arafat, quand il a salué Abdelaziz en le serrant contre lui à Alger Il savait parfaitement tout le mal qu'il faisait aux Marocains qui ont pourtant toujours soutenu la cause palestinienne et ont même combattu au Golan en 1973. Nous l'avons ressenti tous, Roi et peuple, comme un coup de couteau dans le dos, une trahison. Et quand les troupes syriennes se sont retirés du champ de bataille en laissant les troupes marocaines seules face aux troupes israéliennes, ils avaient aussi oublié que nos soldats étaient là pour se battre pour défendre leur cause, pas celle des Marocains. Des officiers israéliens d'origine marocaine ont fait preuve de plus de sens d'apparentage envers des prisonniers de guerre marocains que l'état-major syrien n'en a eu pour nos soldas qu'il a lâchement abandonné face à l'ennemi | |
| | | rafi General de Division
messages : 9496 Inscrit le : 23/09/2007 Localisation : le monde Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: La nouvelle diplomatie turque? Jeu 10 Déc - 19:52 | |
| Pourquoi chercher des poux aux turcs pour ce que sont incapables de faire aujourd'hui, ou dans un hier proche, les pays arabes? C'est toujours en s'en prenant aux autres que l'on évite de se regarder en face dans une glace.
Dernière édition par rafi le Jeu 10 Déc - 20:02, édité 1 fois | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: La nouvelle diplomatie turque? Jeu 10 Déc - 19:58 | |
| - reese a écrit:
- les Turcs etaient des envahisseurs et des occupants comme les autres bien que musulmans , ils devaient tot ou tard quitter cette region conquise au fil de l epee par les descendants d'Osman . Parler de " fraternité " dans ce contexte c'est plutot naif . Le joug Ottoman est meme resposable en grande partie de la regression economique et militaires des Arabes
Les turcs contrôlaient cette région avant même l'époque ottomane... On a étaient les protecteurs des arabes jusqu'à l'année 1918 depuis le IX ème siècle... |
| | | Samyadams Administrateur
messages : 7134 Inscrit le : 14/08/2008 Localisation : Rabat Maroc Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: La nouvelle diplomatie turque? Jeu 10 Déc - 20:05 | |
| Sauf le Maroc, Barbaros, sauf le Maroc, ne l'oublie jamais | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: La nouvelle diplomatie turque? Jeu 10 Déc - 20:43 | |
| - reese a écrit:
- les Turcs etaient des envahisseurs et des occupants comme les autres bien que musulmans , ils devaient tot ou tard quitter cette region conquise au fil de l epee par les descendants d'Osman . Parler de " fraternité " dans ce contexte c'est plutot naif . Le joug Ottoman est meme resposable en grande partie de la regression economique et militaires des Arabes
reese , il faut que tu regarde cela en tant que turc! les turc ne se sentez pas les envahissur de jerusalem ni des lieux saint , mais comme les protecteur de ces leiux (etant la nation musulmane la plus puissante et la plus apte a sauvegarder ces region) tous comme il ont proteger l algerie durant plusieur année des expedission européenes. il faut vivre la situation entant que turc! et en tant que turc, ce qui a etait vecu, c est qu une fois la nation en prise avec les nation européenes,et a genoux les frere arabe , ont choisi le cap des ennemie des turc. que les turc se moque royalement de ce ce qu ont subi les arabe par la suite, et tout a fait comprehensible, je dirait meme etait prévisible! et meme si l ont va dans ton sens que les turc etait des envahisseur, et bien soit, il ont conquis ces region , les ont posseder pendant des centaine d année, et les peuple de ces region les en ont chasser aidé par les ennemie de l empire! meme pris comme ,ce qui est arrivé a cette region a la suite de l expulsion des turcs n aurait pas entrainer le moindre fraternité de ces dernier pour les arabes! |
| | | rafi General de Division
messages : 9496 Inscrit le : 23/09/2007 Localisation : le monde Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: La nouvelle diplomatie turque? Jeu 10 Déc - 20:46 | |
| Ils sont originaires d'où les arabes? n'ont-ils pas comme les turcs conquis Jérusalem?
Dernière édition par rafi le Jeu 10 Déc - 20:49, édité 2 fois | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: La nouvelle diplomatie turque? Jeu 10 Déc - 20:48 | |
| - rafi a écrit:
- Ils sont originaires d'où les arabes? n'ont-ils pas comme les turcs conquis Jérusalem?
Arabie... |
| | | reese Colonel
messages : 1646 Inscrit le : 10/05/2009 Localisation : alger Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: La nouvelle diplomatie turque? Jeu 10 Déc - 20:50 | |
| - Alloudi a écrit:
- reese a écrit:
- les Turcs etaient des envahisseurs et des occupants comme les autres bien que musulmans , ils devaient tot ou tard quitter cette region conquise au fil de l epee par les descendants d'Osman . Parler de " fraternité " dans ce contexte c'est plutot naif . Le joug Ottoman est meme resposable en grande partie de la regression economique et militaires des Arabes
reese , il faut que tu regarde cela en tant que turc!
les turc ne se sentez pas les envahissur de jerusalem ni des lieux saint , mais comme les protecteur de ces leiux (etant la nation musulmane la plus puissante et la plus apte a sauvegarder ces region)
tous comme il ont proteger l algerie durant plusieur année des expedission européenes.
il faut vivre la situation entant que turc!
et en tant que turc, ce qui a etait vecu, c est qu une fois la nation en prise avec les nation européenes,et a genoux les frere arabe , ont choisi le cap des ennemie des turc.
que les turc se moque royalement de ce ce qu ont subi les arabe par la suite, et tout a fait comprehensible, je dirait meme etait prévisible!
et meme si l ont va dans ton sens que les turc etait des envahisseur, et bien soit, il ont conquis ces region , les ont posseder pendant des centaine d année, et les peuple de ces region les en ont chasser aidé par les ennemie de l empire!
meme pris comme ,ce qui est arrivé a cette region a la suite de l expulsion des turcs n aurait pas entrainer le moindre fraternité de ces dernier pour les arabes! tu as entierement raison | |
| | | rafi General de Division
messages : 9496 Inscrit le : 23/09/2007 Localisation : le monde Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: La nouvelle diplomatie turque? Jeu 10 Déc - 20:50 | |
| C'est ce que je croyais avoir compris, BP, merci.
Au petit jeu "de qui a pris la place de qui", on n'est pas sorti de l'auberge... C'est un débat sans fin et sans intérêt les amis.
Dernière édition par rafi le Jeu 10 Déc - 21:14, édité 1 fois | |
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