Actualités Aéronautique et Spatiale

Rappel du premier message :

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Viking Air : Le Twin Otter de retour


Le premier DHC-6 400 Twin Otter de série s’est envolé pour la première fois hier aux installations du constructeur à Calgary en Alberta au Canada.



Premier vol du Viking Air DHC-6 Twin Otter série 400

L’appareil, numéro de série 845 immatriculé C-FMJO, est le premier appareil de production Twin Otter depuis que De Havilland Canada en avait cessé la production en 1988 avec la livraison de l’appareil 844. Ce premier appareil sera vendu à l’entreprise suisse Zimex Aviation dès que le DHC-6 400 sera certifié par les autorités canadiennes (Transport Canada) et européennes (EASA).
Steve Stackhouse, directeur des opérations en vol de Viking Air, secondé par le président et CEO David Curtis était aux commandes de l’appareil pour ce vol initial : « L’appareil s’est comporté comme prévu, il est très stable, rapide et même si j’ai des milliers d’heures de vol sur ce type d’appareil, j’ai eu beaucoup de plaisir à le piloter. »
« C'est un jalon important, non seulement pour Viking et toute notre équipe, mais aussi pour nos nombreux clients », a commenté David Curtis. « Faire voler le premier nouveau Twin Otter en 22 ans est l'aboutissement de plusieurs mois de travail acharné et de détermination par notre personnel et nos partenaires notre chaîne d'approvisionnement ».
Le premier appareil de production a été immatriculé C-FMJO en honneur de Michael J. Orr, un ancien membre du conseil d’administration de Viking Air décédé en octobre dernier.
Viking Air a annoncé le lancement d’une version modernisé du Twin Otter en octobre 2007 avec l’introduction du DHC-6 série 400 qui a subit plus de 400 modifications par rapport à son prédécesseur. Parmi ces modifications, il y a une nouvelle suite avionique Honeywell Primus Apex et des moteurs Pratt & Whitney Canada PT6A-34

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Bombardier abandonne ses ambitions russes

Le 04/11/2014 à 14h49, par Yann Cochennec


Le projet de ligne d'assemblage du Q400 en Russie est abandonné. © Bombardier  

Bombardier a, pour l'instant, abandonné ses projets de coopération industrielle avec le groupe russe Rostek sur l'implantation d'une ligne d'assemblage de son turbopropulseur Q400. "Au vu de la situation politique actuelle et de l'évolution de l'économie russe, nous avons mis ce projet de côté. Nous verrons comment les choses évolueront dans les prochains mois", a indiqué Pierre Baudoin, président du groupe canadien, en marge de la présentation des résultats du troisième trimestre 2014.

En août 2013, lors du salon aéronautique MAKS qui se déroule à Moscou, Bombardier avait dévoilé un protocole d'accord industriel avec Rostec pour la création de cette ligne d'assemblage. Mais, ce volet industriel s'accompagnait d'un volet commercial comprenant deux commandes à venir pour un total de 100 exemplaires fermes du Q400 et se répartissant pour moitié entre les sociétés de financement et de location Ilyushin Finance Co. et Avia Capital Services, filiale de Rostek.

A l'époque, Bombardier évaluait la demande du marché russe à 400 appareils de 20 à 99 places sur les vingt prochaines années. Pour autant, le constructeur canadien ne désespère pas vendre du Q400 en Russie, estimant qu'il y a "bien un besoin pour ce type d'appareil".


http://www.air-cosmos.com/2014/11/04/26517-bombardier-abandonne-ses-ambitions-russes

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Ariane 6 : c'est "nein" pour l'Allemagne

A la veille de la réunion informelle des ministres européens de l'espace à Cologne, l'Allemagne reste arc-boutée sur le programme Ariane 5 ME. C'est ce que rappelle dans un courrier la secrétaire d'État allemande chargée du dossier spatial au patron de l'Agence spatiale européenne, Jean-Jacques Dordain.  

C'est "nein" pour Ariane 6. Dans un courrier adressé le 10 octobre dernier au directeur général de l'Agence spatiale européenne (ESA) Jean-Jacques Dordain, que "La Tribune" s'est procuré, la secrétaire d'État allemande chargée du dossier spatial, Brigitte Zypries, reste très, très sceptique sur la proposition des industriels concernant le futur lanceur européen, Ariane 6. Elle l'était déjà après la réunion des ministres de l'Espace des pays membres de l'ESA réunis pour un point d'étape le 23 septembre dernier.

Brigitte Zypries l'est d'autant plus qu'elle a relevé que le design de l'étage supérieur cryogénique propulsé par le moteur Vinci a changé entre le projet présenté le 23 septembre et celui proposé le 9 octobre par les industriels. Ce qu'elle a d'ailleurs très peu goûté. "J'ai été confronté (lors d'une réunion avec les industriels, ndlr) à des documents montrant clairement que le concept de l'étage supérieur est différent de celui décrit dans le document du 23 septembre. Particulièrement, la position des réservoirs doit être changée, ce qui exigerait significativement un plus grand carénage".

Et si Berlin avait raison ?

Aussi, elle demande à Jean-Jacques Dordain une "clarification sans délai". La secrétaire d'État allemande souhaite savoir si l'étage supérieur d'Ariane 5 ME, un programme de modernisation d'Ariane 5 que la France veut écarter, peut être utilisée tel quel pour Ariane 6 ou s'il doit faire l'objet de nouveaux développement. Cette "question est très importante pour une nouvelle évaluation", estime-t-elle. Dans sa réponse le 14 octobre, que La Tribune s'est également procuré, Jean-Jacques Dordain exprime sa surprise. Il rappelle que l'étage supérieur d'Ariane 5 ME reste un "élément commun" aux deux lanceurs, tout en précisant toutefois que "quelques adaptations sont en tout cas nécessaire" en vue d'intégrer l'étage supérieur d'Ariane 5 ME sur Ariane 6, qui a un "diamètre plus petit qu'Ariane 5".

Pour Brigitte Zypries, il est clair qu'en "raison du manque de temps, une préparation solide et une analyse d'Ariane 64 et d'Ariane 62 ne peuvent pas avoir lieu". Ce qui ne serait pas le cas si l'ESA maintient le programme Ariane 5 ME. "La finalisation d'Ariane 5 ME nous donnerait ce temps", estime la secrétaire d'État. Et de souligner que "les décisions ne doivent pas être prises sous la pression de l'urgence" mais "sur la base de faits confirmés et dans des conditions de cadre de façon fiable définies". Elle estime que le dossier Ariane 6 n'est pas encore consolidé techniquement et financièrement et reste à la merci de trop d'incertitudes, notamment les risques pris par l'industrie.

Berlin veut Ariane 5 ME

Dans ce contexte, Brigitte Zypries confirme à Jean-Jacques Dordain qu'une "finalisation d'Ariane 5 ME fait sens" pour l'Allemagne. Elle rappelle d'ailleurs que la modernisation du lanceur Ariane 5 a été "confirmée" à l'issue d'une revenue du programme comme cela avait été adopté à la conférence ministérielle de l'ESA de Naples. Ce qui n'a pas été le cas pour le projet Ariane 6 PPH. Pour autant, Brigitte Zypries ne ferme pas la porte à un nouveau projet. "Nous sommes ouverts pour faire face à des situations changeantes, de nouvelles idées et de nouveaux développements", explique-t-elle.

Un mois plus tard, la position de l'Allemagne n'a pas changé d'un pouce. Et ce n'est pas le courrier de Jean-Jacques Dordain qui a convaincu Berlin de rouler pour Ariane 6 même si le patron de l'ESA a promis beaucoup (trop?) à l'Allemagne. Notamment que le programme Ariane 6 reprendrait "tous les investissements" allemands réalisés pour Ariane 5 ME et respecterait "entièrement" le retour géographique en faveur de l'industrie allemande. Selon nos informations, la situation s'est même durcie entre Berlin et Paris. Devant un tel blocage, certains pays demanderaient même un report de la conférence ministérielle des Etats membres de l'ESA, qui doit se tenir début décembre à Cologne. Comme toujours dans l'espace à la veille d'un grand rendez-vous, la dramaturgie est à son comble...

http://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/aeronautique-defense/20141112trib7276f27d2/ariane-6-c-est-nein-pour-l-allemagne.html

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Premier vol pour le Bell 505 !



L’hélicoptériste Bell a annoncé la réussite du premier vol réussi de l’hélicoptère Bell 505 Jet Ranger X(MC). Le vol inaugural a eu lieu dans l’usine de fabrication de la société, à Mirabel au Québec.

Le Bell 505 a été conçu sur la base de la vaste contribution fournie par le comité consultatif des clients (CAC). Bell Helicopter a inauguré le Jet Ranger X lors de l’HELI-Expo 2014 en février et a déjà reçu plus de 240 lettres d’intention pour le nouveau modèle.

Concept du Bell 505 :

La conception axée sur le client du Jet Ranger X met la sécurité, la performance et l’abordabilité au premier plan, combinant des systèmes éprouvés avec une technologie avancée et une conception moderne et épurée. Le Bell 505 contient un cockpit à haute visibilité équipé de la Suite Garmin G1000H Integrated Avionics pour fournir aux pilotes des informations cruciales sur le vol en un clin d’oeil. Le tout nouvel hélicoptère commercial de Bell est optimisé par le moteur Turbomeca Arrius 2R avec le système Full Authority Digital Engine Control (FADEC), ce qui réduit davantage la charge de travail du pilote. Des fonctionnalités de sécurité améliorées supplémentaires comprennent un système de rotor principal à forte inertie fournissant des capacités d’autorotation supérieures.

Le Bell 505 Jet Ranger X est un hélicoptère à turbine, à moteur unique et à cinq places, conçu pour être l’avion le plus sûr et le plus facile à piloter de sa catégorie, tout en maintenant des prix abordables. Avec une vitesse de croisière de plus de 125 nœuds, un éventail de plus de 360 milles nautiques et une charge utile de 1 500 livres, le Bell 505 offre la meilleure performance de sa catégorie. Le Jet Ranger X est un hélicoptère multimission conçu pour répondre à une large variété de missions avec son plancher totalement plat, l’accroissement du volume en cabine et ses portes à clapet qui fourniront aux clients la souplesse de la configuration nécessaire dans le marché d’aujourd’hui. Il peut prendre en charge une large variété de catégories d’opérations, y compris le segment des services publics, les propriétaires privés et institutionnels, et les écoles de formation. La combinaison des capacités, des caractéristiques de performance et de la valeur sera soutenue par l’assistance et le service clientèle, leaders dans l’industrie, de Bell Helicopter.


Photos : 1 Le premier  vol du Bell 505 2 image de synthèse @Bell Textron

http://psk.blog.24heures.ch/archive/2014/11/13/premier-vol-pour-le-bell-505-857442.html

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Boeing : 80 avions 737 MAX commandés au Japon

http://www.lesechos.fr/industrie-services/air-defense/0203926936500-boeing-80-avions-737-max-commandes-au-japon-1062838.php?xtor=RSS-2065

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18/11/2014

Airbus lance l’A330 Beluga !



Airbus Group, va lancer le développement et la production de cinq nouveaux «Beluga» basé sur la cellule de l’A330. Le premier des cinq nouveaux bélugas entrera en service à la mi-2019.

La nouveau Beluga sera basé sur l'A330 avec une grande réutilisation des composants et d’équipements existants. Le  cockpit sera le même que sur l’A330, mais la structure de la soute et l'extrémité arrière et la queue seront parmi les éléments qui seront nouvellement développé.

Cette solution développée par Airbus doit permettre d’accompagner la montée en charge industrielle de l'A350XWB et les augmentations de production de ses autres appareils. Les A330 Beluga seront opérés en parallèle de ceux actuellement en service. Ces derniers devraient être retirés progressivement d'ici à 2025. Airbus possède actuellement 5 "Beluga", mais ne peut en construire davantage car l'appareil est basé sur l'ancien A300, dont les chaînes d'assemblages n'existent plus.


Photos : le Futur A330 Beluga @ Airbus Group /A.Goussé

http://psk.blog.24heures.ch/archive/2014/11/18/airbus-lance-l-a330-beluga-857491.html

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19/11/2014

Le Falcon 8X effectuera son Roll out en décembre !



On l’attend avec impatience, le Falcon 8X de Dassault effectuera son Roll Out le 17 décembre prochain depuis les installations de l’avionneur à de Bordeaux-Mérignac. Cette avancée dans le programme du triréacteur d'affaires très long-gamme confirme la bonne voie du calendrier pour un premier vol au premier trimestre de 2015.

Ce premier exemplaire du 8X sera consacrée à l'expansion de l'enveloppe de vol, tandis qu'un second 8X actuellement en construction devrait prendre son envol dans le deuxième trimestre de 2015, servira à tester les performances. Un troisième avion testera les systèmes de cabine et la préparation à l'entrée en service.

Le Falcon 8X sera un ultra long-courrier qui affichera une distance franchissable de 6’450 nm (11’945 km), dans la cabine la plus longue de tous les Falcon construits à ce jour. Il sera équipé d’une version améliorée du réacteur Pratt & Whitney Canada PW307 qui motorise le Falcon 7X, ainsi que d’une nouvelle voilure entièrement optimisée. Grâce à ces atouts, le 8X sera 35 % plus éco-efficient que n’importe quel autre avion du segment ultra long-courrier. Cette économie en carburant réduira d’autant les coûts d’exploitation.

Le Falcon 8X devrait pouvoir décoller sur des pistes d’une longueur de 6 000ft (1 830 m) et afficher une vitesse d’approche d’environ 106kts (197 km/h) à la masse type d’atterrissage.

Photo : le Falcon 8X @ Dassault Aviation

http://psk.blog.24heures.ch/archive/2014/11/19/le-falcon-8x-effectuera-son-roll-out-en-decembre-857496.html

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L'ATR nouveau est arrivé

Le 24/11/2014 à 18h09, par Léo Barnier


La nouvelle avionique "Standard 2" de la série -600 d'ATR a été homologuée le 24 novembre
par l'EASA. © ATR

ATR n'entend pas se reposer sur ses lauriers. Alors que sa série -600 a été certifiée il y a trois ans à peine, le constructeur franco-italien la fait déjà évoluer. Après le lancement d'une nouvelle version de son moteur en juin dernier, le PW127N (4,5 % plus puissant que le PW127M), il vient d'annoncer la certification d'une itération améliorée de son avionique. Baptisée «  Standard 2  », elle a reçu l'homologation de l'Agence Européenne de Sécurité Aérienne (EASA) le 24 novembre. Ce feu vert était normalement attendu en juillet. Il aura donc mis quelques mois supplémentaires avant d'arriver.

Les améliorations du Standard 2 concernent essentiellement les phases d'approche, notamment sur les aéroports non équipés de système de guidage aux instruments (ILS). La nouvelle avionique intègre ainsi un système LPV (Localizer Performance with Vertical guidance), qui améliore le guidage par GPS, en particulier sur l'axe vertical. ATR précise que cet équipement permet de réduire le plancher de décision à 200 pieds (61 m) lors des approches, ce qui accroit les capacités d'atterrissage par basse visibilité.

Un système RNP-AR 0,3 (Required Navigation Performance with Authorization Required) permettra des trajectoires avec une précision accrue, de l'ordre de 0,3 mille. Il se base sur le système de navigation conventionnel RNAV (Area Navigation) par GPS, enrichi par les instruments de navigation embarqués. Il est aussi utilisé dans la gestion du trafic aéroportuaire en cas d'encombrement ou de procédures anti-bruit.

Le dernier ajout est celui d'un système de navigation verticale VNAV, qui permet de définir des points de passage sur le plan vertical. Il fonctionne à partir des informations du système de gestion de vol (FMS). Il entre dans le cadre des procédures RNP et peut-être couplé avec le pilote automatique. Comme les autres équipements introduits avec le Standard 2, il tend à améliorer la sécurité en améliorant la précision de la navigation et en réduisant la charge de travail du pilote dans le moment critique de l'approche et de l'atterrissage.


http://www.air-cosmos.com/2014/11/24/26994-l-atr-nouveau-est-arrive

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Airbus Group se désengage de Dassault Aviation

Le 01/12/2014 à 17h50, par Léo Barnier


Dassault Aviation rachète 8 % de son capital à Airbus Group. © Dassault Aviation

C'est un joli coup pécuniaire que vient de réaliser Airbus Group. Le groupe a conclu, le 28 novembre, la vente d'une partie de ses actions dans Dassault Aviation à... Dassault Aviation. Cette opération lui rapportera 794 M€. Un accord a été également passé entre les deux parties «  pour la réalisation éventuelle en 2015 d’un ou plusieurs placements privés par Airbus d’actions Dassault Aviation  ».

Cette vente porte sur 8 % du capital de Dassault Aviation. Compte tenu du prix, l'opération valorise la société à hauteur de 10 Md€. Selon Dassault Aviation, c'est 9,2 % de moins que si elle avait été indexée sur le cours de la bourse au jour de la vente. La transaction doit encore recevoir l'aval de l'Autorité des marchés financiers (AMF), qui doit valider la décision d'Airbus d'une vente gré à gré sans avoir lancé d'offre publique.

S'il reçoit le feu vert de l'AMF, Airbus Group ne possèdera plus que 38,32 % de Dassault Aviation. La part du capital détenu en propre par ce dernier s'élèvera alors à 9,4 %, dont une partie de capital flottant. Cette situation ne durera guère longtemps car dans la foulée Dassault Aviation va annuler 9 % des actions et ne conservera que 0,4 % du capital. L'avionneur veut ainsi augmenter ses résultats par action. La part des autres actionnaires va donc mécaniquement augmenter  : Airbus Group remontera à 42,11 %, le Groupe Industriel Marcel Dassault – c'est à dire la famille Dassault – passera à 55,55 %, tandis que le capital flottant sera réduit à 1,94 %.

Airbus Group pourrait mettre en vente 10 % du capital supplémentaires d'ici le 30 juin 2015, selon les conditions du marché. Dassault Aviation devrait à nouveau saisir cette opportunité, mais pas pour la totalité des actions proposées.

Ces opérations sont un bénéfice pur pour Airbus Group. Sa participation dans Dassault Aviation est le résultat d'un transfert des actions de l'Etat à Aerospatiale en 1998, dans l'espoir d'une hypothétique fusion.

http://www.air-cosmos.com/2014/12/01/27169-airbus-group-se-desengage-de-dassault-aviation

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03/12/2014

Le 200e Airbus produit en Chine !



Tianjin, Chine, une cérémonie a eu lieu aujourd'hui sur le site Airbus pour célébrer l’assemblage du 200e avion de la famille A320 en Chine. Le 200e appareil est un A319 qui rejoindra la compagnie chinoise  China Eastern Airlines.

Les fonctionnaires de la Chine et de l'Europe, des représentants de China Eastern Airlines, Airbus et ses partenaires chinois, Tianjin Free Trade Zone (TJFTZ) et China Aviation Industry Corporation (AVIC), ainsi que les employés du Centre livraison Tianjin FALC et Airbus (ATDC) , étaient présents pour fêter l’évènement.

Entreprises chinoises de l'industrie de l'aviation ont été pleinement impliqués dans la conception et l'assemblage des avions Airbus. Il y a des composants fabriqués en Chine sur tous les types d'avions commerciaux d'Airbus. Airbus dispose désormais de quatre coentreprises avec des partenaires chinois couvrant la formation et le soutien, l'ingénierie, l'assemblage final et la fabrication des composites, en plus d'un certain nombre de projets de coopération.

Airbus a vendu plus de 14’600 avions à plus de 470 clients et utilisateurs dans le monde entier, et plus de 8’700 d'entre eux ont été livrés depuis son entrée sur le marché au début des années septante.

Photo : cérémonie du 200e appareil @ Airbus

http://psk.blog.24heures.ch/archive/2014/12/03/le-200e-airbus-produit-en-chine-857607.html

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18/12/2014

Dassault présente son fleuron, le Falcon 8X !



Bordeaux-Mérignac, Dassault Aviation a présenté hier officiellement le Falcon 8X, soit le nouveau fleuron de l’avionneur à très long rayon d’action.

Roll Out :

L’avion a été dévoilé sur le site de Dassault à Bordeaux-Mérignac devant une assistance composée de clients, d’opérateurs, de partenaires industriels et de représentants des autorités de certification. Le lancement du Falcon 8X avait été annoncé en mai dernier au salon européen de l’aviation d’affaires EBACE de Genève. L’assemblage final et les tests du 8X se déroulent actuellement dans le hall ultramoderne Charles Lindbergh de Mérignac. Ce bâtiment a été érigé pour abriter la production du Falcon 7X, et le 8X profitera des techniques avancées de conception et fabrication numérique étrennées sur le 7X.

Le Falcon 8X :

La cabine du Falcon 8X sera haute de 1,88 m, large de 2,34 m et longue de 13 m. Elle offrira aux clients la plus grande variété d’aménagements intérieurs du marché. Plus de 30 configurations seront possibles. Trois tailles de « galley » seront disponibles, dont deux offrant un compartiment de repos équipage en option. Les opérateurs pourront choisir parmi une large sélection de dispositions d’aménagement des sièges et des salons passagers. La zone des toilettes arrière pourra également accueillir une douche en option.

Le Falcon 8X pourra parcourir 6’450 nm sans escale à Mach 0,80 avec huit passagers et trois membres d’équipage à bord. Il sera équipé d’une version améliorée du réacteur Pratt & Whitney Canada PW307 qui motorise le Falcon 7X, ainsi que d’une voilure optimisée. Grâce à ces atouts, le 8X sera 35 % plus éco-efficient que n’importe quel autre avion du segment ultra long-courrier. Cette économie en carburant réduira d’autant les coûts d’exploitation.

Le 8X sera doté d’une panoplie de systèmes de bord innovants, largement éprouvés à bord du 7X, dont une version améliorée du système de commandes de vol numériques. Il offrira également un cockpit redessiné, équipé en option d’un affichage tête haute (HUD) combinant les modes de vision infrarouge et synthétique.

Au total, trois avions prendront part à la campagne d’essais en vol et de certification, dont un entièrement aménagé. Les premières livraisons devraient intervenir au second semestre 2016.


Photos : 1 Falcon 8X 2 Cabine @ Dassault Aviation

http://psk.blog.24heures.ch/archive/2014/12/18/dassault-presente-son-fleuron-le-falcon-8x-857718.html

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Lanceur lourd Angara-A5

Le premier tir d'essai du lanceur lourd russe Angara-A5 a eu lieu le 23 décembre au cosmodrome de Plessetsk, dans le nord de la Russie.
Ce lanceur permettra à la Russie de mettre en orbite des satellites de tous les types depuis son territoire national.



http://fr.ria.ru/infographie/20141224/203303674.html

m**** encore une disparition d'un A320 d'un compagnie a bas cout la malédiction continue
http://www.france24.com/fr/20141228-avion-airasia-indonesie-singapour-disparition-airbus/?ns_campaign=reseaux_sociaux&ns_source=FB&ns_mchannel=social&ns_linkname=editorial&aef_campaign_ref=partage_aef&aef_campaign_date=2014-12-28

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Rosneft commande 160 hélicoptères AW189

le 07/01/2015 à 12h55, par Antony Angrand


160 hélicoptères Agusta Westland AW189 seront produits par Helivert à destination du géant pétrolier russe Rosneft © Agusta Westland

Le géant pétrolier russe Rosneft a annoncé avoir passé un accord avec l'hélicoptériste Agusta Westland concernant la production de 160 hélicoptères AW189. Ces machines seront assemblées en Russie, en dépit des sanctions économiques actuelles de l'Union Européenne.

Agusta Westland, Rosneft et l'entreprise d'état russe Rostec ont annoncé avoir signé un accord relatif à la vente et à l'assemblage de 160 hélicoptères AW189. La société Helivert, coentreprise créée par Russian Helicopters et Agusta Westland qui avait déjà procédé au montage d'AW139 à Tomilino (à proximité de Moscou), sera chargée de l'assemblage des AW189.

« La production de l'AW189 en Russie nous ouvre de nouvelles opportunités pour poursuivre notre coopération avec nos partenaires italiens. Le projet sera mis en œuvre sur la base d'un accord de licence exclusive donnant à Helivert le droit de produire ces hélicoptères destinés à la vente en Russie et dans les pays de la CEI », a déclaré Sergey Chemezov, P-DG de Rostec. Helivert produira 160 machines qui seront livrées en 2025. La première phase de coopération concernera l'introduction de deux AW189, ce qui permettra à l'opérateur de se familiariser avec la technologie de l'appareil et de réaliser les infrastructures nécessaires.

Ces deux AW189 seront suivis par la livraison de 8 autres machines, avant le passage à l'exploitation des appareils à plein régime. Reste que les sanctions de l'Union Européenne visent certains secteurs de la production pétrolière, notamment ceux des technologies nécessaires aux projets dans l'Arctique... Et au sein desquels l'AW189, en raison de sa capacité de transport et de son autonomie, tiendra un rôle d'une importance majeure.


http://www.air-cosmos.com/2015/01/07/27750-rosneft-commande-160-helicopteres-aw189

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Nouveau record pour Airbus qui a livré 629 avions en 2014

L'avionneur européen a livré, selon nos informations, 629 appareils en 2014. Il aurait pu porter ce record à 631 si deux avions fabriqués avaient pu être réceptionnés par des compagnies clientes. En 2015, Airbus prévoit de livrer plus de 640 appareils.

La compétition ? Fabrice Brégier adore ça. Et le patron d'Airbus est toujours prêt à battre des records chaque année. En 2014, c'est fait. L'avionneur européen a battu son record de livraison avec 629 appareils mis en service par les compagnies clientes d'Airbus, selon nos informations. Il aurait pu même porter ce chiffre à 631 si les deux appareils fabriqués pour des compagnies libyennes avaient été livrés. Une hausse de livraisons qui se poursuit depuis 2003, la dernière baisse ayant été enregistrée en 2002. Cette année-là, Airbus avait livré 303 appareils (contre 325 en 2001). Soit moitié moins qu'en 2014.

Pourtant après avoir livré 626 avions en 2013 - déjà un record -, en hausse de 6,5 % par rapport à l'année précédente, Airbus prévoyait de livrer en 2014 un nombre plus ou moins similaire d'appareils. "Les livraisons devraient être stables", avait indiqué en janvier 2014 Fabrice Brégier. En 2015, le PDG d'Airbus devrait annoncer un objectif dépassant 640 appareils livrés, selon nos informations. Soit peut-être 643 avions, dont 28 A380 et 15 A350 (première livraison de l'année en février). Un objectif de ramp up (hausse des cadences) tendu pour le programme A350 et surtout un vrai test pour la supply chain de l'avionneur européen, notamment pour l'américain Spirit. A suivre.

Boeing reste devant

Boeing a annoncé la semaine dernière avoir livré 723 avions de ligne en 2014, un nouveau record qui permet à l'avionneur américain de conserver son premier rang mondial devant le rival européen Airbus Group. Il a également établi des records pour les commandes avec 1.550 commandes brutes et un total net (en tenant compte des annulations) de 1.432.

Selon Reuters, Airbus a dépassé Boeing en terme de commandes d'avions en 2014, conservant la place de numéro un sur ce critère bien que son rival ait livré davantage d'avions que lui, a-t-on appris mardi de source proche du dossier. L'avionneur européen devrait annoncer mardi qu'il a dépassé le groupe américain pour ce qui est des commandes brutes comme des commandes nettes, a dit la source, qui a requis l'anonymat. Il peut notamment compter sur China Aircraft Leasing Company (CALC), société de leasing indépendante leader en Chine, qui a confirmé en décembre 2014 le protocole d'accord signé avec Airbus portant sur 100 appareils de la famille A320. Cette commande comprend 74 A320neo, 16 A320ceo et 10 A321ceo, selon un communiqué d'Airbus.

http://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/aeronautique-defense/20150112tribb1e34bb18/nouveau-record-pour-airbus-qui-a-livre-629-avions-en-2014.html

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Bombardier supprime 1 000 postes et suspend le programme Learjet 85

Publié le 15/01/2015 à 18h40, par Léo Barnier


Le premier vol du Learjet 85 a eu lieu depuis l'usine de Bombardier à Wichita © Bombardier

La crise continue chez Bombardier. L'avionneur canadien vient d'annoncer la suppression de 1 000 postes dans sa branche aéronautique, le 15 janvier. C'est la troisième vague de licenciements depuis décembre 2013. Cette mesure fait suite à la décision de Bombardier de suspendre son programme de biréacteur d'affaires Learjet 85, qui était actuellement en phase de développement.

«  Il s'agit d'une pause, insiste Pierre Beaudoin, P-DG de Bombardier. Le Learjet 85 est un bon avion, nous n'allons pas l'éliminer.  » Malgré ce discours, cette décision semble sonner le glas de ce programme certes ambitieux mais depuis longtemps problématique. Lancé en octobre 2007, il a la particularité de posséder une cellule entièrement en fibres de carbone. Un choix technique qui est à l'origine des nombreux retards subis par le programme. Prévu un temps en 2011, le premier vol n'a eu lieu qu'en avril dernier ett Bombardier se refusait depuis à avancer une date de certification.

Autre élément à charge, le premier prototype n'a accumulé que 70 vols environ en près d'un an. Sans compter que Bombardier a eu visiblement des problèmes avec les autres appareils d'essais. Bien que bientôt achevé, le deuxième avion en est encore au stade de l'assemblage. Avec la suspension du programme, il risque d'y rester longtemps. Enfin seuls quelques éléments ont déjà été produits pour le troisième prototype.

Pierre Beaudoin dément pourtant que la suspension du programme soit liée à une question technique. «  Les débouchés pour le Learjet 85 ne sont pas suffisants actuellement, a-t-il déclaré. Le marché a chuté de 60  % depuis 2008. Nous observons les tendances et nous aurons un appareil merveilleux lorsque le marché reprendra.  » Bombardier se dit ainsi très confiant dans une reprise du segment des appareils de moyenne gamme, auquel appartient le Learjet 85. Aucune date n'a été avancée pour autant.

Quoiqu'il en soit, les conséquences sont lourdes pour les employés du programme Learjet 85. Ce sont près de 620 postes qui vont être supprimés dans les prochains jours dans l'usine de Wichita au Kansas, où Bombardier réalisait les essais en vol et le développement de l'appareil, tandis que 380 autres personnes seront licenciés dans l'usine de Querétaro au Mexique, qui produisait le fuselage. Les 600 autres personnes liées au programme seront réaffectés sur d'autres appareils en cours de développement  : CSeries et Global 7000-8000.

Autres conséquences de cette suspension  : Bombardier révise à la baisse ses prévisions financières 2014 et «  comptabilisera au quatrième trimestre  2014 une charge spéciale avant impôts d'environ 1,4  M$, liée principalement à la dépréciation des coûts de développement du  Learjet 85.  »

http://www.air-cosmos.com/2015/01/15/28018-bombardier-supprime-1-000-postes-et-suspend-le-programme-learjet-85

ils se sont sur-endetter pour faire de la R&D mais leur carnet de commande est plein pourtant j'avais faite une analyse financière pour eux l'an passé. le Cseries est l'avenir de bombardier c'était la conclusion depuis la crise les jets privé sont en baisse faut passer le plus vite possible au avions de ligne moyenne capacité , si non dans l'article ils mélangent un peu les choses entres bombardier et bombardier aéronautique, bombardier reste leader mondial dans les trains avec beaucoup de bénéfice c'est plus le coté aéronautique qui est en plus en transition stratégique.

Deal done 1B$

Citation :

Russia, US Sign $1Bln Contract on RD-181 Rocket Engine Deliveries

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Records : ATR poursuit sur sa lancée

Publié le 22/01/2015 à 18h36, par Léo Barnier


La nouvelle avionique "Standard 2" de la série -600 d'ATR a été homologuée le 24 novembre par l'EASA. © ATR  

Les années records sont presque devenues une habitude chez ATR. Le constructeur franco-italien n'en a pourtant jamais cumulé autant qu'en 2014 : commandes, livraisons, chiffre d'affaires et réserve de commandes (backlog). Et comme si ça ne suffisait pas, il a aussi célébré la plus grosse commande cumulée de son histoire, avec Lion Group qui a acheté 100 ATR 72-600 depuis le début des années 2010, et la vente de son 1 000e ATR 72 (toutes versions confondues).

Sur le plan des commandes, ATR atteint ainsi pour la première fois les 160 commandes fermes nettes. Grâce à un début d'année en fanfare avec 107 ventes signées avant même le salon de Farnborough, l'avionneur a battu son précédent record qui datait de 2011 (157 avions).  Le montant de ces 160 commandes fermes est estimé à 3,8 Md$, selon les prix catalogue. Il faut y ajouter des options pour 120 appareils supplémentaires.

ATR revendique ainsi 47 % du marché des avions régionaux de moins de 90 places en 2014, et 80 % de celui des turbopropulseurs. A noter, l'ATR 42-600 signe un petit retour dans les commandes avec 27 exemplaires. Il représente jusqu'ici environ 10 % des ventes totales de la série -600.

L'autre grande nouvelle est le record de livraisons. Avec 83 avions, ATR dépasse son objectif minimal de 80 appareils. Il l'avait raté de peu en 2013, échouant à 6 avions près. Le but est désormais de dépasser les 90 livraisons en 2015 (le chiffre de 95 avait été un temps évoqué) et les 100 en 2016. Le chiffre d'affaires a ainsi atteint 1,8 Md$ en 2014 et les 2 Md$ devraient être dépassés au terme de cette nouvelle année.

La bonne tenue des commandes a aussi permis au constructeur d'améliorer son backlog de 25 %. Il atteint désormais les 280 avions pour un montant estimé à 6,8 Md$. Sans donner d'objectif précis, ATR souhaite conserver cette réserve à un niveau au moins équivalent dans les prochaines années.

http://www.air-cosmos.com/2015/01/22/28183-records-atr-poursuit-sur-sa-lancee

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Certificat de type pour le Turbomeca Arriel 2N

Publié le 23/01/2015 à 13h40, par Antony Angrand


Le Turbomeca Arriel 2N qui vient d'obtenir sa certification de type de l'AESA. © Turbomeca-Rémy Bertrand

Turbomeca vient de recevoir de la part de l’AESA le certificat de type de l’Arriel 2N, dernier né de la famille Arriel 2+. Le nouveau moteur, dont la première rotation a eu lieu en septembre 2011 à Bordes, se caractérise par un abaissement du coût d'exploitation, une augmentation de la fiabilité et des performances supérieures à celles de ses prédécesseurs.

Airbus Helicopters a sélectionné le moteur Arriel 2N pour équiper son nouveau modèle d’AS565, l'hélicoptère AS565 MBe Panther. Tout comme les deux autres membres de la famille, le 2D et le 2E, l'Arriel 2N offre une combinaison de nouvelles technologies. Il bénéficie d'un nouveau compresseur axial, d'un nouveau diffuseur de compresseur haute pression, d'un nouveau matériau dans la turbine haute pression et d'un calculateur de régulation numérique pleine autorité à double canal (FADEC) de nouvelle génération.

Cette combinaison permet d'obtenir une puissance au décollage supérieure de 17% (986 shp/735 kW comparativement à 840 shp/626 kW) à celle de l'Arriel 2C actuel. Il dispose également d'un régime de puissance au décollage spécial de 30 minutes pour les missions les plus exigeantes.


http://www.air-cosmos.com/2015/01/23/28203-certificat-de-type-pour-le-turbomeca-arriel-2n

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L'US Air Force dévoile ses archives sur les extraterrestres

http://www.leparisien.fr/insolite/l-us-air-force-devoile-ses-archives-sur-les-extraterrestres-20-01-2015-4462943.php#xtor=AD-1481423552

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Bell Helicopter interdit d'exploiter un brevet déposé  par Airbus Helicopters


Publié le 02/02/2015 à 11h30, par Antony Angrand


Le Bell 429, dont le train d'atterrissage initial a été copié sur celui des EC-120 et EC-130.
La version actuelle (photo) diffère désormais. © C.Cosmao

Bell Helicopter s'est servi d'un brevet déposé par Airbus Helicopters pour la conception et le dessin initial du train d'atterrissage de son Bell 429. C'est ce qu'une cour de justice américaine a statué. Cette dernière a interdit, de manière permanente, à Bell d'utiliser le dessin de ce train à patins.

Par le passé, ce même train avait fait l'objet de deux autres procès, l'un au Canada et l'autre en France. Dans les deux cas, il avait été constaté que le train -modifié- sur la version produite en série du Bell 429 différait du brevet déposé par Airbus Helicopters.

C'est le énième épisode d'un conflit entre hélicoptéristes, dont les origines remontent à 2008, qui concerne un brevet relatif au train à patins des EC-120 et EC-130, dont la caractéristique est d'être à la fois solide, léger et résistant. Ce train a été développé par Eurocopter au cours de la décennie 1990 et fut breveté en France, au Canada et aux Etats-Unis. En 2003, développant alors le bimoteur léger Bell 429, l'hélicoptériste américain loua un EC-120 pendant plusieurs mois dans le but d'étudier son train d'atterrissage.

Bell utilisa ensuite un train largement similaire pour l'adopter sur son 429, qui fut même utilisé pour la certification de l'appareil et sa présentation au salon Heli Expo édition 2008, qui se tenait alors à Houston, au Texas. Ce train permit d'accélérer le développement du programme du Bell 429, dont l'entrée rapide sur le marché mit à mal les ventes des EC-135 et EC-145, qui virent leurs parts de marché décliner à partir de la certification du Bell 429.

Selon Bell, tous les 429 ont été et continueront d'être livrés avec leur train actuel. L'objet du dépôt de plainte effectué par Airbus Helicopters ne concerne qu'un train prototype, qui ne fut jamais certifié ni délivré sur un Bell 429.


http://www.air-cosmos.com/2015/02/02/28461-bell-helicopter-interdit-d-exploiter-un-brevet-depose-par-airbus-helicopters