Pour ouvrir, les pays qui n'impose pas de visa pour les citoyens marocains dans le monde:
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Sujet: Re: Diplomatie marocaine - Relations internationales Mar 31 Jan - 12:09
Lors de sa présence a Adis abeba(ethiopie)en marge de la reunion au sommet de l "U.A" ,M.EL OTHMANI (MAE) a obtenu l accord des chefs des états du groupement du "SAHEL ET SAHARA" (SIN SAD) de tenir une reunion a Rabat en Juin pro- chain afin de REORGANISER ce groupement aprés la disparition de son mentor a savoir Kaddafi. Commentaire: Bien joué M. OTHMANI.Un bon point a ton actif.A toi de jouer, la place de leader de ce groupe est vacante.
leadlord Colonel-Major
messages : 2787 Inscrit le : 10/07/2010 Localisation : montreal Nationalité : Médailles de mérite :
que fait ce noob a la tête de la diplomatie marocaine ,,???il est incapable de dire 2 mots correctement pff
je vous l'avais dit avant ce type est nulle ,il est un 3bid du makhzen,je l'ai vus etre humilie et essuye le par terre avec par un jeune membre de polz bien eduque dans un debat.J'ai peur pour mon pays il est entrain de regresse avec toute cette mentalite du makhzen qui met ces pions la ou il veut et exercer la soumission du peuple ,un jour la cocotte minute va exploser.
sas Caporal
messages : 122 Inscrit le : 25/03/2009 Localisation : Deutschland Nationalité : Médailles de mérite :
que fait ce noob a la tête de la diplomatie marocaine ,,???il est incapable de dire 2 mots correctement pff
Bon dieu…Pourquoi un ministre marocain dépêché a l’ONU est incapables de lire correctement à partir d'un document écrit, même s'il lis mot par mot et même a un rythme en modus ralenti… sans oubliez le contact des yeux et l’utilisation de ces doigts pour trouver le passage…un massacre de la langue arabe Est ce qu’il n a pas eu le temps de lire son document avant…pendant le vol vers NY par exemple ????? et supposons qu'il ne maitrise pas l'arabe, pourquoi il ne fait pas son discours en anglais, francais...tachlhit, swahili ou n'import quelle autre langue qu’il maitrise. Je suis plus de 25 ans à l'étranger et je suis sure de faire mieux en arabe. Il ya malheureusement plein de chose qui ne fonctionne plus dans le pays. Une autre raison pour tes interventions enflammées…you're right Mr. Juba
juba2 General de Division
messages : 6954 Inscrit le : 02/04/2008 Localisation : USA Nationalité : Médailles de mérite :
que fait ce noob a la tête de la diplomatie marocaine ,,???il est incapable de dire 2 mots correctement pff
Bon dieu…Pourquoi un ministre marocain dépêché a l’ONU est incapables de lire correctement à partir d'un document écrit, même s'il lis mot par mot et même a un rythme en modus ralenti… sans oubliez le contact des yeux et l’utilisation de ces doigts pour trouver le passage…un massacre de la langue arabe Est ce qu’il n a pas eu le temps de lire son document avant…pendant le vol vers NY par exemple ????? et supposons qu'il ne maitrise pas l'arabe, pourquoi il ne fait pas son discours en anglais, francais...tachlhit, swahili ou n'import quelle autre langue qu’il maitrise. Je suis plus de 25 ans à l'étranger et je suis sure de faire mieux en arabe. Il ya malheureusement plein de chose qui ne fonctionne plus dans le pays. Une autre raison pour tes interventions enflammées…you're right Mr. Juba
Il est nulle en arabe,anglais encore pire ,l'espagnole n'en parlons pas le francais est degoutant il begueille tout le temps.
AL AMRANI,c est un natif de Tanger,il est hispanophone d ailleurs sa spécialité,en principe,c est l Espagne et l Amérique du Sud. C est un istiqlalien,imposé par Abbas al Fassi au PJD,comme second de M Al Othmani,MAE qui n en voulait pas,mais M.Benkirane a du céder au "chantage" de l ex premier ministre. Il est a savoir que le ministere des affaires étrangéres est un fief ou proliférent les istiqlaliens depuis longtemps ,ils y détienne- la plupart des postes de responsabilités administratives,ambassadeurs,consuls......Donc on comprend pourquoi Abbas al fassi et l istiqlal ont imposé cette personne ,sorte de garantie,de protecteur si on veut.M; Ben kirane a du l accepter pour ne pas voir l Istiqlal(ou plutot Abbas)se désister avec les conséquences que l on devine. Sincérement,je crois que l on devrait le remettre a sa place comme chef de la division du "Monde Hispanophne" pour ne pas créer un crise avec l Istiqlal ET BASTA. Quand meme,un diplomate a ce niveau doit etre un orateur compétent por ne pas dire éloquent,et de nos jours aussi ,il doit etre parfaitement polyglotte sans parler des autres compétences nécessaire.UNE VRAIE HONTE;hélas .
juba2 General de Division
messages : 6954 Inscrit le : 02/04/2008 Localisation : USA Nationalité : Médailles de mérite :
AL AMRANI,c est un natif de Tanger,il est hispanophone d ailleurs sa spécialité,en principe,c est l Espagne et l Amérique du Sud. C est un istiqlalien,imposé par Abbas al Fassi au PJD,comme second de M Al Othmani,MAE qui n en voulait pas,mais M.Benkirane a du céder au "chantage" de l ex premier ministre. Il est a savoir que le ministere des affaires étrangéres est un fief ou proliférent les istiqlaliens depuis longtemps ,ils y détienne- la plupart des postes de responsabilités administratives,ambassadeurs,consuls......Donc on comprend pourquoi Abbas al fassi et l istiqlal ont imposé cette personne ,sorte de garantie,de protecteur si on veut.M; Ben kirane a du l accepter pour ne pas voir l Istiqlal(ou plutot Abbas)se désister avec les conséquences que l on devine. Sincérement,je crois que l on devrait le remettre a sa place comme chef de la division du "Monde Hispanophne" pour ne pas créer un crise avec l Istiqlal ET BASTA. Quand meme,un diplomate a ce niveau doit etre un orateur compétent por ne pas dire éloquent,et de nos jours aussi ,il doit etre parfaitement polyglotte sans parler des autres compétences nécessaire.UNE VRAIE HONTE;hélas .
il est ne a tanger c'est tout mais origine de FES,c'etait la politique du PI de faire naitre leurs enfant dans differente ville du royaume pour avoir la legitimite des population ainsi que sidhom abbas est ne a berkane comme soit disant.je connais ce machin amrani bien mais pour moi il reste nulle c'est un servant de ex FF MAE c'est lui qui l'a mis comme SG de l'UMP et c'est lui qui l'a fair revenir aux MAE comme espion encore est un nulle avec un majiscule N.[u]
division du "Monde Hispanophne: meme pas cela,quand il etait au venezuela les latinos se foutaient de lui.J'ai une chose pour lui "LA PUERTA Y JAMAS REGREZAR"
je parie que ce gars est incapable de parler correctement meme en darija.c'est quoi ces calamités fassi fihri est parti et voila son remplacant.on comprend pourquoi le polisario et l'algerie ont toujours pris de court notre diplomatie.on ira pas loin avec ces pistonés et cette diplomatie de "pastilla".
romh General de Division
messages : 4193 Inscrit le : 09/09/2009 Localisation : Royaume Uni Nationalité : Médailles de mérite :
je parie que ce gars est incapable de parler correctement meme en darija.c'est quoi ces calamités fassi fihri est parti et voila son remplacant.on comprend pourquoi le polisario et l'algerie ont toujours pris de court notre diplomatie.on ira pas loin avec ces pistonés et cette diplomatie de "pastilla".
vympel je suis tres content que tu as su comment ces makhzani travaille il s'enfoute du peuple ce qui les interesse c'leur kroni avec ces gens notre cher et beau pays sera divise en pettit morceau car leur tbese c'est nous ou le deluge.
une question ou etait loulichki notre embassadeur.
Une petite consolation tout de meme,M. SIJILMASSI(Fathallah)actuel directeur général de l AMDI est pressenti pour remplacer Lamrani a la tete de l UPM(Union Pour la Miditérranée),jeune quadra,competent et experimenté(ancien ambassadeur du Maroc auprés de la Communauté Européenne) et surtout un bon communicateur.Néanmoins ,il faut virer ce Amrani au premier reman- ment ministeriel.Un vrai boulet.Quand je vois l éloquence du syrien,de l egyptien et meme du "qatari"au C.S.j enrage un max.
sas Caporal
messages : 122 Inscrit le : 25/03/2009 Localisation : Deutschland Nationalité : Médailles de mérite :
une question ou etait loulichki notre embassadeur.[/quote]
Loulichki est juste derrière son collègue amrani. loulichki fait une impression correcte et il parait sérieux, mais il reste un fonctionnaire comme son collegue amrani et la je reste sceptique…que des fonctionnaires qui ont grimpé l’échelle bureaucratique grâce a akdamia, au coup de piston ou dieu seul sait comment. ces poste stratégique doivent été occuper par des primus inter pares et pas par un fonctionnaire impose par abbas ou n’import qui. sincèrement cette naïveté presque chronique de la diplomatie marocaine des dernières années me rend malade. nous avons que deux ans comme membre permanant, faut placer nos meilleurs soldats, des fers de lance et profiter au maxi de ces 2 ans 100% chaque jour et résoudre notre probleme nr. 1. j’espère qu’ils ne vont pas gaspiller cette chance…encore une fois
PGM Administrateur
messages : 11678 Inscrit le : 12/12/2008 Localisation : paris Nationalité : Médailles de mérite :
Ah quand certains ici même critiquaient TFF....voici venu le temps ou on le regrette Les technocrates ca peut avoir du bon parfois. Ceci mis à part, la diplomatie est sans le secteur le plus difficile pour un nouveau Gvt non rompu aux usages.
PGM
juba2 General de Division
messages : 6954 Inscrit le : 02/04/2008 Localisation : USA Nationalité : Médailles de mérite :
Une petite consolation tout de meme,M. SIJILMASSI(Fathallah)actuel directeur général de l AMDI est pressenti pour remplacer Lamrani a la tete de l UPM(Union Pour la Miditérranée),jeune quadra,competent et experimenté(ancien ambassadeur du Maroc auprés de la Communauté Européenne) et surtout un bon communicateur.Néanmoins ,il faut virer ce Amrani au premier reman- ment ministeriel.Un vrai boulet.Quand je vois l éloquence du syrien,de l egyptien et meme du "qatari"au C.S.j enrage un max.
il faut le virer maintenant avant qu'il accroit plus de domages a notre pays.Concernant l"UPM on s'enfout .c'est le MAROC d'abord .Et ce garbage de akdamia doit arreter et remplacer par la productivite et creativite,akdamia=paresse
juba2 General de Division
messages : 6954 Inscrit le : 02/04/2008 Localisation : USA Nationalité : Médailles de mérite :
Ah quand certains ici même critiquaient TFF....voici venu le temps ou on le regrette Les technocrates ca peut avoir du bon parfois. Ceci mis à part, la diplomatie est sans le secteur le plus difficile pour un nouveau Gvt non rompu aux usages.
PGM
c'est TFF qui a mis ce machin amrani la bas c'etait sa recommendation ,en plus othmani so far est entrain de faire du bon travail,oublions TFF et voyons le future
Maroc - Le domaine scientifique doit être la priorité de la coopération avec la Turquie (ministre)
Le domaine scientifique doit figurer parmi les priorités de la coopération entre le Maroc et la Turquie, a affirmé, mercredi, le ministre de l'Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de la Formation des cadres, Lahcen Daoudi. Lors de sa réunion avec l'ambassadeur de Turquie au Maroc, Tunç Ugdul, Daoudi a relevé que la coopération scientifique reste en deçà du niveau atteint dans les relations de coopération économique entre les deux pays. Il a souligné, à cet égard, la nécessité d'élargir les domaines de coopération scientifique avec les universités turques pour toucher l'ensemble des cursus académiques particulièrement en ce qui concerne les échanges des étudiants et des professeurs, l'octroi de bourses et la recherche scientifique. Ugdul a, pour sa part, exprimé sa satisfaction de ses entretiens avec les membres du nouveau gouvernement marocain, qualifiant d'importante la rencontre avec le ministre de l'Enseignement supérieur, de la recherche scientifique et de la formation des cadres. Il a indiqué que cette réunion vise à explorer les moyens de coopération dans le domaine de l'enseignement supérieur, soulignant l'existence d'énormes potentialités de coopération dans ce domaine entre les deux pays. Les deux parties ont convenu de l'échange de visites et la mise en place d'une commission mixte chargée de promouvoir la coopération scientifique et la préparation de projets et programmes communs de coopération entre les universités du Maroc et de la Turquie. (MAP)
Yakuza Administrateur
messages : 21656 Inscrit le : 15/09/2009 Localisation : 511 Nationalité : Médailles de mérite :
merci North pour me l´avoir signalé,je peux pas m´empecher de le reposer ici,tres bon tour d´horizon,qui ne rate rien un salut spéciale a notre tres bon journaliste et grand fidele au forum
Citation :
Diplomatie marocaine Les grands bouleversements géopolitiques imposent une nouvelle vision du monde L'adaptation au service de la continuité` Ahmed NAJI et Asmaa RHLALOU
Quelle est la place du Maroc dans la nouveau contexte géopolitique régional et international ? «Nous ne sommes pas là pour changer les orientations globales de la politique étrangère du Maroc» a déclaré le chef de la diplomatie marocaine, M. Saâd Eddine El Othmani lors d'une conférence de presse où il a tenu à rassurer sur les intentions du nouveau gouvernement en matière de relations extérieures. Ce sera la dynamisation dans la continuité des relations avec les partenaires traditionnels du Maroc et les pays amis, la question de l'intégrité territoriale du Royaume restant la priorité et, pragmatisme oblige, la dimension économique devrait demeurer primordiale et serait même renforcée. Pour son premier contact avec les médias, après sa prise en charge du département des affaires étrangères et la tenue d'une série de rencontres avec les ambassadeurs des pays arabes, africains et asiatiques, M. El Othmani aurait réussi à faire bonne impression. Le souci de préserver et d'améliorer les liens avec les pays de l'Union Européenne et de donner consistance à l'initiative de l'Union pour la Méditerranée est aussi louable qu'apaisant, mais ne va pas manquer d'exiger un renouvellement de la conception de ses liens et de grands efforts pour donner corps au projet méditerranéen que beaucoup de médias en Europe qualifient de mort-né. Le fait est là, les pays européens sont enfoncés dans une crise économique à la fois grave et profonde, le bout du tunnel n'est pas encore visible et de plus en plus de citoyens européens lorgnent du côté des peuples arabes révoltés pour en prendre exemple. Toujours est-il que le recul du pouvoir d'achat des principaux clients du Maroc a de quoi nourrir de sérieuses inquiétudes. D'autre part, peut-on encore escompter un flux toujours plus important d'investissements directs européens et de délocalisations d'unité de production au Maroc sur la base de l'argument salarial ? Cependant, il y a également là une intéressante opportunité. Il est non seulement fort à parier que l'hémorragie de la matière grise marocaine vers l'Europe n'en sera que ralentie, pour le plus grand bonheur des opérateurs économiques nationaux en mal de compétences pointues et l'amélioration de la productivité, mais, vu le renchérissement du coût de la vie au nord du détroit, il est également possible de convaincre pas mal de retraités européens de venir couler leurs vieux jours sous des cieux plus ensoleillés et moins onéreux, ainsi que de petits porteurs de capitaux et de savoir-faire en quête d'un environnement propice pour déployer leurs activités. Quelles opportunités offre, de son côté, un monde arabe toujours en plein chamboulement ? Bien malin qui pourrait prédire avec certitude pour le proche avenir la nature des relations interarabes, déjà mises à mal par les prises de position des uns envers les autres à propos des révoltes et des changements de régimes. Il s'agit maintenant, en tout cas, de fructifier le soutien apporté par le Maroc aux peuples frères qui se sont soulevés contre leurs dirigeants oppresseurs, sachant que la redistribution des cartes sur ce marché très porteur fera l'objet d'une concurrence acharnée. Et ce ne sont pas les seuls arguments économiques et autres avantages compétitifs qu'il faudrait faire valoir. Le politique devrait peser de tout son poids avec les nouvelles équipes dirigeantes. A ce sujet, le Parti de la Justice et du Développement qui dirige l'actuel gouvernement pourrait valoriser au mieux des intérêts du Maroc sa proximité idéologique des nouveaux décideurs politiques en Tunisie, en Egypte comme en Libye. Le fait est que la chute des élites politico-économiques prédatrices dans certains pays arabes offre une occasion de diversification des débouchés pour l'appareil productif national qu'il faudrait saisir au vol.
Des opportunités à ne pas rater
La non-appartenance du Maroc à l'Union Africaine, dont Kadhafi, grand soutien des séparatistes polisariens était un des leaders, aurait été plus bénéfique que l'on n'aurait pensé. Misant tout sur les relations bilatérales à forte connotation économique, le Royaume s'est forgé au cours des dernières années en Afrique une réputation de partenaire solide et fiable et la notoriété de SM le Roi Mohammed VI n'est plus à faire auprès des peuples africains, grâce à ses visites et actions envers des pays africains amis. Banques, compagnies d'assurances et autres grandes entreprises marocaines sont déjà très présentes en Afrique subsaharienne et ne manquent pas d'afficher de grandes ambitions pour l'expansion de leurs activités dès à présent. Tous les économistes s'accordent à dire que l'Afrique sera le grand marché du siècle, l'émergence d'une classe moyenne avide de consommation promettant de belles affaires à réaliser. A un moment où les vieux repères politiques tombent en désuétude en Afrique, le dogmatisme idéologique et le populisme ethno-raciste, comme au Rwanda et en Côte d'Ivoire, ayant fini par céder le pas au pragmatisme économique, les peuples et pays d'Afrique sont en quête d'un modèle politique et socio-économique réussi à prendre en exemple, le Maroc étant très bien placé pour remplir ce rôle. De plus, la menace grandissante d'Al Qaïda en Afrique, palpable depuis quelques années dans les régions du Sahara, du Sahel et de la corne africaine à travers l'AQMI et les «Chababs» somaliens, et maintenant au Nigéria, à travers «Boko haram», nécessite une sérieuse coopération sécuritaire entre les pays concernés, ainsi qu'avec les Etats-Unis et les pays d'Europe, pour juguler et éradiquer ce mal. Là encore, le Maroc a une expérience certaine à faire valoir, aussi bien en terme de savoir faire que d'interopérabilité de ses forces armées avec les puissances occidentales. La participation des Forces Armées Royales à différentes opérations onusiennes de maintien de la paix, en Afrique et ailleurs, a toujours été remarquée, et unanimement saluée. Après l'Europe, c'est l'Asie qui est le deuxième partenaire commercial du Maroc, mais les relations politiques avec les pays du continent le plus peuplé du monde sont loin d'être à la hauteur du volume des échanges. Au Moyen Orient, la marge de manœuvre du Royaume est plutôt limitée du fait du jeu des alliances. Aussi, il faudrait bien donner plus de consistance aux relations avec les pays arabes alliés dans la région. Faute d'adhésion pure et simple au Conseil de coopération du Golfe, du fait des réticences de certains pays membres, le mieux serait de forger une forme de coopération économique et commerciale plus renforcée avec les pays du Golfe, dans le modèle de l'accord d'association qui lie le Maroc à l'Union européenne. La menace de plus en plus pesante d'une guerre contre l'Iran menée en tandem par Israël et les Etats-Unis, dont la crise syrienne ne fait que renforcer le probable scénario, met les pays du CCG dans une position fort périlleuse. L'appui politico-militaire du Maroc à ses alliés du CCG à un coût qu'il faudrait bien amortir. Pendant ce temps, la Turquie cache de moins en moins ses ambitions politico-économiques dans la région. Pays membre de l'OTAN entretenant des relations à la fois avec Israël, l'Iran et les pays arabes, elle compte bien fructifier le rôle qu'elle s'est donnée d'intermédiaire obligé pour la gestion, plutôt que la résolution, des multiples conflits régionaux.
Le poids grandissant du BRIC
Avec la Chine, comme avec l'Inde d'ailleurs, l'importance des relations commerciales demeure en deçà du potentiel d'échanges existant et les modestes tentatives de renforcement des liens avec ces deux mastodontes démographiques et économiques n'ont malheureusement été qu'occasionnelles, ne débouchant pas sur un processus de rapprochement programmé comme c'est le cas avec les pays d'Europe et les Etats-Unis. S'il est vrai que ces pays constituent de féroces concurrents disposant d'un avantage comparatif salarial imbattable, il n'y en a pas moins de potentiels investissements des grandes entreprises de ces puissances régionales à attirer, l'avantage compétitif du Maroc à ce sujet étant sa position géographique, ancré en Afrique à deux pas du marché européen. D'autre part, l'Inde, grand consommateur d'engrais et d'acides phosphoriques extraits des phosphates marocains, a une population à nourrir toujours plus importante, avec un pouvoir d'achat grandissant d'une fraction de la société. Les Indiens disposent également d'un réel savoir faire en matière de construction de micro centrales nucléaires, plus conformes aux besoins du Maroc en matière de production d'électricité. En outre, le marché marocain semble de plus en plus intéresser les grands groupes chinois et indiens qui y installent des succursales. Si les Etats-Unis sont encore plus en crise que les pays européens, avec une aggravation sans précédent dans leur histoire de leur niveau d'endettement et un appauvrissement latent de la population, ce pays n'en demeure pas moins un grand marché et avec lequel le Maroc est lié par un accord de libre échange. Assoiffés de conquêtes de nouvelles parts de marchés, les entreprises américaines exportatrices sauront apprécier à sa juste valeur la plate-forme logistique que le Maroc est entrain de devenir à la croisée de l'Afrique, de l'Europe et du Monde arabe. Les Etats-Unis, l'un des plus importants fournisseurs d'armement du Maroc qui viennent d'ailleurs de commencer la livraison de chasseurs F-16 dans le cadre de la modernisation des Forces Royales Air, constituent par ailleurs un allié et un partenaire incontournable pour continuer à renforcer les capacités défensives du Royaume. Ainsi, un lot de chars M1 Abrams de retour d'Irak ferait actuellement le bonheur des FAR comme char de première ligne. Quand au marché sud-américain, il reste entièrement à découvrir et à prospecter pour les opérateurs économiques marocains et le Brésil, poids lourd régional, serait un allié politique et économique de taille avec lequel il faudrait opérer un nécessaire rapprochement. C'est l'une des puissances économiques régionales émergentes qui sont entrain de redessiner entièrement la carte géopolitique mondiale, avec la Chine, l'Inde et la Russie. L'apparition en force sur la scène internationale de ce club de géants régionaux nouvellement industrialisés, qu'il est devenu convenu d'appeler le BRIC (Brésil, Russie, Inde et Chine), cause bien des soucis aux puissances occidentales vieillissantes et ce serait une grave erreur politique que de négliger cette nouvelle donne géopolitique. La Russie de Poutine et Medvedev n'est plus celle d'Eltsine. Gorbatchev aura beau crier aux manipulations électorales, sa cote de popularité à l'étranger est inversement proportionnelle à celle dont il jouit dans son propre pays. Non seulement le libéralisme sauvage qui a permis l'émergence d'une classe de prédateurs ayant amassé en peu de temps d'immenses richesses pendant que le peuple russe s'enfonçait dans la misère n'est plus d'actualité, mais plus encore, la Russie cherche à retrouver son statut de puissance d'antan ayant son mot à dire sur tous les problèmes qui se posent à l'échelle internationale. Le blocage systématique des projets de résolution présentés par les puissances occidentales pour imposer un plus grand embargo contre l'Iran en est un signe frappant, autant que l'envoi récemment d'un porte avion russe au large de la Syrie, pour signifier à l'Occident que ça ne va pas se passer cette fois-ci comme en Libye. Toutefois, il faut souligner que la Russie ne cultive pas vraiment de nostalgie de l'ère soviétique, comme le démontre le piètre score réalisé par le parti communiste aux dernières élections législatives dans ce pays. Le pragmatisme est désormais de rigueur et nul préjugé idéologique n'est plus à craindre de la part des dirigeants du Kremlin. En tout cas, pour le Maroc, qui cherche par tous les moyens à mettre un terme définitif à l'affaire du Sahara, la Russie, membre permanent du Conseil de sécurité, est un interlocuteur obligé dont il vaudrait mieux faire un partenaire. Par ailleurs, le marché russe pourrait constituer un nouveau débouché pour les produits agricoles marocains, surtout les agrumes, et une réédition de la construction d'un satellite d'observation avec le soutien de la Russie, comme ce fût le cas pour «Zarqae el yamama», pourrait ouvrir de nouvelles perspectives de coopération technologique avec ce pays qui reste, malgré l'écroulement de l'URSS, une grande puissance politique et militaire. Quelques batteries de S-300 pour renforcer la défense contre aérienne marocaine ne serait pas de refus, ce pays disposant de la meilleure technologie mondiale en la matière. L'arsenal marocain est déjà doté de missiles de défenses aériennes de fabrication russe, dont le TOR-M1. L'évolution des paramètres géopolitiques étant mue par une dynamique non-linéaire, une refonte périodique de la vision du monde et de la conception des relations extérieures du Maroc en fonction des nouvelles donnes internationales, tout en restant attaché aux valeurs qui ont toujours guidé la diplomatie marocaine, s'impose donc comme une nécessité stratégique pour être en phase avec les grands événements qui refaçonnent régulièrement la carte géopolitique mondiale plutôt que de les subir. Un renouvellement de vision et de conception qui pourrait se faire valoir à la faveur du récent changement à la tête de la diplomatie marocaine. M. Othmani semble déjà porteur d'un nouveau style en matière de communication aussi bien avec les représentants du peuple au parlement, à en croire ses récentes déclarations à la presse, qu'avec les médias. Saura t-il convaincre les députés de soutenir une conception renouvelée de la diplomatie marocaine, plus adaptée aux profonds changements en cours à l'échelle mondiale ?
la production du s300 s'arrete en 2012 avec la livraison du dernier client et le s400 ne sera pas exporté bravo pour le tor m1 genial avec le tounguska.
Visite officielle en Espagne de Saad Dine El Otmani: Madrid une priorité de la politique extérieure du Maroc Madrid -
La visite officielle vendredi en Espagne du ministre des Affaires étrangères et de la coopération, Saad Dine El Otmani, vient confirmer la priorité qu'accorde le Maroc au Royaume voisin dans sa politique extérieure.
Othmani et medelci conviennent d’un cessez-le-feu médiatique Les confidences de Bouteflika au MAE marocain
À
Citation :
son retour d’Alger, le ministre marocain des Affaires étrangères a reçu à son domicile privé à Salé, un groupe de journalistes dont plusieurs directeurs de publications afin de les “briefer” sur sa visite officielle en Algérie avec pas mal de confidences à la clé…
Saâd-Eddine Othmani a, d’emblée, déclaré qu’il s’était entendu avec son homologue algérien, Mourad Medelci, sur la nécessité de créer les conditions favorables pour l’amélioration des relations entre les deux pays. Les deux ministres ont convenu que la coopération bilatérale puisse toucher également le secteur des médias ainsi que les acteurs de la société civile. Il est vrai que pour élargir et promouvoir le “dialogue”, la presse peut constituer à cet égard un passage obligé pour cette normalisation souhaitée des deux côtés de la frontière fermée. C’est pourquoi, les deux ministres se sont fixés pour action prioritaire, “l’arrêt des hostilités médiatiques”. D’où la tenue de cette réunion dare-dare dans la modeste demeure du nouveau MAE marocain dans la banlieue de Rabat. Othmani a eu beau mettre en exergue l’accueil “exceptionnel et privilégié” qui lui a été réservé à Alger, sa mise au point (destinée à l’origine, à calmer les esprits) n’a pas été suivie d’effet. Loin s’en faut ! Dès le lendemain, la plupart des titres de la presse marocaine s’en sont allés de leur triste rengaine anti-Algérienne. L’habituel “jeu de massacre” médiatique. Le “manque d’enthousiasme” affiché par la presse marocaine au lendemain de la visite officielle à Alger (la première d’un Chef de la diplomatie marocaine depuis 1994) n’a pas échappé aux observateurs internationaux. D’où l’entretien téléphonique de la secrétaire d’État américaine, Hillary Clinton, avec Othmani au sujet de sa visite en Algérie. C’est ainsi que les autorités marocaines prennent, peu à peu, conscience du rôle que peut jouer la presse, qui n’est pas toujours exempte de reproches dans la mésentente entre Alger et Rabat…
Faire taire la presse pyromane Certains n’ont pas attendu les officiels des deux pays pour évoquer, à leur tour, l’existence au Maroc d’une “presse chauvine voire même pyromane lorsqu’il s’agit de l’Algérie”. Des experts s’accordent à reconnaître davantage de crédibilité à la presse algérienne dans le traitement de l’actualité de l’un ou de l’autre pays. Il est vrai que si l’on demeure un peu attentif à ce qui se rapporte sur notre pays dans le royaume chérifien, les inexactitudes sont nombreuses. Les articles concernant l’Algérie sont traités de manière si désinvolte que leurs auteurs (dont la plupart n’ont jamais mis les pieds en Algérie) ne se sentent jamais en devoir d’apporter la moindre preuve pour corroborer ce qu’ils avancent. “Pire que de la médisance, c’est d’abord un parti-pris éditorial”, estime ce spécialiste français des médias, un fin observateur de la scène politique maghrébine. “Certains titres se montrent souvent enclins à prêter leurs colonnes aux pourfendeurs du régime ‘militaire’ d’Alger et ce quelles que soient leurs obédiences. À l’inverse, différents opposants au Makhzen et/ou à la monarchie marocaine trouveraient, dit-on, en Algérie des porte-voix pour relayer leurs critiques”. Il faut dire qu’on n’en a pas trouvé beaucoup en Algérie : “C’est simple : Il est plus infamant sinon plus dangereux de dénoncer chez l’ennemi d’à-côté plutôt qu’en Europe, par exemple”. Autre échange de bons procédés. Il suffit d’un scandale ou d’une émeute dans l’un des deux pays pour que la presse de l’autre se donne l’occasion d’étriller une fois de plus ces maudits voisins. “Pour le lecteur marocain avisé, il n’y a aucun doute : on cherche à le détourner de ses problèmes en dénonçant avec insistance ceux de son voisin”. Mais quid de cette rencontre avec les médias ? “C’est aussi une action de com ! Les islamistes du PJD veulent inaugurer une nouvelle tradition consistant à tenir informés les citoyens des décisions prises en leur nom (sic). En réalité, ils veulent faire croire qu’ils jouent les premiers rôles !” En recevant les journalistes en son domicile familial, Othmani n’était pas seul. L’unique responsable islamiste à s'être vu confier dans le nouveau gouvernement un portefeuille de souveraineté était accompagné de Youssef Amrani, son ministre délégué, ainsi que de Ali Achour, son directeur de cabinet. Ce sont deux anciennes chevilles ouvrières du MAE, des fidèles de Fassi El- Fihri, nommé conseiller du roi. C’est ce dernier qui exerce en ultime ressort le droit de regard du palais sur la politique étrangère du Maroc.
Bouteflika, l’enfant d’Oujda Parmi les morceaux choisis des confidences d’Othmani, il y a le “passé marocain” du chef de l’État algérien qui a refait surface à cette occasion. Le ministre marocain a révélé que le président algérien lui a raconté ses souvenirs d’enfance à Oujda, où il est né. Bouteflika lui aurait paru “nostalgique” lorsqu’il évoqua ses belles années passées dans la capitale de l’Oriental marocain, qu’il n’a plus revu, dit-il, depuis de longues décennies. Après s’être remémoré ses souvenirs marocains, le président Bouteflika s’est également rappelé du défunt docteur Abdelkrim El-Khatib et Mahjoubi Aherdane dont il s’est enquis de l’état de santé. Ces deux hommes politiques, des figures de la résistance marocaine sont les fondateurs du Mouvement populaire, l’ancêtre du PJD dont est issu le nouveau MAE marocain. “Fils d’Ahmed Bouteflika et de Mansouriah Ghezlaoui, le Président algérien a fait ses études à Oujda, puis son instruction militaire à Nador. Les rares personnes qui se rappellent de lui à Oujda, évoquent un jeune garçon toujours élégant, poli et charmeur”. Voilà ce que retient la presse marocaine des confidences d’Othmani qui, lui, s’est longuement félicité de son entrevue de plus de trois heures avec le Président algérien à la résidence de Djenane El-Mufti, à Alger. Il est à rappeler enfin que le ministre marocain a réussi à obtenir à Alger un tête-à-tête avec le chef de l’État. Un entretien qui a duré une heure et demie. Pour montrer qu’il est pleinement dans la confidence, Othmani révéla à ses hôtes qu’il avait profité de ce moment rare pour faire passer “le message du roi”.
Changement de temps ou de ton ? Très satisfait de sa virée à Alger, Othmani précisera que Bouteflika a fait, en son honneur, une entorse au protocole présidentiel en l’invitant à un déjeuner au cours duquel il donna des directives à son ministre des Affaires étrangères, Mourad Medelci qui en aurait pris, lui, bonne note. Lors de cette rencontre, désormais médiatisée, le ministre marocain a déclaré avoir perçu “un changement dans le discours algérien”. D’après lui, les Algériens ne conditionnent plus une normalisation de leurs relations avec le Maroc par un règlement de la question sahraouie. “Pourquoi d’ailleurs le feront-ils puisque cette question est déjà inscrite à l’ONU ?” s’interroge une source diplomatique à Alger. “Ce problème ne pourra pas être réglé à un niveau bilatéral. Même un rapprochement entre l’Algérie et le Maroc ou encore la relance (tant attendue) de l’UMA ne pourront venir à bout de cette affaire de Droit international”. La position de l’Algérie qui consiste à s’en remettre à la légalité internationale n’a pas varié. Même durant la période ensanglantée du terrorisme et malgré les pressions de toutes parts, elle avait réitéré cette position immuable. “En réalité, ce qu’Othmani considère comme un changement de ton c’est cette volonté partagée de chercher des points de convergence en évitant de parler des sujets qui fâchent”, conclut notre source à Alger.
Belkhadem, Soltani et les autres Décidément, les islamistes marocains du Parti de la justice et du développement (PJD) qui viennent d’accéder au gouvernement au Maroc parient sur un scénario à l’identique en Algérie, à l’issue des prochaines élections législatives de mai. Si d’aventure, ce calcul s’avérait exact, entre islamistes, les chances de s’entendre pourraient être théoriquement beaucoup plus grandes. Aussi, Othmani n’a pas caché avoir pris à Alger des contacts au besoin avec des leaders de la mouvance islamiste. Il dit avoir recontré Abdelaziz Belkhadem, secrétaire général du FLN, (avec qui il serait lié par une vieille amitié). Il évoquera également sa rencontre avec Abou Djerra Soltani, le leader du MSP, avec lequel le PJD entretient des relations depuis de longues années. Il faut dire que la carte de l’internationale islamiste peut constituer un atout à jouer par la diplomatie marocaine.
Un journal algérien qui traite d'une "presse chauvine voire même pyromane lorsqu'il s'agit de l'Algérien", c'est l'hôpital qui se fout de la charité. Quand on parle de "génocide", de "pillage des ressources naturelles", la presse algérienne "n'allume-t-elle pas les mèches ?". Ensuite, le journaliste reproche à la presse marocaine un certain manque d'enthousiasme. Quels sont les éléments de nature à penser que les relations entre les 2 pays vont aller bon train ? Qui appuie militairement, financièrement et diplomatiquement les polisario ? La presse marocaine a toutes les raisons de ne pas s'exalter quant à cette rencontre que je qualifierai d'épiphénomène. Le passage suivant m'a fait sourire: "Des experts s’accordent à reconnaître davantage de crédibilité à la presse algérienne dans le traitement de l’actualité de l’un ou de l’autre pays." Quels experts ?
Je trouve que tout cela n'est qu'un coup d'épée dans l'eau..un petit préambule, histoire de graisser un peu les rouages pour que la machine diplomatique puisse avancer, l'algerie n'est pas une fin en soi après tout, elle n'est qu'un tremplin..
yassine1985 Colonel-Major
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Visite au Maroc du président tunisien Marzouki : " La moitié de ma famille est marocaine"
Le président tunisien, Mohammed Moncef Marzouki, a souligné que la visite de fraternité et de travail qu'il effectuera mercredi au Maroc revêt "une extrême importance tant sur le plan personnel que politique", notant que ses entretiens avec le Roi Mohammed VI porteront essentiellement sur les moyens d'activer le projet maghrébin et de développer les liens entre les deux pays frères.
Dans une interview à la MAP, à la veille de sa visite au Maroc, M. Marzouki a indiqué qu'il considère le Royaume comme son "deuxième pays" avec lequel il est lié par "une relation d'affection", rappelant qu'il y a vécu pendant des années et y a obtenu son baccalauréat.
"Mon père a vécu et travaillé durant 33 ans au Maroc où il est enterré. La moitié de ma famille est marocaine. J'ai trois demi-frères (consanguins) qui sont marocains et qui vivent dans ce pays. C'est pourquoi ma visite revêt a un caractère très intime", a-t-il confié.
Sur le plan politique, M. Marzouki a indiqué que ce déplacement est "très important pour la Tunisie, en ce sens que nous allons oeuvrer cette année à rétablir la cohésion avec nos frères algériens, marocains, libyens et mauritaniens, dans le but de ressusciter le grand rêve de l'Union maghrébine, gelée depuis des années", ajoutant qu'après que le printemps arabe ait revitalisé ce projet, "nous souhaitons que ce sera l'année de l'Union maghrébine".
S'agissant de la coopération bilatérale, le chef de l'Etat tunisien a relevé que ses entretiens avec le Souverain et les hauts responsables marocains offrent l'opportunité d'examiner les voies à même de développer les relations bilatérales et "de trouver les solutions à certaines questions en suspens, particulièrement les accords restés en suspens sous l'ancien régime".
Les deux parties évoqueront aussi la situation des membres des communautés marocaine et tunisienne résident dans les deux pays respectifs en vue de rechercher les moyens de nature à faciliter leur séjour, a-t-il poursuivi. Il a rappelé qu'il avait précédemment donné des instructions "pour régulariser la situation du plus grand nombre de frères marocains en Tunisie".
Le chef de l'Etat tunisien a dit espérer que, dans le cadre de la réactivation de l'Union maghrébine, les citoyens maghrébins jouissent de ce qu'il a appelé "les cinq libertés", à savoir les libertés de circulation, de résidence, de travail, d'investissement et de propriété et, enfin, du droit de participation aux élections municipales. La Tunisie, a-t-il assuré, a dores et déjà décidé d'aller dans ce sens "le plus vite possible", mais préfèrerait que cela se fasse aux termes "d'une décision collective".