Moroccan Military Forum alias FAR-MAROC
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 Intervention militaire en Centrafrique - Opération Sangaris

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MessageSujet: Intervention militaire en Centrafrique - Opération Sangaris   Intervention militaire en Centrafrique - Opération Sangaris - Page 19 Icon_minitimeJeu 5 Déc 2013 - 18:07

Rappel du premier message :

J'ouvre ce thread pour plusieurs raisons . Premièrement , parce que aujourd’hui même officiellement l'ONU a donner son feu vert a la France pour une intervention militaire au coté des forces africaines , l'opération va se faire . Et deuxièmement , ce conflit nous intéresse en tant que musulmans , car le conflit opposent justement musulmans et chrétiens dans ce pays . Personnellement je n'ai jamais su que il y avait des musulmans en Centrafrique .
Vos informations nous permettrons de mieux comprendre les raisons de ce conflits , les différentes parties de ce conflit , certains parlent de vengeances de l'ex president Bozizé et des milices chrétiennes  , d'autres mettent en cause la rebelle du Séléka qui sont musulmans ...

Citation :
Le Conseil de sécurité de l'ONU  a adopté ce jeudi un projet de résolution de la Franceautorisant le recours à la force pour les troupes d'intervention africaines et françaises. Sur place, a tension est encore montée d'un cran à Bangui, la capitale de la Centrafrique.

Des tirs et détonations ont été entendus, faisant plusieurs victimes. Des journalistes ont dénombré ce jeudi après-midi 80 morts dans une mosquée de Bangui et des rues voisines.

Les accrochages opposent les membres de milices chrétiennes d'autodéfense, les «anti-balaka» (anti-machettes), à des hommesarmés issus des rangs de la coalition rebelle Séléka — depuis dissoute — dirigée par Michel Djotodia. Ces derniers, qui se revendiquent musulmans, ont renversé en mars par un coup d'Etat le président François Bozizé, arrivé au pouvoir dix ans plus tôt, plongeant le pays dans le chaos.

Environ 250 soldats français ont été déployés ce jeudi dans le centre-ville, a prévenu l'état-major des armées. Tout comme la force africaine, l'armée française, plus que jamais «gendarme» de l'Afrique après le Mali, attend le feu vert des Nations-Unies pour lancer son opération militaire, baptisée «Sangaris».

Suivez les évènements, minute par minute.

17h25. Environ 1,3 million de personnes ont besoin d'une aide alimentaire en République centrafricaine, en raison des troubles intérieurs, a mis en garde la FAO (Food and Agriculture organization, Organisation de l'ONU pour l'alimentation et l'agriculture).

16h48. Les soldats français pourraient intervenir dans les heures qui viennent.

Les 1200 soldats français, qui doivent être déployés en RCA, auront à leurs côtés 3000 hommes de la force africaine, la Misca (Mission internationale de soutien à la Centrafique : Tchad, Cameroun, Congo, Gabon), qu'ils sont chargés d'appuyer. Une force encore mal équipée, dont le commandement reste à mettre en place, qui devra prendre dans quelques mois le relai des Français.

La France dispose d'un dispositif unique de forces prépositionnées sur le continent africain, ce qui qui multiplie sa capacité de réaction : 940 hommes au Gabon, 350 au Sénégal, 2000 à Djibouti, 450 en Côte d'Ivoire, 250 en temps normal en Centrafrique.

La France table cette fois sur une opération ponctuelle. «Nous mobilisons un millier d'hommes pour une période de montée en puissance de 4 à 6 mois, puis de retrait progressif de 4 à 6 mois», a résumé mardi Jean-Yves Le Drian, le ministre de la Défense, dans une interview au quotidien Le Dauphiné.

Une facture de 400 M€ au Mali

Impossible de chiffrer pour l'instant le coût de l'opération française qui est sur le point de démarrer en Centrafrique.

La précédente intervention extérieure de la France en Afrique est l'opération Serval, au Mali, où les militaires ont traqué les jihadistes et aidé l'Etat Malien à rétablir l'ordre.

Le coût de l'opération Serval au Mali devrait «dépasser les 400 M€ à la fin de l'année» 2013, estimait fin juin le chef d'état-major des armées (CEMA), l'amiral Edouard Guillaud, selon La Tribune. La facture globale d'une telle opération est «de l'ordre de 100 000 € par homme et par an», a précisé le CEMA.

16h36. Jean-Yves Le Drian, le ministre de le Défense qui a écourté un déplacement à Toulon (Var) a commencé à préparer le conseil restreint de Défense avec les services de renseignement. Ce conseil de défense réunira notamment le chef d'état major des armées, Edouard Guillaud, et les ministres Jean-Yves Le Drian (Défense), Laurent Fabius (Affaires étrangères) et Manuel Valls (Intérieur), autour du président Hollande.

16h33. Qui paiera pour une future force de casques bleus après l'intervention de la France ? C'est la question qui se pose déjà dans les couloirs de l'ONU. Les Etats-Unis ne cachent pas leur frilosité à l'idée de financer un tel dispositif.

16h21. François Hollande réunit un conseil restreint de défense à 18 heures.

16h15. La résolution a été votée à l'unanimité. Elle permet aux forces françaises engagées sur le terrain de sécuriser les civils et d'apporter une aide humanitaire. Elle est placée sous le chapitre 7, autrement dit l'usage de la France est autorisé.

Ce que prévoit la résolution de l'ONU
Le Conseil, déclarant agir sous le chapitre 7 de la Charte de l'ONU (autorisant le recours à la force)...
TRANSITION POLITIQUE ... «réclame l'application rapide des accords de transition (..) qui devront mener à la tenue d'élections présidentielle et législatives libres, équitables et transparentes...»
DROITS DE L'HOMME ... «exprime sa profonde inquiétude devant la multiplication des violences inter-religieuses et inter-ethniques...», «demande au secrétaire général (Ban Ki-moon) de mettre en place rapidement une commission internationale d'enquête (...) pour une période initiale d'un an. L'enquête portera sur les exactions commises depuis le 1er janvier 2013.»
MISCA ET FORCES FRANCAISES... «autorise le déploiement" de la force africaine présente en RCA (Misca) pour une période de douze mois, avec une clause de révision à six mois, afin de protéger les civils et rétablir l'ordre et la sécurité (...), stabiliser le pays (...) et créer les conditions propices à la fourniture d'aide humanitaire. Autorise les forces françaises en RCA, dans la limite de leurs capacités et de leurs zones de déploiement, et de manière temporaire, à prendre toutes les mesures nécessaires pour soutenir la Misca dans l'accomplissement de son mandat et demande à Bangui et aux pays voisins de soutenir leur action.»
EMBARGO SUR LES ARMES... « impose un embargo sur les armes et équipements militaires destinés à la RCA pour une période initiale d'un an. Cet embargo ne concernera pas les matériels destinés à la Misca ou aux forces françaises. Un comité des sanctions veillera au respect de l'embargo.»
SANCTIONS CIBLEES... «exprime sa ferme intention d'envisager rapidement des sanctions ciblées, dont des gels d'avoirs et des interdictions de voyage, contre les individus qui violent l'embargo sur les armes ou les droits de l'homme, bloquent la transition politique dans le pays, ou exploitent illégalement des ressources naturelles comme les diamants.»


⇒ 16h11. Le Conseil de Sécurité de l'ONU donne son feu vert à l'intervention de la France en Centrafrique.

16h03. A la mosquée du quartier PK5, dans le centre de la capitale, 54 cadavres étaient alignés dans la salle de prière et la cour intérieure, portant des marques de blessures à l'arme blanche et par balles. Dans les rues voisines, les journalistes ont comptabilisé 25 cadavres abandonnés sur le bas coté.

«Les corps ont été amenés dans la matinée par des gens du quartier», a expliqué à l'AFP un responsable de la mosquée qui a souhaité garder l'anonymat. La mosquée était remplie d'hommes et de femmes venus chercher un parent disparu.

Signe de l'extrême tension régnant dans la ville, les abords de la mosquée étaient bondés d'hommes portant des machettes, alors que les rues voisines, dans lesquelles gisaient d'autres corps, étaient désertes.

15h47. Plus de 80 cadavres comptés dans une mosquée et dans les rues de Bangui.

14h45. Au moins huit morts et des dizaines de blessés, selon MSF. « Depuis ce matin, nous avons aidé à prendre en charge 65 blessés arrivés aux urgences. Une vingtaine présentait des blessures graves ; 8 sont morts ; 5 sont déjà passés en urgence au bloc » témoigne Thomas Curbillon, chef de mission MSF à Bangui.  « La plupart présentent des blessures par balle et armes blanches, type machette ou couteau ».


13h51. Extension du couvre-feu. Appelant la population terrorisée «à garder son calme» dans une allocution radio-télévisée, le président centrafricain de transition Michel Djotodia annonce l'extension immédiate de quatre heures du couvre-feu, imposé désormais de 18 heures à 6 heures, face aux aux tirs et violences meurtrières qui ont éclaté avant l'aube. Il ajoute que «l'armée française est une amie de la Centrafrique», quelques heures avant le vote par le conseil de sécurité de l'ONU d'une résolution autorisant la France à intervenir militairement pour rétablir la sécurité dans le pays.

13h31. Huit morts selon MSF. «Hôpital communautaire: 65 blessés, 8 morts», indique un bref message transmis par MSF, qui a dépêché dans cet établissement une équipe médicale et chirurgicale.

13h15. Le FN «appuie et soutient» l'intervention militaire imminente de la France en Centrafrique sous mandat de l'ONU, indique jeudi le parti dans un communiqué. «La dégradation de la situation civile et sécuritaire en Centrafrique justifie plus que jamais l'intervention militaire de la France sous l'égide de l'ONU», est-il écrit.

Pourquoi «Sangaris» ?
L'armée française a baptisé son opération «Sangaris», baptisée du nom d'un petit papillon rouge. Pour les entomologistes du monde entier, la Centrafrique est en effet le paradis des papillons où, en saison, il suffit d'emprunter une piste forestière à la sortie de Bangui pour croiser des nuages de millions de ces insectes.


12h50. Environ 650 militaires français présents à Bangui. Le colonel Jaron indique qu'«aujourd'hui, environ 650 militaires français sont présents» dans la capitale de la Centrafrique.

12h45. «Environ 250 soldats français se sont déployés dans Bangui à la suite des incidents de la nuit», annonce le porte-parole de l'état-major des armées françaises, le colonel Gilles Jaron. «Vers 3 heures, il y a eu des accrochages entre des ex-Séléka et des éléments armés non identifiés à cette heure (...), les forces françaises ont dû réagir». Une partie des effectifs de l'opération Bouali «s'est déployée dans Bangui», déclare le porte-parole lors du point de presse hebdomadaire de la Défense, soulignant la «nette dégradation de la situation». La mission de ces 250 soldats français : «sécuriser les points sensible (ambassade...) et des points de regroupement pour assurer la sécurité des ressortissants».

12h15. Le Premier ministre centrafricain appelle à l'intervention «immédiatement» après le feu vert de l'ONU. «Vu l'urgence, mon souhait est que l'intervention se fasse dans les meilleurs délais, immédiatement après la résolution», déclare Nicolas Tiangaye, qui se trouve à Paris pour le sommet de l'Elysée sur la paix et la sécurité en Afrique.

10h50. Les tirs à l'arme automatique jeudi matin à Bangui ont fait «plusieurs morts et des blessés», selon le chef de la mission de Médecins sans Frontières (MSF) en Centrafrique, Sylvain Groulx. «Il y a des morts et des blessés», qui ont été conduits à l'hôpital communautaire de Bangui, où MSF a dépêché une équipe médicale et chirurgicale, indique-t-il, incapable de donner de bilan précis dans l'immédiat.


10h30. Hollande reçoit ce jeudi après-midi le Premier ministre algérien à l'Elysée. Cet entretien, qui ne figurait pas initialement dans l'agenda hebdomadaire de l'Elysée, précède le Sommet sur la paix et la sécurité en Afrique organisé par la France vendredi et samedi, à Paris, en présence d'une quarantaine de dirigeants africains.

9h10. La France ne doit plus être le «mercenaire gratuit» de l'UE, selon Pierrre Lellouche (UMP). «On se retrouve, nous Français, encore une fois tout seuls», déclare-t-il sur France Inter. «Ca n'est pas supportable» s'indigne l'alu d'opposition. «L'Europe sait réguler le nombre de cigarettes dans le coffre de la voiture, mais dès qu'il y a un problème sérieux, il n'y a plus personne !»

8h50. «Ca ira très vite». «Dès que le président de la République aura donné le top, les choses vont aller très vite», explique Laurent Fabius. sur BFMTV/RMC. «Ca tombe bien puisque nous avons entre aujourd'hui et samedi à Paris à la fois tous les Etats africains, plus le secrétaire général des Nations unies, plus le président de l'Union européenne», rappelle-t-il.


8h48. La France interviendra «en appui» de la force africaine Misca, qui compte 2.500 hommes et doit à terme arriver à 3.600 soldats, souligne Laurent Fabius. Le but de l'intervention est «d'éviter les drames humanitaires épouvantables et de rétablir la sécurité. Dans un deuxième temps ce sera de favoriser une transition démocratique parce qu'il va falloir organiser des élections», théoriquement début 2015, ajoute Laurent Fabius.


8h45. Fabius : 1.200 soldats français déployés «dans les jours qui viennent». «Autour de 1.200» soldats seront déployés en Centrafrique, et l'intervention débutera «entre le vote de la résolution à l'ONU ce soir et la date que choisira le président de la République», déclare ole ministre des Affaires etrangères Fabius sur BFM TV/RMC, précisant que ce sera «dans les jours qui viennent».

6 heures. Des tirs d'armes automatiques et des détonations plus lourdes sont entendus depuis l'aube dans plusieurs quartiers de Bangui, la capitale centrafricaine, selon des journalistes de l'AFP. Ces tirs, dont l'origine était inconnue dans l'immédiat, ont débuté vers 05H30  dans la zone du PK-12, dans le nord de la ville, puis se sont étendus à d'autres quartiers de la ville, notamment non loin du centre-ville, dans la zone du fleuve.

Bilan de la veille
Une douzaine de personnes ont été tuées près de Bangui dans la nuit de lundi à mardi, a-t-on appris mercredi. A une centaine de kilomètres au nord de la capitale - où la tension monte dans les quartiers à l'approche du vote à l'ONU, dans un climat détestable de suspicion et de soif de vengeance - ces civils, des éleveurs peuls musulmans, ont été massacrés à la machette, selon des sources militaires. Dix très jeunes enfants ont été sauvagement blessés dans la même attaque, aux membres ou la tête, eux aussi à coups de machettes, et étaient hospitalisés mercredi à Bangui, ont constaté des journalistes de l'AFP. Le Premier ministre centrafricain Nicolas Tiangaye a dénoncé des «actes horribles, odieux», tandis que les Etats-Unis se sont dits «horrifiés».
http://www.leparisien.fr/international/en-direct-centrafrique-250-soldats-francais-deployes-a-bangui-jour-j-a-l-onu-05-12-2013-3379685.php





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MessageSujet: Re: Intervention militaire en Centrafrique - Opération Sangaris   Intervention militaire en Centrafrique - Opération Sangaris - Page 19 Icon_minitimeSam 3 Oct 2015 - 14:31

Citation :
VBCI: Voici Bangui Calmement Intense


Intervention militaire en Centrafrique - Opération Sangaris - Page 19 073

Photo prise vendredi en fin de journée à Bangui (photo AF). Beau temps mais pas de quoi mettre un appareil photo dehors. Calme précaire ce matin après les combats de ce derniers jours. Situation humanitaire dégradée suite aux pillages des centres d'aide et à l'impossibilité de se déplacer jusqu'à hier.

La crise a débuté samedi dernier. Bilan: près de 50 morts, 42 000 déplacés et un processus électoral en panne malgré les déclarations des élus locaux.

http://lignesdedefense.blogs.ouest-france.fr/archive/2015/10/03/vbci-voici-bangui-calmement-intense-14802.html
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MessageSujet: Re: Intervention militaire en Centrafrique - Opération Sangaris   Intervention militaire en Centrafrique - Opération Sangaris - Page 19 Icon_minitimeSam 3 Oct 2015 - 19:44

Citation :
RCA: accalmie à Bangui, les activités humanitaires toujours à l’arrêt

Par RFI Publié le 03-10-2015

Intervention militaire en Centrafrique - Opération Sangaris - Page 19 8115
Des soldats de la force EUFOR-RCA patrouillent à Bangui, le 19 janvier 2015.
AFP PHOTO/STR


L'accalmie semble perdurer à Bangui après cinq jours de violences qui ont fait plus de 240 blessés et une quarantaine de morts. Aucun bilan vraiment précis n'a encore été établi. Néanmoins, la tension est toujours perceptible. Toutes les activités humanitaires sont à l'arrêt.


Dans les rues de Bangui d'habitude bercées d'une joyeuse cacophonie de klaxons de motos et de vrombissements de moteurs, c'est le calme plat. Tout le monde est à pied surtout dans les quartiers où sortir en voiture est encore trop risqué. Au centre-ville, la circulation reprends peu à peu, bien aidée par l'imposante présence des forces de sécurité intérieures et des forces internationales.

Les quelques rares commerces ouverts sont dévalisés. Quasiment plus de lait, plus de sardines, ni de beurre par exemple. « Revenez demain », claironne le patron d'une boutique du centre-ville. Depuis le début des événements meurtriers, samedi, la quasi-totalité des activités humanitaires est également au point mort. Les razzias qui ont eu lieu dans les locaux de plus d'une dizaine d'ONG ont laissé les travailleurs meurtris et la sécurité volatile ne permet pas encore la reprise du travail pour les expatriés.

« Toutes les informations du terrain nous parviennent au travers de nos employés nationaux, qui constatent notamment les dégâts », précise-t-on du côté d’Ocha l'office pour la coordination des affaires humanitaires. Ocha qui a d'ailleurs plaidé pour que les différents belligérants laissent travailler les personnels des ONG.

http://www.rfi.fr/afrique/20151002-rca-accalmie-bangui-activites-humanitaires-toujours-arret-violences-ong
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MessageSujet: Re: Intervention militaire en Centrafrique - Opération Sangaris   Intervention militaire en Centrafrique - Opération Sangaris - Page 19 Icon_minitimeDim 4 Oct 2015 - 23:18

Citation :
Centrafrique: Des individus armés ouvrent le feu devant le siège de la MINUSCA


Publié le dimanche 4 octobre 2015 | Al-wihda


Bangui 03 Octobre 2015- Des individus armés non identifiés ont ouvert le feu dans la nuit du vendredi 2 octobre 2015 sur les casques bleus en faction devant le Quartier Général de la Mission Multidimensionnelle Intégrée des Nations Unies pour la Stabilisation en République centrafricaine (MINUSCA). Les soldats onusiens ont riposté énergiquement contre cet acte lâche, obligeant les assaillants à prendre la fuite en motocyclette.

Le Représentant spécial du Secrétaire général des Nations Unies pour la République centrafricaine, Parfait Onanga-Anyanga, condamne fermement cette attaque et rappelle qu’elle peut constituer un crime de guerre, au vu des conventions internationales pertinentes. Il se félicite de la réaction appropriée et rapide des casques bleus et les encourage à continuer à rester vigilants dans l’exécution quotidienne de leurs tâches au service de la paix.

Le Représentant spécial invite les populations à garder le calme et les réassure de la détermination de la MINUSCA à poursuivre son action de protection des populations civiles et d’appui au processus politique en vue du rétablissement de l’autorité de l’Etat sur tout le territoire national.

Le chef de la MINUSCA appelle à l’arrêt immédiat des violences à Bangui et dans tout le pays pour que la raison prévale et que la large concertation des forces vives de la Nation annoncée par la Cheffe de l’Etat de la Transition puisse conduire le pays vers une sortie de crise pacifique et durable.

http://news.abangui.com/h/33459.html
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MessageSujet: Re: Intervention militaire en Centrafrique - Opération Sangaris   Intervention militaire en Centrafrique - Opération Sangaris - Page 19 Icon_minitimeDim 4 Oct 2015 - 23:20

Ce sont pas nos casques bleu qui sont charges de la securite des installations de la Munisca?!
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MessageSujet: Re: Intervention militaire en Centrafrique - Opération Sangaris   Intervention militaire en Centrafrique - Opération Sangaris - Page 19 Icon_minitimeLun 5 Oct 2015 - 22:00

Citation :
Centrafrique: 61 morts, 300 blessés dans les violences de septembre


5 octobre 2015


La flambée de violences qui a embrasé Bangui fin septembre a fait 61 morts et 300 blessés, a annoncé lundi le gouvernement centrafricain, révisant à la hausse de précédents bilans faisant état d’une quarantaine de morts.

« Le dernier bilan des violences établi de source hospitalière est de 61 morts et plus de 300 blessés », selon un communiqué du ministre de la Sécurité publique et porte-parole du gouvernement, Dominique Saïd Panguindji.

« Quels que soient les prétextes, cette énième crise est l’œuvre d’un plan machiavélique méticuleusement préparé de longue date, destiné à marquer un coup d’arrêt au processus de paix et de réconciliation nationale ainsi qu’au processus électoral suffisamment avancé malgré le contexte particulièrement difficile », a accusé le porte-parole.

Selon le communiqué, « cette crise qui nous a été imposée n’est autre chose qu’un coup d’Etat planifié par des ennemis de la paix et des hommes politiques en mal de pouvoir visant à renverser les institutions de la transition en vue de la mise en place d’une prétendue troisième transition (…). Les auteurs et leur complices clairement identifiés ont organisé une insurrection armée pour s’emparer du pouvoir par la force ».

La semaine dernière, Mme Samba Panza avait déjà qualifié ces violences de « tentative de prise de pouvoir par la force ».

Ces violences avaient éclaté le 26 septembre après l’assassinat d’un conducteur de moto-taxi de confession musulmane et s’étaient propagées dans plusieurs quartiers de la capitale avant que les forces internationales (Casques bleus et soldats français de Sangaris) ne parviennent à rétablir le calme.

La ville avait également été paralysée pendant quatre jours par des barricades érigées par des manifestants réclamant notamment la démission de la présidente de transition Catherine Samba Panza.

Lundi, Bangui avait retrouvé son calme d’avant les dernières violences. Les banques, les magasins de gros, les boutiques ont rouvert. Les taxis, taxis-bus et taxis-motos ont également repris le service mais certains axes ne sont pas totalement desservis.

« Nous avons des problèmes d’approvisionnement en carburant et nous redoutons aussi les braquages qui se font de jour comme de nuit. C’est pourquoi il n’y a pas de véhicules de transport urbain sur certaines artères », a expliqué à l’AFP Jean-Charles Tayo, chauffeur de taxi.

Interrompus la semaine dernière, les vols en partance et à destination de Bangui ont repris. « Avec le concours des forces nationales et internationales, nous avons mis en place un dispositif très efficace. Les passagers peuvent accéder à l’aéroport sans pour autant être inquiétés », a affirmé à la radio d’Etat Arnaud Djoubaye Abazène, ministre des Transports.

Le renversement en mars 2013 du président François Bozizé par la rébellion Séléka a plongé l’ex-colonie française, un des pays les plus pauvres au monde, dans sa plus grave crise depuis son indépendance en 1960, déclenchant des tueries de masse entre communautés musulmanes et chrétiennes en 2013 et 2014.

Le niveau des violences a depuis considérablement baissé, mais de nombreux groupes armés continuent de sévir.

Le premier tour des élections présidentielle et législatives était prévu le 18 octobre mais va devoir être reporté une nouvelle fois, le processus d’enregistrement électoral ayant accumulé des retards.


http://maliactu.net/centrafrique-61-morts-300-blesses-dans-les-violences-de-septembre/#sthash.vymDL5N8.dpuf
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MessageSujet: Re: Intervention militaire en Centrafrique - Opération Sangaris   Intervention militaire en Centrafrique - Opération Sangaris - Page 19 Icon_minitimeMar 6 Oct 2015 - 19:54

Citation :
La Centrafrique poursuit sa lente marche vers la transition

Par RFI Publié le 06-10-2015 • Modifié le 06-10-2015 à 19:05

Intervention militaire en Centrafrique - Opération Sangaris - Page 19 0108
Patrouille de la Minusca à Bangui, RCA.
AFP/EDOUARD DROPSY


En rentrant précipitamment de New York lorsque Bangui s'est embrasé fin septembre, la présidente de transition Catherine Samba-Panza avait notamment promis une large concertation pour trouver les voies et moyens de sortir de la crise. Ces concertations commencent tout juste. Ce mardi, les «têtes» de la transition se sont réunies et ce sera bientôt aux forces vives de s'exprimer.


La présidence l'assure. Prochainement les forces vives de la nation seront invitées à s'exprimer et à donner leur avis sur les moyens à mettre en œuvre pour sortir de la crise. Ce mardi, les chefs des différentes institutions de la transition se sont déjà réunis à huis clos. Bientôt, ce sera le tour des partis politiques, et de la société civile. Mais pas question, assure-t-on, de refaire le Forum de Bangui. Et pas question de dévier de l'objectif prioritaire affiché par la transition : les élections.

Les violences de la fin septembre n'auront donc rien changé à la marche vers les élections si ce n'est ajouter des retards aux retards techniques qui s'accumulent depuis des mois. Le discours reste optimiste. Le budget du processus électoral est quasiment bouclé. Il ne manquerait que 3 millions de dollars selon Anicet Guiyama-Massogo, le porte-parole de la présidence.

Si on se permet un « glissement » selon l'élément de langage consacré, l'horizon reste la fin de l'année, terme officiel de la transition. Les partenaires internationaux n'ont pas changé de discours non plus. ONU, France, Tchad maintiennent que les électeurs seront conviés dans les bureaux de vote avant le 31 décembre.

http://www.rfi.fr/afrique/20151006-centrafrique-bangui-transition-forum-samba-panza-catherine
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MessageSujet: Re: Intervention militaire en Centrafrique - Opération Sangaris   Intervention militaire en Centrafrique - Opération Sangaris - Page 19 Icon_minitimeJeu 8 Oct 2015 - 19:10

RIP Intervention militaire en Centrafrique - Opération Sangaris - Page 19 Icon_sal
Citation :
Déclaration attribuable au Porte-parole du Secrétaire général sur la mort d'un casque bleu


New York, 7 octobre 2015 -Le Secrétaire général condamne la mort d'un casque bleu de la Mission intégrée multidimensionnelle de stabilisation des Nations Unies en République centrafricaine (MINUSCA), lors d’une attaque hier à Bangui.

Un convoi de la MINUSCA entre Damara et Ngerengou (préfecture d’Ombella Mpoko) a été attaqué par un groupe armé non identifié, à environ 55 km au nord de Bangui. L'escorte militaire de la MINUSCA, composée d’une compagnie d'infanterie burundaise, a riposté. Durant l'échange, un casque bleu a été tué et un autre blessé.

Le Secrétaire général déplore, dans les termes les plus forts, les attaques contre des casques bleus des Nations Unies et demande que leurs auteurs soient rapidement traduits en justice. Il réitère son appel aux groupes armés à cesser les hostilités et à déposer les armes.

Le Secrétaire général réitère l’engagement des Nations Unies à soutenir les autorités de la République centrafricaine dans leur lutte contre la criminalité et l’impunité, conformément au mandat de la MINUSCA.

Le Secrétaire général présente ses condoléances à la famille du défunt ainsi qu’au Gouvernement et au peuple du Burundi. Il souhaite un prompt rétablissement au soldat blessé.


http://minusca.unmissions.org/Default.aspx?tabid=5620&ctl=Details&mid=9622&ItemID=9938687&language=fr-FR
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MessageSujet: Re: Intervention militaire en Centrafrique - Opération Sangaris   Intervention militaire en Centrafrique - Opération Sangaris - Page 19 Icon_minitimeJeu 8 Oct 2015 - 19:32

Citation :
UN Mission in the Central African Republic MINUSCA

Arrival of Rwandese FPU

 
A new contigent of Rwandese FPU consisting of 150 policemen of which 16 are policewomen. The contigent is aprt of MINUSCA's effort to
strengthen and reinforce its police force.
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Prise le ‎8‎ ‎octobre‎ ‎2015
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MessageSujet: Re: Intervention militaire en Centrafrique - Opération Sangaris   Intervention militaire en Centrafrique - Opération Sangaris - Page 19 Icon_minitimeVen 9 Oct 2015 - 19:35

Citation :
Les antibalakas tuent et pillent les camionneurs

Publié le vendredi 9 octobre 2015 | Le journal de Bangui



Un camionneur tué, un motor boy tué, des marchandises d’une valeur de 50 millions emportées. Le bilan de la dernière attaque de la milice centrafricaine à Boali-Poste est lourd


Une quinzaine de camions partis de Douala pour approvisionner Bangui en denrées alimentaires ont été attaqués et pillés dans la soirée du 06 octobre dernier à hauteur de Zuwa (250 km de Bangui) par des milices antibalakas qui ont tué au passage un chauffeur et fait plusieurs blessés, selon le président national du Syndicat national des Chauffeurs professionnels des transports du Cameroun (SYNCPROTCAM).

Dans une lettre adressée par le président national du Syndicat national des Chauffeurs professionnels des transports du Cameroun (SYNCPROTCAM) au ministre Secrétaire général à la Présidence, l’on apprend que «Mohamadou BARISSOU, chauffeur du camion immatriculé LTTR 284 SU a été tué par balle à Zuwa situé à 20 km de Yaloké dans l’escorte, devant les forces bangladaises de la MINUSCA». La missive évoque par ailleurs, la mutilation de Ilyassou ADJASSI, le motor boy du camion immatriculé LT TR 420 de la société STI. C’est à Beloko que les anti-balaka lui ont sectionné quatre doigts. Le chauffeur qu’il accompagnait le dénommé Idrissou a été roué de coups, mais a eu le temps de prendre la fuite, abandonnant derrière lui son véhicule dont la marchandise à bord d’une valeur de 50 millions a été pillé. D’après des voyageurs témoins de la scène, les casques bleus du contingent bangladeshi qui assuraient la sécurité du convoi n’ont pas pu s’opposer aux miliciens qui ont bénéficié de la complicité de certains villageois.

L’altercation a eu lieu au village Boali-Poste. Des dires de sources proches du centre de santé de cette localité, la population a pris fuite pour se réfugier dans la brousse. «Ces hommes armés ont réussi à piller un véhicule transportant des sacs de ciment et des tôles», a témoigné un agent de santé qui s’est aussi refugié dans la brousse. La même source explique, «Il a eu échange des tirs. Lorsque nous fuyions, certaines personnes étaient blessées, mais nous ne pouvions pas leur venir en aide, à cause des tirs». Le SYNCPROTCAM est monté au créneau pour dénoncer ces attaques qui risquent de replonger davantage le pays dans la crise. Il demande aux casques bleus et au gouvernement d’agir vigoureusement face à ces miliciens qui agissent dans l’impunité.

En août dernier, l’insécurité sur le corridor Bangui Douala avait provoqué une grève de deux semaines des camionneurs camerounais ainsi que de leurs homologues centrafricains.
Ce mouvement d’humeur avait provoqué une pénurie de produits de première nécessité à Bangui et fait grimper leurs prix. Il a fallu la signature entre les deux gouvernements d’un accord de sécurisation des convois par la Minusca pour permettre la reprise du trafic sur le corridor reliant Douala à Bangui.


http://news.abangui.com/h/34560.html
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MessageSujet: Re: Intervention militaire en Centrafrique - Opération Sangaris   Intervention militaire en Centrafrique - Opération Sangaris - Page 19 Icon_minitimeDim 11 Oct 2015 - 15:01

Citation :
Centrafrique : des combats autour de Sibut


Par RFI Publié le 10-10-2015 • Modifié le 10-10-2015 à 23:25

Intervention militaire en Centrafrique - Opération Sangaris - Page 19 10111
Un soldat de la force française Sangaris.
AFP PHOTO / MARCO LONGARI


Des combats ont été signalés aux alentours de Sibut en Centrafrique ce samedi 10 octobre entre la force française Sangaris et des miliciens armés issus de l'ex-Seleka. On ignore le bilan mais il y a des morts. Les forces internationales voulaient manifestement empêcher une colonne de descendre vers Bangui.


ll est environ 13h30 ce samedi à Sibut quand retentissent au loin des détonations. En ville tout le monde comprend de quoi il s'agit. « Depuis hier matin, un important groupe d'hommes armés est signalé à une douzaine de km vers l'est aux abords de la route qui mène à Bambari », nous explique une source bien informée sur place.

Selon nos informations, il s'agit d'éléments du FPRC, branche de l'ex-Seleka conduite par Nourredine Adam. Depuis plusieurs jours, des dizaines d'hommes du FPRC en provenance du Nord étaient bloqués à Dékoa par la Minusca. Ils seraient donc finalement parvenus à contourner Dékoa et se sont retrouvés là, en espérant pouvoir descendre vers Bangui.

Ce samedi matin, des discussions avaient été engagées entre les chefs de cette colonne, conduite par un certain général Adoum, les autorités de Sibut et le chef du contingent deCasques bleus qui y sont déployés. Négociations qui n'ont rien donné.

En début d'après-midi donc, une patrouille des forces internationales repère ce groupe d'environ 150 à 200 hommes et leurs pick-up. Un hélicoptère de combat français pris à partie ouvrira le feu provoquant d'importants dégâts humains et matériels sur le convoi Seleka.

http://www.rfi.fr/afrique/20151010-centrafrique-combats-autour-sibut-0?ns_campaign=reseaux_sociaux&ns_source=twitter&ns_mchannel=social&ns_linkname=editorial&aef_campaign_ref=partage_user&aef_campaign_date=2015-10-10
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MessageSujet: Re: Intervention militaire en Centrafrique - Opération Sangaris   Intervention militaire en Centrafrique - Opération Sangaris - Page 19 Icon_minitimeLun 12 Oct 2015 - 18:14

Citation :
Centrafrique : Un hélicoptère Tigre engagé dans des combats contre des miliciens de l’ex-Séléka à Sibut


Posté dans Afrique, Forces terrestres, Opérations par Laurent Lagneau Le 12-10-2015


Alors que Bangui, la capitale centrafricaine, est redevenue relativement calme après des violences qui ont fait plus de 60 tués, fin septembre, des combats ont opposé des éléments de l’ex-coalition rebelle de la Séléka à la force française Sangaris et aux casques bleus de la Mission des Nations Unies en Centrafrique (Minusca), dans la région de Sibut, les 10 et 11 octobre.

Il y a quelques semaines, des combattants appartenant probablement au Front Populaire Pour la Renaissance de Centrafrique (FPRC), une faction de l’ex-Séléka dirigée par Nourredine Adam, ont quitté les positions qu’ils occupaient à Kaga Bandoro, dans le nord du pays, pour tenter de rejoindre Bangui.

Un temps bloqués à Dékoa, ils ont finalement réussi à contourner le dispositif mis en place par la Minusca et à avancer en direction de Sibut, ville située à 180 km au nord de Bangui.

Des négociations pour empêcher ces miliciens de continuer leur route vers la capitale centrafricaine ont alors été entamées par les casques bleus.

Et comme ces dernières n’ont rien donné, il a donc fallu recourir à la force pour empêcher le convoi de cette faction de l’ex-Séléka, composé d’environ 150 à 200 hommes, de continuer son chemin, l’axe passant par Sibut, Grimari et Bambari devant rester infranchissable pour empêcher toute infiltration vers Bangui.

C’est ainsi que la Force Sangaris, qui a conservé un point d’appui à Sibut, a été sollicitée par la Minusca le 10 octobre. L’engagement d’au moins un hélicoptère d’attaque Tigre a même été nécessaire.

« Hier (samedi), nous avons reçu de la Minusca une demande de soutien sur l’axe Sibut/Grimari où des groupes armés, probablement de la mouvance ex-Séleka, tentaient d’avancer vers Sibut », a expliqué, le lendemain, le colonel Gilles Jaron, le porte-parole de l’État-major des armées (EMA), à Paris.

« Nous avons dépêché un hélicoptère Tigre, qui a riposté à des tirs d’armes légères d’un des groupes armés. Depuis, la Minusca ne nous a pas demandé d’appui supplémentaire », a ajouté le colonel Jaron, qui n’a pas donné le bilan de cet accrochage. Mais d’après RFI, « d’importants dégâts humains et matériels » sur le convoi de l’ex-Séléka auraient été constatés.

Le lendemain, une source militaire a indiqué auprès de l’AFP que « la situation était désormais sous le contrôle des forces internationales qui mènent des opérations de ratissage après avoir mis en fuite les ex-Séléka ».

Ces combats ont eu lieu alors que des motivations politiques ont été avancées par les autorités de transition centrafricaines pour expliquer la récente flambée de violences intercommunautaires qui a endeuillé Bangui. Des élections présidentielles et législatives devraient avoir lieu prochainement (reste à savoir quand….) en Centrafrique, où le Pape François est attendu en novembre.

Pour rappel, environ 900 militaires français sont engagés dans l’opération Sangaris, lancée en décembre 2013. Désormais, ils agissent en appui de la Minusca, qui compte environ 10.500 soldats et policiers.

http://www.opex360.com/2015/10/12/centrafrique-helicoptere-tigre-engage-dans-des-combats-des-miliciens-de-lex-seleka-sibut/
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MessageSujet: Re: Intervention militaire en Centrafrique - Opération Sangaris   Intervention militaire en Centrafrique - Opération Sangaris - Page 19 Icon_minitimeLun 12 Oct 2015 - 20:44

Citation :
Centrafrique : les gendarmes font des collectes d’argent pour soigner un des leurs blessés lors de l’attaque de la gendarmerie

Publié le lundi 12 octobre 2015  |   Centrafrique Libre

Intervention militaire en Centrafrique - Opération Sangaris - Page 19 11135
© Autre presse par DR  
Les gendarmes de la Brigade de Kundé



Le cas d’un des trois gendarmes blessés lors de l’attaque de la gendarmerie, est de plus en plus grave. Faute de soutien des autorités, les gendarmes du camp Izamo ont décidé de faire des collectes pour tenter de sauver la vie de ce gendarme.

Ce gendarme a été blessé aux fesses sauf que la balle a fait plus de dégâts en sortant comme nous a expliqué un de ses frères d’armes « la balle l’a touché aux fesses mais en sortant, je crois que sa vessie a été endommagée et peu aussi son sexe. C’est en fait plus grave que nous le pensions après l’attaque » a-t-il fait savoir.

Les gendarmes contactés ont fait savoir que le gouvernement n’a pas mis à la disposition des blessés un fond pour leur permettre de soigner, c’est pour cette raison qu’ils ont décidé de faire des collectes afin de soigner un des leurs en difficulté sanitaire « ce qui arrive est très grave. Il y a eu des gendarmes blessés lors l’attaque de la gendarmerie. Ils étaient trois mais, il y a un dont le cas devient inquiétant. Comme l’Etat ne vient pas prendre ses responsabilités, ses frères d’armes ont initié une collecte d’argent. C’est depuis deux jours que la collecte est en cours » a indiqué un gendarme.

Un membre de l’équipe de la collecte a confié à Sangbilegue que les gendarmes ont versé beaucoup d’argent depuis que cette initiative est en cours « c’est depuis quelques jours que nous passons de maison en maison pour expliquer et surtout prendre de l’argent que les gens donnent selon leur convenance. Je reconnais que les gendarmes ont beaucoup cotisé. Nous avons un peu d’argent pour tenter de sauver le frère qui a des problèmes sanitaires », a-t-elle précisé.

Un proche du Directeur Général de la gendarmerie, contacté dit avoir été informé de cette initiative mais pense que c’est une bonne chose « nous avons été informés à l’informel mais je pense que les gendarmes sont en train de poser des actes soutenables ». Ce dernier a expliqué que la Direction Générale est toujours en négociation pour avoir de l’argent pour prendre en charge ce gendarme.

Selon des sources proches de l’hôpital de la gendarmerie, le cas de ce gendarme nécessite une évacuation sanitaire « il y a eu des organes détruits que nous ne connaissons pas encore. Je crois que son cas impose une évacuation » a confié une source au sein de cet hôpital.

Sangbilegue a tenté en vain d’entrer en contact avec me ministre de la sécurité publique. Un cadre de ce département, contacté n’a pas souhaité se prononcer sur cette question car selon lui « je n’ai pas reçu l’ordre de vous répondre sur ce point là ».

Depuis l’attaque de la gendarmerie, aucune autorité n’a mis pied sur place pour encourager les éléments.



http://news.abangui.com/h/34646.html
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MessageSujet: Re: Intervention militaire en Centrafrique - Opération Sangaris   Intervention militaire en Centrafrique - Opération Sangaris - Page 19 Icon_minitimeLun 12 Oct 2015 - 21:02

Citation :
Le « G23 » exige le départ de la Sangaris du territoire centrafricain

Publié le lundi 12 octobre 2015  |   Corbeau News Centrafrique

Intervention militaire en Centrafrique - Opération Sangaris - Page 19 11136
© Autre presse par DR  
La force Sangaris


La plateforme pour la participation politique de la femme centrafricaine à la consolidation de la paix « G23 » persiste dans ses revendications. Dans un point de presse animé le 07 octobre 2015 à Bangui, la plateforme « G23 », membre du Groupe de Travail de la Société Civile qui a initié le « mouvement citoyen pour l’appropriation de la destinée du pays » exige le départ sans condition des soldats français de l’opération sangaris du territoire centrafricain. Elle exige également l’application par la MINUSCA de la résolution 2149 des Nations-Unies sur le désarmement même par la force les groupes armés.
« Solidarité – Action – Persévérance » c’est la devise de la plateforme ayant initié le mouvement « le Temps de Béafrika » au cours duquel un appel à la désobéissance civique a été lancé. Regroupant une vingtaine de femmes, le G23 montre sa position avant toute satisfaction aux trois points des onze (11) points de revendications. Après avoir demandé à l’assistance d’observer une minute de silence à la mémoire de tous ceux qui ont perdu la vie dans les derniers évènements à Bangui, la présidente de G23 a exposé à la presse l’avis du mouvement avec le mot d’ordre d’appel à la désobéissance civique qui se poursuit. Cet avis est axé sur les trois point essentiels mais elle a mis l’accent sur le départ des soldats français de l’opération sangaris qui demeure, selon la plateforme, l’une des préoccupations de G23.
« La population en général et le « G23 » en particulier déplore le fait que le survol de la ville de Bangui par les hélicoptères de la SANGARIS est accompagné de tirs à balles réelles, occasionnant ainsi de victimes innocentes » a déploré Bernice OUANGO-NDACKALLA, présidente du G23 avant de rappeler que : « Le G23 tient à signaler à l’opinion internationale et nationale que ce comportement des soldats français n’est pas la première car si nos mémoires sont bonnes, ils ont procédé de la sorte dans le 6ème arrondissement en 1996 – 1997, tuant ainsi des pauvres civils qui fuyaient devant les soldats Tchadiens de la Mission de Suivi des Accords de Bangui en abrégé MISAB ».
Les casques bleus de la MINUSCA
De surcroit la demande du départ des soldats français de l’opération sangaris, le G23 a porté un regard critique sur l’inaction de la Mission Multidimensionnelle Intégrée des Nations Unies pour la Stabilisation en République centrafricaine (MINUSCA). La plateforme exige l’application du mandat des casques bleus à défaut leur retrait du territoire centrafricain. Lors des derniers évènements, le G23 a constaté, comme toute la population centrafricaine, la passivité des éléments de la MINUSCA au début de la crise.
« Nous dénonçons le fait que les éléments de la MINUSCA se réfugient toujours dans leurs engins blindés dès qu’il y a crépitement d’armes que ce soit dans la capitale ou dans l’arrière-pays » a martelé la présidente du G23.
Aussi, le « G23 » s’est dit étonner de l’invasion des prisonniers de la maison d’arrêt de NGARAGBA lors des derniers évènements, évasion dont la responsabilité est aujourd’hui attribuée aux FACAS alors que cette prison, d’après Bernice OUANGO-NDACKALLA, est sous la responsabilité des casques bleus.
Déploiement des FACA
La plateforme a exigé comme solution à la violence et au retour de la sécurité en Centrafrique le déploiement des Forces armées centrafricaines (FACA) sur toute l’étendue nationale. Le « G23 » déplore le fait que le redéploiement des Forces Armées Centrafricaines et leur réarmement se heurte à une méfiance voire un refus de la communauté internationale.
Par ailleurs, le « G23 » reconnaît que certains des militaires sont membres des groupes armés. La SELEKA a dans ses rangs des FACAS, les ANTIBALAKAS ont également dans leur rang des FACAS. Deux groupes de FACAS se retrouvent dans les ANTIBALAKAS, un groupe qui comprend les militaires qui ont dû prendre le maquis pour riposter face aux exactions de la SELEKA et un autre groupe constitué de militaires fidèles au régime défunt.
« Cet état de fait ne peut justifier la non réhabilitation de nos forces armées car dans une véritable armée rigoureusement bien organisée, il est facile de neutraliser les indisciplinés. Aussi, le G23 dénonce le fait que tous les militaires centrafricains soient condamnés à cause des agissements de certains d’entre eux », a déclaré Bernice OUANGO-NDACKALLA
Sur cet aspect, la présidente du G23 a fait savoir que les membres de la plateforme ont tenté de croire que c’est la non réhabilitation des FACAS qui favorisent la constitution de certains militaires en petits groupes de bandits car n’étant pas occupés.
« Le Gouvernement de la transition doit être un rassembleur et non l’auteur d’une politique d’exclusion » a-t-elle martelé.
Le G23 demande au Gouvernement de rassembler sans délai tous les militaires centrafricains afin de rassurer la population qu’un début de solution à sa sécurité est en route et qu’elle peut maintenant reprendre pleinement ses activités en toute quiétude.
Le « G23 » lance un appel pour l’arrêt définitif des violences et demande à la population de ne pas céder à la vengeance, d’éviter de prendre des risques tels que pénétrer dans les zones non sécurisées. La plateforme appelle la jeunesse à ne pas se laisser manipuler par les hommes et femmes politiques, de ne pas faire du suivisme, à protéger leur vie pour prendre demain la relève , à ’être des acteurs de la paix et de la cohésion sociale.
« Le G23 affirme que les Centrafricains ne sont pas un peuple violent mais c’est la cohabitation avec certains peuples violents qui a peu à peu transformé la nature du Centrafricain » a-t-elle ajouté.
Le « G23 » demande purement et simplement le départ de la SANGARIS.
Au Gouvernement
Pour G23 le gouvernement centrafricain doit s’engager à reconstruire les habitations détruites et à dédommager toutes les victimes de la crise, et e rassembler toutes les forces vives de la nation pour une concertation apaisement.
A la communauté internationale
Conformément au mandat du « G23 » qui est de promouvoir la participation politique de la femme à la consolidation de la paix, la plateforme demande à la communauté internationale de soutenir sous toutes les formes les efforts de la première femme Chef d’Etat en Afrique centrale, Catherine Samba Panza qui a hérité d’un pays, souligne-t-elle, en totale déconfiture.

Bangui, Eric NGABA Pour CNC


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MessageSujet: Re: Intervention militaire en Centrafrique - Opération Sangaris   Intervention militaire en Centrafrique - Opération Sangaris - Page 19 Icon_minitimeMar 13 Oct 2015 - 20:08

Citation :
Déploiement musclé des forces speciales tchadiennes en Centrafrique


Publié le mardi 13 octobre 2015 | Les Plumes de RCA

Intervention militaire en Centrafrique - Opération Sangaris - Page 19 11149
© Autre presse par DR
Le président tchadien Idriss Déby



Récemment reçu à l’Elysée en grande pompe, le géant voisin aux pieds désormais inoxydables s’était longuement entretenu avec son homologue Français François HOLLANDE sur le dossier Centrafricain. Le désarmement forcé des Selekas et Antibalakas, l’insécurité galopante dans le pays, la flambée cyclique des violences, la tenue des élections groupées dans un bref délai, la sécurisation du prochain scrutin et le recadrage de l’actuelle transition, étaient au menu des discussions entre les deux personnalités. A l’issue de l’entretien des deux chefs d’état, mandat a, semble t’il, été donné par le président Français à son hôte Tchadien pour s’impliquer dans la résolution du conflit centrafricain. A bien des égards, l’occasion faisait le larron pour que le géant voisin aux pieds d’argile obtienne quand même des garanties auprès de son homologue Français. A ce qu’il parait, le président Tchadien n’a jamais digéré la manière à laquelle ses troupes avaient été brutalement refoulées de la Centrafrique. Pourquoi le Tchad de Déby voudrait-il avoir vaille que vaille avoir la main sur le dossier Centrafricain ? D’après un proche collaborateur du natif d’Amdjarass, la proximité géographique de la Centrafrique et du Tchad impose aux deux pays une mutualisation d’effort pour la sécurisation de leur frontière commune. N’ y a t ‘il pas d’autres raisons cachées ?

Les raisons cachées des interférences du Tchad de Déby en Centrafrique

Le 15 Avril 2013, nous avions publié dans les colonnes de plusieurs journaux en ligne un article titré Centrafrique-Tchad : Une promiscuité érigée en une déstabilisation constante. Le 16 Avril de la même année, l’article a été repris en boucle par le JournalDuTchad.com, des sites tchadiens et des quotidiens du pays. Voici l’extrait de cet article qui a quasiment défrayé la chronique des quotidiens tchadiens : « Plusieurs faits démontrent qu’il y’a de l’électricité dans l’air depuis fort longtemps dans la relation Centrafricano-Tchadienne. L’histoire lointaine de la République Centrafricaine révèle que les deux pays ont connue une relation saine depuis les indépendances jusque vers les années 90. A partir de cette année, les relations entre les deux pays ont commencé à se brouiller peu à peu. Sans nul doute, il y’a bel et bien une cause qui mérite d’être passée au crible de la raison. De nombreux analystes politiques estiment qu’il existe une cause économique et sécuritaire qui brouille incessamment la relation Centrafricano-Tchadienne. De prime à bord la crise militaro-politique au Tchad dans les années 90 avait sonné le glas de cette promiscuité ambiante. En ce temps-ci, le défunt président de la République Centrafricaine en la personne d’Ange Félix PATASSE avait accordé un droit d’asile à l’issue de la crise militaro-politique au défunt opposant tchadien Moise KETTE avec toute sa cohorte. Un acte humanitaire qui s’inscrivait d’ailleurs dans la logique de la relation internationale. Seulement ce droit d’asile était diversement apprécié au niveau de la classe politique centrafricaine et le Président Déby s’y était montré antipathique. Aussi, il faut ajouter à cette approche sécuritaire et humaniste, un aspect économique qui a toujours défrayé la chronique dans les relations qui unissent la Centrafrique au Tchad. En réalité, le Tchad n’a jamais cautionné l’idée sur la germination du pétrole centrafricain pour la simple raison que son exploitation diminuerait la capacité de production de son pays. En plus, compte tenu de la désertification avancée du Tchad, le Président Deby a toujours voulu que la Centrafrique participe activement au projet sur le drainage du fleuve Oubangui vers le Lac-Tchad. L’habileté politique du défunt ancien président Ange Félix PATASSE lui a permis de renvoyer ces questions sensibles aux calendes grecques. C’est ainsi que la promiscuité entre le deux pays commença à pousser davantage des racines. N’ayant aucune information probante sur l’armée centrafricaine qui était jadis un corps louable et prompt à défendre toute l’intégrité du territoire, le géant voisin aux pieds d’argile à préférer prendre son mal en patience et préparer sa revanche dans la durabilité.

La cerise sur le gâteau viendrait des trois mutineries successives qui se sont produites en Centrafrique. Au regard de la gravité des événements, une force multinationale de surveillance des accords de Bangui devait se mettre en place en vue de départager les mutins et les soldats loyalistes. En dépit de la réticence des officiers centrafricains pour que les forces armées de la sous région notamment les Tchadiens n’intègrent pas la mission de surveillance des accords de Bangui (MISAB), le défunt président Ange Félix PATASSE avait donné son approbation pour la constitution de la force multinationale avec à la clé la présence des soldats tchadiens. Une aubaine qui avait permis aux soldats tchadiens de scruter dans les moindres détails le système de défense et de sécurité de l’armée centrafricaine en vue de connaître ses forces et faiblesses. Très rapidement, le géant voisin aux pieds d’argile proposa à son homologue centrafricain la formation militaire d’une manière régulière de ses officiers. Une proposition accueillie avec autant de perspicacité et de sobriété par le défunt président Ange Félix PATASSE qui envoya successivement ses valeureux officiers pour des diverses formations au Tchad. Diantre! Le Tchad profitera suffisamment de ces différentes formations des officiers centrafricains pour s’offrir par la même occasion une base de données sur leurs capacités physiques et psychiques. A l’évidence, une armée est anéantie au préalable sur le champ de bataille lorsque son adversaire dispose des informations requises sur sa position, ses éléments et ses plans d’attaques(…) » Fin de citation.

Vous comprenez pourquoi le géant voisin aux pieds désormais inoxydables change à sa guise un président centrafricain qu’il estime récalcitrant par un autre supposé docile et acquis totalement à sa cause. Fort de tout ce qui précède et compte tenu de l’incapacité des Centrafricains à régler eux-mêmes leur problème, il faut avouer que le président Déby demeure la seule compétence sous régionale qui pourrait imposer la paix sur toute l’étendue du territoire centrafricain. Et pour cause !

Les capacités du président Déby

Qu’on se l’avoue, le président Déby connait personnellement les principaux instigateurs de la crise centrafricaine ainsi que la plupart des officiers Selekas et AntiBalakas. En plus, il connait parfaitement l’escouade qui défend ardemment le dernier bastion Seleka du KM5. Si certains analystes politiques pensent que c’est le géant voisin aux pieds désormais inoxydables qui continuent d’entretenir le chaos en Centrafrique, le président Français estime qu’il est suffisamment outillé pour aider le pays à sortir de l’ornière. Contre toute attente, le président Déby vient de déployer ses bérets rouges en Centrafrique. Selon certaines indiscrétions, les Forces spéciales tchadiennes croiseront le fer rouge avec toutes les fractions réfractaires au processus de paix. Elles désarmeront de force les antagonistes de la crise et sécuriseront le prochain scrutin sur toute l’étendue du territoire national. Dans cette nouvelle mission, le président Déby voudrait faire bonne presse afin de se positionner comme le vrai leader de la sous-région. Les prochains jours risqueront bien fort d’être déterminants pour les artificiers de bruits de bottes.

Qu’à cela ne tienne, les Centrafricains sont dorénavant tenus de composer à la fois avec un Déby pyromane et pompier. Tels sont les mots contre les maux de notre société.

Rodrigue Joseph Prudence MAYTE


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MessageSujet: Re: Intervention militaire en Centrafrique - Opération Sangaris   Intervention militaire en Centrafrique - Opération Sangaris - Page 19 Icon_minitimeMer 14 Oct 2015 - 12:58

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En Centrafrique, l’armée française cherche la porte de sortie


Publié le mardi 13 octobre


Dans le camp militaire de Bangui, un monument rappelle le prix récemment payé par les soldats français en Centrafrique : quinze morts depuis 1980, dont quatre au cours de l'actuelle opération Sangaris, déclenchée fin 2013. La RCA (République centrafricaine) colle à l'armée française comme le sparadrap aux doigts du capitaine Haddock. Elle essaie une nouvelle fois de partir et ce n'est pas gagné, comme la récente éruption de violence dans la capitale l'a montré.

«Zéro !» assure un grand chef militaire lorsqu'on l'interroge sur les effectifs qu'il compte maintenir, à terme, dans le pays. «Il faut tourner la page et perdre l'habitude de conserver des soldats français sur place. Et s'il le faut, on peut revenir à partir d'Abidjan, de N'Djaména ou de Djibouti», explique-t-il.

Les militaires français sont actuellement un peu plus de 900, essentiellement dans le camp M'Poko, à proximité de l'aéroport de Bangui. Au plus fort du déploiement, au printemps 2014, ils étaient 2400 et l'objectif affiché avant les troubles du 26 au 29 septembre était de baisser rapidement à 600. Il faudra sans doute attendre un peu.. «Pour l'instant, nous sommes stabilisés à 900 et nous agissons au profit des casques bleus de la Minusca», indique-t-on à Paris.

Le nom même de l'opération témoigne de la volonté de l'état-major de ne pas s'éterniser sur place, alors que d'autres théâtres d'opération - le Sahel et le Levant - mobilisent d'importants moyens : Sangaris désigne un papillon d'Afrique centrale, rouge vif... et très éphémère. Un retrait rapide permettrait également d'économiser plus de 100 millions d'euros, ce que devrait coûter Sangaris cette année.

L'essentiel du contingent français est fourni, pour quelques semaines encore, par la Légion étrangère. Le lieutenant-colonel Laparra, chargé des opérations, résume la manoeuvre qu'il conduit depuis son arrivée avant l'été: «Décroître et se désengager». Les «emprises» en province ont été évacuées, à l'exception d'une seule, à Sibut, où un dispositif léger est maintenu.

Moins d'hommes, mais la puissance de feu reste très sérieuse : sept hélicoptères, dont deux Tigre - un hélico de combat - et une soixantaine de véhicules blindés, dont les gros VBCI de près de 30 tonnes. Et les Rafale de l'armée de l'air, basé au Tchad, sont à une heure de vol.

Alors que la situation était «globalement calme» depuis des mois, mardi 29 septembre, les militaires français ont dû ouvrir le feu à Bangui, alors que des manifestations violentes avaient lieu aux abords de l'aéroport et de la base française. Un hélicoptère de combat a même utilisé son canon de 30 mm. Les violences, qui ont fait une soixantaine de morts et de nombreux blessés, avaient débuté le samedi précédent, lorsque le corps égorgé d'un jeune homme a été découvert devant une mosquée. Des affrontements inter-communautaires entre chrétiens et musulmans - minoritaires et concentrés dans certains quartiers - s'en sont suivis, virant aux pillages et à des manifestations contre les forces étrangères (Français et Casques bleus) ou le pouvoir de transition, explique une source militaire française. Les choses se sont apaisées dès le retour précipité à Bangui de la présidente Catherine Samba-Panza, qui s'était rendue à l'assemblée générale des Nations unies.

Sa présence à New York s'expliquait par la tenue d'un sommet international sur les opérations de maintien de la paix. La Centrafrique est en effet l'une des principales en Afrique, avec le Mali ou la RDCongo. La Minusca (1) doit progressivement prendre le relais des Français de Sangaris. Pour l'heure, «nous sommes une force de réaction à son profit», explique-t-on à l'état-major de Sangaris, où l'on assure que «depuis juin, nous ne menons aucune action sans la Minusca».

Contrairement à Sangaris, la Minusca s'inscrit dans la longue durée - «10 à 20 ans» avancent les plus optimistes - et avec des moyens humains très importants : actuellement 9500 militaires et 1600 policiers chargés du maintien de l'ordre. Beaucoup de contingents sont africains. Ainsi ce sont des Sénégalais qui assurent la sécurité de l'aéroport international. Comme sur tout le continent, les Africains ne rechignent plus à engager leurs troupes dans des opérations militaires de maintien de la paix. Une évolution notable depuis une dizaine d'années.

En revanche, la France et ses militaires ne veulent plus porter le casque (ou le béret) bleu, à la seule exception du Liban. L'expérience très négative de la Bosnie (1992-1995) a traumatisé toute une génération d'officiers. La doctrine française, pas explicitement formulée, est la suivante: on engage des troupes sous commandement français et on les place «en appui» des forces de l'ONU. Ce fut le cas en Côte d'Ivoire avec Licorne soutenant l'Onuci - et aujourd'hui au Mali et en RCA.

Cela n'empêche pas de placer des officiers à quelques postes de responsabilité chez les Casques bleus. A Bangui, on trouve huit Français au sein de la Minusma, tous à des postes stratégiques, dont celui de chef d'état-major (l'homme qui fait tourner la boutique), le général de Lapasse. Un autre général français, Philippe Bény, officiellement en retraite, est conseiller auprès de la présidente Samba-Panza pour les affaires de défense et de sécurité. En revanche, depuis la mi-septembre, ce n'est plus un général, mais un simple colonel qui commande la force Sangaris. Une manière de montrer que, pour les Français, le point de gravité se déplace vers l'ONU et les autorités locales.

Le retrait militaire français est aujourd'hui conditionné à la tenue d'élections, initialement prévues pour début 2015 mais dont il n'est pas certain qu'elles puissent avoir lieu avant la fin de l'année, même si le recensement des électeurs est en bonne voie. L'empressement français à partir vite est critiqué par certains experts, comme Thierry Vircoulon, chercheur à l'Ifri et à l'International crisis group (2) : «En retirant prématurément le pilier sécuritaire de la transition, Paris risque de compromettre l'objectif qu'il veut atteindre». Partir trop vite, c'est pour les militaires français, l'assurance d'être contraint de revenir.

(1) Mission Multidimensionnelle Intégrée des Nations Unies pour la Stabilisation en République centrafricaine.
(2) Dans Ramsès 2016, publié par l'Institut français des relations internationales.


http://www.lopinion.fr/blog/secret-defense/en-centrafrique-l-armee-francaise-cherche-porte-sortie-29036
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MessageSujet: Re: Intervention militaire en Centrafrique - Opération Sangaris   Intervention militaire en Centrafrique - Opération Sangaris - Page 19 Icon_minitimeMer 14 Oct 2015 - 15:11

Citation :
Un tribunal spécial pour juger les abus sexuels des casques bleus?

Par RFI    Publié le 14-10-2015   •  Modifié le 14-10-2015 à 04:32  

Intervention militaire en Centrafrique - Opération Sangaris - Page 19 12123
L'image des casques bleus qui participent aux 16 missions de maintien de la paix de l'ONU dans le monde a été terni ces derniers mois par la
révélation d'une série d'affaires de viols et d'abus sexuels. MONUSCO/Myriam Asmani



L'ONU, dans la tourmente face à la multiplication des scandales sexuels impliquant des casques bleus dans les opérations de maintien de la paix, pourrait mettre en place un tribunal international spécial pour juger ces crimes. C'est en tout cas ce qu'a proposé un comité d'experts indépendants. Mais sa mise en place semble bien illusoire.


Avec notre correspondante à New York, Marie Bourreau

Viols sur mineurs en République centrafricaine, prostitution endémique en Haïti ou au Liberia. L'image des missions de maintien de la paix de l'ONU a été sévèrement écornée ces derniers mois. Et ce d'autant plus que les casques bleus accusés de crimes sexuels sont renvoyés dans leur pays d'origine pour être jugés. Mais il est bien rare que ces procédures aboutissent à une condamnation.

Pour faire taire l'idée qu'une forme d'impunité entoure ces crimes, l'ONU n'a cessé ces derniers mois de rappeler sa politique de tolérance zéro. Ce nouveau rapport va plus loin en préconisant la création d'un tribunal international spécial qui permettrait de juger le personnel onusien et les casques bleus sur le terrain.

Mais de l'aveu même des rapporteurs, cette idée a peu de chance d'aboutir. Aucun Etat membre n'acceptera en effet de laisser ses soldats aux mains d'une autre juridiction.

http://www.rfi.fr/afrique/20151014-tribunal-special-juger-abus-sexuels-casques-bleus-onu-rca-viols
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MessageSujet: Re: Intervention militaire en Centrafrique - Opération Sangaris   Intervention militaire en Centrafrique - Opération Sangaris - Page 19 Icon_minitimeJeu 15 Oct 2015 - 20:17

Citation :
Noureddine Adam, le seigneur de guerre de l’ex-Séléka, est de retour en Centrafrique


14 octobre 2015 à 16h06  — Mis à jour le 14 octobre 2015 à 17h34  

Par Vincent Duhem


Intervention militaire en Centrafrique - Opération Sangaris - Page 19 10126    

L'ex-numéro deux de la Séléka et ancien ministre de la Sécurité de Michel Djotodia a regagné la Centrafrique après un peu moins d'un an passé à l'étranger.
 
Dans les milieux sécuritaires, l’information n’est pas passée inaperçue. Noureddine Adam et son look de seigneur de guerre sont de retour en Centrafrique. L’ex-numéro deux de la Séléka a regagné Kaga Bandoro (245 km au nord de Bangui) il y a un peu moins d’une semaine. Près d’un an qu’il avait quitté la RCA. Nous étions en novembre 2014 et des négociations étaient sur le point de s’ouvrir à Nairobi. Dénoncés par la communauté internationale, ces pourparlers ont échoué. Après plusieurs mois passés dans la capitale kényane, Adam a donc repris ses pérégrinations. Principalement au Tchad – il possède une demeure familiale près de N’Djamena- et au Soudan, où il s’est rendu ses derniers mois pour assister à l’enterrement de son père.

Si l’officier trilingue (il parle arabe, français, et rounga) d’une quarantaine d’années, formé à l’académie de police du Caire, a décidé de rentrer, ce n’est pas pour rien. Ainsi, son retour a coïncidé avec les affrontements les 10 et 11 octobre près de Sibut entre environ 150 miliciens du FPRC, la faction qui lui est fidèle, et les forces internationales (Minusca burundaise appuyée par Sangaris). Quatre accrochages successifs lors desquels une colonne Séléka, souvent à pieds, aura subi des pertes significatives – au moins 20 morts et une dizaine de prisonniers. Surtout, le témoignage de plusieurs sources semblent indiquer que le général et trafiquant de diamants Oumar Younous aurait péri pendant les combats.

« Une grosse perte »

Sanctionné par l’ONU depuis août, cet ancien chauffeur dans une entreprise de diamants était l’un des barons des ex-rebelles, le plus actif militairement. Ses allers-retour au Tchad et au Soudan étaient suivis de près par les services de renseignement français. « Une grosse perte », dit un expert sécuritaire. Sonnés par la violence de la riposte de l’armée française et malgré l’échec de leur descente sur Bangui, les cadres du FRPC assurent qu’ils recommenceront. Ils déclarent pouvoir bénéficier du soutien du millier de combattants ex-Séléka cantonnés dans la capitale centrafricaine, mais pas désarmés, et de la grosse centaine de miliciens armés retranchés dans le quartier PK5. Miliciens dont le principal leader, Aroun Gaye, est un membre des FPRC.


Noureddine Adam sait pertinemment qu’il ne peut y arriver seul et que son unique chance repose sur la réunification de l’ancienne coalition Séléka

Cependant, Adam, qui fut ministre de la Sécurité de Michel Djotodia, sait pertinemment qu’il ne peut y arriver seul et que son unique chance repose sur la réunification de l’ancienne coalition Séléka. Il tente donc de rallier les deux autres principales factions, l’UPC (Union pour la paix en Centrafrique) du général peul Ali Darassa et le MPC (Mouvement patriotique pour la Centrafrique) de son « homologue » Mahamat Alkhatim. Si un retour d’Alkhatim dans le giron de Noureddine Adam semble aujourd’hui à exclure, l’intégration de l’UPC dans une chaîne de commandement unique est à l’étude. « Les cadres des deux mouvements vont se réunir demain (jeudi 15 octobre) à Kaga Bandoro sur invitation de Noureddine », explique un membre de l’UPC.

Retarder les élections

« La réunification de la Séléka ? Ce n’est pas pour tout de suite, pense une source sécuritaire française. Mais on la redoute. Alkhatim et Darassa sont des guerriers, leurs hommes sont structurés et aguerris. » Un diplomate onusien tempère : « Noureddine Adam cherche à rassembler des forces mais tout accord dépendra du bon vouloir des chefs sur le terrain. Il veut des signatures sur un bout de papier pour être en mesure de négocier par la suite. Il ne faudra pas commettre l’erreur de le traiter en tant qu’ancien ministre. C’est un chef de guerre, un point c’est tout. »

Reste que cette agitation s’inscrit dans la volonté de certains acteurs (principalement ceux qui, chez les Séléka et les anti-balaka, ont pris part aux négociations de Nairobi) de déstabiliser la transition. « Personne n’a les moyens de faire tomber la présidente Catherine Samba-Panza. En revanche, ils peuvent plus facilement retarder les élections [prévue avant la fin de l’année, NDLR] », conclut un diplomate africain en poste à Bangui.

http://www.jeuneafrique.com/271737/politique/centrafrique-faut-craindre-retour-seigneur-de-guerre-noureddine-adam/#sthash.jhcYSpwS.dpuf
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MessageSujet: Re: Intervention militaire en Centrafrique - Opération Sangaris   Intervention militaire en Centrafrique - Opération Sangaris - Page 19 Icon_minitimeVen 16 Oct 2015 - 15:42

Citation :
RCA : Violents affrontements à Bangui


Publié le vendredi 16 octobre 2015 | Al Wihda

Intervention militaire en Centrafrique - Opération Sangaris - Page 19 12137
© Autre presse par DR
Les miliciens anti-balaka



Des hommes armés supposés être des anti-balaka ont attaqué le quartier majoritairement musulman du PK5 ce jeudi en fin d’après-midi à Bangui, la capitale centrafricaine. Le bilan est encore incertain, mais plusieurs blessés sont à déplorer.
Les échanges de tirs ont commencé aux alentours de 17h, jeudi, à Bangui, la capitale centrafricaine. Des hommes armés, a priori des anti-balaka, selon les témoins interrogés, ont attaqué le quartier du PK5, majoritairement musulman, ainsi que plusieurs quartiers environnants. Les hommes du PK5 ont aussitôt réagi et les échanges de tirs entre les deux factions se sont poursuivis pendant près de deux heures.

Mais rapidement, les forces de polices et militaires de la Minusca se sont déployées autour et dans les quartiers et ont réussi à disperser les différents belligérants. Très critiquée pour sa présumée passivité durant les événements meurtriers de fin septembre, la force onusienne a été saluée jeudi par les habitants des quartiers où ont eu lieu les violences.
Le bilan est encore provisoire, entre deux et huit blessés, mais on sait que les premiers tirs ont eu lieu à proximité d’un terrain de foot. Les victimes sont majoritairement des civils.
Vers 19h, la pluie battante a fini par faire taire toutes les velléités des combattants.


http://news.abangui.com/h/34735.html
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MessageSujet: Re: Intervention militaire en Centrafrique - Opération Sangaris   Intervention militaire en Centrafrique - Opération Sangaris - Page 19 Icon_minitimeSam 17 Oct 2015 - 22:21

Citation :
Tension dans le 3e arrondissement, au moins trois morts


par AFRIQUE NEWS INFO 17 octobre 2015


Intervention militaire en Centrafrique - Opération Sangaris - Page 19 315

La tension a éclaté jeudi soir au camp des Castors et à Yakité dans le 3e arrondissement. Trois personnes auraient trouvé la mort et près d’une dizaine d’autres blessées. Il s’agit d’un accrochage entre hommes armés rivaux, notamment Antibalaka et musulmans armés de PK5. L’accrochage serait parti des coup de feu à la kalachnikov ouverts sur un groupe de jeunes musulmans jouant au football sur un terrain, non loin du pont Yakité. La Mission onusienne en Centrafrique a assuré avoir repris le contrôle de la situation.

Des tirs à l’arme lourde et automatique ont été entendus, créant la psychose généralisée au sein de la population des quartiers environnant, provoquant ainsi un déplacement massif des habitants. Il était 17 heures passées, lorsque les habitants du camp des Castors et du quartier Yakité ont été désagréablement surpris par des tirs d’armes lourdes et automatiques ainsi que d’explosion de grenades.

Ce vendredi matin, les deux groupes armés se rejettent la responsabilité. Alméri Mathar, alias  »Force » est le responsable du groupe d’autodéfense de PK5.

« On ne comprend rien, vers Sica et Bazanga, ils montent sur les arbres et tirent sur nous avec des kalachnikov, des DKM. Nous cherchons juste à nous défendre, nous n’avons pas attaqué ».

Du côté des Antibalaka, et selon le « comzone » du 5e arrondissement, Sergent-chef Junior Bayo, il s’agit d’une machination.

« C’est une accusation mensongère. Nous attendons seulement les élections. Si ce sont les Antibalaka, est-ce que les musulmans ne pouvaient pas aller en justice. Ils ont profité de cette situation pour s’en prendre aux paisibles citoyens. Tous les chrétiens ne sont pas Antibalaka ».

Sous la pluie battante de ce jeudi soir, la Mission intégrée multidimensionnelle de stabilisation de Centrafrique a repris le contrôle de la situation. Hamadoun Touré, son porte-parole, assure que le calme est revenu dans ces quartiers.

« Au moment où je vous parle, le calme est revenu. Nous sommes intervenus promptement dès que nous avons entendu des coups de feu au camp des Castors. Nous avons déployé des casques bleus qui ont pu maîtriser la situation et éviter un embrasement total dans cette zone ».

Le bilan de cette nouvelle tension n’est pas encore disponible, certaines sources avancent le chiffre de trois personnes qui auraient été tuées et près d’une dizaine d’autres blessées.

Des tirs d’arme également dans le 4e arrondissement

Trois taxis-motos ont été braquées ce vendredi sur l’Avenue de l’Indépendance au niveau de l’Espace Patassé au quartier Fouh dans le 4e arrondissement. Les témoignages affirment que ce sont trois jeunes armés de kalachnikov qui commettent souvent ces actes.

Ce vendredi matin, ils ont surpris les conducteurs, leurs passagers, les piétons et autres automobilistes aux environs de 9 heures 15 minutes, par des tirs de sommation dans l’intention de récupérer un moto de marque Honda. Dans la course, un autre conducteur, dans sa tentative de rebrousser chemin, a été obligé de jeter son engin devant les hommes en arme. Ces derniers l’ont pointé avant de s’emparer de la motocyclette. Les deux motocyclettes, volées armes au poing, ont été emportées au quartier Boy-Rabe.

Selon les témoins environnant, il s’agit du deuxième cas de braquage après un premier qu’ils ont mené aux environs de 6 heures du matin au même endroit.

Un piéton dans les mailles des hommes armés

Un jeune homme, habitant le 4e arrondissement, a été braqué tôt ce vendredi par deux hommes armés roulant à moto. Les agresseurs ont réussi à emporter un sac contenant plusieurs dossiers et une somme de 12.000 francs CFA soit 18,2939 Euros.

« Ce matin vers 5 heures, je quittais le domicile de mes beaux parents pour me rendre chez moi, me changer et aller au travail. Arrivé au niveau Emmathus [Ndrl : bar dancing], il y avait deux jeunes armés sur une moto qui nous ont retrouvés, mon beau frère et moi. Ils ont tiré en l’air et en profité pour prendre mon sac avec tout ce que j’avais et une somme d’argent : 12.000 F CFA », a expliqué la victime.

Pourchassés, les deux hommes armés ont abandonné la moto dans leur fuite comme l’explique la victime sous couvert de l’anonymat. « Nous les avons poursuivis et ils ont abandonné la moto que j’ai ramené au niveau de la gendarmerie. Je demande à celui qui aurait perdu sa moto ce matin de se rapprocher de la gendarmerie », a-t-il poursuivi.

Une ONG vandalisée dans le 5e arrondissement

Le siège de l’organisation non gouvernementale nationale Echelle  »Appui au Développement », situé au quartier Benz-vi dans le 5e arrondissement a été visité par deux malfaiteurs dans la nuit de jeudi à vendredi. Des motos, des matériels informatiques ainsi que le stock de carburant ont été emportés. Les responsables de l’organisation évaluent la perte à plus de 40 millions de francs CFA soit 60.979,6 Euros.

Le secrétaire exécutif de l’ONG Echelle  »Appui au Développement », Alain Serges Magbé, revient sur les faits. « Aux alentours d’une heure du matin, deux braqueurs ont escaladé le mur pour être dans la concession. Ils ont braqué le veilleur et lui ont intimé l’ordre d’ouvrir le portail. Ils ont fracassé certaines portes, sont rentrés dans les bureaux et ont emporté six (6) motos, un (1) vélo pédalé et plusieurs matériels informatiques ainsi que tout le stock de carburant ».

« Ce sont les matériels sur lesquels on compte pour faire le travail d’une manière efficace sur le terrain. Aujourd’hui, il va falloir qu’on recherche les moyens pour avoir quelques matériels de remplacement et cela affecte le travail de l’ONG », a-t-il précisé.

Alain Serges Magbé appelle les autorités de Transition et les forces internationales à œuvrer pour la protection des organisations humanitaires. « Il va falloir que l’État prenne ses responsabilités pour assurer la sécurité et surtout protéger les ONG qui ne font qu’apporter de l’aide aux vulnérables. Les forces internationales doivent apporter de l’aide au gouvernement centrafricain pour remédier à ces cas de braquage fréquent et surtout qui affectent les ONG humanitaires », a-t-il souligné.

L’ONG Echelle  »Appui au Développement » en tant qu’organisation humanitaire exerce en République Centrafrique depuis sa création en 2001.
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MessageSujet: Re: Intervention militaire en Centrafrique - Opération Sangaris   Intervention militaire en Centrafrique - Opération Sangaris - Page 19 Icon_minitimeLun 19 Oct 2015 - 20:55

Citation :
19 oct 2015

Des casques bleus de la MINUSCA attaqués à Boali



Des éléments armés des Anti-Balakas, ont attaqué le dimanche 18 octobre 2015 sept casques bleus de la Mission Multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la Stabilisation en République centrafricaine (MINUSCA) à Boali, dans la Préfecture de la Ombella Mpko, à 95 km au Nord-ouest de Bangui.

La MINUSCA condamne cet acte intolérable contre des casques bleus venus servir le peuple centrafricain et contribuer à la sortie de crise dans le pays.

La MINUSCA s’indigne également que les mêmes agresseurs aient détenu le même jour la Vice-Présidente du Haut Conseil de Transition et arrêté des agents de la Sécurité intérieure avant de les relâcher un peu plus tard.

La MINUSCA rappelle aux assaillants que leur geste pourrait constituer un crime au regard des conventions internationales. Les auteurs de tels agissements doivent être identifiés, arrêtés et traduits devant les tribunaux selon la loi nationale ou internationale en vigueur.

La MINUSCA réitère son appel pressant à tous les groupes armés à honorer leurs engagements contenus dans les Accords signés sur la cessation des hostilités à Brazzaville en juillet 2014 et sur les principes du DDR en marge du Forum de Bangui en mai 2015 et à s’inscrire dans une logique de réconciliation nationale, gage d’une paix durable en RCA.

http://minusca.unmissions.org/des-casques-bleus-de-la-minusca-attaqu%C3%A9s-%C3%A0-boali
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MessageSujet: Re: Intervention militaire en Centrafrique - Opération Sangaris   Intervention militaire en Centrafrique - Opération Sangaris - Page 19 Icon_minitimeLun 19 Oct 2015 - 21:24

Citation :
Centrafrique : Des antibalaka menacent de s’en prendre aux autorités de la transition

Publié le lundi 19 octobre 2015 | Centrafrique Libre


Intervention militaire en Centrafrique - Opération Sangaris - Page 19 8168
© Autre presse par DR
Les Antibalaka


Un groupe d’Antibalaka a menacé de s’en prendre aux autorités de la transition si les revendications qu’il a envoyées au gouvernement ne sont pas satisfaites. Il s’agit des Antibalaka qui ont retenu la vice-présidente du CNT en otage pendant quelques heures le dimanche dernier.Selon nos informations, les Antibalaka ont exigé la libération de plusieurs de leurs leaders arrêtés par les forces internationales, lors des derniers évènements de Bangui. Dans la liste de revendications remise à Léa Koyasoum Doumta, ces Antibalaka exigeraient aussi des informations sur le programme DDR, leur prise en charge ainsi que sur les élections en République Centrafricaine.

Une source proche de Léa Koyassoum Doumta a indiqué que le nom de l’ancien président de la République a fait l’objet de discussion entre les combattants avant que leur chef n’intervienne pour trancher. Cette source n’a pas pu donner plus de précision sur cette question.

Mais de sources concordantes, en remettant la liste de leurs revendications à la vice-présidente du Conseil National de Transition, ces Antibalaka ont menacé de s’en prendre aux autorités de la transition s’il n’ya pas une suite favorable « cette tendance Antibalaka a promis s’attaquer aux autorités de la transition. Ces gens là disent qu’ils vont organiser ces opérations si les revendications ne sont pas satisfaites » a expliqué à Centrafrique Libre, une source bien informée et proche de la vice-présidente du Conseil National de Transition.

Cette situation inquiète certains membres du gouvernement qui pensent que ces menaces sont à prendre au sérieux « ces bandits sont capables de tout aujourd’hui. Je pense que des dispositions nécessaires doivent être prises pour mieux protéger les autorités que ce soit au CNT, au gouvernement ou à la présidence de la République » a confié un ministre centrafricain qui a requis l’anonymat.

La brève prise d’otage de la vice-présidente a été dénoncée au Conseil National de Transition, « C’est regrettable ce qui est arrivé. Quand des hauts responsables du pays censés être protégés sont arrêtés par ces bandits, cela est plus qu’inquiétant. Aussi cela témoigne du niveau de l’insécurité que le Conseil National de Transition a toujours dénoncé mais auquel personne ne prête attention » a confié un membre du bureau du CNT qui a fait savoir qu’une réaction officielle sera publiée.

Rappelons qu’en rentrant d’un enterrement le dimanche dernier, la vice-présidente du Conseil National de Transition, Mme Léa Koyassoum Doumta et ses gardes du corps ont été pris en otage pendant quelques minutes par des Antibalaka. Les combattants ont remis à la vice-présidente, une liste de revendications. Dans la foulée, six gendarmes ont été aussi pris en otage par le même groupe avant d’être libérés suite à des négociations conduites par le gouvernement.

Diane LIGANGUE


http://news.abangui.com/h/35786.html
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MessageSujet: Re: Intervention militaire en Centrafrique - Opération Sangaris   Intervention militaire en Centrafrique - Opération Sangaris - Page 19 Icon_minitimeMar 20 Oct 2015 - 16:48

Citation :
RCA en péril: la France maintient ses 900 soldats


Intervention militaire en Centrafrique - Opération Sangaris - Page 19 8174

Après les événements de Sibut (intervention très robuste d'un Tigre français contre des éléments de la Séléka), la situation en RCA semble loin de se stabiliser.

Dimanche dernier, comme l'a confirmé la MINUSCA, des anti-Balakas (une cinquantaine, selon des témoins) ont attaqué une patrouille de sept casques bleus à Boali, à 95 km au nord-ouest de Bangui. Les sept soldats ont été libérés mais sans leurs armes et sans leurs équipements. Le même jour, une position onusienne a été attaquée à Damara; un assaillant a été tué et deux autres ont pu s'enfuir.

L'insécurité endémique reporte toute perspective d'élections, ce qui retarde le retrait des troupes françaises. L'EMA confirme que Paris "maintient 900 hommes" sur place; la réduction du format (de 900 à 600) n'est pas à l'ordre du jour tant que les violences se poursuivent et que le scrutin n'a pas eu lieu.

En cas de besoins, des forces prépositionnées à Libreville et à N'Djamena pourraient intervenir en soutien de Sangaris (dont les effectifs sont déployés à Bangui et Sibut principalement).

http://lignesdedefense.blogs.ouest-france.fr/archive/2015/10/20/rca2-la-france-maintient-ses-900-hommes-14890.html
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MessageSujet: Re: Intervention militaire en Centrafrique - Opération Sangaris   Intervention militaire en Centrafrique - Opération Sangaris - Page 19 Icon_minitimeJeu 22 Oct 2015 - 22:46

Citation :
Général de Lapasse: «la Minusca dérange ceux qui veulent semer le trouble»

Par Pierre Pinto Publié le 21-10-2015 • Modifié le 21-10-2015 à 18:30

Intervention militaire en Centrafrique - Opération Sangaris - Page 19 8204
Des soldats rwandais de la Minusca patrouillent à Bangui.
AFP PHOTO / Pacome PABANDJI



En Centrafrique, les casques bleus deviennent-ils une cible de choix pour les groupes armés ? Il y a quelques jours, sept casques bleus ont été attaqués à Boali par un groupe d'anti-balaka, sous les yeux de la vice-présidente du Conseil national de transition (CNT), Lea Doumta qui avait été kidnappée par ces mêmes anti-balaka. Le chef d'état-major de la force de la Minusca, le général Jacques de Lapasse, revient sur cet épisode au micro de Pierre Pinto.

RFI : Comment en est-on arrivé à une telle situation à Boali ?

Général Jacques de Lapasse : Ce fait particulier résulte d’une imprudence. Les casques bleus qui ont pris la route groupés, mais seuls. Alors que les consignes sont très claires : on doit se déplacer sur cet axe que dans le cadre, soit d’un convoi, soit escorté. Et ce résultat fait l’objet d’une enquête, de manière à déterminer pourquoi cette négligence a eu lieu.

Mais les attaques de Casques bleus par des groupes armés se multiplient depuis plusieurs mois. Comment est-ce que vous expliquez ce phénomène ? Est-ce que ça veut dire que la force onusienne n’est pas ou n’est plus dissuasive ?

Je pense que c’est l’inverse. C'est-à-dire que la force a changé de posture depuis les derniers événements et est devenue plus réactive. Et de ce fait, elle devient maintenant la cible des différentes attaques, que ce soit en ville, que ce soit sur la MSR (main supply road, route d’approvisionnement) ou sur les MSR, puisqu’on a trois MSR sur la Centrafrique. Donc, on dérange les gens qui voudraient semer le trouble dans ce pays.


Il y a quelques jours sur RFI, un transporteur se plaignait de l'inaction d’un contingent bangladais chargé de ces escortes sur la route du Cameroun.

Je pense que c’est essentiellement un problème de communication. Les transporteurs n’apprécient pas de travailler avec des Bangladais qui ne sont pas francophones. Donc les Bangladais font des efforts, ils ont des interprètes, mais ils font très bien leur travail. Les Bangladais font leurs escortes de façon très professionnelle. A chaque fois que les convois sont agressés, ils ripostent, ils mettent en fuite les agresseurs. Et pour améliorer la communication et sous prétexte qu’effectivement les Bangladais ne faisaient pas bien leur travail, les transporteurs ont demandé ce que les escortes soient mixtes avec d’autres contingents africains. Les escortes sont mixtes, mais ça n’empêche pas les attaques. Le professionnalisme du contingent qui est en charge de l’escorte n’est absolument pas remis en cause.

Est-ce que le mandat des casques bleus de la Minsuca est suffisamment robuste ou faut-il revoir les règles d’engagement ?

La semaine dernière, les gens d’un groupe armé menaçaient de descendre sur Bangui. On leur a signifié de s’arrêter et de faire demi-tour. On leur a donné une ligne rouge, ils ont franchi la ligne rouge. Ils ont été neutralisés par une action commune de la force militaire et de Sangaris. Et ces gens-là ont compris le message, ils ont fait demi-tour. On a un mandat suffisamment robuste et sur la MSR, c’est la même chose. Lorsque les convois sont attaqués, les escortes ripostent et régulièrement les assaillants paient le prix fort. La semaine dernière, nous avons tué et blessé plusieurs assaillants. Maintenant, leur volonté demeure, mais la nôtre aussi.

http://www.rfi.fr/afrique/20151021-general-lapasse-minusca-derange-ceux-veulent-semer-le-trouble
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MessageSujet: Re: Intervention militaire en Centrafrique - Opération Sangaris   Intervention militaire en Centrafrique - Opération Sangaris - Page 19 Icon_minitimeMar 27 Oct 2015 - 18:51

Citation :
Centrafrique: 7 morts dans des violences depuis lundi à Bangui


27 octobre 2015


Au moins sept personnes ont été tuées dans des violences à Bangui, depuis l’agression lundi de représentants d’une faction de l’ex-Séléka par des individus armés, a annoncé mardi le ministre centrafricain de la Sécurité, Dominique Saïd Panguindji.

« Le bilan provisoire est de 7 morts et un blessé dont le pronostic vital est aujourd’hui favorable », a déclaré le ministre à la radio d’Etat. Il a précisé que quatre membres de l’Union pour la paix en Centrafrique (UPC, une des factions de l’ex-rébellion Séléka majoritairement musulmane) avaient été tués lors d’une agression et que des représailles contre des chrétiens avaient fait trois autres morts.

Selon le ministre, une délégation de l’UPC, basée à Bambari (centre) et dirigée un ancien cadre de la Séléka, Ali Ndarass, était venue à Bangui pour participer – comme d’autres mouvements politiques, paramilitaire et de la société civile – à la concertation nationale avec les autorités de transition « afin d’examiner de manière consensuelle et pacifique toutes les voies de sortie de crise ».

D’après une source militaire sous couvert d’anonymat, ce sont des miliciens anti-balaka, majoritairement chrétiens, qui ont attaqué le taxi à bord duquel se trouvaient la délégation de l’UPC au quartier Combattant, sur la route de l’aéroport, avant d’enlever et de tuer ses occupants.

Leur « agression », selon le ministre, a servi de « détonateur » et par la suite, « de paisibles citoyens non musulmans qui se trouvaient dans le secteur du PK5 (quartier musulman et commerçant de Bangui) dans le cadre de leurs activités lucratives ont été malheureusement été pris à partie » et trois personnes ont été tuées, a-t-il ajouté.

Mardi, les habitants de Lakouanga, un quartier voisin du PK5, ont barricadé les principales avenues menant au centre ville pour protester contre ces nouvelles violences. Les trois personnes tuées lors des représailles étaient des vendeurs d’eau potable habitant Lakouanga, selon plusieurs témoignages.

Des tirs sporadiques ont été entendus, et des pillages de boutiques et de domiciles ont eu lieu, faisant fuir des dizaines d’habitants vers les quartiers environnants, a constaté un correspondant de l’AFP. Le calme était revenu en fin de journée, après le démantèlement des barricades par les forces internationales.

« Le gouvernement condamne cette violence inutile qui n’a pas d’autre but que d’instaurer la terreur et le chaos », a asséné le ministre.

Le renversement en mars 2013 du président Bozizé par la rébellion Séléka a plongé l’ex-colonie française dans sa plus grave crise depuis son indépendance en 1960, déclenchant des tueries entre communautés musulmanes et chrétiennes en 2013 et 2014.

Des affrontements fin septembre à Bangui avaient fait 61 morts et plus de 300 blessés avant que les forces internationales (Casques bleus et soldats français) ne réussissent à rétablir le calme.

Le niveau des violences a baissé depuis mais de nombreux groupes armés continuent de sévir, ce qui a entrainé un nouveau report des élections dont le premier tour était prévu le 18 octobre.

http://maliactu.net/centrafrique-7-morts-dans-des-violences-depuis-lundi-a-bangui/#sthash.ayLe420C.dpuf
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MessageSujet: Re: Intervention militaire en Centrafrique - Opération Sangaris   Intervention militaire en Centrafrique - Opération Sangaris - Page 19 Icon_minitimeJeu 29 Oct 2015 - 17:59

Citation :
Centrafrique : le chef de la MINUSCA appelle la population à la retenue

Publié le jeudi 29 octobre 2015 | Centre d’actualité de l’ONU

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© Autre presse par DR
Parfait Onanga-Anyanga nommé à la tête de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations-unies pour la stabilisation en Centrafrique (Minusca)


Le Représentant spécial du Secrétaire général pour la République centrafricaine, Parfait Onanga-Anyanga, a appelé mardi tous les Centrafricains à la retenue pour éviter une spirale de violence, suite à une série d’incidents lundi et mardi dans la capitale Bangui.

« La MINUSCA [Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation en République centrafricaine] condamne fermement le recours à la violence pour régler toute sorte de divergence. Nous appelons à la retenue pour que les événements malheureux de ces derniers jours ne se transforment en un drame plus grand qui pourrait entraîner davantage de pertes de vie et des dégâts matériels et faire reculer la paix », a déclaré le chef de MINUSCA, dans un message diffusé sur les ondes de Guira FM, la radio de la Mission.

« Nous lançons un appel à toutes les personnes de bonne volonté », a-t-il ajouté en exhortant les leaders religieux, les leaders communautaires, la société civile, la classe politique et les autorités nationales à élever leurs voix pour éviter une escalade et une violence stérile ».

Dans son message, Onanga-Anyanga a rassuré la population en évoquant la coordination entre la MINUSCA et ses partenaires, notamment l’opération Sangaris, pour éviter l’escalade de la violence. « Nous avons travaillé en très bonne intelligence avec Sangaris. Nos forces ont été à pied d’œuvre toute la nuit. Nous sommes présents, nous serons dans les quartiers les plus difficiles », a dit le Représentant spécial.

Il a également dénoncé les violences perpétrées contre les forces internationales, notamment la MINUSCA, ce mardi et contre les travailleurs humanitaires, en septembre dernier.

Dans un communiqué de presse publié lundi, la MINUSCA a condamné énergiquement une attaque survenue le 26 octobre à Bangui contre une délégation de l’Union pour la paix en Centrafrique (UPC, ex-Seleka) en provenance de Bambari.

La délégation a été apparemment attaquée par des éléments inconnus dans le huitième arrondissement de Bangui. Un des délégués a été sérieusement blessé et a été transporté dans un hôpital de la MINUSCA où il reçoit des soins. Le sort d’au moins trois autres délégués est actuellement en cours d’investigation, a précisé la Mission.


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