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 Intervention militaire en Centrafrique - Opération Sangaris

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MessageSujet: Intervention militaire en Centrafrique - Opération Sangaris   Intervention militaire en Centrafrique - Opération Sangaris - Page 21 Icon_minitimeJeu 5 Déc 2013 - 18:07

Rappel du premier message :

J'ouvre ce thread pour plusieurs raisons . Premièrement , parce que aujourd’hui même officiellement l'ONU a donner son feu vert a la France pour une intervention militaire au coté des forces africaines , l'opération va se faire . Et deuxièmement , ce conflit nous intéresse en tant que musulmans , car le conflit opposent justement musulmans et chrétiens dans ce pays . Personnellement je n'ai jamais su que il y avait des musulmans en Centrafrique .
Vos informations nous permettrons de mieux comprendre les raisons de ce conflits , les différentes parties de ce conflit , certains parlent de vengeances de l'ex president Bozizé et des milices chrétiennes  , d'autres mettent en cause la rebelle du Séléka qui sont musulmans ...

Citation :
Le Conseil de sécurité de l'ONU  a adopté ce jeudi un projet de résolution de la Franceautorisant le recours à la force pour les troupes d'intervention africaines et françaises. Sur place, a tension est encore montée d'un cran à Bangui, la capitale de la Centrafrique.

Des tirs et détonations ont été entendus, faisant plusieurs victimes. Des journalistes ont dénombré ce jeudi après-midi 80 morts dans une mosquée de Bangui et des rues voisines.

Les accrochages opposent les membres de milices chrétiennes d'autodéfense, les «anti-balaka» (anti-machettes), à des hommesarmés issus des rangs de la coalition rebelle Séléka — depuis dissoute — dirigée par Michel Djotodia. Ces derniers, qui se revendiquent musulmans, ont renversé en mars par un coup d'Etat le président François Bozizé, arrivé au pouvoir dix ans plus tôt, plongeant le pays dans le chaos.

Environ 250 soldats français ont été déployés ce jeudi dans le centre-ville, a prévenu l'état-major des armées. Tout comme la force africaine, l'armée française, plus que jamais «gendarme» de l'Afrique après le Mali, attend le feu vert des Nations-Unies pour lancer son opération militaire, baptisée «Sangaris».

Suivez les évènements, minute par minute.

17h25. Environ 1,3 million de personnes ont besoin d'une aide alimentaire en République centrafricaine, en raison des troubles intérieurs, a mis en garde la FAO (Food and Agriculture organization, Organisation de l'ONU pour l'alimentation et l'agriculture).

16h48. Les soldats français pourraient intervenir dans les heures qui viennent.

Les 1200 soldats français, qui doivent être déployés en RCA, auront à leurs côtés 3000 hommes de la force africaine, la Misca (Mission internationale de soutien à la Centrafique : Tchad, Cameroun, Congo, Gabon), qu'ils sont chargés d'appuyer. Une force encore mal équipée, dont le commandement reste à mettre en place, qui devra prendre dans quelques mois le relai des Français.

La France dispose d'un dispositif unique de forces prépositionnées sur le continent africain, ce qui qui multiplie sa capacité de réaction : 940 hommes au Gabon, 350 au Sénégal, 2000 à Djibouti, 450 en Côte d'Ivoire, 250 en temps normal en Centrafrique.

La France table cette fois sur une opération ponctuelle. «Nous mobilisons un millier d'hommes pour une période de montée en puissance de 4 à 6 mois, puis de retrait progressif de 4 à 6 mois», a résumé mardi Jean-Yves Le Drian, le ministre de la Défense, dans une interview au quotidien Le Dauphiné.

Une facture de 400 M€ au Mali

Impossible de chiffrer pour l'instant le coût de l'opération française qui est sur le point de démarrer en Centrafrique.

La précédente intervention extérieure de la France en Afrique est l'opération Serval, au Mali, où les militaires ont traqué les jihadistes et aidé l'Etat Malien à rétablir l'ordre.

Le coût de l'opération Serval au Mali devrait «dépasser les 400 M€ à la fin de l'année» 2013, estimait fin juin le chef d'état-major des armées (CEMA), l'amiral Edouard Guillaud, selon La Tribune. La facture globale d'une telle opération est «de l'ordre de 100 000 € par homme et par an», a précisé le CEMA.

16h36. Jean-Yves Le Drian, le ministre de le Défense qui a écourté un déplacement à Toulon (Var) a commencé à préparer le conseil restreint de Défense avec les services de renseignement. Ce conseil de défense réunira notamment le chef d'état major des armées, Edouard Guillaud, et les ministres Jean-Yves Le Drian (Défense), Laurent Fabius (Affaires étrangères) et Manuel Valls (Intérieur), autour du président Hollande.

16h33. Qui paiera pour une future force de casques bleus après l'intervention de la France ? C'est la question qui se pose déjà dans les couloirs de l'ONU. Les Etats-Unis ne cachent pas leur frilosité à l'idée de financer un tel dispositif.

16h21. François Hollande réunit un conseil restreint de défense à 18 heures.

16h15. La résolution a été votée à l'unanimité. Elle permet aux forces françaises engagées sur le terrain de sécuriser les civils et d'apporter une aide humanitaire. Elle est placée sous le chapitre 7, autrement dit l'usage de la France est autorisé.

Ce que prévoit la résolution de l'ONU
Le Conseil, déclarant agir sous le chapitre 7 de la Charte de l'ONU (autorisant le recours à la force)...
TRANSITION POLITIQUE ... «réclame l'application rapide des accords de transition (..) qui devront mener à la tenue d'élections présidentielle et législatives libres, équitables et transparentes...»
DROITS DE L'HOMME ... «exprime sa profonde inquiétude devant la multiplication des violences inter-religieuses et inter-ethniques...», «demande au secrétaire général (Ban Ki-moon) de mettre en place rapidement une commission internationale d'enquête (...) pour une période initiale d'un an. L'enquête portera sur les exactions commises depuis le 1er janvier 2013.»
MISCA ET FORCES FRANCAISES... «autorise le déploiement" de la force africaine présente en RCA (Misca) pour une période de douze mois, avec une clause de révision à six mois, afin de protéger les civils et rétablir l'ordre et la sécurité (...), stabiliser le pays (...) et créer les conditions propices à la fourniture d'aide humanitaire. Autorise les forces françaises en RCA, dans la limite de leurs capacités et de leurs zones de déploiement, et de manière temporaire, à prendre toutes les mesures nécessaires pour soutenir la Misca dans l'accomplissement de son mandat et demande à Bangui et aux pays voisins de soutenir leur action.»
EMBARGO SUR LES ARMES... « impose un embargo sur les armes et équipements militaires destinés à la RCA pour une période initiale d'un an. Cet embargo ne concernera pas les matériels destinés à la Misca ou aux forces françaises. Un comité des sanctions veillera au respect de l'embargo.»
SANCTIONS CIBLEES... «exprime sa ferme intention d'envisager rapidement des sanctions ciblées, dont des gels d'avoirs et des interdictions de voyage, contre les individus qui violent l'embargo sur les armes ou les droits de l'homme, bloquent la transition politique dans le pays, ou exploitent illégalement des ressources naturelles comme les diamants.»


⇒ 16h11. Le Conseil de Sécurité de l'ONU donne son feu vert à l'intervention de la France en Centrafrique.

16h03. A la mosquée du quartier PK5, dans le centre de la capitale, 54 cadavres étaient alignés dans la salle de prière et la cour intérieure, portant des marques de blessures à l'arme blanche et par balles. Dans les rues voisines, les journalistes ont comptabilisé 25 cadavres abandonnés sur le bas coté.

«Les corps ont été amenés dans la matinée par des gens du quartier», a expliqué à l'AFP un responsable de la mosquée qui a souhaité garder l'anonymat. La mosquée était remplie d'hommes et de femmes venus chercher un parent disparu.

Signe de l'extrême tension régnant dans la ville, les abords de la mosquée étaient bondés d'hommes portant des machettes, alors que les rues voisines, dans lesquelles gisaient d'autres corps, étaient désertes.

15h47. Plus de 80 cadavres comptés dans une mosquée et dans les rues de Bangui.

14h45. Au moins huit morts et des dizaines de blessés, selon MSF. « Depuis ce matin, nous avons aidé à prendre en charge 65 blessés arrivés aux urgences. Une vingtaine présentait des blessures graves ; 8 sont morts ; 5 sont déjà passés en urgence au bloc » témoigne Thomas Curbillon, chef de mission MSF à Bangui.  « La plupart présentent des blessures par balle et armes blanches, type machette ou couteau ».


13h51. Extension du couvre-feu. Appelant la population terrorisée «à garder son calme» dans une allocution radio-télévisée, le président centrafricain de transition Michel Djotodia annonce l'extension immédiate de quatre heures du couvre-feu, imposé désormais de 18 heures à 6 heures, face aux aux tirs et violences meurtrières qui ont éclaté avant l'aube. Il ajoute que «l'armée française est une amie de la Centrafrique», quelques heures avant le vote par le conseil de sécurité de l'ONU d'une résolution autorisant la France à intervenir militairement pour rétablir la sécurité dans le pays.

13h31. Huit morts selon MSF. «Hôpital communautaire: 65 blessés, 8 morts», indique un bref message transmis par MSF, qui a dépêché dans cet établissement une équipe médicale et chirurgicale.

13h15. Le FN «appuie et soutient» l'intervention militaire imminente de la France en Centrafrique sous mandat de l'ONU, indique jeudi le parti dans un communiqué. «La dégradation de la situation civile et sécuritaire en Centrafrique justifie plus que jamais l'intervention militaire de la France sous l'égide de l'ONU», est-il écrit.

Pourquoi «Sangaris» ?
L'armée française a baptisé son opération «Sangaris», baptisée du nom d'un petit papillon rouge. Pour les entomologistes du monde entier, la Centrafrique est en effet le paradis des papillons où, en saison, il suffit d'emprunter une piste forestière à la sortie de Bangui pour croiser des nuages de millions de ces insectes.


12h50. Environ 650 militaires français présents à Bangui. Le colonel Jaron indique qu'«aujourd'hui, environ 650 militaires français sont présents» dans la capitale de la Centrafrique.

12h45. «Environ 250 soldats français se sont déployés dans Bangui à la suite des incidents de la nuit», annonce le porte-parole de l'état-major des armées françaises, le colonel Gilles Jaron. «Vers 3 heures, il y a eu des accrochages entre des ex-Séléka et des éléments armés non identifiés à cette heure (...), les forces françaises ont dû réagir». Une partie des effectifs de l'opération Bouali «s'est déployée dans Bangui», déclare le porte-parole lors du point de presse hebdomadaire de la Défense, soulignant la «nette dégradation de la situation». La mission de ces 250 soldats français : «sécuriser les points sensible (ambassade...) et des points de regroupement pour assurer la sécurité des ressortissants».

12h15. Le Premier ministre centrafricain appelle à l'intervention «immédiatement» après le feu vert de l'ONU. «Vu l'urgence, mon souhait est que l'intervention se fasse dans les meilleurs délais, immédiatement après la résolution», déclare Nicolas Tiangaye, qui se trouve à Paris pour le sommet de l'Elysée sur la paix et la sécurité en Afrique.

10h50. Les tirs à l'arme automatique jeudi matin à Bangui ont fait «plusieurs morts et des blessés», selon le chef de la mission de Médecins sans Frontières (MSF) en Centrafrique, Sylvain Groulx. «Il y a des morts et des blessés», qui ont été conduits à l'hôpital communautaire de Bangui, où MSF a dépêché une équipe médicale et chirurgicale, indique-t-il, incapable de donner de bilan précis dans l'immédiat.


10h30. Hollande reçoit ce jeudi après-midi le Premier ministre algérien à l'Elysée. Cet entretien, qui ne figurait pas initialement dans l'agenda hebdomadaire de l'Elysée, précède le Sommet sur la paix et la sécurité en Afrique organisé par la France vendredi et samedi, à Paris, en présence d'une quarantaine de dirigeants africains.

9h10. La France ne doit plus être le «mercenaire gratuit» de l'UE, selon Pierrre Lellouche (UMP). «On se retrouve, nous Français, encore une fois tout seuls», déclare-t-il sur France Inter. «Ca n'est pas supportable» s'indigne l'alu d'opposition. «L'Europe sait réguler le nombre de cigarettes dans le coffre de la voiture, mais dès qu'il y a un problème sérieux, il n'y a plus personne !»

8h50. «Ca ira très vite». «Dès que le président de la République aura donné le top, les choses vont aller très vite», explique Laurent Fabius. sur BFMTV/RMC. «Ca tombe bien puisque nous avons entre aujourd'hui et samedi à Paris à la fois tous les Etats africains, plus le secrétaire général des Nations unies, plus le président de l'Union européenne», rappelle-t-il.


8h48. La France interviendra «en appui» de la force africaine Misca, qui compte 2.500 hommes et doit à terme arriver à 3.600 soldats, souligne Laurent Fabius. Le but de l'intervention est «d'éviter les drames humanitaires épouvantables et de rétablir la sécurité. Dans un deuxième temps ce sera de favoriser une transition démocratique parce qu'il va falloir organiser des élections», théoriquement début 2015, ajoute Laurent Fabius.


8h45. Fabius : 1.200 soldats français déployés «dans les jours qui viennent». «Autour de 1.200» soldats seront déployés en Centrafrique, et l'intervention débutera «entre le vote de la résolution à l'ONU ce soir et la date que choisira le président de la République», déclare ole ministre des Affaires etrangères Fabius sur BFM TV/RMC, précisant que ce sera «dans les jours qui viennent».

6 heures. Des tirs d'armes automatiques et des détonations plus lourdes sont entendus depuis l'aube dans plusieurs quartiers de Bangui, la capitale centrafricaine, selon des journalistes de l'AFP. Ces tirs, dont l'origine était inconnue dans l'immédiat, ont débuté vers 05H30  dans la zone du PK-12, dans le nord de la ville, puis se sont étendus à d'autres quartiers de la ville, notamment non loin du centre-ville, dans la zone du fleuve.

Bilan de la veille
Une douzaine de personnes ont été tuées près de Bangui dans la nuit de lundi à mardi, a-t-on appris mercredi. A une centaine de kilomètres au nord de la capitale - où la tension monte dans les quartiers à l'approche du vote à l'ONU, dans un climat détestable de suspicion et de soif de vengeance - ces civils, des éleveurs peuls musulmans, ont été massacrés à la machette, selon des sources militaires. Dix très jeunes enfants ont été sauvagement blessés dans la même attaque, aux membres ou la tête, eux aussi à coups de machettes, et étaient hospitalisés mercredi à Bangui, ont constaté des journalistes de l'AFP. Le Premier ministre centrafricain Nicolas Tiangaye a dénoncé des «actes horribles, odieux», tandis que les Etats-Unis se sont dits «horrifiés».
http://www.leparisien.fr/international/en-direct-centrafrique-250-soldats-francais-deployes-a-bangui-jour-j-a-l-onu-05-12-2013-3379685.php





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MessageSujet: Re: Intervention militaire en Centrafrique - Opération Sangaris   Intervention militaire en Centrafrique - Opération Sangaris - Page 21 Icon_minitimeMar 1 Déc 2015 - 17:22

Citation :
Centrafrique: un musulman tué à Bangui au lendemain de la visite du pape (responsable)


AFP 01/12/2015


Un musulman a été tué mardi par des hommes armés au PK5, l'enclave musulmane de Bangui, au lendemain de la visite du pape François qui a délivré un message de paix dans ce pays ravagé par des violences intercommunautaires, a annoncé à l'AFP un responsable local.

"Vers 11H00, notre frère était devant la mosquée Ibni Qatab, des malfrats sont sortis avec leurs arme, ils ont tiré sur lui et il est mort", a déclaré le président des commerçants du PK5, Issouf Djibril.
Les tireurs étaient postés à quelques mètres de la mosquée, de l'autre côté du canal baptisé "Essayez-voir" qui sépare l'enclave musulmane des quartiers chrétiens de la capitale centrafricaine, selon plusieurs habitants de PK5.
Le corps de cet homme de 35 ans a ensuite été transporté à la mosquée voisine Ali Babolo, et recouvert d'un drap blanc dans un sac en plastique, a constaté une journaliste de l'AFP.

Au lendemain de la visite présentée comme très risquée du pape François en Centrafrique, l'archevêque de Bangui, Mgr Dieudonné Nzapalainga, s'était félicité mardi matin sur Radio Vatican: "On nous avait prédit l'Apocalypse" mais "il n'y a pas eu un coup de feu".

Après le meurtre, l'archevêque s'est rendu en urgence au PK5 pour apporter son soutien aux leaders religieux musulmans, appelant à ne pas céder "aux provocations des ennemis de la paix" pour ne pas retomber dans un cycle de représailles.

Le pape, qui a reçu un accueil triomphal dimanche et lundi, avait tenu à maintenir sa visite dans ce pays déchiré par des violences intercommunautaires, en dépit des avertissements lancés en particulier par la France sur l'impossibilité de garantir la sécurité des foules.

Durant son étape de 26 heures, il s'est rendu à la mosquée centrale du PK5 pour rencontrer les dignitaires musulmans du pays et n'a cessé d'appeler chrétiens et musulmans à la réconciliation, affirmant qu'ils étaient "tous frères".

http://www.lorientlejour.com/article/958076/centrafrique-un-musulman-tue-a-bangui-au-lendemain-de-la-visite-du-pape-responsable.html
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MessageSujet: Re: Intervention militaire en Centrafrique - Opération Sangaris   Intervention militaire en Centrafrique - Opération Sangaris - Page 21 Icon_minitimeSam 5 Déc 2015 - 17:05

Citation :
Deux ans après Sangaris, quel état sécuritaire en Centrafrique?


Par RFI Publié le 05-12-2015



Il y a deux ans, l'opération Sangaris était déployée en Centrafrique pour contrer une situation pré-génocidaire. Aujourd'hui, la situation est plus ou moins apaisée, mais près de 900 soldats français sont toujours déployés dans le pays, en force de réserve.

Depuis 2015, la France désengage petit à petit ses troupes du territoire centrafricain. D'une part, parce que le relai a été passé à la force de l'ONU, la Minusca ; d'autre part parce qu'il faut appuyer les autres opérations françaises notamment dans le Sahel.
En Centrafrique, ils sont encore 900 soldats français essentiellement à Bangui. Toutes les bases en province ont été cédées à l'ONU, à l'exception de celle de Sibut.

Une ville stratégique convertie en plate forme logistique qui permet à la force de disposer de carburant et de matériel notamment, dans le centre du pays. Car le mandat de Sangaris est dorénavant d'agir en appui de la Minusca, « elle qui a maintenant le premier rôle dans la sécurisation du pays », rappelle le chef d'état-major de Sangaris, le lieutenant-colonel Grégoire.

Il s'agit aussi d'être une force de réaction rapide et efficace en cas de besoin. Notamment grâce aux hélicoptères d'attaque Tigre. Preuve en est début octobre, lors que Sangaris a stoppé une colonne d'ex-rebelles Séléka au niveau de Sibut justement, alors qu'ils tentaient de rallier la capitale.

Des sursauts de violences sporadiques à l'approche des élections

« La force des Nations unies est maintenant déployée depuis un certain temps ; elle a été déclarée pleinement opérationnelle au mois de juillet. Les progrès qui ont été accomplis sont extrêmement significatifs. J'en veux pour preuve la visite du pape ces derniers jours où il n'y a eu aucun incident majeur à déplorer », poursuit le chef d'état-major de Sangaris.

Logiquement, l'effectif devrait être abaissé à 600 hommes, mais les violences de fin septembre et les échéances électorales ont poussé l'état-major à stabiliser les effectifs. 900 soldats français vont donc rester en Centrafrique, au moins jusqu'à la fin du processus électoral. Lors des élections, « le rôle de Sangari sera exactement le même qu'aujourd'hui, à savoir appuyer la Minusca autant que de besoin. Pour la première fois depuis un certain temps, on va avoir des autorités élues, on va pouvoir sortir de la transition. Ces élections génèrent un espoir majeur chez les Centrafricains qui se sont inscrits en masse sur les listes électorales », conclut l'officier Grégoire.

Mais si l'ouest du pays connaît une période de calme relatif, Bangui reste tout de même secouée de soubresauts de violence réguliers et l'est, lui, reste sillonné par des groupes armés. Thierry Dumont, chef de mission de Médecins sans frontière Suisse en Centrafrique, explique et tempère le satisfecit des autorités militaires :

« Avec ce qui s'est passé fin septembre et début octobre, on ne peut que constater au niveau de Bangui un retour en arrière. On était sur le point de fermer un certain nombre de sites de déplacés et maintenant, on se retrouve avec fin 2015, des chiffres comparables à ceux qui étaient ceux de fin 2014. Donc ce n'est pas un franc succès de ce côté-là. On a eu entre 40 et 45000 nouveaux déplacés. A l'intérieur du pays, la situation n'est pas non plus excellente. En fait, on a à l'heure actuelle une Centrafrique de l'Ouest, donc le long de la frontière avec le Cameroun en remontant jusqu'au Tchad. A l'ouest, la précence de l'Etat est bien assumée, tandis qu'à l'est, il y a encore beaucoup d'affrontements entre anti-balaka, ex-Seleka, des Peuls, et tout cela bien sûr au détriment de la population civile. »
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MessageSujet: Re: Intervention militaire en Centrafrique - Opération Sangaris   Intervention militaire en Centrafrique - Opération Sangaris - Page 21 Icon_minitimeDim 6 Déc 2015 - 22:09

Citation :
RCA: propos de Nourredine Adam pris pour une déclaration de guerre


Intervention militaire en Centrafrique - Opération Sangaris - Page 21 1266
Des soldats de l'ex-Seleka dans un pick-up, au nord de Bangui le 27 janvier 2014.
© REUTERS/Siegfried Modola


Par RFI Publié le 06-12-2015 • Modifié le 06-12-2015 à 21:12


En République centrafricaine, le chef de guerre, Nourredine Adam, qui dirige une des plus importantes branches de l'ex-coalition Seleka - les FPRC - a déclaré que lui et ses hommes s'opposeraient à tout déploiement de l'autorité de l'Etat dans la zone qu'il contrôle, c'est-à-dire une bonne partie de l'est de la Centrafrique. Pour le gouvernement, ces paroles sont une déclaration de guerre.

Nourredine Adam dit accepter « des enseignants et des médecins mais aucun autre fonctionnaire, notamment des gendarmes », avant d’ajouter qu’il s’opposait également « à la tenue d'élections » dans l’ensemble du territoire qu’il contrôle. C’est en substance, le chantage fait au gouvernement. Ce dernier n’a pas tardé à lui répondre. Joint par RFI, Dominique Said Paguindji, porte-parole du gouvernement, considère que ces paroles sont une déclaration de guerre qui vise une partition du pays.

« Une fois de plus, Nourredine Adam vient de s’illustrer par une déclaration fracassante pour s’opposer à la tenue des élections dans la zone sous son contrôle. Il s’oppose également au redéploiement des fonctionnaires de l’Etat. Il vient, par cet acte-là justement, de déclarer la guerre. La guerre à l’Etat, c’est un crime imprescriptible », a estimé le porte-parole du gouvernement centrafricain.

« Pour le gouvernement de transition, Nourredine se positionne comme l’ennemi numéro un de la paix, de la réconciliation. Nous demandons également que la communauté internationale puisse mettre en application les résolutions des Nations unies et surtout la décision de la CEAC qui demande justement à ce que toutes les personnes qui se mettraient au travers du processus électoral puissent être neutralisées et déférées à la Cour pénale internationale », a ajouté Dominique Said Paguindji.

Suite à plusieurs reports en raison de l’insécurité et des difficultés logistiques, le premier tour des élections présidentielle et législatives est prévu le 27 décembre. Près de deux millions d’électeurs sur environ 4,6 millions d’habitants se sont inscrits sur les listes électorales

http://www.rfi.fr/afrique/20151206-rca-centrafrique-nourredine-adam-declarations-guerre-seleka-elections
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MessageSujet: Re: Intervention militaire en Centrafrique - Opération Sangaris   Intervention militaire en Centrafrique - Opération Sangaris - Page 21 Icon_minitimeDim 6 Déc 2015 - 22:30

Citation :
Centrafrique : l’armée française maintiendra ses effectifs au-delà de l’élection

Publié le samedi 5 decembre 2015 | centrafrique presse info



La France maintiendra ses effectifs militaires en Centrafrique (900 hommes) jusqu'à ce que le futur président élu soit «en mesure d'affirmer son autorité», a déclaré le ministre français de la Défense, Jean-Yves Le Drian à l'hebdomadaire Jeune Afrique daté du 6 décembre

S'il s'est félicité du processus électoral en cours, le ministre s'est aussi inquiété de tensions récurrentes dans la capitale. «A Bangui, des criminels, plus ou moins manipulés, entretiennent l'insécurité et provoquent en permanence des situations conflictuelles. C'est pour cela que nous avons décidé de ne pas réduire nos effectifs avant que le nouveau président élu soit en mesure d'affirmer son autorité»..

Le premier tour de l'élection présidentielle en Centrafrique est prévu le 27 décembre et un éventuel second tour le 31 janvier.

La France devait initialement ramener les effectifs de l'opération Sangaris à 700 hommes dès l'automne mais avait reporté cette réduction après de nouvelles violences en septembre dans la capitale centrafricaine. M. Le Drian a mis en garde Noureddine Adam, ancien numéro deux de la Séléka (coalition à dominante musulmane), et l'ex-président François Bozizé, tous deux soupçonnés de vouloir se mettre en travers du processus politique en cours. «Comme toujours dans ce genre de situations, il y a des éléments nocifs. Mais ils doivent renoncer à cette logique d'agression permanente. S'ils ne le comprennent pas tout seuls, il faudra le leur faire comprendre», a-t-il averti.

François Bozizé a été renversé en mars 2013 par la Séléka, qui a depuis abandonné le pouvoir sous la pression internationale, après de violents affrontements avec des milices chrétiennes «anti-balaka».


http://news.abangui.com/h/40776.html
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MessageSujet: Re: Intervention militaire en Centrafrique - Opération Sangaris   Intervention militaire en Centrafrique - Opération Sangaris - Page 21 Icon_minitimeMar 8 Déc 2015 - 20:34

Citation :
Des soldats français entendus sur des soupçons de viols en RCA

Intervention militaire en Centrafrique - Opération Sangaris - Page 21 13158
 
Des soldats français de la force Sangaris patrouillent à Bria en RCA, en avril 2014.
© AFP PHOTO / MIGUEL MEDINA

Par RFI  Publié le 08-12-2015  • Modifié le 08-12-2015 à 16:35



L'affaire a été révélée au printemps 2015 par le quotidien britannique The Guardian : des enfants centrafricains vivant sur le camp de M'poko à Bangui disent avoir été violés par des soldats français de la force Sangaris. Ces accusations ont entraîné l'ouverture d'une enquête judiciaire en France et ce mardi 8  décembre, quatre soldats sont entendus par la gendarmerie prévôtale. L'un d'eux a été placé en garde à vue, les trois autres sont entendus libres, avec l'assistance d'un avocat.
 

Ce sont là les premières auditions de soldats français. Quatre militaires qui appartiennent au 152e régiment d'infanterie de Colmar, dans l'est de la France, sont actuellement entendus. L'un est en garde à vue, les trois autres sont entendus libres avec l'assistance d'un avocat par la gendarmerie prévôtale.

Cette formation de la gendarmerie nationale est chargée des enquêtes sur des faits commis par des soldats français déployés dans le cadre d'opérations extérieures de l'armée.

Elle avait envoyé des enquêteurs à Bangui à deux reprises, qui avaient interrogé onze enfants, victimes présumées de ces viols. C'est elle aussi qui devrait entendre dans les prochains jours l'auteur du rapport de l'ONU faisant état de ces possibles exactions. Une audition qui ne peut être rendue possible que par une levée de son immunité juridictionnelle.

Les enquêteurs disposent également d'une enquête interne réalisée par l'armée lorsqu'elle a eu connaissance des faits, neuf mois avant la parution de l'article du Guardian. Ces documents ont été déclassifiés à la demande du parquet de Paris. Le ministère de la Défense, critiqué pour ne pas avoir communiqué lorsqu'il a été alerté, veut montrer qu'il entend oeuvrer à l'émergence de la vérité. C'est lui d'ailleurs qui a saisi le procureur de Paris dès l'été 2014. Une fermeté affichée jusqu'au sommet de l'Etat puisque François Hollande a promis d'être « implacable ».

http://www.rfi.fr/afrique/20151208-rca-france-viols-militaires-francais-sangaris-gendarmerie

Citation :
Présidentielle en RCA: tensions à Bangui après l'éviction de Bozizé

Intervention militaire en Centrafrique - Opération Sangaris - Page 21 1494  
Patrouille de la Minusca à Bangui, le 14 septembre 2015.
© AFP PHOTO / EDOUARD DROPSY

Par RFI  Publié le 08-12-2015  • Modifié le 08-12-2015 à 19:36


En Centrafrique, on connait désormais la liste définitive des candidats à la présidentielle du 27 décembre. Sur les 44 dossiers déposés, 30 ont été retenus par la Cour constitutionnelle de transition ce mardi. Parmi les recalés, l'ancien président François Bozizé et Patrice Edouard Ngaissona, ancien leader anti-balaka. Peu après la publication de la liste des candidats, la tension est montée d'un cran à Bangui.

Des barricades ont été de nouveau érigées dans les quartiers réputés fidèles à François Bozizé ou Edouard Ngaissona: Boy Rabe, Combattants et Gobongo dans le nord de la ville, mais aussi vers PK9, au sud-ouest. Les rues de la capitale se sont vidées.

Pourquoi ces candidats ont-ils été recalés ? Quels sont ceux qui ont été retenus ? Deux raisons ont été invoquées pour expliquer le refus du dossier de François Bozizé. D'abord, l'absence de preuve de son inscription sur les listes électorales. Et pour cause l'ancien président, frappé d'interdiction de voyager, n'a pu se déplacer pour s'inscrire. La Cour constitutionnelle se réfère aussi à l'article premier de l'accord signé à Libreville en janvier 2013 et qui interdisait au président Bozizé de briguer un nouveau mandat.

Patrice Edouard Ngaissona se voit, lui, reprocher son casier judiciaire et des créances auprès d'entreprises d'Etat pour un montant dépassant les 500 millions de francs CFA. Exit aussi Michel Amine, condamné pour une affaire de faux passeport. Condamnations, absence du versement de la caution de 5 millions de FCFA ou dossier incomplet auront été les principaux arguments utilisés pour justifier l'invalidation de 14 candidatures.

Parmi les dossiers retenus, ceux d'anciens Premiers ministres : Martin Ziguélé, Anicet Georges Dologuélé ou Faustin Touadéra. Une douzaine d'anciens ministres sont aussi dans la course, dont Karim Meckassoua, Désiré Kolingba, Cyriaque Gonda, Jean Willybiro-Sacko ou Jean Serge Bokassa entre autres. Des diplomates également, comme l'ancien ambassadeur à l'ONU Charles Armel Doubane, mais aussi le défenseur des droits de l'homme Mathias Morouba. Une seule femme en revanche, l'ex-ministre Regina Konzi.

La campagne présidentielle officielle démarre le 12 décembre. Le 13 doit se tenir le referendum constitutionnel.

La liste complète des 30 candidats à la présidentielle :

- Anicet Georges Dologuélé
- Faustin Archange Touadéra
- Jean Michel Mandaba
- Martin Ziguélé
- Charles Armel Doubane
- Fidèle Gouandjika
- Désiré Kolingba Nzanga
- Sylvain Patassé-Ngakoutou
- Cyriaque Gonda
- Guy Moskit
- Timoléon Mbaikoua
- Régina Konzi
- Gaston Mandata Nguérékata
- Abdou Karim Meckassoua
- Jean-Barkès Ngombe-Ketté
- Laurent Gomina-Pampali
- Constant Gouyomgbia Kongba Zézé
- Mathias Barthélemy Morouba
- Jean Willybiro-Sako
- Théodore Kapou
- Émile Gros Raymond Nakombo
- Xavier Sylvestre Yangongo
- Théophile Sony Colé
- Maxime Kazagui
- Olivier Gabirault
- Stanislas Moussa Kembé
- Jean-Baptiste Koba
- Jean Serge Bokassa
- Marcel Djimassé
- Joseph Yakete


http://www.rfi.fr/afrique/20151208-presidentielle-rca-tensions-bangui-eviction-bozize-centrafrique
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MessageSujet: Re: Intervention militaire en Centrafrique - Opération Sangaris   Intervention militaire en Centrafrique - Opération Sangaris - Page 21 Icon_minitimeMer 9 Déc 2015 - 21:21

Citation :
Les FACA ont repris le contrôle sur certaines barrières dans la sous-préfecture de Boali

Publié le mercredi 9 decembre 2015 | Rjdh

Intervention militaire en Centrafrique - Opération Sangaris - Page 21 1290
© Autre presse par DR
La ville de Boali


Occupés depuis plus d’un an par des miliciens Anti-Balaka, les éléments des forces armées centrafricaines ont finalement repris depuis trois jours le contrôle sur certaines barrières dans la sous- préfecture de Boali. La population de cette localité se réjouit de cette reprise qui vient à point nommé.

Ernest Ibrahim, Conseiller à la Mairie de Boali a confirmé la reprise des activités des éléments des Forces Armées Centrafricaines (FACA) sur certaines barrières. « Ils sont basés à Boali 3 et ils travaillent sur la barrière qui se trouve après la descente de la falaise de Kassago appelé Kourgo et à celle qui est à l’entrée de la ville de Boali », a-t-il précisé.

Il a souligné qu’un calme règne dans la ville de Boali après cette prise de service. « On n’a pas écouté depuis trois jours des détonations d’armes dans la ville et les périphérique. Même les Anti-Balaka ont quitté la localité suite à la présence des FACA. Actuellement, la population vaque librement à ses occupations », a mentionné le conseiller au maire.

L’arrivée des FACA à Boali date du 05 décembre 2015 après plusieurs plaintes de la population concernant les exactions dont elle est victime de la part des groupes armés.


http://news.abangui.com/h/40883.html
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MessageSujet: Re: Intervention militaire en Centrafrique - Opération Sangaris   Intervention militaire en Centrafrique - Opération Sangaris - Page 21 Icon_minitimeDim 13 Déc 2015 - 17:29

Citation :
Referendum constitutionnel en Centrafrique : tirs à l'arme lourde dans l'enclave musulmane de Bangui


AFP 13/12/2015


Des tirs à l'arme lourde ont frappé dimanche le quartier musulman PK5 de Bangui, où s'affrontaient partisans et opposants du référendum constitutionnel, a constaté une journaliste de l'AFP. Les tirs à la mitrailleuse et au lance-roquettes ont eu lieu autour de l'école Baya Dombia dans laquelle attendaient beaucoup d'électeurs, tandis qu'aux alentours des Casques bleus sénégalais de la mission de l'Onu en Centrafrique (Minusca) ripostaient pour protéger les électeurs.

Six personnes ont été blessés dans ces nouveaux affrontements, a indiqué à l'AFP un employé de la Croix-Rouge. Dans la matinée, la Croix-Rouge locale avait déjà indiqué avoir reçu cinq blessés, dont deux dans un état grave, à la suite d'échanges de coups de feu dans le même quartier.

La participation au référendum de dimanche, qui doit permettre l'adoption d'une nouvelle constitution mais sert aussi de test à l'organisation des élections présidentielle et législatives prévues le 27 décembre, divise les musulmans au sein de l'ex-rébellion Séléka, certaines factions comme celle de l'ex-numéro 2 Noureddine Adam rejetant cette participation.

Mais d'autres musulmans veulent voter: plusieurs dizaines d'entre eux ont ainsi manifesté dans la matinée devant le siège de la mission des Nations unies (Minusca) à Bangui avec des pancartes "Nous voulons voter". "Je veux voter, si je dois mourir pour voter c'est pas grave, j'irai jusqu'au bout", a déclaré Abakar, un électeur à l'école Baya Dombia du PK5.

De même, la participation à ce processus électoral imposé par la communauté internationale divise les milices anti-balaka, majoritairement chrétiennes. Des opposants se retrouvent ainsi parmi les partisans de l'ex-président François Bozizé dont la candidature à la présidentielle a été rejetée par la Cour Constitutionnelle.
Des tirs et des explosions de grenade ont également été entendus dimanche dans Gobongo, un des fiefs des milices chrétiennes anti-balaka dans la capitale, faisant trois blessés, selon une source sécuritaire.

http://www.lorientlejour.com/article/960046/referendum-constitutionnel-en-centrafrique-tirs-a-larme-lourde-dans-lenclave-musulmane-de-bangui.html
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MessageSujet: Re: Intervention militaire en Centrafrique - Opération Sangaris   Intervention militaire en Centrafrique - Opération Sangaris - Page 21 Icon_minitimeLun 14 Déc 2015 - 22:13

Citation :
UN Mission in the Central African Republic MINUSCA

Referendum

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MessageSujet: Re: Intervention militaire en Centrafrique - Opération Sangaris   Intervention militaire en Centrafrique - Opération Sangaris - Page 21 Icon_minitimeLun 14 Déc 2015 - 22:39

Citation :
L’ONU salue le "courage des Centrafricains" déterminés à voter malgré les violences

Publié le lundi 14 decembre 2015  |   AFP


Intervention militaire en Centrafrique - Opération Sangaris - Page 21 13192
© Autre presse par DR  
Parfait Onanga-Anyanga, le Chef de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation en Centrafrique (Minusca)



Le représentant des Nations unies à Bangui, Parfait Onanga-Anyanga, a salué le "courage" des Centrafricains "qui ont bravé toutes les peurs et les menaces" dimanche pour aller voter lors d'un référendum constitutionnel malgré les violences qui ont émaillé le scrutin.

"Les Centrafricains ont marqué un pas historique dans leur marche vers plus de démocratie dans leur pays", a déclaré à des journalistes le représentant spécial du secrétaire général des Nations unies.

"C’est le courage, la détermination des Centrafricains aujourd’hui, qui ont bravé toutes les peurs et les menaces, surtout comme vous l’avez vu ce matin au Kilomètre Cinq (quartier musulman de Bangui), qui, je crois, restera la marque forte du vote référendaire d’aujourd’hui", selon M. Onanga-Anyanga, qui s'est rendu dans le bureau de vote du "PK5" visé par des tirs de roquettes.

Le représentant spécial a réaffirmé la "volonté" de l'ONU "de mettre un terme aux agissements de ces saboteurs", en allusion aux ex-rebelles de la Séléka - majoritairement musulmane- et milices anti-balaka - animistes et chrétiens, qui ont perturbé le scrutin à Bangui et dans certaines villes de province.

"Jusque-là, ces populations, peut-être par peur, protégeaient ces saboteurs. Mais aujourd’hui, ces populations disent qu’elles sont prêtes à briser les chaînes de l’oppression dans lesquelles elles se trouvaient", a-t-il estimé, misant sur leur "pleine collaboration".

Revenant sur les violences de dimanche, le diplomate a affirmé que "de tels agissements peuvent être passibles de condamnation internationale et peuvent être traitées comme des crimes de guerre".

Les Centrafricains se sont prononcés sur un nouveau projet de Constitution, avant les élections législatives et présidentielles du 27 décembre censées sortir le pays du chaos et de trois années de violences intercommunautaires.

Mais des tirs à l'arme lourde ont eu lieu dans l'enclave musulmane de Bangui, faisant deux morts. Le scrutin a également été perturbé en province par des tirs et les menaces contre la population de certains groupes armés ayant prévenu qu'ils ne laisseraient pas le processus électoral avoir lieu.

Au PK5, les casques bleus de la Minusca ont riposté pour protéger la population et permettre aux habitants de voter.

http://news.abangui.com/h/41982.html  
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MessageSujet: Re: Intervention militaire en Centrafrique - Opération Sangaris   Intervention militaire en Centrafrique - Opération Sangaris - Page 21 Icon_minitimeMer 16 Déc 2015 - 22:08

Citation :
La Minusca met fin aux velléités sécessionnistes des ex-sélékas

Publié le mercredi 16 decembre 2015 | Agence de Presse Africaine



Bangui - La Force de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation en République centrafricaine (MINUSCA) est intervenue mardi à Ndélé, dans la préfecture de Bamingui-Bangoran (nord-est) et contrôle désormais les points stratégiques de la ville où des éléments du Front Populaire pour la Renaissance de Centrafrique (FPRC) que dirige Nouraldine Adam, le numéro 2 de l’ex- coalition rebelle Sélékas, ont hissé leur drapeau au poste de gendarmerie locale dans la nuit de lundi.

Un communiqué de presse publié ce mercredi par la Minusca met en garde le FPRC et tout groupe armé qui tenterait de perturber la paix et empêcher la poursuite du processus électoral que ce soit à Ndélé, à Bossangoa ou partout ailleurs sur l’ensemble du territoire national.

"La MINUSCA et ses partenaires stratégiques poursuivront la mise en œuvre du plan de sécurisation du processus électoral pour permettre aux électeurs centrafricains de voter en toute sécurité lors des prochains scrutins", précise ce communiqué.

Elle condamne par la même occasion la déclaration du FPRC sur l’autonomie du Nord-est de la Centrafrique et affirme qu’elle usera de tous les moyens, y compris le recours à la force, contre toute tentative séparatiste, conformément à son mandat" explique le texte.

La MINUSCA rend hommage au courage et à la détermination des Centrafricains de Ndélé, de PK5, de Boye Rabe et de toute la Centrafrique qui ont bravé les menaces des fauteurs de trouble pour aller exercer leur droit de vote et décider librement de l’avenir de leur pays

Elle rappelle que son intervention, en coordination avec les forces de sécurité intérieures et Sangaris, a permis la poursuite du scrutin référendaire lundi dernier dans certains quartiers de Bangui et dans le reste du pays. Le Commandant de la Force de la MINUSCA s’est rendu ce 15 décembre à Kaga Bandoro où il a supervisé les opérations de la Force et ainsi permis aux électeurs de cette localité et de Ndélé de voter. A Bossangoa, la sécurisation du processus a permis le déroulement du scrutin dans 29 bureaux de vote sur 35.

"La MINUSCA et l’ensemble du système des Nations Unies ainsi que la communauté internationale restent aux côtés des autorités de transition et du peuple centrafricain pour les accompagner dans leur marche vers un retour à l’ordre constitutionnel et à la stabilité, conclut le communiqué.

http://news.abangui.com/h/42044.html
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MessageSujet: Re: Intervention militaire en Centrafrique - Opération Sangaris   Intervention militaire en Centrafrique - Opération Sangaris - Page 21 Icon_minitimeJeu 17 Déc 2015 - 21:03

Citation :
RCA: "L'Etat du Logone", une menace nationale et régionale"à prendre au sérieux" (experts)


Le contexte régional marqué par une lutte régionale contre Boko Haram pourrait subir les conséquences de cette sécession, selon des experts interrogés par Anadolu.


17.12.2015  Safwene Grira


La récente proclamation par le chef rebelle centrafricain, Noureddine Adam, d'un Etat autonome dans le Nord-Est du pays, constitue "une menace" pour la paix aussi bien en Centrafrique que dans la sous-région, estiment des experts interrogés par Anadolu.

Tant le contexte de "fragilité intrinsèque" à cet Etat depuis des décennies que le défi sécuritaire se posant pas loin de ses frontières, font de cette sécession "une menace à prendre au sérieux", s'accordent à dire ces experts.

Frontalier du Cameroun et du Tchad, le Nord-Est de la Centrafrique pourrait ainsi constituer une entrave à la mutualisation des efforts régionaux pour éradiquer Boko Haram, estime Geoffroy Julien Kouao, enseignant de Droit à l'Université du Maghreb d'Abidjan, dans une déclaration à Anadolu.

Outre la mobilisation militaire régionale, cette lutte suppose des efforts conjoints autour d'enjeux transfrontaliers, comme le trafic d'armes, que l'établissement de cette nouvelle entité pourrait entraver objectivement, selon ce juriste.

Si Kouao exclut un rapprochement idéologique entre le Front populaire pour la renaissance de la Centrafrique (FPRC) sécessionniste et Boko Haram, il précise, néanmoins, que ce rapprochement pourrait être objectif. Il explique dans ce sens, qu'un Etat du Logone non reconnu par les autres Etats régionaux ne pourrait adhérer à une lutte commune de lutte contre Boko Haram.

"Même si le contexte actuel justifie ces craintes, les puissances régionales comme le Tchad, le Cameroun et le Nigeria vont tout mettre en oeuvre pour endiguer cette menace de trafic d'armes et de tentative de pénétration des hommes de Boko Haram pour faire de la Centrafrique une base arrière de Boko Haram", nuance aussitôt le professeur ivoirien.

Mardi, le FPRC, décrit comme la branche la plus radicale de l'ex-Seleka, milice au pouvoir en 2013 sous la président de la République Michel Djotodia, annonçait la naissance de la République du Logone, du nom de la rivière d'Afrique centrale drainant une partie du grand bassin du Lac Tchad.

Cette "réaction épidermique et non de raison", selon Geoffroy Julien Kouao, pourrait avoir pour motivation, de négocier un positionnement dans le paysage qui s'annoncera après les élections législatives et présidentielle du 27 décembre.

Ayant boycotté le Forum de Bangui, tenu l'été dernier dans la capitale centrafricaine pour établir un plan de sortie de la guerre civile, les FPRC n'ont pas accepté le Processus de Désarmement Démobilisation Réinsertion (DDR) devant concerner les milices qui ont pris part à ce conflit déclenché au cours de 2013.

"Ce coup de force de Nouredine Adam à la veille des élections où tout semble s’accélérer, veut tout simplement insinuer aux autorités: vous vous préoccupez des élections et du maintien de l’ordre mais quel sera notre sort dans cette nouvel ordre politique? Puis, n’oubliez pas que nous contrôlons la partie Nord Est du pays", juge pour sa part le politologue et chercheur tchadien, Ahmat Yacoub Dabio, dans une déclaration à Anadolu.

De fait, les motivations avancées par cette branche de l'ancienne Seleka restent "floues". Joint mercredi par Anadolu, le coordonnateur adjoint des FPRC Maouloud Moussa invoque que les autorités de transition "refusent de dialoguer" avec leur mouvement. Il fait part également d'un manque d'infrastructures dans cette région où se concentrent des populations musulmanes, minoritaires dans le pays.

"Nous ne déclarons pas la guerre au peuple centrafricain, notre ex-président Michel Djotodia a démissionné [en janvier 2014] pour la paix et non pour la guerre. Mais comme vous même vous le savez depuis 54 ans nous n'avons ni hôpitaux, ni écoles, ni autres infrastructures dans notre zone", dit Maouloud Moussa.

Dimanche dernier, les Centrafricains ont pris part à un référendum constitutionnel devant approuver la nouvelle loi fondamentale de ce pays éprouvé par une guerre civile qui a fait plusieurs centaines de milliers de morts, exilés et déplacés. Des éléments identifiés par des sources concordantes au FPRC ont toutefois saboté ce jour de scrutin, à la fois dans l'enclave musulmane de PK5 qu'à Kaga Bandoro (nord), sous le contrôle du groupe de Noureddine Adam.

Pour les experts tchadien et ivoirien, la sécession prouve que l'organisation de ce scrutin avant le règlement des problèmes politiques, notamment le désarmement des groupes armés, était "une erreur".

"Aucun pays au monde ne peut prétendre organiser des élections avec une partie du territoire occupée par un groupe armé. Nous avons donc l’impression que ce processus électoral semble sonner plutôt comme un débarras de la part des partenaires internationaux plutôt qu’une recherche active et approfondie de la stabilité du pays», a ainsi indiqué le chercheur tchadien.

Et d'ajouter que "ce qui pousse les chefs de guerre de l’ex-Seleka à jouer leur carte de la partition du Nord du pays, c’est la conséquence de la précipitation électorale."

Ce processus pourrait, enfin, être voué à l'échec, selon Kouao, puisque les puissances régionales "ne pourront tolérer que le processus de paix soit mis à mal en Centrafrique".

En outre, la Force onusienne en RCA "Minusca" s'est dite résolue à lutter par tous les moyens, y compris la force, contre cette sécession. "Notre mandat est de défendre aux côtés des autorités centrafricaines l’intégrité de leur territoire", disait, mercredi, son chef Parfait Onanga-Anyanga.

http://aa.com.tr/fr/afrique/rca-letat-du-logone-une-menace-nationale-et-régionaleà-prendre-au-sérieux-experts/492446  
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MessageSujet: Re: Intervention militaire en Centrafrique - Opération Sangaris   Intervention militaire en Centrafrique - Opération Sangaris - Page 21 Icon_minitimeJeu 17 Déc 2015 - 22:26

Citation :
Centrafrique: 90% de "OUI" à Bangui au référendum constitutionnel


Publié le 17/12/2015 à 20:15 - Modifié le 17/12/2015 à 20:50 | AFP


Les électeurs de Bangui appelés à se prononcer lors du référendum constitutionnel centrafricain de dimanche ont voté "OUI" à 90%, avec un taux de participation d'à peine 30%, selon des résultats provisoires annoncés jeudi soir par le rapporteur général de l'Autorité nationale des élections (ANE).

Le "OUI" a obtenu 77.979 voix et le "NON" 8.984 voix, soit 90% de "OUI" et 10% de "NON" à Bangui, a déclaré à la presse Julius Ngouadé Baba, soulignant que le taux de participation s'était à peine élevé à 30% dans la capitale.

Les résultats des villes de province "sont en partie parvenus au centre de traitement des données et le reste est en cours d'acheminement", a-t-il ajouté.

Lorsque tous les résultats seront compilés au niveau national, ils devront être validés officiellement.

Près de deux millions de Centrafricains étaient appelés aux urnes dimanche pour approuver une nouvelle Constitution, première étape test avant la présidentielle et les législatives du 27 décembre, censées clore une transition à bout de souffle et sortir le pays de trois ans d'affrontements intercommunautaires.

Le vote a été émaillé d'incidents violents orchestrés par les opposants au processus électoral tant à Bangui qu'à l'intérieur du pays, notamment dans le nord-est.

Ces opposants appartiennent aux franges les plus radicales de l'ex-rébellion musulmane Séléka et des milices anti-balaka, chrétiennes et animistes, dont les leaders sont exclus de la course à la présidentielle.

En raison de ces violences, le scrutin a été prolongé lundi dans certaines zones, notamment dans le quartier musulman PK5 de Bangui où des opposants au processus électoral avaient attaqué la veille à l'arme lourde des électeurs s'apprêtant à voter, faisant 5 tués et une vingtaine de blessés.

Il s'est également poursuivi lundi en province, sous la protection des Casques bleus de la mission de l'ONU (Minusca), notamment dans plusieurs localités du nord-est où plusieurs incidents violents (tirs, menaces, intimidations) ont été rapportés dimanche.

Le projet de nouvelle Constitution soumis à référendum prévoit notamment la proclamation d'une 6e république, une limite du mandat présidentiel à deux exercices, la formation d'une Haute cour de justice et des dispositifs de lutte contre la corruption et de mise à l'écart des bandes armées.

La Centrafrique, un des pays les plus pauvres au monde, est plongée dans le chaos depuis le renversement du président François Bozizé en mars 2013 par l'ex-rébellion Séléka, elle-même finalement chassée du pouvoir par une intervention internationale menée par la France dans son ancienne colonie début 2014.

http://www.lepoint.fr/monde/centrafrique-90-de-oui-a-bangui-au-referendum-constitutionnel-17-12-2015-2003534_24.php
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MessageSujet: Re: Intervention militaire en Centrafrique - Opération Sangaris   Intervention militaire en Centrafrique - Opération Sangaris - Page 21 Icon_minitimeDim 20 Déc 2015 - 21:04

Citation :
L’Union Africaine se réjouit du bon déroulement du référendum constitutionnel en république Centrafricaine

Publié le samedi 19 decembre 2015  |   Africa1.com

Intervention militaire en Centrafrique - Opération Sangaris - Page 21 13248
© AFP par DR  
Sommet Etats-Unis / Afrique
Mardi 5 Aout 2014. Photo: Nkosazana Dlamini-Zuma, présidente de la Commission de l`UA



La Présidente de la Commission de l’Union africaine (UA), Dr. Nkosazana Dlamini-Zuma, se félicite de la tenue réussie du référendum constitutionnel qui a eu lieu en République centrafricaine (RCA), les 13 et 14 décembre 2015. Ce référendum marque une étape cruciale dans la transition en cours en RCA, qui a été prorogée jusqu’au 30 mars 2016 par le Sommet des chefs d’État et de Gouvernement de la Communauté économique des États de l’Afrique centrale (CEEAC), tenu à Libreville le 25 novembre 2015.

La Présidente de la Commission salue le courage et l’engagement du peuple centrafricain en faveur du parachèvement de la transition dans les délais prévus, par la tenue, le 27 décembre 2015, du premier tour des élections couplées présidentielles et législatives, un deuxième tour devant éventuellement avoir lieu le 30 janvier 2016. Elle relève, à cet égard, que près de 2 millions de Centrafricains, soit 95% du corps électoral estimé, se sont inscrits sur les listes électorales, manifestant ainsi leur désir profond d’ouvrir une nouvelle page dans l’histoire mouvementée de leur pays. Elle félicite les autorités de transition pour leur contribution à la bonne tenue du référendum. Elle rend hommage à la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation en RCA (MINUSCA), pour l’appui remarquable apporté en vue du déroulement réussi du référendum. Elle réitère le plein soutien de l’UA à la MINUSCA dans l’accomplissement de son mandat.

La Présidente de la Commission condamne fermement les tentatives criminelles et vaines d’éléments anti-Balaka et des ex-Seleka appartenant au ‘’Front populaire pour la Renaissance de la Centrafrique (FPRC)’’ pour empêcher les Centrafricains de voter et saper les efforts de promotion de la paix et de la réconciliation en RCA. Elle condamne, tout aussi fermement, les attaques contre le personnel de la MINUSCA et les actes d’incitation à la violence par ces groupes armés. Elle exprime le rejet total par l’UA de la déclaration faite par le FPRC annonçant la création d’une prétendue ‘République de la Logone’. Elle souligne que cette déclaration est nulle et de nul effet, et que ses auteurs auront à répondre de leurs actes qui constituent une menace à l’unité et à l’intégrité territoriale de la RCA. Elle exhorte le Conseil de sécurité, conformément à sa résolution 2196 (2015), à assumer pleinement ses responsabilités, en prenant toutes les mesures requises contre tous ceux qui menacent la recherche de la paix et de la réconciliation en RCA, y compris en tentant de remettre en cause l’unité et l’intégrité territoriale de la RCA.

La Présidente de la Commission renouvelle l’appui de l’UA aux autorités centrafricaines, ainsi que son engagement à aider à l’aboutissement de la transition en cours. Elle appelle la communauté internationale à continuer à accompagner les autorités et le peuple centrafricains, y compris dans la période qui suivra les élections, de manière à consolider les acquis obtenus de haute lutte et à restaurer durablement la paix, la sécurité et la stabilité en RCA.

http://news.abangui.com/h/43105.html

Citation :
La situation sécuritaire s’améliore à Kaga-Bandoro avec la présence renforcée des casques bleus

Publié le dimanche 20 decembre 2015  |   RJDH-Centrafrique

Intervention militaire en Centrafrique - Opération Sangaris - Page 21 12173
© Autre presse par DR  
Les casques bleus



La situation sécuritaire à Kaga Bandoro s’est améliorée après le vote référendaire des 14 et 15 décembre 2015. Cette situation est due à la présence renforcée des forces de la Minusca qui ont multiplié les patrouilles dans la ville.

Selon les informations du RJDH, il y a une nette amélioration de la situation sécuritaire à Kaga Bandoro, fief du FPRC. Cette situation fait suite à la visite des représentants de la communauté internationale dans la ville, visite pendant laquelle les leaders du G8 ont proclamé Kaga-Bandoro « ville sans armes ».

Selon les témoignages des habitants, les patrouilles des casques bleus rassurent de plus en plus. « Nous sentons un changement depuis que l’effectif des forces est augmenté et les patrouilles multipliées », a confié une autorité locale.

Un habitant contacté parle d’un retour progressif à la normale sur le terrain « pour notre bonheur, il y a une amélioration effective sur le plan de la sécurité » note t-il.

Depuis la tentative de boycott du vote référendaire par les éléments du FPRC, le dimanche 13 décembre, la Minusca a renforcé ses dispositifs dans la ville.

http://news.abangui.com/h/43128.html  
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MessageSujet: Re: Intervention militaire en Centrafrique - Opération Sangaris   Intervention militaire en Centrafrique - Opération Sangaris - Page 21 Icon_minitimeDim 20 Déc 2015 - 21:30

Citation :
19 déc 2015

Les Casques bleus Nigériens de la MINUSCA reçoivent la médaille de l’ONU


Intervention militaire en Centrafrique - Opération Sangaris - Page 21 12174

Ce vendredi 18 décembre 2015, 44 Casques bleus du Contingent nigérien de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation en République centrafricaine (MINUSCA), 16 policiers et 15 gendarmes parmi eux 4 femmes, ont reçu la médaille de la paix des Nations Unies. Une médaille attribuée par le Représentant du Secrétaire général des Nations Unies en République Centrafricaine et Chef de la MINUSCA, Parfait Onanga- Anyanga.

Etaient également présents le Commissaire de Police de la MINUSCA, Luis Miguel Carrilho ; le Commandant de la Force, le Général Balla Keita, le Chef d’Etat-major de la Police de la MINUSCA, Hector Founa7 et le Chargé des Opérations, Soulemanou Ngansop.

Le Contingent du Niger, au service de la MINUSCA depuis le 8 septembre 2014, comprend 44 Casques bleus, Policiers et gendarmes, affectés dans les différentes sections de la Police de la MINUSCA. Ils servent en tant qu’officiers de police individuels (ils ont été recrutés individuellement pour servir à la Police de la MINUSCA).

Cette décoration a coïncidé avec la célébration du 57eme anniversaire de l’accession du Niger à l’indépendance, le 18 décembre 1958.

Le Commandant du Contingent du Niger, le Commissaire Anifa Mamadou dira : « La paix que nous voulons pour notre pays le Niger, nous la voulons aussi pour le reste du monde », puis il invitera son contingent a être fier de la distinction reçue et à cultiver davantage la fraternité avec les autres contingents pour mieux servir la mission à eux dévolue pour le salut de la Centrafrique. « C’est une grande nécessité pour nous de faire notre travail avec professionnalisme, sérieux et engagement », conclura-t-il.

Le Commissaire Luis Miguel Carrilho, a expliqué, à son tour, que « la médaille de l’ONU symbolise la reconnaissance de cette organisation pour les risques pris, les efforts consentis pour avancer le pays vers la paix et un Etat de droit, dans le but d’un bon épanouissement des citoyens centrafricains. » Il a remercié les récipiendaires pour avoir exercé leur devoir avec courage malgré la situation extrêmement difficile et tendue qui prévaut dans le pays.

Le Représentant du Secrétaire général des Nations Unies en République Centrafricaine et Chef de la MINUSCA a reconnu le mérite des femmes et hommes en uniformes qui seront décorés. Il leur demandera de redoubler d’efforts pour soutenir le processus électoral en cours : « C’est ce processus seul qui permettra à la Centrafrique de sortir de cette crise politico-sécuritaire…»

Le premier Contingent du Niger a été déployé en Haïti en 1996, puis aux Comores, au Kossovo, au Timor Oriental, au Soudan, au Burundi, Libéria, Sahara Occidental, Tchad, Côte d’Ivoire, République Démocratique du Congo, Mali et République Centrafricaine.

http://minusca.unmissions.org/les-casques-bleus-nig%C3%A9riens-de-la-minusca-re%C3%A7oivent-la-m%C3%A9daille-de-l%E2%80%99onu
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MessageSujet: Re: Intervention militaire en Centrafrique - Opération Sangaris   Intervention militaire en Centrafrique - Opération Sangaris - Page 21 Icon_minitimeMar 22 Déc 2015 - 21:02

Citation :
22 déc 2015

Le Chef de la MINUSCA réaffirme l’engagement des Casques bleus à protéger les populations civiles



Le Représentant spécial du Secrétaire général des Nations Unies en République centrafricaine, Parfait Onanga-Anyanga, s’est réuni mardi au Kilomètre 5, quartier du 3e arrondissement de Bangui, avec le maire et les associations locales. La réunion a eu lieu après une rencontre tenue il y a dix jours avec des jeunes du quartier de Kina, dans le cadre de contacts directs avec la population, notamment celle des zones sensibles de la capitale centrafricaine et de l’intérieur du pays.

Dans son intervention, le Représentant spécial a appelé au dialogue entre toutes les communautés du pays et réaffirmé que la protection des civils du Kilomètre 5, de la ville de Bangui et de la Centrafrique reste la priorité principale de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation en République centrafricaine (MINUSCA). La MINUSCA tient à souligner que la protection de la population civile s’inscrit au cœur de son engagement dans la sécurisation des prochaines élections.

La MINUSCA condamne par ailleurs, dans les termes les plus forts les individus et groupes responsables de violences contre la population, en particulier de violences sexuelles contre les femmes et les filles.

La MINUSCA est déterminée à poursuivre sa collaboration avec les forces de sécurité intérieures centrafricaines afin de procéder à l’identification, à l’arrestation et aux poursuites engagées contre les auteurs de ces crimes odieux. La Mission poursuit également son action de prévention de ces violations notamment par le déploiement d'observateurs des droits de l'homme.

La MINUSCA poursuit son opération de sécurisation des quartiers de Bangui afin de permettre aux populations déplacées de la capitale de regagner leurs quartiers respectifs. La MINUSCA estime que le retour des déplacés à leurs domiciles devrait conduire à la disparition des camps mais aussi la diminution des violences infligées par les groupes armés.

La MINUSCA reste disposée à œuvrer avec les organisations humanitaires et les forces de sécurité intérieure afin d’assurer une meilleure protection des camps de déplacés menacés par les anti-Balaka et les ex-Séléka. La MINUSCA espère que les organisations humanitaires l’accompagneront pour une plus grande efficacité des Casques bleus qui y seraient ainsi déployés.

http://minusca.unmissions.org/le-chef-de-la-minusca-reaffirme-l%E2%80%99engagement-des-casques-bleus-%C3%A0-prot%C3%A9ger-les-populations-civiles
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MessageSujet: Re: Intervention militaire en Centrafrique - Opération Sangaris   Intervention militaire en Centrafrique - Opération Sangaris - Page 21 Icon_minitimeJeu 24 Déc 2015 - 23:01

Citation :
Centrafrique: les autorités proposent de repousser les élections au 30 décembre


AFP 24/12/2015


Les autorités centrafricaines de transition ont proposé jeudi de repousser au 30 décembre les élections présidentielle et législatives prévues dimanche, lors d'une réunion à la présidence retransmise en direct par la radio nationale.

La réunion à laquelle prenaient part les autorités de transition, les candidats ou leurs représentants, les partis politiques, l'Autorité nationale des élections (ANE) et la communauté internationale, faisait le point sur les préparatifs des scrutins, notamment la formation des agents électoraux qui n'ont pas tenu correctement les procès-verbaux des bureaux de vote lors du référendum constitutionnel du 13 décembre et l'acheminement des bulletins de vote.

"Nous sommes aujourd'hui jeudi. S'il doit y avoir un glissement (de la tenue des élections), pouvez-vous nous préciser la date du vote?", a demandé la présidente de transition, Catherine Samba Panza, à la présidente de l'ANE, Marie-Madeleine N'kouet Hoornaert, chargée de l'organisation des scrutins.
"La date du 30 décembre nous irait mieux", a répondu la présidente de l'ANE. Les parties impliquées dans le processus électoral ont salué cette réponse par des applaudissements.

La validation de cette nouvelle date reste cependant suspendue à une dérogation de la Cour constitutionnelle de transition. Le code électoral centrafricain prévoit en effet que tout scrutin doit se dérouler un dimanche.
Il n'était pas possible dans un premier temps de savoir quand la Cour constitutionnelle serait saisie de cette demande de dérogation. Si la Cour valide la date du 30 décembre, la présidente devra publier un décret convoquant le corps électoral à cette date.

http://www.lorientlejour.com/article/961913/centrafrique-les-autorites-proposent-de-repousser-les-elections-au-30-decembre.html
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MessageSujet: Re: Intervention militaire en Centrafrique - Opération Sangaris   Intervention militaire en Centrafrique - Opération Sangaris - Page 21 Icon_minitimeMer 30 Déc 2015 - 20:55

Citation :
 UN Mission in the Central African Republic MINUSCA...

Presidential Elections
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MessageSujet: Re: Intervention militaire en Centrafrique - Opération Sangaris   Intervention militaire en Centrafrique - Opération Sangaris - Page 21 Icon_minitimeMer 30 Déc 2015 - 21:28

Citation :
30 déc 2015

Le scrutin de tous les espoirs !



L’engouement enregistré lors des opérations d’enregistrements des électeurs et qui s’est confirmé par le dépôt des candidatures, suivi d’une campagne électorale dans un environnement apaisé vient de se consolider pour franchir une nouvelle étape tout aussi encourageante: la participation massive, ce 30 décembre 2015, des Centrafricains au scrutin présidentiel et législatif. Un démenti pour les pronostics qui prédisaient l’impossibilité d’une telle opération.

Etape cruciale vers un retour à une vie constitutionnelle normale et à la fin de la transition, le scrutin de ce jour offre aux quelque 5 millions de Centrafricains l’ultime opportunité d’élire ses futurs dirigeants. Au-delà, il est illustratif de leur volonté de mettre un terme à trois années de conflits fratricides, ainsi qu’à une gouvernance de Transition, dont le terme prévisionnel est fixé au 31 mars 2016. Si le choix politique est indiscutable, la mobilisation est remarquable, synonymes d’une résolution unanime de se tourner vers la construction de ce pays et de son avenir.

D’ailleurs, d’un centre de vote à l’autre, le maitre-mot est la paix. Une attente légitime à la hauteur des tourments enregistrés, comme le rappelle Eric Badjoa, rencontré au Centre des déplacés de Saint Sauveur, près de l’avenue des Martyrs, à Bangui : « nous avons trop de problèmes, je suis donc venu pour élire le futur président pour que le pays retrouve une vie normale. Comme vous pouvez le voir, tout le monde a envie de voter ». Pasteur Kamdili Siméon, habitant le quartier Sara, n’en dira pas moins : « je suis dans la joie, car j’espère un changement, un souffle nouveau. Nous avons trop souffert dans ce pays et nous voulons y mettre un terme ».

Et pour Ngoni Guy Sylvert, habitant du quartier Sica 1 dans le premier arrondissement de Bangui, « la présente opération est pour nous l’unique voie pour que nous puissions sortir de l’impasse dans lequel nous nous trouvons actuellement ». C’est pourquoi, du futur président il attend qu’il soit « artisan de la cohésion sociale afin que les Centrafricain de tous bords se retrouvent enfin entre eux au nom de la paix ».

Le chemin aura été long et pénible, en effet! C’est pourquoi la nouvelle page que la Centrafrique inscrit aujourd’hui à son histoire est riche en symbole et en importance, car fruit d’innombrables efforts, de concertations, de sacrifices par la Centrafrique et son peuple… non sans la volonté et le respect des engagements des autorités de transition ni le dépassement de ses acteurs politiques…

La mobilisation, le plaidoyer et l’accompagnement de la communauté internationale, au rang de laquelle la CEEAC, l’ONU, l’UA, l’UE, mais aussi des partenaires bilatéraux et autres organisations humanitaires et bailleurs de fonds, qui ont, à différentes échelles, exprimé leur solidarité, auront été à la hauteur des défis et attentes, profondément engagés qu’ils sont aux chevet d’une Centrafrique aux abois. Les sommets du Groupe international de Contact (GIC-Centrafrique), les rencontres en marges des Assemblées générales de l’ONU…trouvent ici toute leur place.

Dans le cadre de son mandat, la MINUSCA s’est fortement investie dans de réguliers échanges avec des acteurs politiques, avec l’optique de mieux cerner les attentes mais aussi de les familiariser avec son mandat triptyque: protection des civils, l’accompagnement du processus politique et de restauration de l’autorité de l’Etat, tout en multipliant des initiatives en faveur de la cohésion sociale, du vivre ensemble et de réconciliation s’inscrivent dans la même dynamique.

Un dialogue permanent avec les acteurs politiques qui a eu le mérite d’avoir permis la signature du code de bonne conduite. De même, l’on doit aux consultations à la base, via lesquelles les populations centrafricaines dans toutes les préfectures du pays ont pour la première partagé leur vision de l’avenir, d’avoir été déterminantes dans la réussite du forum de Bangui, qui a réuni les Centrafricains de toutes tendances, y compris de la diaspora, leur ayant permis de définir les grands principes de l’avenir de ce pays. L’on retiendra aussi la signature du Pacte républicain, les accords de principe du DDR et accord sur le retrait des enfants des groupes armés…

Aujourd’hui, nul besoin de rappeler que la MINUSCA, à l’instar d’autres partenaires, a été fermement engagés aux côtés de la Centrafrique dans toutes les étapes de l’organisation des élections libres, transparentes, crédibles et apaisées pour permettre le retour à l’ordre constitutionnel et remettre le pays sur la voie du développement. La multiplication de ses initiatives en faveur de la cohésion sociale, du vivre ensemble et de réconciliation s’inscrivent dans la même dynamique.

Avec ces élections, une étape est en train d’être franchie. Mais la taille des chantiers qui attendent les futurs dirigeants issus des urnes en dit long sur la nécessité de maintenir la RCA dans les agendas et préoccupations internationaux, afin que soient consolidés les acquis encore fragiles de l’ordre constitutionnel retrouvé.

http://minusca.unmissions.org/le-scrutin-de-tous-les-espoirs
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MessageSujet: Re: Intervention militaire en Centrafrique - Opération Sangaris   Intervention militaire en Centrafrique - Opération Sangaris - Page 21 Icon_minitimeDim 3 Jan 2016 - 19:23

Citation :
RCA: quand la MINUSCA détourne des biens qui devraient revenir aux centrafricains

Publié le dimanche 3 janvier 2016  |   Centrafrique Libre

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© Autre presse par ONU/Catianne Tijerina  
Le Chef de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation en République centrafricaine (MINUSCA), Babacar Gaye.



L’ancien très controversé patron de la MINUSCA , le sénégalais Babacar Gueye et l’ancien chef d’État major des casques bleus en Centrafrique, le général camerounais Toumenta qui vient de rendre l’âme ont créé un circuit pour détourner des biens qui devraient en principe revenir à l’État centrafricain. Ce système se perpétue encore en dépit de l’arrivée de Parfait Onanga. En bénéficiant d’une exonération des taxes douanières sur tous les matériels de guerres, véhicules de fonction, effets militaires et marchandises, la MINUSCA devrait en revanche rétrocéder ces biens, même leurs épaves à l’État centrafricain.

Selon des sources bien informées le service de la logistique de la MINUSCA continue de détourner de nombreux biens qui sont censés être légués aux centrafricains A ce jour cette équipe de mafieux a déjà fait partir plusieurs voitures et camions du territoire centrafricain par la route. Ces agents de l’ONU semblent bénéficier d’une complicité notoire des autorités de la transition.et pourtant l’Etat centrafricain manque cruellement des moyens roulants.

Le 17 février 2015 dans un article intitulé Centrafrique : Où est passé la Toyota Land Cruiser V 8, Centrafrique Libre avait lancé une alerte après avoir été informé du détournement de deux Toyota land Cruiser V8 qui servaient de véhicule de fonction au défunt général Toumenta. Ce dernier avait à l’époque bénéficié de la complicité du ministre des transports M. Abazène. L’autorité lui avait délivré deux certificats d’immatriculation contre un encaissement de 3 millions de FCFA pour lui permettre de rapatrier les voitures par la route via Garoua- Boulaye

Selon nos informations, la présidente de la transition est au courant de cette escroquerie. Elle aurait en plus quelques proches qui travaillent dans ce service et dont certains seraient venus du Cameroun.

La RCA qui manque de tout a besoin des moyens roulants et elle doit surtout récupérer toutes les épaves de la MINUSCA conformément aux textes en vigueur. Voilà un dossier urgent qui attend les nouvelles autorités.

Wilfried Maurice SEBIRO  


http://news.abangui.com/h/43420.html  
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MessageSujet: Re: Intervention militaire en Centrafrique - Opération Sangaris   Intervention militaire en Centrafrique - Opération Sangaris - Page 21 Icon_minitimeSam 9 Jan 2016 - 13:36

Citation :
RCA: l’ONU retire les casques bleus de la RDC opérant en Centrafrique


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© AFP PHOTO / EDOUARD DROPSY

Par RFI Publié le 09-01-2016 • Modifié le 09-01-2016 à 12:15


L’Organisation des Nations unies a décidé de retirer le contingent de la Minusca, les casques bleus de la République démocratique du Congo (RDC), opérant en République centrafricaine (RCA). Après plusieurs accusations répétées de viols ou d'abus sexuels commis par des éléments du contingent de Kinshasa, l'Onu a annoncé de New York, vendredi 9 janvier, au soir, le retrait de cette mission onusienne en Centrafrique qui ne sera pas remplacée.

« Pas assez performant », c'est en ces mots que l'ONU a annoncé le retrait du contingent de casques bleus congolais de la mission onusienne en Centrafrique, la Minusca.

Les 807 soldats et 118 policiers de la RDC ont été remerciés et « ne seront pas remplacés », a par ailleurs indiqué le porte-parole de l’ONU, Stéphane Dujarric.

Ce sont les capacités des troupes congolaises à remplir « les exigences de l'ONU en matière d'équipement, de contrôle du recrutement et de niveau de préparation au combat » qui sont en cause, a expliqué Stéphane Dujarric.

Cependant et officieusement, ce sont les multiples affaires de viols dans lesquelles ont été cités des éléments du contingent congolais en RCA qui sont à l'origine de ce retrait.

En août, une première affaire de viols éclatait à Bambari, dans le centre du pays, impliquant trois éléments congolais. Et puis, mi-novembre, de nouvelles accusations de viols mettaient à nouveau en cause les casques bleus congolais.

Dans les deux cas, les autorités de Kinshasa avaient étouffé l'affaire malgré les demandes répétées de l'ONU de faire la lumière sur ces accusations.

Le secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon, s'était entretenu avec Joseph Kabila au téléphone. Il lui a fait savoir qu'il serait préférable que le contingent congolais, présent depuis environ deux ans en Centrafrique, ne soit pas remplacé. C'est aujourd’hui chose faite.

http://www.rfi.fr/afrique/2min/20160109-rca-centrafrique-rdc-minusca-retrait-viols
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MessageSujet: Re: Intervention militaire en Centrafrique - Opération Sangaris   Intervention militaire en Centrafrique - Opération Sangaris - Page 21 Icon_minitimeLun 18 Jan 2016 - 20:39

Citation :
Le bataillon 2 rwandais de la MINUSCA honoré pour son dévouement à la cause la paix en RCA

Intervention militaire en Centrafrique - Opération Sangaris - Page 21 12363

Ils étaient 750 casques bleus du bataillon 2 du contingent rwandais (RWABATT 2) de la Mission Multidimensionnelle Intégrée pour la stabilisation en Centrafrique (MINUSCA) à être décorés, le samedi 16 janvier, à leur base à M’poko (Bangui). C’était lors d’une cérémonie présidée par la Représentante spéciale adjointe du Secrétaire général des Nations Unies, Diane Corner, en présence du Commandant de la Force de la MINUSCA, le Major-Général Balla Keita, du Chef d’Eta major de la Force, le Général Jacques Delapasse. La Cheffe de l’Etat de Transition, Mme Catherine Samba-Panza, y a été représentée par le Ministre-conseiller à la Présidence de la République, Charles Kenguembat.

Au sein de la MINUSCA, le RWABATT 2 a eu pour tâche la sécurisation de Bangui et de certaines autres parties du territoire centrafricain ; la protection de personnalités de premier plan et de certains sites sensibles ; l’établissement de gardes statiques et des patrouilles diurnes et nocturnes, et la conduite d’opérations visant entre autres l’arrestation de criminels et le démantèlement de barricades illégalement érigés.

C’est pourquoi dans son adresse lors de cette cérémonie qui clôturait 190 jours de bons et loyaux services des éléments du RWABATT 2 au sein de la MINUSCA, le Commandant du RWABATT 2, le Lieutenant-colonel Egide Ndayizeye, dira toute sa « joie et sa fierté » de recevoir avec ses frères d’armes la médaille des Nations Unies, indiquant qu’elle vient couronner le « courage et l’abnégation » qui ont, tout au long de la Mission, caractérisé l’attitude des femmes et des hommes engagés dans le maintien de la paix en Centrafrique. Puis il dira ses remerciements au leadership de la MINUSCA pour sa clairvoyance dans les directives données tout au long des choix qu’il a fallu faire pour sécuriser et pour protéger. Egide Ndayizeve saluera aussi le gouvernement et les populations centrafricaines pour leur collaboration et leur bonne foi au cours des heures difficiles, et dira sa détermination à poursuivre l’œuvre entamée, avec le même courage et le même engagement avec les nouveaux éléments qui viendront rejoindre la Mission.

Au nom du Représentant spécial du Secrétaire général des Nations Unies et chef de la MINUSCA, Parfait Onanga-Anyanga, Mme Corner dira que « l’année 2016 commence à peine, mais s’annonce riche en promesses pour la Centrafrique ». Et de rappeler la « réussite du premier tour de l’élection présidentielle qui a indiqué que « les Centrafricains ont préféré la voie des urnes à celle des armes pour faire avancer la paix ». A ce titre, elle saluera « la contribution de la Force de la MINUSCA » au sein de laquelle le contingent rwandais a joué l’un des rôles les plus éminents, par son soutien à la protection des civils, sa participation majeure à la protection des leaders nationaux, son aptitude à mobiliser les populations locales pour des travaux communautaires, et son assistance médicale fort appréciée dans la ville de Bria. « Pour cet engagement, dira Mme Corner, acceptez notre gratitude (…) je suis fière de vous remettre la médaille des Nations Unies ».

Pour sa part, le Ministre Kenguembat saluera la mémoire des soldats rwandais tombés pour la Centrafrique, dira sa reconnaissance au contingent rwandais dont la participation à la sécurisation de Bangui et de ses environs a été déterminante, et aura largement contribué à rendre possibles les élections dans un climat relativement apaisé. Au nom de la Cheffe de l’Etat de Transition, il rendra hommage à « la discrétion et à l’efficacité » du contingent rwandais qui a prouvé son « dévouement, son sacrifice et son engagement au service des valeurs des Nations Unies. »

La cérémonie a aussi été marquée par l’exécution des hymnes nationaux de la Centrafrique et du Rwanda, suivis de l’hymne des Nations Unies, ainsi que divers numéros artistiques exécutés par une troupe folklorique rwandaise qui a révélé la beauté et la diversité des danses traditionnelles et guerrières du Rwanda, puis des démonstrations chorégraphiques de techniques de combat assurées par des militaires.

La première contribution du Rwanda à une Mission de paix des Nations Unies remonte à aout 2004 au Darfour (sud Soudan). Depuis, le Rwanda a envoyé du personnel militaire et policier dans plusieurs pays, dont le Soudan, la Côte d’Ivoire, Haïti et le Mali. Aujourd’hui, ils sont plus de 5000 militaires et 917 policiers rwandais à participer à différentes Missions de maintien de la Paix à travers le monde. Pour le compte de la MINUSCA, le Rwanda a mobilisé 770 militaires, 70 médecins militaires qui officient à Bria, et huit officiers de la Police pénitentiaire. Le Bataillon 2 du contingent rwandais est arrivé à Bangui le 22 janvier 2015 et partira le 29 février 2016.

http://minusca.unmissions.org/le-bataillon-2-rwandais-de-la-minusca-honor%C3%A9-pour-son-d%C3%A9vouement-%C3%A0-la-cause-la-paix-en-rca
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MessageSujet: Re: Intervention militaire en Centrafrique - Opération Sangaris   Intervention militaire en Centrafrique - Opération Sangaris - Page 21 Icon_minitimeMar 19 Jan 2016 - 20:00

Citation :
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PHOTOS:

Citation :
La protection des civils au cœur de la visite du Commandant de la Force à Paoua


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Paoua, une des villes de la préfecture de l’Ouham-Pendé, au nord-ouest de la Centrafrique, fait face, à l’instar d’autres régions du pays, à des défis sécuritaires, particulièrement au niveau des axes Paoua-Cameroun et Paoua Bangui. C’est donc pour mieux percevoir cette réalité que le Commandant de la Force de la MINUSCA, le Général Balla Keita, a visité cette ville, le 14 janvier 2016.

Sur place, il a échangé non seulement  avec les personnels de la Mission et des agences des Nations Unies, mais surtout avec des organisations non gouvernementales (ONG), des représentants de l’administration locale et de différentes confessions religieuses, lesquels ont évoqué une situation précaire, notamment sur les deux axes desservant la ville : axe Paoua-Cameroun et axe Paoua Bangui. Selon eux, en effet, des bandits armés y mènent souvent des actions de braquage, ce qui a pour conséquence de ralentir le mouvement des véhicules commerciaux, occasionnant ainsi la hausse des prix des produits de première nécessité.

L’assassinat, en fin décembre 2015, d’un jeune motard par des bandits armés a eu pour effet des actes de représailles des parents et proches de la victime, lesquels ont incendié, au début de janvier,  le village du présumé meurtrier, accusant ses habitants de complicité. Pour se mettre à l’abri, ces derniers ont dû trouver refuge dans des localités riveraines, ce qui a rendu difficile toute assistance humanitaire à leur bénéfice. A cette situation déjà précaire se sont ajoutées les tensions entre groupes armés rivaux, exacerbées par les enjeux électoraux. Résultat : des fréquents conflits ouverts entre ces groupes se sont multipliés dans la zone.

Pour protéger la population, la Force de la MINUSCA a renforcé sa présence et multiplié les patrouilles, notamment dans les endroits jugés sensibles. Des actions qui, de l’avis de certaines organisations non gouvernementales, sont loin d’être suffisantes : « quand les bandits armés voient passer les véhicules militaires, ils se dissimulent au sein de la population locale, attendant  qu’ils s’éloignent pour reprendre leurs forfaits », confie un membre de l’ONG Conseil Danois pour les Réfugiés (DRC). Par peur de représailles, la population évite de dénoncer les malfaiteurs, ce qui a pour conséquence de rendre plus ardu la neutralisation de ces bandits armés.

Rappelant qu’il est impossible aux casques bleus d’être partout et en même temps, le Général Keita a néanmoins réitéré à ses interlocuteurs l’importance pour la Mission de protéger la population civile, conformément à son mandat. Et d’encourager la mise sur pied d’un centre opérationnel conjoint qui servira de cadre de réflexion sur les stratégies de coordonner les efforts.

La visite du Commandant de la Force à Paoua a aussi été l’occasion d’attirer une fois de plus l’attention des casques bleus sur l’extrême nécessite de respecter les standards de l’ONU dans la réalisation de leur mandat. La récurrence des cas d’exploitations et abus sexuels impliquant certains casques bleus, a-t-il souligné, a pour corolaire d’entacher le travail louable de la MINUSCA toute entière au profit de la population centrafricaine. Le Général Keita a aussi annoncé la création d’une d’Unité de prévention de ces cas, avant d’exhorter tous et chacun, spécialement les ONG et les leaders religieux, à alerter les chefs militaires sur des cas suspects.

http://minusca.unmissions.org/la-protection-des-civils-au-c%C5%93ur-de-la-visite-du-commandant-de-la-force-%C3%A0-paoua
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MessageSujet: Re: Intervention militaire en Centrafrique - Opération Sangaris   Intervention militaire en Centrafrique - Opération Sangaris - Page 21 Icon_minitimeMar 19 Jan 2016 - 21:44

Citation :
Mauritanie : envoi d’un contingent de 750 soldats en Centrafrique

Publié le mardi 19 janvier 2016 | Agence d’information d’afrique centrale

Intervention militaire en Centrafrique - Opération Sangaris - Page 21 12371
© Autre presse par DR
Des soldats mauritaniens.



Le président mauritanien, Mohamed Ould Abdel Aziz a confirmé l’opération d’envoi de soldats mauritaniens. Les 750 soldats viennent renforcer un premier contingent de 120 gendarmes qui l’a précédé depuis 2015 dans le cadre de la Minusca.

Les soldats mauritaniens ont déjà participé à des opérations similaires de maintien de la paix, notamment en 2014 en Côte d’Ivoire (Onuci), au Darfour (Soudan), en Syrie, au Yemen, une mission militaire médiale en Somalie. Cette mission va durer douze (12)mois.

Paradoxalement, la Mauritanie ne participe pas à la force internationale qui se déploie au Mali voisin sous la bannière des Nations unies pour le maintien de la paix. Pourtant la Mauritanie entretien des rapports séculaires de bon voisinage avec ce pays, récemment les accords du G5 Sahel, une organisation sous-régionale qui regroupe le Burkina Faso, le Niger et le Tchad, le Mail et la Mauritanie.

Nouakchott dispose d’une armée professionnelle d’un effectif de près de 12.000 hommes, dont des unités spéciales de lutte contre le terrorisme. C’est le seul pays du G5 sahel qui est encore épargné par les attentats terroristes depuis février 2011.

Le gouvernement mauritanien a tenu d’ attirer l’attention de ses soldats sur les dérives « inacceptables que peuvent commettre certains éléments ».

Noël Ndong

http://news.abangui.com/h/43789.html
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MessageSujet: Re: Intervention militaire en Centrafrique - Opération Sangaris   Intervention militaire en Centrafrique - Opération Sangaris - Page 21 Icon_minitimeMer 20 Jan 2016 - 22:07

Citation :
La MINUSCA condamne fermement l’attaque contre un casque bleu à Bangui

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La Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation en République centrafricaine (MINUSCA) condamne fermement l’attaque dont un Casque bleu a été la cible à Bangui le 18 janvier, a indiqué le Porte-parole de la Mission, Vladimir Monteiro. Au cours de la conférence de presse hebdomadaire, ce mercredi 20 janvier 2015, le porte-parole a révélé que le militaire a été blessé par balles alors qu’il sécurisait les installations du Centre de traitement des données de l’Autorité nationale des élections (ANE).

La MINUSCA met en garde les responsables de cet acte intolérable et rappelle que toute agression contre des Casques bleus constitue un crime de guerre passible de poursuites au regard des conventions internationales.


Au moment où la Cour constitutionnelle de transition s'apprête à annoncer les résultats définitifs des élections présidentielle et législatives, la MINUSCA appelle à la vigilance face aux ennemis de la paix et met en garde contre toute attitude visant à perturber le processus électoral, qui s’est jusque-là, déroulé dans un climat apaisé grâce au civisme démontré par les Centrafricains. La MINUSCA, en étroite collaboration avec les Forces de sécurité intérieures et Sangaris, reste déterminée à recourir à tous les moyens disponibles pour protéger le droit du peuple centrafricain de choisir librement et de manière transparente son prochain gouvernement.


A la faveur de cette conférence de presse, Monteiro est revenu sur la rencontre du Représentant spécial du Secrétaire général des Nations Unies en Centrafrique, Parfait Onanga-Anyanga, avec les acteurs majeurs du processus de réconciliation entre la communauté musulmane de KM5 et les résidents de Bimbo - Boeing le 14 janvier dernier. L’objectif de cette rencontre, à laquelle ont participé deux ministres du Gouvernement de transition et l’Archevêque de Bangui, était de faciliter la réouverture du cimetière musulman à Boeing. A cette occasion, les parties ont exprimé leur engagement et leur détermination à travailler sans répit afin que la communauté musulmane puisse enfin enterrer ses morts dans la dignité.


Au chapitre de la réduction des violences communautaires, le Porte-parole a annoncé le lancement d’une campagne de sensibilisation à Bambari, sur la rive gauche de l’Ouaka (Est de la ville). Elle vise à réduire les violences intercommunautaires qui ont frappé la ville entre mi-août et novembre 2015. Ces mêmes activités avaient été menées pendant plusieurs semaines sur la rive droite de l’Ouaka (partie Ouest). Une amélioration de la situation sécuritaire a déjà pu être observée dans la ville.

Par ailleurs, dans le cadre de la stabilisation de la ville de Bangui, grâce au programme de Travaux à haute intensité de main d’œuvre (THIMO), 134 jeunes à risque ont contribué à la réhabilitation du marché local de Boy Rabe (Nord de Bangui) contre une rémunération hebdomadaire. Les THIMO contribuent à la réduction de la délinquance et de la manipulation et concourent à la stabilisation notamment en cette période électorale.

Concernant la surveillance de la situation des droits de l’Homme, la MINUSCA a répertorié 19 incidents de violations et d’abus des droits de l’homme qui ont touché au moins 36 victimes dont 4 femmes, accusées de pratique de charlatanisme et de sorcellerie. La MINUSCA a eu plusieurs entretiens avec les responsables de la police judiciaire, de la police et de la gendarmerie dont le but était de faire un plaidoyer pour le renforcement d’une bonne collaboration, d’un échange fluide d’informations et d’une facilité du travail des organisations des droits de l’homme.

Enfin, le Porte-parole de la Mission a informé que dans le cadre de la sécurisation de Bangui, la MINUSCA procèdera le vendredi 22 janvier 2016, à la rétrocession de 28 armes aux Forces de sécurité intérieure. Ces armes seront rendues à la demande du Ministère de la sécurité à deux unités de la police et la gendarmerie à savoir la Compagnie Nationale de Sécurité (CNS) et le Groupe de Sécurité et d’Intervention de la Gendarmerie Nationale (GSIGN).

Pour sa part, le Porte-Parole de la Police de la MINUSCA, Lieutenant Salifou Konseiga, a déclaré que malgré une accalmie relative à Bangui, la situation demeure fragile dans l’attente de la proclamation des résultats définitifs du premier tour des élections par la Cour constitutionnelle. A cet égard, il a indiqué que la Police poursuit la sécurisation du processus électoral avec le maintien d’un dispositif autour du Centre de traitement des données. Les actions de sécurisation et de protection des civils se poursuivent également en collaboration avec les Forces de sécurité intérieure. Par ailleurs, le Lieutenant Konseiga a fait état de la recrudescence de viols sur mineures dans certains quartiers de Bangui. Des enquêtes sont en cours pour identifier les sources de ce phénomène inquiétant.

Le Porte-Parole est également revenu sur le départ le 15 janvier 2016 de l’Unité de police constituée (UPC) de la République démocratique du Congo forte de cent huit (108) éléments. Il a rappelé que ce départ entre dans le cadre de la rotation normale des contingents en fin de mission, après un an de service auprès de la MINUSCA. Les effectifs congolais seront relayés par des policiers mauritaniens.

Eu égard à la Force, son Porte-Parole, colonel Adolphe Manirakiza, a indiqué que la MINUSCA continue ses patrouilles dans tous les secteurs conformément à sa mission première de protection de la population civile. L’accent a été mis sur certains secteurs nécessitant une attention accrue. C’est le cas des localités de Paoua et ses environs, Bocaranca et Markounda ainsi que Bossangoa (secteur Ouest). A Paoua particulièrement, la situation sécuritaire se stabilise malgré les quelques actes banditisme et les tensions intercommunautaires liées des mouvements de transhumance. Il a signalé que la MINUSCA a abattu un chef de gang de la localité de Poubaindi (Nord-Ouest, Préfecture de l’Ouham Pendé), alors qu’il tentait de lancer une grenade sur les éléments de la Force. Des actions musclées de la force de la MINUSCA vont se poursuivre dans ce secteur pour réduire considérablement ces actes de banditisme, a-t-il ajouté.

http://minusca.unmissions.org/la-minusca-condamne-fermement-l%E2%80%99attaque-contre-un-casque-bleu-%C3%A0-bangui
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MessageSujet: Re: Intervention militaire en Centrafrique - Opération Sangaris   Intervention militaire en Centrafrique - Opération Sangaris - Page 21 Icon_minitimeVen 22 Jan 2016 - 22:44

Citation :
La MINUSCA rétrocède des armes à la Police et à la Gendarmerie centrafricaines

Publié le vendredi 22 janvier 2016 | Agence de Presse Africaine

Intervention militaire en Centrafrique - Opération Sangaris - Page 21 12401
© AFP par PACOME PABANDJI
Opération de destruction d`armes par les soldats français de la Sangaris.
Jeudi 4 décembre 2014. Bangui



La MINUSCA a procédé, vendredi, à la rétrocession de 28 armes aux Forces de sécurité intérieure de la République centrafricaine, en l’occurrence la Compagnie nationale de sécurité (CNS) et le Groupe de sécurité et d’intervention de la Gendarmerie nationale (GSIGN).

C'est la deuxième fois que la mission onusienne remet au gouvernement des armes de guerre récupérées sur des malfaiteurs pendant les patrouilles.

La cérémonie a eu lieu au camp De Roux au centre ville de Bangui, en présence de la Représentante spéciale adjointe, Diane Corner, des représentants de la Gendarmerie nationale (GSIGN) et de la Police (CNS) ainsi que du Service de lutte anti-mines des Nations Unies (UNMAS).

Cette rétrocession qui entre dans le cadre de la sécurisation de la ville de Bangui fait suite à la demande des autorités nationales sur le renforcement de l'armement des unités de la police et de la gendarmerie.

La MINUSCA a traité et soumis la demande au Comité des sanctions créé par la Résolution 2127 (2013) concernant la République centrafricaine.

La rétrocession des armes est soumise à la mise en œuvre d'un certain nombre de recommandations techniques en matière de gestion et de contrôle des armes, qui ont été développées par la section de la gestion des armes et des dangers explosifs (UNMAS), suite à l'évaluation des capacités de gestion et de contrôle de l'armement du GSIGN et de la CNS.


http://news.abangui.com/h/44853.html
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