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 L'industrie automobile au Maroc

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MessageSujet: L'industrie automobile au Maroc   L'industrie automobile au Maroc - Page 17 Icon_minitimeJeu 25 Juin 2015 - 0:29

Rappel du premier message :

Le roi a présidé une séance de travail à laquelle ont participé les ministres et responsables ayant signé les conventions avec PSA Peugeot. Des instructions ont été donnés pour concrétiser rapidement ces conventions et notamment le port en eau profonde de Kenitra.
ça va vite !!!

Citation :
http://www.hespress.com/economie/268019.html
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MessageSujet: Re: L'industrie automobile au Maroc   L'industrie automobile au Maroc - Page 17 Icon_minitimeMar 28 Mar 2017 - 21:13



http://www.leconomiste.com/article/1010211-psa-maroc-prochaine-etape-l-usinage-et-le-process-industriel
Citation :

PSA Maroc: Prochaine étape, l’usinage et le process industriel




Entreprises

PSA Maroc: Prochaine étape, l’usinage et le process industriel

Par Amin RBOUB

| Edition N°:4990 Le 28/03/2017 | Partager

Rémy Cabon, DG PSA Maroc: «La logique de l’intégration plaide en faveur de l’essentiel des pièces qui doivent être fournies localement». Cela va des faisceaux de câbles aux bobines d’acier, en passant par le vitrage, les coiffes de sièges... (Ph. Bziouat)

Au lendemain de la réunion du 3e comité stratégique entre les représentants de l’Etat marocain et ceux de PSA, Rémy Cabon, DG de PSA Maroc, explique l’état d’avancement du chantier de l’usine de Kénitra, le démarrage de la composante bâtiment-construction, le hors site... Monsieur PSA Maroc, qui est en charge de l’intégralité du projet industriel,  fait aussi le point sur les négociations avec les fournisseurs, les accréditations, le sourcing local, la mobilisation de l’Etat...

- L’Economiste: Vous venez de finaliser le terrassement du site de Kénitra. Etes-vous en phase avec le planning?

- Rémy Cabon: Tout se passe comme prévu. Nous sommes complètement en phase avec le planning. Effectivement, la phase terrassement a pris fin. Vers fin 2016, nous avons opté pour le choix du fournisseur des constructions, qui est l’entreprise SGTM en tant que chef de file. Nous avions prévu dans notre planning initial de lancer les travaux de construction début 2017.

- Les premiers bâtiments vont-ils bientôt sortir de terre?

- C’est encore prématuré pour que les bâtiments sortent de terre. En revanche, nous avons creusé la fosse du bâtiment d’emboutissage. Ces dernières 24 heures, nous avons coulé le béton pour la dalle de ce bâtiment. Cela se situe à peu près à 6 ou 7 mètres en dessous du niveau zéro. C’est vous dire que les travaux ont réellement commencé. Il y  a une centrale à béton qui fonctionne sur le site.

- Où en est la partie hors site, les travaux de voirie, les accès à l’usine...?
- Là aussi je vous confirme que cela avance conformément au planning. On voit certains de ces travaux se dérouler. C’est très important pour nous à PSA. C’est même fondamental parce  qu’il faut que l’usine soit parfaitement connectée! Pour la partie voirie, la route nationale 4, qui relie l’autoroute au site industriel, fait l’objet d’un dédoublement. Il y aura un carrefour giratoire qui sera mis en place pour accéder à l’usine, dont les travaux ont également commencé. Pour l’heure, nous disposons d’une voirie provisoire qui nous permet d’accéder au chantier. Grosso modo, la livraison de la voirie est programmée pour 2018, soit un an avant l’entrée en production du site. L’idée est que la voirie définitive soit prête le jour où on aura besoin de transporter des pièces dans l’enceinte de l’usine. Pour les fluides (eau, électricité et gaz), nous tenons des réunions périodiques de coordination.

- L’on parle depuis un moment de l’ambition de PSA de mettre en place une base de pilotage régional à Casablanca...

- Aujourd’hui, la région, que l’on appelle direction Moyen-Orient-Afrique, est en train de se développer. Au fur et à mesure de son développement, cette direction se rapproche de ses clients et de ses marchés. Là nous sommes en train de passer d’une situation où les activités de pilotage étaient exclusivement, voire majoritairement gérées depuis Paris, vers un rapprochement avec des activités qui s’installent à Casablanca. Mais de là à parler d’un déménagement du QG et du directeur de la région vers Casablanca est prématuré pour le moment.  C’est une volonté de coordination qui s’applique à toutes les régions aussi bien en Amérique latine, en Asie-Pacifique, la Chine... Mais la région Moyen-Orient & Afrique est tellement grande que l’on ne peut pas tout faire depuis Paris, comme on ne peut pas tout faire depuis Casablanca.

- Il était question d’accélérer le chantier du port de Kénitra pour accompagner les flux. Le retard ne vous préoccupe pas?

- Là c’est plutôt une question liée à l’organisation et à la répartition des activités à l’échelle du Maroc et au niveau des ports. Ce sera une très bonne chose pour l’usine de PSA de disposer d’un port et un terminal de véhicules à proximité. Mais cela ne nous préoccupe pas puisque nous avons mis en place, avec l’Etat et l’ONCF, l’organisation nécessaire pour que l’exportation de nos véhicules se fasse de manière efficiente depuis le port de Tanger Méditerranée.
- Comment vous comptez gérer le volet lié aux techniques de l’usinage, le process industriel, les gros oeuvres... sachant que les entreprises marocaines n’ont pas d’expertise dans ce domaine complexe?
- Très bonne question. Je tiens à préciser que le périmètre du contrat que nous avons passé avec SGTM porte sur la construction des bâtiments ainsi que les infrastructures. Le bâtiment étant une boîte à l’intérieur de laquelle nous installons nos process industriels. Ceci étant dit, SGTM ne s’occupe pas de la partie technique liée à l’usinage, les machines... Sur la partie process, nous passons un appel d’offres pour chaque atelier et chacune des étapes de l’usine. Pour l’emboutissage, il s’agit d’installer une ligne de presse. Nous avons passé l’appel d’offres et nous travaillons déjà avec un fournisseur italien. Pour la peinture, nous avons conclu l’appel d’offres avec un fournisseur allemand, qui va nous livrer l’atelier. Côté assemblage des moteurs, nous avons conclu avec un fournisseur chinois. En ce qui concerne , le ferrage et montage, les consultations sont en cours.
Propos recueillis par Amin RBOUB
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MessageSujet: Re: L'industrie automobile au Maroc   L'industrie automobile au Maroc - Page 17 Icon_minitimeMar 28 Mar 2017 - 21:21

http://leconomiste.com/article/1010210-psa-maroc-la-moitie-de-l-ecosysteme-deja-reservee
Citation :

PSA Maroc: La moitié de l'écosystème déjà réservée


En plein chantier, le site PSA est intégralement terrassé. La future usine reçoit les premières coulées de béton (Ph. Bziouat)

«2017 sera l'année par excellence des constructions et du bâtiment. D'ici la fin de l'année, nous comptons passer à la pose et à la mise en place des process inustriels. Juste après, nous procéderons aux différents tests et ferons tourner les machines en 2018. Après, tout deviendra confidentiel jusqu'au démarrage de l'usine début 2019»... En exclusivité, Rémy Cabon, DG PSA Maroc, confie à L'Economiste l'état d'avancement du chantier de l'usine de Peugeot-Citroën dans la zone franche de Kénitra. Pour être plus précis, il schématise les prochaines étapes (bâtiment, process, usinage, recrutement, tests, démarrage...)

Cette sortie du patron de PSA Maroc intervient au lendemain de la réunion du comité stratégique du projet industriel PSA. C'est la 3e réunion officielle de ce comité paritaire entre l'Etat marocain et PSA (après celles de juillet et octobre 2016) coprésidée par Jean-Christophe Quémard, directeur de la région Moyen-Orient-Afrique du constructeur français, et My Hafid Elalamy, ministre de l'Industrie et du Commerce. Le comité stratégique est un rendez-vous d'une extrême importance qui réunit de hauts cadres de PSA et des représentants du ministère marocain de l'Industrie, des représentants de l'Intérieur, les offices, les industriels à travers l'Amica... Ce sont des réunions périodiques de coordination entre l'ensemble des acteurs et ce, en présence de l'aménageur-développeur de la zone franche, l'Onhym, l'ONEE, l'ONCF... Au terme de cette rencontre du comité stratégique, le bilan d'étape aura été jugé satisfaisant. «Tout se déroule comme prévu et conformément au planning initial», confirme Monsieur PSA Maroc.

Selon Rémy Cabon, le comité stratégique a un double objectif: il permet d'abord de vérifier la bonne exécution des activités de chacune des parties, le respect des engagements de l'ensemble des acteurs engagés, des délais de livraison (Etat et constructeur)... Ensuite, le comité examine les options de partenariat, de synergies possibles et fait le point sur les fournisseurs qui ont déjà décidé de s'installer, ou encore ceux qui sont en négociation... «Nous sommes vraiment dans une logique de partenariat efficace et de mobilisation remarquable de l'ensemble des parties», confirme Cabon. Par ailleurs, il y a deux semaines, le ministre de l'Industrie s'est rendu sur le site de PSA à Automotive Free Zone (AFZ) de Kénitra, exactement dans la commune rurale de Ameur Seflia. L'objectif de cette sortie était de s'enquérir de l'état d'avancement du chantier de PSA. Mais aussi et surtout donner le premier coup de pioche d'un gros équipementier dans la zone fournisseurs, qui est de 40 ha juste en face de l'usine Peugeot Citroën. Il s'agit du coup d'envoi des travaux de construction de la joint-venture entre le groupe japonais AGC et l'entreprise marocaine Induver (fournisseur de vitrage accrédité par PSA).

Autre nouveauté, PSA vient de décider de se rapprocher davantage de ses clients et de ses marchés. «Nous sommes en train de passer d'une situation où le pilotage de la région s'effectuait essentiellement depuis le siège à Paris, à un rapprochement des régions. Au Maghreb et en Afrique du Nord en général, l'essentiel du pilotage sera opéré à partir de Casablanca», annonce Cabon. Mais de là à dire «qu'un QG de pilotage sera basé à Casablanca, c'est un peu prématuré», tient à préciser le représentant du constructeur français. C'est une volonté du groupe PSA dans l'ensemble des régions, aussi bien en Amérique latine, l'Asie-Pacifique, la Chine, ainsi que dans les pays du Golfe, à Dubaï ou encore en Afrique, nous confirme, depuis le siège à Paris, Valérie Bensoussan, Communication manager de la direction Moyen-Orient & Afrique.

Un Italien, un Chinois, un Allemand...

Sur le périmètre du chantier de construction à Kénitra, PSA a retenu toute une stratégie qui repose sur l'option de lot unique ou encore le tous corps d'état. Autrement dit, il a été décidé de confier à une seule et unique entreprise la réalisation de l'ensemble de l'usine. D'ailleurs, PSA a signé un contrat avec le groupe marocain SGTM en tant que chef de file de la composante construction/bâtiment. Le périmètre du contrat passé avec la SGTM intègre tous les aspects liés à la construction et aux infrastructures. En revanche, sur les aspects techniques complexes liés aux process industriels, PSA passera des appels d'offres pour chacun des ateliers et des étapes de construction de l'usine.

En exclusivité, les équipes de L'Economiste ont fait une immersion dans la zone franche de Kénitra, localité d'Ameur Seflia, qui accueille l'usine PSA (Ph. Bziouat)

Pour la partie emboutissage par exemple, il s'agit d'installer une ligne de presses. «Nous avons déjà passé l'appel d'offres de ce marché. Nous sommes d'ailleurs en train de travailler avec un fournisseur italien», révèle Cabon sans vouloir en dire plus. Pour la partie peinture, un fournisseur allemand a été retenu. C'est ce même fournisseur qui devra livrer l'atelier de peinture. En revanche, pour l'assemblage des moteurs, c'est un groupe chinois qui a eu le marché. Quant aux activités de ferrage et montage, les consultations se poursuivent encore. Difficile d'avoir les noms de ces groupes retenus. «Notre démarche à PSA consiste à laisser aux fournisseurs l'opportunité de communiquer lorsqu'ils le jugent opportun», tient à préciser Rémy Cabon.
Valeur aujourd'hui, PSA parle de 5 gros fournisseurs qui ont réservé plus de 50% de la superficie globale du parc en face de l'usine. Cette zone là, qui s'étend sur quelque 40 ha, devra accueillir l'écosystème direct de PSA. Le constructeur est en train d'étudier plusieurs offres de fournisseurs qui souhaitent s'implanter dans le même périmètre de Atlantic Free Zone.

Bien évidemment, il y a d'autres fournisseurs qui préfèrent s'installer à proximité, mais pas forcément dans le même parc de Atlantic Free Zone. Cette zone, c'est la CDG, via sa filiale MedZ également maître d'ouvrage délégué, qui la gère. Pour l'heure, «nous avons des consultations avancées avec certains fournisseurs. D'autres ont décidé de s'implanter, mais pas forcément dans le même parc des fournisseurs de AFZ». Finalement, la logique consiste à concilier entre les besoins d'approvisionnement de PSA et la stratégie d'implantation de chacune des entreprises accréditées en tant que fournisseur.

Une quarantaine de sites de fournisseurs!

En tout et pour tout, PSA table sur une quarantaine de sites de fournisseurs/équipementiers au Maroc. Parmi eux, des sites qui sont déjà existants. Rien que l'annonce de l'arrivée du constructeur au Maroc avait permis de développer un dense tissu d'industriels et de fournisseurs. La décision de s'implanter au Maroc a aussi permis la création d'une vingtaine de Greenfields. C'est-à-dire de nouvelles usines qui se greffent sur le périmètre de PSA. Mais cela ne veut pas dire qu'elles devront fournir exclusivement PSA. Ces nouveaux entrants diversifient leurs débouchés à la fois au Maroc et à l'export. «Au-delà de notre propre usine, l'un de nos objectifs est la coordination et l'accompagnement de tous nos fournisseurs», précise Monsieur PSA Maroc.

Pour optimiser le déploiement d'un écosystème automobile aux standards du constructeur français, il y a un certain nombre de prérequis. Selon Cabon, il faut impérativement un environnement favorable avec du terrain, de l'énergie, de la connectivité et de la main-d'oeuvre qualifiée. Après, en fonction des activités, il y a des exigences en termes de technicité, de logistique, de ressources... Grosso modo, les pièces qui ne sont pas encore disponibles au Maroc sont celles qui demandent des investissements lourds. Du coup, les fournisseurs attitrés de PSA ont besoin d'avoir suffisamment de visibilité sur les volumes pour prendre des décisions d'implantation au Maroc.

Sur ce point précis, l'arrivée d'un 3e constructeur sera déterminante pour optimiser l'exhaustivité de l'écosystème automobile. Les opportunités d'installation d'un groupe international de pneumatique restent tributaires de l'effet volume, de la taille critique et donc l'implantation d'un 3e constructeur. Car il faut au minimum produire l'équivalent de 1 million de voitures par an pour rentabiliser l'investissement d'un producteur de pneus. Pour l'heure, l'arrivée d'une usine de pneumatique est une préoccupation de tout le monde. L'Etat marocain et les constructeurs (Renault et PSA) font tout pour convaincre de grands groupes de monter une usine de production de pneus au Maroc.

Silhouette du segment B-Hatch

PSA Peugeot Citroën a enclenché la partie construction des bâtiments de son usine dans la zone franche de Kénitra. Le site nécessite un investissement global qui s'élève à 557 millions d'euros. Forte d'une capacité de production de 90.000 moteurs, l'usine devra monter progressivement en cadence pour atteindre 200.000 véhicules à terme et autant de moteurs par an. Le site devra entrer en production dès début 2019. Il commencera par la production de véhicules à motorisation essence. Ce sera une silhouette du segment B-Hatch, soit l'équivalent de la Peugeot 208.

Repères

• 19 juin 2015: Signature de l'accord industriel entre le groupe PSA et l'Etat marocain

• Investissement global: 557 millions d'euros (environ 5,6 milliards de DH)

• Production: 200.000 unités et 200.000 moteurs par an, à terme

• Intégration locale: 60% au démarrage, 80% à terme

• Emplois: 4.500 directs et 20.000 indirects

• Un approvisionnement à l'export (composants et pièces) d'un volume de 1 milliard d'euros

• Démarrage de l'usine: Début 2019

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MessageSujet: Re: L'industrie automobile au Maroc   L'industrie automobile au Maroc - Page 17 Icon_minitimeMer 5 Avr 2017 - 0:44

les voisins vont avoir une crise cardiaque. Un taux d'integration de 60% des le depart wow

Citation :
PSA MAROC: 60% D’INTÉGRATION DÈS LE DÉMARRAGE DE L’USINE
Par Rachid Al Arbi le 04/04/2017 à 23h19
PSA
© Copyright : DR
Kiosque360. L’usine PSA de Kénitra fera partie des sites qui développeront la plateforme CMP. Celle-ci permettra de fabriquer des modèles comme la 208. Dès le départ, le taux d’intégration locale est estimé à 60%.

PSA met la barre haut pour sa future usine de Kénitra. Dans son édition du jour, L’Economiste rapporte que le constructeur automobile s’est assigné comme ambitieux objectif de commencer avec un taux d’intégration de 60%. Un taux d’intégration qu’il tient en grande partie de l'assemblage des moteurs dans le site de Kénitra. D’emblée, ce niveau d’intégration se traduira par 1 milliard d'euros d'achats et de sourcing local.

A compter de 2018, le process industriel sera mis en place avec la future plateforme industrielle CMP (Common Modular Platform). Celle-ci ne sera lancée que dans un certain nombre d'usines, dont celle de Kénitra. Elle servira de base pour les véhicules du segment B-Hatch (celui de la Peugeot 208). «L'intérêt d'une plateforme est qu'elle permet de produire des véhicules différents». Paramétrée pour Kénitra, la plateforme CMP permettra de monter des citadines B-Hatch, des SUV (sport utility vehicle), des C Sedan (berlines tricorps)...
Le segment C-Sedan (type C-Elysée ou Peugeot 301) est, semble-t-il, abandonné pour le démarrage, même si la décision n'est pas encore arrêtée.

Rémi Cabon, DG de PSA Maroc cité par L’Economiste, ne cache pas son optimisme quant au succès de la nouvelle voiture qui sera lancée à Kénitra et à la capacité du groupe à saturer l'usine dès les premiers mois. D'autres véhicules seront certainement lancés ensuite à Kénitra. Différents programmes sont même en cours d'étude auprès du constructeur, pour notamment développer des véhicules électriques, des voitures hybrides, des produits d'entrée de gamme, sous l'appellation "Smart cars".

Au niveau des ressources humaines, le journal assure que les recrutements se poursuivent. Après avoir embauché la directrice des Ressources humaines (DRH) du site de Kénitra, le groupe a engagé une vingtaine de salariés. De quoi faire tourner la boite (un comptable, des assistantes, des coursiers...). Pour le middle management, les embauches devraient s'intensifier dès la fin d’année.

http://fr.le360.ma/economie/psa-maroc-60-dintegration-des-le-demarrage-de-lusine-114215

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MessageSujet: Re: L'industrie automobile au Maroc   L'industrie automobile au Maroc - Page 17 Icon_minitimeMer 5 Avr 2017 - 21:41

http://www.leconomiste.com/article/1010602-psa-maroc-la-plateforme-cmp-sera-developpee-kenitra
Citation :
PSA Maroc: La plateforme CMP sera développée à Kénitra

Entreprises

PSA Maroc: La plateforme CMP sera développée à Kénitra

Par Amin RBOUB

| Edition N°:4996 Le 05/04/2017 | Partager

Intégration, type de véhicules, RH... Le détail

Intégration locale: Le défi des 60% maintenu dès le démarrage

Une vingtaine de recrues déjà en formation

CMP est une future plateforme qui est en cours de développement et qui sera lancée dans un certain nombre d’usines dont celle de Kénitra... Le premier véhicule de cette plateforme sera dans le segment B-Hatch. En clair, l’équivalent de la Peugeot 208 (Ph. AC)

«Tous les objectifs d’intégration locale promis seront maintenus», tient à préciser Rémi Cabon, DG de Peugeot Citroën Automobiles Maroc, filiale du constructeur français PSA. Le pari ambitieux des 60% sera tenu essentiellement en raison de l’assemblage des moteurs dans le site de Kénitra. Ce taux élevé d’intégration du made in Maroc se traduira par 1 milliard d’euros d’achats et de sourcing local. «Notre taux d’intégration locale est nettement plus ambitieux que celui de Renault», tient à rappeler Monsieur PSA Maroc.

Pour rappel, lors de la dernière convention fournisseurs, tenue fin mars dernier, Renault a revendiqué quelque 45% d’intégration locale. L’objectif du groupe Renault Maroc est de parvenir à 65% en 2025. Certes, l’optimisation de l’intégration de pièces locales est une exigence contractualisée par l’Etat marocain, mais il y a des métiers et des spécialités complexes qui ne sont pas encore maîtrisés. S’y ajoutent des exigences des 2 constructeurs de production en série, ainsi que des objectifs et des standards qualité extrêmement élevés. «Ce niveau d’exigence ne fera qu’augmenter», signale Rémi Cabon, DG de PSA Maroc.

Dès 2018, le constructeur compte mettre en place le process industriel avec sa future plateforme industrielle CMP (Common Modular Platform). «C’est une future plateforme qui est en cours de développement et qui sera lancée dans un certain nombre d’usines dont Kénitra. Comme annoncé en avant-première par L’Economiste, le premier véhicule de cette plateforme sera dans le segment B-Hatch. En clair, c’est l’équivalent du segment de la Peugeot 208. L’intérêt d’une plateforme est qu’elle permet de produire des véhicules différents. Sur la plateforme CMP, déjà paramétrée pour Kénitra, le constructeur peut éventuellement monter des citadines B-Hatch, des SUV (sport utility vehicle), des C Sedan (berlines tricorps)... «Cette plateforme peut adresser une gamme assez large de véhicules», explique Cabon.

Au démarrage, PSA a pris la décision de faire du B-Hatch uniquement. Quant au C-Sedan (type C-Elysée ou Peugeot 301), la décision n’est pas encore prise, signale le dirigeant. Pour l’heure, «nous sommes très confiants sur le succès de la nouvelle voiture que nous allons lancer à Kénitra et sur notre capacité à saturer l’usine dès les premiers mois... Evidemment, il y aura d’autres véhicules qui seront lancés à Kénitra. C’est un peu prématuré d’en parler aujourd’hui», soutient Cabon. Une chose est sûre, tous les produits qui seront développés, ici et ailleurs, sont déjà validés par le plan stratégique «Push to Pass» de PSA, avec une offensive produit importante qui a été annoncée ainsi que le nombre de lancements par an, par marque et par région.

Ce qui annonce que différents programmes sont en cours d’étude auprès du constructeur, pour développer de nouveaux véhicules. L’on parle notamment de projets de véhicules électriques, voitures hybrides, des produits d’entrée de gamme, sous l’appellation «Smart cars»... «Mais ce n’est pas du tout l’objet du démarrage du site de Kénitra», tient à préciser Cabon.
Initié par le numéro 1 du groupe, Carlos Tavares, le plan Push to Pass vient suite au Plan Back in the Race du constructeur. Il s’agit là du 2e plan de développement en 3+3 avec des objectifs assez précis en termes d’évolution produit et du développement groupe tant en profitabilité que du chiffre d’affaires. Sur le volet ressources humaines, les recrutements se suivent à un rythme assez soutenu.

Peugeot Citroën Automobiles Maroc a déjà embauché la directrice des Ressources humaines (DRH) du site de Kénitra. Actuellement, l’entreprise a engagé une vingtaine de salariés. «Nous avons déjà ce qu’il faut pour faire tourner une entreprise. C’est-à-dire un comptable, des assistantes, des coursiers... Et puis il y a les postes d’encadrement avec des profils qui rentrent dans des cycles de formation. Ce sont globalement des fonctions de futurs encadrants. Pour le management intermédiaire, c’est un peu prématuré de faire des recrutements. A partir de la fin de cette année, les embauches devront s’intensifier», soutient Rémi Cabon.

Floquet Monopole

Pour la partie fournisseurs, le processus d’accréditation est plutôt bien avancé. PSA a déjà une short-list de fournisseurs locaux qui sont déjà accrédités pour ses sites européens. Parmi eux, le Marocain Floquet Monopole qui fournit les chemises piston. Il s’agit là d’un équipementier automobile de premier rang. Floquet est en fait un concepteur-développeur et fabricant de pistons et chemises pour moteurs essence et diesel. L’entreprise exporte 100% de sa production sur une vingtaine de pays. L’industriel marocain est homologué par des constructeurs européens de renom tels que PSA, Renault, Fiat, Iveco... Les fournisseurs marocains, qui sont déjà au panel de PSA en Europe, sont systématiquement accrédités à Kénitra. Après il y a d’autres enjeux, avec des industriels marocains, notamment des textiliens, qui veulent se reconvertir et faire évoluer leur activité dans le textile automobile. «Nous sommes très ouverts et demandeurs de ce type de reconversion que ce soit dans les ressorts, les textiles, les tuyaux, le plastique... Dans la majorité des cas, ce sont des fournisseurs de type 2», confie Rémi Cabon à L’Economiste.

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MessageSujet: Re: L'industrie automobile au Maroc   L'industrie automobile au Maroc - Page 17 Icon_minitimeVen 7 Avr 2017 - 1:27

https://www.medias24.com/MAROC/ECONOMIE/ECONOMIE/172382-Pour-Business-Sweden-le-Maroc-est-le-hub-de-l-industrie-auto-pour-l-Afrique.html a écrit:

Pour Business Sweden, “le Maroc est le hub de l’industrie auto pour l’Afrique“

Une étude de Business Sweden traite du futur de l’industrie automobile marocaine. “Le Maroc fonctionne comme une autoroute vers les marchés émergents de l’Afrique francophone et du monde arabe“ analyse Business Sweden (BS).

Pour illustrer cette image, le rôle du Casablanca Finance City et du hub aérien de Nouasser vers l’Afrique et le Moyen-Orient sont mis en avant par le bureau de promotion commerciale suédois au Maroc dans une précédente étude publiée en février de l’année dernière.

Fin 2016, une étude spécialisée sur l’industrie auto a été réalisée. BS considère les secteurs de l’automobile, de l’aéronautique, de l’énergie renouvelable et du textile comme les plus porteurs actuellement au Maroc, aux côtés de l’industrie extractive des phosphates.

L’étude de BS sur l’industrie auto marocaine, publiée il y a six mois mais passée inaperçue, relève que “la capacité de production automobile marocaine est devenue la plus importante de la région“. Sa préparation au second semestre 2016 et sa « « montée“ progressive sur les moteurs de recherche permettent de penser qu’elle a suscité un intérêt croissant chez les professionnels suédois et nordiques au cours des derniers mois.

L’arrivée de Renault à Melloussa et l’ouverture prévue début 2019 de l’usine PSA de Kénitra, a propulsé le Maroc dans le club restreint des 30 principaux pays constructeurs automobiles, note BS. Après l’Automotive Meetings tenu à Tanger en novembre dernier, le 4e salon de la sous-traitance automobile ouvre ses portes à Melloussa le 26 avril prochain.

L’écosystème auto marocain gagne en réputation

“Le Maroc, souligne BS, enregistre la plus forte croissance annuelle de ventes de véhicules en Afrique“. Signe de développement des classes moyennes et d’amélioration du pouvoir d’achat, cette évolution doit également prendre en compte  la baisse du prix moyen des voitures au Maroc au cours de ces dernières années et la disponibilité de crédits auto avec des taux d’intérêt proches de 0% note BS.

BS précise que “les ventes de véhicules au Maroc doivent connaître une hausse de 46,5% entre 2016 et 2020“ soit près de 200.000 unités supplémentaires dans quatre ans.

Reprenant en ouverture de l’étude sur l’industrie auto marocaine une déclaration du patron de l’usine de Renault Tanger-Méditerranée, Jean-François Gal, “nous sommes à l’endroit parfait, aux portes de l’Europe“, BS  rappelle les accords de libre-échange qui donnent accès à plus d’un milliard de consommateurs américains, européens, turcs, arabes et africains à partir des zones industrielles marocaines.

Les coûts de production maîtrisés sont mis en avant et, pour les sous-traitants, BS signale que plus de 20 usines de montage automobiles européennes sont situées à moins de 48 heures par la route de Tanger.

Sur le plan macro-économique, tout en soulignant les succès en matière de maîtrise d’inflation, de collecte fiscale, de taux de changes et d’investissements étrangers, l’étude BS souligne le déficit budgétaire qui reste important, le niveau élevé de la dette et les déficits commerciaux.

BS est établi à Casablanca, sur le boulevard Zerktouni, depuis 2008. Le Maroc compte la présence d’une vingtaine d’entreprises du pays scandinave dont Volvo, ABB, Ikea, H&M, Atlas Copco, Oriflame et d’autres moins connues et plus récemment arrivées tels Kranlyft (Grues de chantiers) et Qualisys dans le secteur de l’optique et de l’image pour le monde médical.

Le commerce bilatéral s’établit à environ 450 millions d’euros par an avec un important excédent suédois. Dans le secteur automobile, Volvo est aujourd’hui majoritairement détenu par des capitaux chinois et la motorisation de ses modèles est le fait de Ford en grande partie.

La marque américaine fortement établie en Europe a déjà ouvert un important bureau d’achats de pièces automobiles à Tanger en 2016 pour principalement approvisionner son usine espagnole Près de Valence.

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""Qu'importe que je sois de mauvaise foi puisque je lutte pour une cause juste.
        Qu'importe que je lutte pour une cause injuste puisque je suis de bonne foi""

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“L'histoire n'est que la géographie dans le temps, comme la géographie n'est que l'histoire dans l'espace.”

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MessageSujet: Re: L'industrie automobile au Maroc   L'industrie automobile au Maroc - Page 17 Icon_minitimeVen 7 Avr 2017 - 10:00

[quote="WRANGEL"]
https://www.medias24.com/MAROC/ECONOMIE/ECONOMIE/172382-Pour-Business-Sweden-le-Maroc-est-le-hub-de-l-industrie-auto-pour-l-Afrique.html a écrit:

Pour Business Sweden, “le Maroc est le hub de l’industrie auto pour l’Afrique“



Et puisque c'est Business Sweden qui le dit, cette étude à beaucoup de sens au niveau politique et diplomatique.

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MessageSujet: Re: L'industrie automobile au Maroc   L'industrie automobile au Maroc - Page 17 Icon_minitimeVen 14 Avr 2017 - 19:54

http://leconomiste.com/article/1011026-bientot-une-usine-pour-fca-group-au-maroc

Citation :

Les ambitions de FCA Group pour le Maroc

alfredo_altavilla_1_003.jpg
Alfredo Altavilla, CEO des opérations de FCA Group pour la région EMEA: «le Maroc est le plus important marché de Fiat Chrysler Group

Et si le prochain constructeur automobile à s’installer au Maroc était Fiat Chrysler Automobile Group? Le constructeur italien projette, en effet, de disposer d’une usine dans la région subsaharienne de l’Afrique. Le royaume propose ainsi, pour Alfredo Altavilla, numéro 2 de FCA Group, tous les atouts pour l’accueillir. En tout cas, l’installation de l’un de ses plus importants showrooms au monde est un signe de confiance

- L’Economiste: Quelle est l’importance de l’installation de l’un de vos plus importants flagships au monde au Maroc? Et pourquoi le Maroc?
- Alfredo Altavilla: Je vais commencer par la seconde partie de votre question, pourquoi le Maroc? D’abord, il faut savoir que le Maroc est le plus important marché de Fiat Chrysler Group en Afrique. Donc s’il y avait un lieu à partir duquel il fallait lancer cette sorte de nouvelle expérience client, c’était bien le Maroc. De plus nous avons une présence historique dans le royaume. J’ai commencé personnellement à venir au Maroc à partir de 1992, lorsque nous avions la Somaca dans laquelle nous nous étions lancés dans tout le processus de la voiture économique avec Uno. C’est ainsi pour ces raisons que nous avons choisi le Maroc pour notre nouvelle expansion vers l’Afrique.
Pour ce qui est de l’importance de flagship, il n’est pas dans notre métier de gérer des concessions de voitures. Ceci dit, nous le faisons lorsque nous estimons que celles-ci représentent plus que de vendre des voitures. Pour vous donner un exemple, nous avons un flagship au sein même de notre usine de Turin, un autre à Londres, à Paris, à Francfort et maintenant ici à Casablanca. Nous avons décidé d’implanter nos flagships dans des lieux où nous établissons les standards à suivre pour les autres concessionnaires du pays.

- Pas seulement du pays…
- Bien évidemment, un endroit comme celui-là, qui est juste énorme, doit également devenir un point de référence pour l’ensemble des autres distributeurs en Afrique. En effet, à travers ce lieu, nous pouvons les former sur la manière de mieux marketer et mieux vendre les marques et l’expérience client de FCA Group.

- Le Maroc est donc bien placé pour être votre porte d’entrée sur l’Afrique subsaharienne?
- C’est exactement l’objectif. Le Maroc est le hub pour toute la présence que nous devons établir et avoir en Afrique subsaharienne.

- Qu’en est-il du volet business…
- Nous avons un objectif clair d’améliorer nos ventes en Afrique de 30%. Pour le Maroc en particulier, nous nous sommes accaparés 8% de parts de marché. Or vous ne construisez pas un aussi important showroom pour ne réaliser que 8% de parts de marché. Il est donc clair que nos ambitions sont de doubler nos parts sur le marché cette année déjà et continuer à nous améliorer d’année en année car je pense que nous méritons de devenir le leader des ventes des véhicules importés montés (ndlr: voiture particulier et utilitaire léger) au Maroc. Ça c’est notre objectif.

- Mais la concurrence est rude…
- Renault et Peugeot sont nos grands concurrents lorsqu’on parle de nos marques Fiat et Fiat Professional. Là où je pense que nous disposons d’une proposition de vente unique, c’est avec nos autres marques Alfa Romeo et Jeep qui sont réellement des labels premium de renommée mondiale. Je ne vois pas beaucoup d’autres marques concurrencer l’allure de ces deux labels. Nous ne craignons aucun de nos concurrents, nous sommes là pour nous battre avec une gamme de produits remarquable.

- Justement quel est votre sentiment à l’évolution du marché automobile marocain?
- Je pense très sincèrement que le record de vente réalisé l’an dernier va être battu en 2017. Il semble que le marché est bien parti pour. Et c’est justement, peut-être par chance, le meilleur moment pour inaugurer ce flagship.

- Qu’en est-il de l’investissement financier de ce flagship. Le budget de 25 millions d’euros a-t-il été respecté?
- Ce budget a en effet été légèrement dépassé. La construction de ce lieu nous a coûté quelque 27 millions d’euros.

- Vos ambitions industrielles au Maroc sont-elles toujours d’actualité?
- Ecoutez, il n’y a pas de doute que nous avons besoin d’au moins trois usines en Afrique. Nous en disposons déjà d’une en Egypte dans laquelle nous produisons des Jeep. Nous voulons en avoir une seconde dans le sud du continent. L’Afrique du Sud paraît être le pays idéal. Il reste la zone de l’Afrique subsaharienne dans laquelle une troisième usine est nécessaire. Le Maroc paraît être le candidat logique étant donné qu’il dispose d’une base solide d’équipements. Je ne vois pas d’autres pays dans la région qui disposent de plus de constructeurs et d’équipementiers.

- Avez-vous déjà rencontré le ministre de l’Industrie pour en discuter?
- Pas encore mais j’aimerais bien le rencontrer. Cependant, j’ai besoin d’avoir quelque chose de réel et de concret à lui dire. Mais cela viendra certainement.
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MessageSujet: Re: L'industrie automobile au Maroc   L'industrie automobile au Maroc - Page 17 Icon_minitimeVen 14 Avr 2017 - 19:56

http://leconomiste.com/article/1011025-gros-mouvements-dans-l-automobile

Citation :

Gros mouvements dans l’automobile


L'industrie automobile au Maroc - Page 17 Automobile_57_ans_003
Depuis les années 60, la filière automobile a commencé avec la création de Somaca. Depuis, beaucoup de chemin a été parcouru avec l’entrée de Renault dans le capital de Somaca en 2004, suivie du lancement de la Logan… On est passé de 4.000 véhicules produits par an à une capacité de 400.000 unités chez Renault voire 600.000 avec PSA (Source: Amica)

60 milliards de DH à l’export en 2016! Un taux d’intégration locale qui est passé de 20% en 2012 à 43% en 2016, ou encore un objectif quasi acquis de 175.000 emplois à l’horizon 2020 (contre 85.000 actuellement). «Il y a matière à réfléchir pour revoir à la hausse l’ensemble des engagements. Nous n’avons pas été assez ambitieux en 2014», tient à préciser Tajeddine Bennis, président de la branche industrie de l’Association pour l’industrie et le commerce automobile (Amica). Pour rappel, la filière s’est engagée avec l’Etat à réaliser un chiffre d’affaires de 100 milliards de DH en 2020 et un taux d’intégration locale de 65% en 2020 contre à peine 20% en 2012.

Mieux, à terme, la filière table sur une capacité d’assemblage de 1 million de véhicules par an! Pour y arriver, il va falloir absolument convaincre un 3e constructeur à venir s’implanter au Maroc. «Tout le monde y travaille sans relâche. Nous avons une feuille de route assez claire sur laquelle nous travaillons avec le ministère de l’Industrie.

Et c’est très prometteur», assurent des membres de l’Amica. Les industriels se disent convaincus qu’un 3e constructeur s’apprête à franchir le pas, mais sans vouloir en dire plus. En tout cas, ce n’est pas pour 2017. En revanche, la filière assure qu’il y a des pourparlers bien avancés avec des constructeurs. «La recette miracle consiste à montrer l’intérêt et surtout convaincre», soutient-on auprès de l’Amica. Pour l’heure, le Maroc a deux grands acquis: Renault et PSA. De surcroît, il y a un effort d’accompagnement de Ford et Seat en termes de sourcing local.

Le même effort voire intérêt est manifesté par Volkswagen. D’aucuns vont plus loin et parlent d’une potentielle implantation d’un groupe chinois, dans la ville industrielle du groupe Haite. C’est dans ce contexte précis que l’Amica prépare la 4e édition du salon de la sous-traitance. Pour la première fois, cette vitrine des sous-traitants se tient à Tanger Automotive City, non loin du site industriel de Renault. L’événement, qui promet un fort contenu, se tient du 26 au 28 avril et s’étend sur une superficie couverte de plus de 5.000 m². Plus de 5.000 visiteurs professionnels sont attendus. Pas moins de 280 stands sont déjà confirmés.

Il s’agit là d’une plate-forme incontournable pour équipementiers et constructeurs en quête de développement du tissu des sous-traitants. «Le salon cherche à attirer des sous-traitants et des secteurs qui n’existaient pas au Maroc il y a quelques années. L’intérêt est de développer une texture industrielle assez dense et diversifiée», explique Tajeddine Bennis, qui plus est DG de Snop. Il y a un marché de 10 à 12 milliards de DH de sous-traitance au Maroc, tient à préciser Bennis. La thématique retenue cette année s’articule autour de la notion «d’ancrage de la filière automobile par une accélération du développement de la sous-traitance».

L’événement puise sa force de l’esprit des travaux des écosystèmes. Tous les donneurs d’ordre de la filière seront présents pour des prises de contact directes et des opportunités d’affaires. La répartition des stands par activité fait ressortir une forte dominance des fournitures industrielles (42 stands), suivies de la logistique et emballages (40), ou encore IT et services. Viennent ensuite les engins et systèmes de manutention, la maintenance industrielle, la mécanique de précision, l’ingénierie, la formation…C’est dire la dynamique enclenchée depuis 5 ans.

Aujourd’hui, une soixantaine d’usines sont en cours de lancement. Des projets qui ont des besoins en termes d’installation, de sous-traitance, de prestations diverses… L’événement s’adresse à l’ensemble des équipementiers du Maroc ainsi que tous ceux qui ont pris la décision de s’implanter au Maroc, en plus de constructeurs… à la recherche de sous-traitants de proximité et d’opportunités de business. Le salon se veut aussi un lieu idéal pour capter des donneurs d’ordre, des acheteurs, des constructeurs…

Il vient à point nommé favoriser les échanges et le business entre constructeurs-équipementiers de rang 1 et rang 2, d’un côté, et leurs sous-traitants de l’autre. L’intérêt est également de favoriser l’interaction entre donneurs d’ordre nationaux et étrangers ainsi que le développement de partenariats. En 2020, les besoins en sous-traitance de la filière devront dépasser 1 milliard d’euros.

Synergies

Cette année, l’Amica tient à faire jouer des synergies avec les autres fédérations industrielles, notamment la filière aéronautique (Gimas), l’électronique (Fenelec), textile, métallurgie (FIMME)… L’effet synergie devra générer encore plus d’opportunités de développement. Le Gimas sera l’invité d’honneur du salon de la sous-traitance. Pour assurer un rayonnement international, l’événement prévoit des pavillons France, Portugal, Espagne, Belgique-Luxembourg, Italie… en partenariat avec les chambres de commerce respectives.
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MessageSujet: Re: L'industrie automobile au Maroc   L'industrie automobile au Maroc - Page 17 Icon_minitimeMar 18 Avr 2017 - 0:19

http://www.leconomiste.com/article/1011120-les-equipementiers-auto-se-bousculent

Citation :

Les équipementiers auto se bousculent

L'industrie automobile au Maroc - Page 17 Exports_auto_004

Le chiffre d’affaires à l’export devra passer de 5 milliards de DH de la valeur ajoutée locale (chiffres 2012) à 65 milliards de DH en 2020

L’industrie automobile marocaine est désormais dans les radars mondiaux. La filière est bien positionnée dans la cartographie des équipementiers et des multinationales de renom. Mieux encore, une soixantaine d’usines et de projets sont initiés. Ils sont soit opérationnels, soit en cours d’implantation. Sans parler des extensions de capacités et autres greenfields qui viennent se greffer autour des deux constructeurs français (PSA et Renault). C’est très prometteur! D’ailleurs, la quasi-totalité des groupes qui se sont implantés au Maroc ont opéré des extensions et multiplié au moins par deux les créations d’emplois.

C’est le cas notamment de Yazaki (10.000 emplois), Delphi, Sumitomo (18.000 emplois), Snop... D’autres sont en train de dupliquer le même schéma. Parmi eux, Léoni, Fujikura, Faurecia, Valeo, Lear... Les implantations se suivent à un rythme assez soutenu. De grands groupes s’installent pour livrer des composants et anticiper les futures capacités en cours de déploiement. D’autres viennent en joint-venture pour des considérations de standards et de taille critique.

C’est le cas notamment du géant japonais du vitrage qui vient de monter une JV avec le groupe marocain Induver. Ce co-investissement de plus de 1,5 milliard de DH (150 millions d’euros) s’étend sur 12 ha. Autre nouveauté, la reconversion d’industriels marocains, des textiliens notamment, qui se lancent dans les coiffes de sièges ou autres. C’est notamment le cas du groupe Dolidol, fabricant de matelas, qui produit depuis peu de la mousse pour le fournisseur Treroc. Autre illustration de la montée en gamme graduelle des entreprises locales: Floquet Monopole.

Floquet est en fait un concepteur-développeur et fabricant de pistons & chemises pour moteurs essence et diesel. L’entreprise exporte 100% de sa production sur une vingtaine de pays. L’industriel marocain est homologué par des constructeurs européens de renom tels que PSA, Renault, Fiat, Iveco... Aujourd’hui, Floquet Monopole est en train d’opérer une reconversion pour produire également des pièces de moteur. Il y a aussi la reconversion opérée par Maghreb Steel, qui a déjà commencé à livrer des bobines d’acier. Ce qui permettra de maximiser l’intégration locale tant auprès de Renault que de PSA. Là encore, il y a un potentiel énorme à l’export.

Tout l’enjeu aujourd’hui consiste à consolider les acquis et capter de nouveaux investissements. Le défi est non seulement de fournir les constructeurs installés au Maroc, mais surtout de développer une intégration locale en profondeur aussi bien horizontale que verticale, analyse Tajeddine Bennis, vice-président de l’Amica.

«Il ne s’agit pas uniquement de faire du chiffre à l’export. Il s’agit aussi et surtout d’assurer une meilleure profondeur de l’intégration», tient à préciser Bennis, qui plus est DG de Snop. Les industriels comptent également produire du volume pour le compte de sites d’assemblage dans la région, notamment en Espagne et au Portugal. D’autres s’apprêtent à investir en Afrique subsaharienne. En effet, trois ou quatre groupes industriels étudient la possibilité de consolidation en Afrique.

Par ailleurs, la filière industrielle nourrit de grandes ambitions sur le challenge de petites pièces. Il s’agit là de petits composants qui peuvent voyager plus facilement tout en faisant monter le site Maroc dans la chaîne de valeur ajoutée. «Justement, Volkswagen et Ford cherchent ce type de petites pièces au Maroc», confie un membre de l’Amica. «Il s’agit de produits de haute technologie avec un coût logistique très faible et une grande valeur», poursuit la même source. Le périmètre du moteur de PSA devra également localiser des opportunités dans le pays. Tout l’enjeu est là.

Pour capitaliser sur ces atouts et capter de nouveaux investissements, le développement de la filière repose sur la stratégie des écosystèmes (voir aussi encadré). L’esprit étant de créer un environnement favorable autour d’un grand industriel, autour duquel se greffe un tissu dense de sous-traitants avec un effet multiplicateur et un transfert de savoir-faire et surtout des emplois.

Aujourd’hui, l’écosystème du câblage est le plus mâture avec des multinationales de référence (Sumitomo, Lear, Léoni, Fujikura, Delphi...). S’ensuit le métal-emboutissage avec Smom, Snop... Il y a aussi l’écosystème de l’intérieur des véhicules (habitacle et sièges) ainsi que celui des batteries. Justement, pour la 1re fois, le Maroc produit et exporte des batteries. Electra, filiale Ynna Holding, a commencé à livrer Renault. Ce qui ouvre des perspectives à l’export, notamment en Europe.

Cellule d’animation des écosystèmes

L’Association pour l’industrie et le commerce automobile (Amica) vient de mettre en place une cellule d’ingénieurs. C’est une structure nouvelle d’animation des écosystèmes. En clair, 6 jeunes ingénieurs assurent la coordination avec les écosystèmes. Cette équipe travaille aussi bien avec les industriels, constructeurs et autres équipementiers qu’avec les aménageurs-développeurs (TMSA, MedZ, TFZ...) ou encore l’AMDI. Il s’agit d’une structure qui remonte les besoins et facilite l’accompagnement de manière à ce que le message soit cohérent avec les investisseurs. Cette cellule travaille aussi avec l’OFPPT, les universités, les grandes écoles... pour exprimer les besoins en formation et formaliser des modules spécifiques d’ingénierie.


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MessageSujet: Re: L'industrie automobile au Maroc   L'industrie automobile au Maroc - Page 17 Icon_minitimeMar 18 Avr 2017 - 17:00

https://www.medias24.com/MAROC/Les-plus-de-Medias-24/172647-Moulay-Hafid-Elalamy-a-Seoul-deux-nouveaux-investissements-dans-l-automobile.html

Citation :


Moulay Hafid Elalamy à Seoul: deux nouveaux investissements dans l’automobile

L'industrie automobile au Maroc - Page 17 MHESeoul1


Dans la capitale sud-coréenne, le ministre de l’Industrie a participé à des rencontres B2B avec des équipementiers et des constructeurs automobiles à Séoul.

Il a également pris part à la convention fournisseurs Renault Samsung Motors.

Selon une source proche du ministre contactée par Médias24, il a eu des entretiens avec “plus de 20 industriels et des officiels sud-coréens“.

MHE a organisé une conférence avec Renault et ses équipementiers. “Deux investisseurs importants déjà rencontrés plusieurs fois au Maroc ont annoncé qu’ils investiront dans le Royaume dans les deux mois à venir“.
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MessageSujet: Re: L'industrie automobile au Maroc   L'industrie automobile au Maroc - Page 17 Icon_minitimeMar 18 Avr 2017 - 17:58

Shugan188 a écrit:
https://www.medias24.com/MAROC/Les-plus-de-Medias-24/172647-Moulay-Hafid-Elalamy-a-Seoul-deux-nouveaux-investissements-dans-l-automobile.html

Citation :


Moulay Hafid Elalamy à Seoul: deux nouveaux investissements dans l’automobile


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Dans la capitale sud-coréenne, le ministre de l’Industrie a participé à des rencontres B2B avec des équipementiers et des constructeurs automobiles à Séoul.

Il a également pris part à la convention fournisseurs Renault Samsung Motors.

Selon une source proche du ministre contactée par Médias24, il a eu des entretiens avec “plus de 20 industriels et des officiels sud-coréens“.

MHE a organisé une conférence avec Renault et ses équipementiers. “Deux investisseurs importants déjà rencontrés plusieurs fois au Maroc ont annoncé qu’ils investiront dans le Royaume dans les deux mois à venir“.

Il fait un travail remarquable ce MHE ! c'est la seule satisfaction du gouvernement actuel.
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MessageSujet: Re: L'industrie automobile au Maroc   L'industrie automobile au Maroc - Page 17 Icon_minitimeMar 18 Avr 2017 - 18:06

Oui vraiment respect et merci a ce Mr, il fait un boulot énorme pour attirer des investissements et industrialisé le Maroc . Bravo a lui vraiment.

Allah i keter men mtalou L'industrie automobile au Maroc - Page 17 Icon_sal
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MessageSujet: Re: L'industrie automobile au Maroc   L'industrie automobile au Maroc - Page 17 Icon_minitimeVen 21 Avr 2017 - 17:29

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MessageSujet: Re: L'industrie automobile au Maroc   L'industrie automobile au Maroc - Page 17 Icon_minitimeDim 23 Avr 2017 - 14:36

Citation :
Automobile : Maghreb Steel décroche le sésame

L’aciériste marocain Maghreb Steel vient de décrocher la certification ISO TS 16949 auprès du Bureau Veritas. C’est la certification qualité exigée par les constructeurs automobiles pour pouvoir intégrer leur tissu de fournisseurs. L’ISO TS 16949 dépasse largement les exigences de l’ISO 9001. Elle impose des paramètres très élevés en termes d’outils utilisés, de processus de développement des produits et même des durées de résolution des écarts pendant la production.

http://www.leconomiste.com/flash-infos/automobile-maghreb-steel-decroche-le-sesame

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MessageSujet: Re: L'industrie automobile au Maroc   L'industrie automobile au Maroc - Page 17 Icon_minitimeMer 26 Avr 2017 - 20:19

MAP a écrit:

Le Maroc table sur une capacité de production d’un million de véhicules avec un taux d’intégration locale de 80% à l’horizon 2020


Mercredi, 26 avril, 2017

Le Maroc table sur une capacité de production d’un million de véhicules avec un taux d’intégration locale de 80% à l’horizon 2020

Tanger – Le Maroc table, d’ici 2020, sur une capacité de production d’un million d’unités et la réalisation d’un taux d’intégration locale de 80% des véhicules sortant du Royaume et d’un chiffres d’affaires annuel de 10 milliards d’euros, a affirmé, mercredi à Tanger Automotive City, le ministre de l’Industrie, de l’investissement, du commerce et de l’économie numérique, Moulay Hafid Elalamy.

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MessageSujet: Re: L'industrie automobile au Maroc   L'industrie automobile au Maroc - Page 17 Icon_minitimeMar 9 Mai 2017 - 15:29

Citation :

Industrie automobile: le Maroc vise le top 5 mondial


https://www.h24info.ma/economie/industrie-automobile-maroc-vise-top-5-mondial/


Réouverture de Leoni qui embauchera 11000 personnes à l'horizon 2020

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MessageSujet: Re: L'industrie automobile au Maroc   L'industrie automobile au Maroc - Page 17 Icon_minitimeJeu 25 Mai 2017 - 17:46

http://www.camce.com.cn/en/enNews/enEN/201705/t20170517_154717.htm
Citation :
COMMERCIAL CONTRACT OF MOROCCO TIRE PLANT PROJECT
By: From: Posted: 2017-05-17 15:14:00 FontSize: BIG MIDDLE SMALL
CAMCE signs Commercial Contract of Morocco Tire Plant Project with TIJAN Petroleum Co.,Ltd. on 15th, May 2017. On behalf of CAMCE, Vice President Hu Wei signs the contract with Vice President Ibrahim Khayat of TIJAN witnessed by Chairman Luo Yan of CAMCE and Executive Vice President Ahmed Khayat of TIJAN.

The project contract amount stands at USD250 Million and locates at Kenitra City of Kingdom of Morocco. Its project content is to construct one plant with annual output of 3 million semi-steel radial tires for both passenger cars and light-duty trucks with a completion period of 30 months.

Assistant President Yang Dong attends the signing ceremony.

http://www.chinadaily.com.cn/world/2017-05/24/content_29484804.htm
Citation :
NAIROBI, Kenya - A

Chinese company signed a $250 million contract to build a tire plant in Morocco.


CAMCE Vice President Hu Wei signed the contract with TIJAN Vice President Ibrahim Khayat and it was witnessed by CAMCE Chairman Luo Yan and TIJAN Executive Vice President Ahmed Khayat.

The tire plant project is in Kenitra city in Morocco. CAMCE will engineer, procure machinery and materials, and construct a pneumatic rubber tire manufacturing facility capable of producing 3 million semi-steel radial passenger car and light truck tires a year.

The scope of the work includes technology transfer, engineering design services, civil construction, installation, procurement of machinery and materials, commissioning, testing and personnel training.

The project is expected to open up a new industry in Morocco and bring tax revenue via an estimated turnover of $240 million per year.

The agreement, which was signed on May 15, will directly create 950 jobs in its first phase. Considering the employment multiplier effect, some spinoff jobs would be created by the project. As the factory expands in the future, it is likely to create more jobs.

Morocco is a very important potential country in the China Belt and Road Initiative. In 2014, the Moroccan government announced the 2014-2020 Industrial Acceleration Plan, which emphasizes China as a key partner. Meanwhile, the project owner is a Saudi enterprise; Saudi Arabia is one of the key countries in the Belt and Road Initiative. In May 2016, the government of Saudi Arabia announced the 2030 Vision to accelerate industrialization and technological innovation to diversify the country's heavy economic reliance on oil and boost economic development. The Belt and Road Initiative also shares the same sprit as 2030 Vision.

The Morocco Tire Factory Project reflects the essence of China-Arabia-Africa cooperation and could become an example of such cooperation.
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MessageSujet: Re: L'industrie automobile au Maroc   L'industrie automobile au Maroc - Page 17 Icon_minitimeJeu 25 Mai 2017 - 19:47

il peut y avoir aussi un marché pour l'armée vue le parc toute catégories confondues

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Citation :
"je veux pour le Maroc de dirigeants intelligeants , une jeunesse intelligente, apte a saisir les occasions a comprendre le siècle ou elle vie, a ne pas vivre a l'ombre du politisme, mais guidée par le perfectionnisme et surtout pas la réalisation et le réalisme "
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MessageSujet: Re: L'industrie automobile au Maroc   L'industrie automobile au Maroc - Page 17 Icon_minitimeMar 6 Juin 2017 - 23:21

Citation :

Maroc : le secteur automobile en pleine expansion


Pour renforcer son rang, le royaume, deuxième exportateur de voitures derrière l’Afrique du Sud, met le turbo afin d’élargir son écosystème de sous-traitants.


Une de plus ! Inaugurée le 8 mai par le ministre de l’Industrie, Hafid Elalamy, l’usine du groupe allemand Leoni, à Bouznika, 2 000 salariés à terme, s’ajoute à la longue liste des sites automobiles du Maroc. Fait peu banal, cette unité de faisceaux avait fermé en 2013 sur fond de conflits sociaux. « Le Maroc est une bonne localisation. Il y a du business sur le marché local et à l’export, cela justifie notre décision, assez unique », explique Ralf Maus, vice-président de Leoni, qui exploite au total trois usines au Maroc, avec environ 6 500 salariés, et prévoit de passer à 11 000 d’ici à cinq ans. Comme Leoni, américains (Lear, Visteon, Delphi…), japonais (Denso, Sumitomo, Yazaki…), français (Faurecia, Plastic Omnium, Valeo, Saint-Gobain…), mais aussi coréens ou espagnols investissent au Maroc.

À Tanger, surtout, mais aussi à Casablanca, à Kenitra, ou même à Meknès. Tous les ans, le pays accueille une dizaine de nouvelles usines ou des agrandissements de sites existants. Parmi les derniers arrivés, Acome (câbles), Mecaplast (plasturgie) et le canadien Linamar sur un futur gros site de fonderie moteur.

Du coup, avec 345 000 véhicules produits en 2016 et 6 milliards d’euros de chiffre d’affaires, dont 85 % réalisés à l’étranger, l’industrie automobile est devenue le premier secteur exportateur du royaume, devant les phosphates. De quoi conforter sa place de numéro deux sur le continent face à l’Afrique du Sud, qui a assemblé 599 004 véhicules en 2016 (– 2,7%).

10 milliards d’euros d’ici à 2020


Une révolution au pays d’OCP ! Et ça n’est pas fini. La filière vise 10 milliards d’euros d’ici à 2020. Un objectif réaffirmé par le ministre Elalamy lors du Salon de la sous-traitance de Tanger, à la fin d’avril, « stupéfait de ces performances » et poussant, en bon businessman, le secteur à accélérer le tempo, alors qu’il compte déjà une centaine d’opérateurs et environ 150 usines.

Après l’inauguration, en février 2012, de l’usine Renault de Tanger (capacité : 400 000 véhicules), le site PSA de Kenitra va remettre du carburant dans le moteur ! Annoncée en juin 2015, l’usine, qui ouvrira en 2019, est en pleins travaux. Pour ce projet, les recrutements ont été lancés et, surtout, les équipes achat sont à pied d’œuvre.

Il y aura de l’ouvrage : PSA Kenitra, qui doit initialement produire 90 000 véhicules, passera vite à 200 000 unités. Bref, dans cinq ans, le « site Maroc » affichera une capacité de 650 000 véhicules, y compris la « petite » usine Somaca de Casablanca, détenue à 80 % par Renault (72 000 Logan par an). Logique, donc, que le pays agisse comme un aimant. Narguant même ses voisins.

Une belle longueur d’avance pour le Maroc


Malgré ses ambitions dans l’assemblage, l’Algérie reste loin des volumes du Maroc. Le pays est notamment handicapé par la clause 51/49, alors que Rabat n’impose aucun partenariat local. Quant à la Tunisie, à la tradition de sous-traitance pourtant ancienne, son instabilité a un effet repoussoir, illustré par la fermeture, en 2016, du câbleur Lear à Ben Arous (600 emplois), dont la production aurait migré vers ses quatre sites du Maroc.

Et demain ? Il y a le rêve d’un troisième constructeur… pour l’instant une Arlésienne. En attendant, l’enjeu pour le royaume est l’approfondissement du secteur, avec encore de nombreux manques à combler en matière de composants – pneus, jantes, mécanique ou encore acier.

En 2015, dans l’accord qu’il a signé avec l’État, PSA s’est engagé sur 65 % d’intégration locale dès l’ouverture et, fait majeur, fabriquera localement les moteurs En avril 2016, dans un « deal » très médiatisé signé devant le roi, Marc Nassif, PDG de Renault Maroc, a promis pour sa part de porter son sourcing local hors moteurs à 65 % d’ici à 2023 et de réaliser 3 milliards d’euros d’achats par an, soit trois fois plus qu’en 2015. Un challenge.

Nous restons tendus vers ce but, et nous l’atteindrons
« C’est, il est vrai, très ambitieux, indique Marc Massif à Jeune Afrique. Mais nous restons tendus vers ce but avec nos fournisseurs. Et nous l’atteindrons. » Le Maroc mise pour cela sur une politique industrielle incitative articulée autour du trio État-constructeurs-fournisseurs réuni autour de la très active Association marocaine des industriels et constructeurs automobiles (Amica). Et cela dans une logique dite d’écosystème. Imaginé par Hafid Elalamy en 2014 dans son Plan d’accélération industrielle, ce concept consiste à faire travailler les entreprises en « grappes ».

Outre les subventions habituelles, déjà généreuses (jusqu’à 15 % d’un investissement), un Fonds de développement industriel (FDI), doté de 250 millions d’euros par an, permet d’appuyer notamment les métiers « pionniers ». Et les acteurs du secteur doivent s’organiser et faire des propositions au ministère. Dans l’automobile, une demi-douzaine de ces écosystèmes existent déjà (emboutissage, intérieurs, câblage…).

« L’approche, indique Tajeddine Bennis, vice-président de l’Amica, consiste à identifier les facteurs qui limitent la croissance et à trouver des solutions : montée en compétences, formation, démarchage auprès de fournisseurs étrangers. Nous travaillons finement en ce sens, jusqu’aux sous-traitants de rang 3 ou 4 et aux entreprises de maintenance, d’automatismes ou de moules. C’est ce qui nous donnera une assise durable. »

Lune de miel


Il s’agit aussi d’inciter les capitaux marocains à miser sur le secteur. Car, à l’ouverture de Renault Tanger, les puissants conglomérats familiaux chérifiens s’y sont peu intéressés. Trop de contraintes en matière de qualité ou de supply chain, sans doute… Une poignée d’entreprises (dont Socafix et Tuyauto) faisaient pâle figure face au déferlement de capitaux étrangers.

Mais c’est en train de changer. Afrique Câbles (groupe Ynna) a obtenu de Renault à la fin de 2016 la validation de son usine de batteries, lesquelles sont montées sur les Logan « made in Morocco ». La société a pour cela investi 9 millions d’euros dans le recyclage du plomb. Le fabricant de literie Dolidol (groupe Palmeraie) a, lui, été qualifié pour des garnitures.

Quant au sidérurgiste Maghreb Steel, après des années d’efforts, certains de ses aciers plats viennent d’être certifiés Renault. Enfin, dans un accord marquant, le verrier japonais Asahi (AGC) a choisi de s’appuyer sur le marocain Induver pour construire à Kenitra un site de vitrage de 190 millions d’euros.

Reste une inconnue : le rôle futur des entreprises chinoises. PSA Kenitra produira des véhicules compacts sur sa plateforme CMP (Common Modular Platform) développée avec Dongfeng. Beaucoup anticipaient l’arrivée massive de sous-traitants chinois, d’autant que Mohammed VI est en pleine lune de miel avec Pékin et qu’une vaste cité industrielle « chinoise » est en projet au sud de Tanger. Mais, de ce côté, rien à signaler. Pour l’instant.

JA

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MessageSujet: Re: L'industrie automobile au Maroc   L'industrie automobile au Maroc - Page 17 Icon_minitimeMer 7 Juin 2017 - 23:16

Belle performance et le meilleur est à venir, rendez vous en 2020

Citation :
Le Groupe Renault exporte son millionième véhicule depuis Tanger Med

Le Groupe Renault Maroc a célébré, mardi soir, l'export depuis le Port de Tanger Med du millionième véhicule fabriqué dans ses usines marocaines de Tanger et de Casablanca. Le nombre de véhicules Renault exportés a été pour une large part à l’origine du rang acquis par l'automobile en tant que premier secteur exportateur : c'est ce qu'a affirmé le ministre de l'Industrie, de l'Investissement, du Commerce et de l’Économie numérique, Moulay Hafid Elalamy, soulignant que "la réussite de Renault constitue une succes story que nous essayons de multiplier dans d'autres secteurs".

En effet, l’Écosystème Renault en cours de déploiement est porteur de développement et de performance pour l'industrie automobile marocaine, a souligné Elalamy, faisant état de 868 millions d'euros d'investissement à réaliser et de 50.000 nouveaux emplois directs à créer, mais aussi de 1,5 milliard d'euros par an d'achats de pièces usinées au Maroc à l'horizon 2023, de deux milliards d’euros à terme et de 65% d’intégration locale.
"Nous sommes aujourd’hui visibles sur les radars internationaux dans l'industrie automobile. Dans les années à venir, nous avons besoin de faire du forcing pour augmenter l'intégration locale afin d'être non uniquement une terre d'accueil, mais une partie prenante dans ce secteur", a expliqué de son côté le ministre de l’Équipement, du Transport, de la Logistique et de l’Eau, Abdelkader Amara, faisant remarquer que le pays est sur "une belle tangente" pour avoir d'autres constructeurs de manière à consolider l'industrie automobile marocaine.



Le "made in Morocco" représente plus de 10% des véhicules vendus par le Groupe

D'après le Directeur général du Groupe Renault Maroc, Marc Nassif, le Maroc joue un rôle clé dans le système industriel mondial du Groupe Renault, précisant qu'avec l’exportation de plus de 95% de la production de l'usine de Tanger et de plus de 70% de la production de l'usine de Casablanca, initialement réservé à l’approvisionnement du marché local, les véhicules "made in Morocco" représentent plus de 10% des véhicules vendus par le Groupe dans le monde. Aujourd’hui, la production marocaine est destinée à plus de 73 destinations majoritairement d’Europe et des pays signataires des accords d’Agadir et de la Ligue Arabe, avec le de veloppement de nouvelles lignes maritimes au départ du Port Tanger Med et notamment vers les Antilles et les pays du CCG.
Renault Maroc exporte également des pièces fabriquées dans les usines marocaines vers d’autres usines du Groupe en Inde, Roumanie, Argentine, Brésil et Colombie.

Selon le président de Tanger Med, Fouad Brini, cette plateforme portuaire constitue un véritable hub logistique et industriel avec près 800 ha de zones dédiées à l'automobile, plus de 30.000 emplois, une connectivité mondiale avec plus de 170 ports et une valeur annuelle des exportations de produits marocains estimée à plus de 85 milliards de dirhams.

http://www.boursenews.ma/article/actualite/le-groupe-renault-exporte-son-millionieme-vehicule-depuis-tanger-med
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MessageSujet: Re: L'industrie automobile au Maroc   L'industrie automobile au Maroc - Page 17 Icon_minitimeMar 13 Juin 2017 - 12:41

Citation :
PSA va lancer son usine de moteurs à Kénitra

Jeudi 15 juin, PSA va lancer les travaux de son usine de moteurs à Kénitra.

C'est un événement parce que cette usine va contribuer à rehausser fortement le niveau d'intégration de l'industrie automobile au Maroc.

PSA va commencer à 60% de taux d'intégration. Grâce au moteur, elle devrait atteindre 85% de taux d'intégration.

Avec le démarrage de la production de PSA, le Maroc produira 620.000 voitures par an et entrera dans le top 20 mondial. Avec un troisième constructeur, vers 2020 ou 2022, le Maroc espère atteindre le million de véhicules produits par an et entrer dans le top 7 mondial.

https://www.medias24.com/MAROC/Les-plus-de-Medias-24/174156-PSA-va-lancer-son-usine-de-moteurs-a-Kenitra.html
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MessageSujet: Re: L'industrie automobile au Maroc   L'industrie automobile au Maroc - Page 17 Icon_minitimeJeu 15 Juin 2017 - 22:31

Citation :
L'usine PSA Peugeot-Citroën de Kénitra sort de terre

Les travaux de l'usine Peugeot-Citroën de Kénitra ont été lancés ce jeudi 15 juin en présence du PDG du groupe français et du ministre de l'Industrie.

"Nous voulons produire localement ce que nous vendons localement", a répété Carlos Tavares, président du groupe PSA, jeudi, lors du lancement du chantier de l'usine PSA dans la zone franche de Kénitra. Une ambition justifiée par Rémi Cabon, directeur général de Peugeot Citroën Automobiles Maroc, qui affirme que "le taux d'intégration local (pièces fabriquées sur place, NDLR) sera de 60% à l'ouverture de l'usine".

L'usine, qui a nécessité un investissement de 557 millions d'euros, devrait générer "3.500 emplois directs, et 20.000 emplois indirects", relève Moulay Hafid Elalamy. Le ministre de l'Industrie rappelle que ce projet s'inscrivait dans l'objectif des 500.000 emplois industriels à l'horizon 2020 prévus dans le Plan d'accélération industrielle. Il souligne aussi que le contrat signé avec PSA contient un objectif "d'achat d'un milliard d'euros de pièces usinées au Maroc".

Selon les termes de Carlos Tavares et Moulay Hafid Elalamy, il s'agit d'une usine de toute dernière génération avec une capacité de production qui peut évoluer. Lors de son ouverture prévue à la mi-2019, 90.000 véhicules seront produits dès la première année. L'usine entend atteindre, à terme, une cadence annuelle 200.000 unités.

"Notre ambition est de vendre un million de véhicules dans la région Afrique & Moyen-Orient, et d'y produire pas moins de 70% de ces véhicules", a indiqué Carlos Tavares. Une ambition qui concorde avec celle du Maroc. "Notre capacité actuelle est de 620.000 véhicules produits chaque année au Maroc, et nous avons l'intention d'atteindre une capacité d'un million", a souligné de son côté Moulay Hafid Elalamy. Plus tôt en juin, le Maroc exportait le millionième véhicule Renault à partir du port de Tanger Med.

http://telquel.ma/2017/06/15/lusine-psa-peugeot-citroen-de-kenitra-sort-de-terre_1550795
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MessageSujet: Re: L'industrie automobile au Maroc   L'industrie automobile au Maroc - Page 17 Icon_minitimeLun 19 Juin 2017 - 21:25

Allahoma yasser.

Citation :


AUTOMOBILE: APRÈS RENAULT ET PSA, QUI SERA LE TROISIÈME CONSTRUCTEUR AU MAROC?


Des déclarations du ministre de l’industrie, du commerce, de l’investissement et de l’économie numérique, Moulay Hafid Elalamy, en marge du lancement des travaux de l'usine PSA, relancent les spéculations sur l'identité d'un troisième constructeur à s'installer au Maroc.

Avec l’inauguration prévue en 2019 de l’usine PSA à Kenitra, le Maroc dépassera le cap des 600.000 véhicules produits localement. Certes, ce chiffre place définitivement le Maroc dans l’échiquier mondial de l’industrie automobile. Cependant, il reste loin des objectifs du royaume qui espère atteindre rapidement un niveau de production d’un million d’unités par an.

C’est vraisemblablement pour cela que le ministre de l’Industrie, du commerce, de l’investissement et de l’économie numérique, Moulay Hafid Elalamy, rappelle à chaque fois que l’occasion lui est donnée que des négociations sont en cours avec un troisième constructeur. Ce fut encore le cas jeudi dernier lors de la cérémonie officielle de lancement des travaux de construction de l’usine PSA. Mais qui peut bien être ce constructeur avec qui les pouvoirs publics négocient et qui pourrait contribuer à l’atteinte des objectifs que se fixe le Maroc dans l’industrie automobile?

Les rumeurs du passé, les réalités du présent

Au lendemain de l’installation par Renault de son usine à Tanger, les spéculations allaient bon train sur l’installation d’un autre grand constructeur. Les noms de Volkswagen, puis de Ford sont revenus avec insistance, sans jamais pour autant se concrétiser. Finalement, c’est PSA qui a pris de court tout le monde en lançant son projet.

Aujourd’hui, deux nouvelles pistes semblent assez sérieuses. On parle en premier lieu du groupe italien Fiat Chrysler Automobiles (FCA group). En avril dernier, en marge de l’inauguration à Casablanca de l’un des plus importants showrooms au monde du groupe, le CEO en charge des opérations de FCA Group, Alfredo Altavilla, confiait à des confrères que le Maroc avait de grandes chances d’abriter une usine FCA. En fait, le groupe italien prévoit, dans le cadre de sa stratégie, de couvrir le marché africain via trois unités industrielles. La première étant déjà opérationnelle en Egypte, FCA envisage d’en lancer une deuxième couvrant le sud du continent, très probablement en Afrique du Sud, puis une troisième permettant de couvrir les marchés subsahariens. Pour cette dernière, le Maroc part avec une longueur d’avance afin d’accueillir cette unité. Il reste à savoir dans combien de temps cela pourrait se concrétiser.

L’autre piste qui parait aujourd’hui encore plus solide concerne un constructeur chinois. Selon des informations parvenues à le360, des négociations sont très avancées avec un constructeur de véhicules électriques.

De vraies opportunités dans le segment électrique

Il pourrait s’agir du groupe chinois Yang TZE. Son PDG, Wu Tian Cai, avait annoncé en juillet dernier, suite à une réunion avec le président de la région de Tanger-Tetouan-Al Hoceima, la volonté du groupe d’investir dans une usine de production de véhicules électriques à Tanger pour plus d’un milliard de DH.

Ce dernier projet sera certes de moindre ampleur que ceux initiés par Renault ou PSA. Cependant, il aura le mérite de placer le Maroc sur la carte d’une industrie qui fera sans nul doute l’avenir du secteur automobile, à savoir l’électrique.

C’est dire que le royaume est aujourd’hui bien lancé pour devenir, dans quelques années, un mastodonte continental de l’industrie automobile.



http://fr.le360.ma/economie/automobile-apres-renault-et-psa-qui-sera-le-troisieme-constructeur-au-maroc-123843

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MessageSujet: Re: L'industrie automobile au Maroc   L'industrie automobile au Maroc - Page 17 Icon_minitimeMer 21 Juin 2017 - 15:55

Après les fermetures des usines Good year et Continental (General Tire), le Maroc n'avait plus de fabricant de pneus. Ce vide sera maintenant comblé

Citation :
Une usine de pneus à Kénitra

Le chinois CAMCE (China CAMC Engineering Co Ltd) et le saoudien Tijan Petroleum annoncent avoir conclu un accord pour la construction d’une usine de pneus à Kénitra. Le montant de l’investissement devrait atteindre 2,4 milliards de DH. L’usine produira des pneus en demi-acier à carcasse radiale et automobiles légers. Sa capacité de production devrait atteindre 3 millions pneus en 30 mois.

http://www.leconomiste.com/flash-infos/une-usine-de-pneus-kenitra
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MessageSujet: Re: L'industrie automobile au Maroc   L'industrie automobile au Maroc - Page 17 Icon_minitimeMar 4 Juil 2017 - 15:51

Le japonais JTEKT Corporation prend pied au Maroc

Citation :
Le groupe japonais va installer sa première unité de production industrielle dans la région MENA à Tanger Med, sur une superficie de 6,5 Ha. Le site de production de l’équipementier automobile nippon permettra l’approvisionnement direct des constructeurs PSA et Renault en parallèle aux autres constructeurs et marchés à l’export. Le projet sera développé dans  la zone Tanger Automotive City avec un démarrage des travaux en 2018. La première phase prévoit une capacité initiale de production annuelle de 230.000 unités et un investissement de 15 millions d’euros.


Ce nouveau projet vient renforcer davantage la compétitivité de la filière automobile solidement implantée au sein Tanger Med, et qui compte à ce jour plus de 80 équipementiers en activité et 50 milliards de DH d’exports en 2016, précise Tanger Med.
JTEKT Corporation est un des leaders mondiaux de la fourniture de composants automobiles innovants, il est également considéré comme le plus grand fournisseur de systèmes de direction à assistance électrique. Le groupe japonais compte aujourd’hui 136 filiales dans 27 pays à travers le monde, avec 44.000 collaborateurs. Il a généré un chiffre d’affaires de 11 milliards d’euros en 2016.

http://www.challenge.ma/le-japonais-jtekt-corporation-prend-pied-au-maroc-85544/

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