Avec 1 million d'Arabes (Syriens et Irakiens) et les nombreux touristes Arabes, la municipalité d'Istanbul inclus l'arabe dans les panneaux dans la ville. C'est une première depuis la révolution linguistique.
PGM Administrateur
messages : 11677 Inscrit le : 12/12/2008 Localisation : paris Nationalité : Médailles de mérite :
J'ai lu que les russes auraient transmis des infos a Erdogan lors du putsch. Il semblerait qu'il aient très tôt détecté des échanges suspects entre pilotes de la turaf. As-tu des infos dans ce sens. L'article parlait également des généraux kemalistes qui seraient resté fidèles et affronté des gulenistes. Je ne sais quel crédit accorder à ces informations. Ça vient d'un journal sérieux.
J'ai lu que les russes auraient transmis des infos a Erdogan lors du putsch. Il semblerait qu'il aient très tôt détecté des échanges suspects entre pilotes de la turaf. As-tu des infos dans ce sens. L'article parlait également des généraux kemalistes qui seraient resté fidèles et affronté des gulenistes. Je ne sais quel crédit accorder à ces informations. Ça vient d'un journal sérieux.
Erdogan a su le coup d'état de la bouche de son beau-frère (mari de sa soeur) le soir même, le MIT l'a su le coup d'état à 16h pour un coup d'état à 3h et le chef du MIT s'est réuni avec le chef d'état major juste après pour préparer un contre coup d'état, les putchistes ont avancé l'heure du coup d'état à 22h.
Les généraux kémalistes sont restés et ont combattu les gulénistes effectivement.
Le MIT a su cela après une activité suspecte au sein des forces armées et non grâce à un renseignement des Russes.
Le fait de nettoyer toutes nos institutions et nos administrations de ces agents, va nous permettre de mener notre propre politique étrangère et notre propre agenda.
Aucune force extérieure ne pourra plus s'appuyer sur ces éléments pour nous faire accepter ce que nous ne voulons pas.
Tous les pays extérieurs auront dorénavant comme interlocuteur l'Etat Turc lui même et non plus des personnes agissants pour le compte d'intérêts étrangers.
C'est pas trop tard.. Le but final est de financer localement sans demander à l'étranger, achat d'entreprise stratégique à l'intérieur et à l'extérieur du pays.
Citation :
La Turquie lance son projet de fonds souverain
Un fonds d’investissement pour financer les infrastructures et stabiliser les marchés en cas de crise. Le pays pourrait s’ouvrir davantage aux autres fonds souverains.
La Turquie a lancé son fonds souverains. Un projet de loi pour la création du Turkey Wealth Funds - logé dans une structure, Turkey Asset Management, a été soumis au Parlement au début du mois. Le fonds dispose d'un capital de départ de 16 millions de dollars avec pour ambition de grossir grâce aux capitaux en provenance d'une partie des recettes des privatisations et ventes d'actifs. Ce nouvel acteur jouera à la fois le rôle de fonds stratégique de développement et de fonds de stabilisation, pouvant le cas échéant acheter des actifs turcs (obligations) afin de stabiliser les marchés en cas de crise.
En savoir plus sur http://www.lesechos.fr/finance-marches/marches-financiers/0211187123689-la-turquie-lance-son-projet-de-fonds-souverain-2019069.php?tLR4xrTMoGDEFKoT.99
En Turquie, une armée fermée à double tour aux journalistes étrangers
Interviewer les militaires est très difficile. J'en ai fait longuement l'expérience.
C’est une véritable refonte de l’armée turque qui est en cours depuis la tentative de putsch de la nuit du 15 juillet 2016. Celui-ci n’était pas encore complètement maté que déjà le Président Erdogan l’annonçait: «Ce soulèvement est un don de Dieu. Il nous aidera à nettoyer ces éléments de l’armée» pour y insuffler du «sang neuf». Or, les rares contacts que j'ai eus avec des militaires d'active m’ont appris combien il était difficile de savoir ce qu’il s’y passe réellement. L’armée turque ne communique pas sur elle-même. Elle n’essaie même pas de faire semblant. Rien à voir avec l’armée israélienne Nous sommes à la frontière irako-turque, ce 20 mars 2003. L’invasion américaine de l’Irak vient de commencer. «Comment ça, y a pas un porte-parole de l’armée turque qui peut nous parler, nous expliquer la situation ici? C’est incroyable!», s’exclame une consoeur de TF1. J’opine. En poste à Jérusalem avant Istanbul (1), j’ai rapidement compris qu’il n’y avait pas de comparaison possible avec la politique de communication de l’armée israélienne. À l’époque, celle-ci avait un bureau au premier étage de l’immeuble, rue Jaffa, où se trouvait la majorité des correspondants de télévision étrangère. Lors de notre accréditation, nous signions un papier nous engageant à ne pas filmer les installations militaires et étions censés montrer nos reportages «sensibles» au représentant de l’armée avant de les envoyer, ce que nous ne faisions jamais. Mais au moins l’armée israélienne pouvait-elle avoir un œil sur ceux-ci, voire accéder, discrètement aux heures non ouvrables, aux rushes et interviews que nous aurions laissés imprudemment dans nos bureaux de retour d’un tournage délicat dans les territoires palestiniens occupés. De temps en temps, l’armée invitait une poignée de correspondants étrangers autour d’un responsable des services de renseignements. Le briefing était «off». On en sortait le plus souvent sans aucune information décisive mais avec l’impression que l’échange était possible. Les autorisations de tournage étaient plutôt faciles à obtenir pour autant que le sujet corresponde à ce que l’armée voulait montrer d’elle-même. Images, séquences, citations, tout était calibré pour le journal du 20 heures. Polyglotte, l’armée israélienne pouvait fournir aux correspondants étrangers le soldat qui parlait sa langue, un bon point aux yeux des rédacteurs en chef du monde entier.
L’armée turque, un monde à part Alors pourquoi l’armée turque, qui a longtemps eu de plutôt bonnes relations avec l’armée israélienne et représente la seconde armée au sein de l’Otan en effectif (510.000 hommes) n’a-t-elle pas mis en place une véritable politique de communication à son propos? Alors que jusqu’en 2000, voire en 2007, elle est beaucoup intervenue sur la scène politique?
«Elle fonctionne comme l’armée soviétique de la grande époque», m’a répondu un jour un attaché militaire européen. Avouons qu’on fait difficilement pire injure à l’égard d’une armée qui fut aux avant-postes de l’Otan face à l’URSS durant la Guerre froide. Autrement dit, elle n’aurait pas effectué la mue d’après Guerre froie à la différence des armées «post-modernes» caractérisées par la fin de la conscription au profit d’une armée professionnelle, moins masculine et surtout d’une plus grande perméabilité à la société civile. C’est aussi à son côté «monde à part» que mon interlocuteur faisait allusion: l’armée turque est un État dans l’État avec ses résidences, ses lieux de vacances, ses magasins, ses écoles, ses hôpitaux, ses clubs… Comme l’écrit la chercheuse Sümbül Kaya, elle «a joué un rôle central dans la politique intérieure du pays bénéficiant d’un degré d’autonomie et s’auto-attribuant le rôle de gardien et de propriétaire de l’État». Les questions chypriote et kurde ont par exemple longtemps constitué son domaine réservé. Ne pas avoir accès à l’armée est donc un véritable handicap pour les journalistes étrangers, lesquels y sont de toute façon considérés avec un a priori suspicieux. Comme si derrière chaque journaliste occidental, il y avait un espion en puissance. Maigre consolation, Sümbül Kaya et Anouck Gabriela Corte-real Pinto, deux chercheuses françaises, dont l’une est pourtant binationale turque, racontent qu’elles ont affronté la même méfiance à leur égard lors de leur enquête de terrain auprès de l’armée. Bricolage Le journaliste français en est donc réduit à scruter attentivement les déclarations que l’état-major poste sur son site puisque ces textes disent les continuités idéologiques et indiquent entre les lignes les points de friction avec le pouvoir politique. Il se jette avec avidité sur la moindre anecdote: celle d’un professeur français qui se serait vu refuser l’entrée d’un club d’officiers parce qu’il portait la barbe (perçu comme la marque des islamistes) ou celle de ce commissaire de la marine française vantant les mérites de ses collègues turcs , bien plus «fiables» que les Grecs.
La récolte est parfois plus exceptionnelle avec, en 2007, l’accès à des documents «très secrets» signés par le chef d’état-major. Ces documents avaient été laissés par inadvertance dans le dossier judiciaire du publicitaire et écrivain Erol Özkaray que ce dernier avait pu consulter et photocopier. Trainé en justice pour «insulte à l’armée», Erol Özkaray –et les rares personnes mises dans la confidence– tenaient enfin la preuve que le procureur avait agi sur ordre militaire. Recalé à cause d’un «Inch Allah» Plus faciles à obtenir, les témoignages de jeunes Turcs, conservateurs et religieux, qui, suspectés d’islamisme, n’avaient pu réaliser leur rêve de faire carrière dans l’armée. L’histoire d’Ahmet, par exemple, qu’il me raconte en 2013. L’adolescent a réussi les épreuves écrites et sportives, il est sélectionné. Vient le jour de l’oral. «Tout se passe bien, raconte Ahmet. À la fin, l’officier me demande si je pense être reçu. Et là, le gamin que je suis, élevé dans une famille pieuse, répond presqu’automatiquement “Inch Allah!” (si Dieu veut).» L’officier blémit. C’est le mot de trop, la preuve de l’islamisme du candidat. «Inch Allah?, s’exclame-t-il, et bien puisque tu comptes sur Dieu pour entrer dans l’armée, tu n’as rien à faire ici!» Aujourd’hui, Ahmet est l’un des cadres important du mouvement de jeunesse du parti de la Justice et du développement, (AKP, islamo-conservateur) au pouvoir depuis 2002. Ces dernières années cependant, plusieurs jeunes gens, pieux et proches de l’AKP ou du mouvement Gülen, me confiaient –non sans fierté et sous le sceau de l’anonymat– que «l’un de [leurs] cousins» était entré dans l’armée. «C’est lorsqu’on a vu que des jeunes soldats réclamaient un lieu de prière au sein des casernes, et qu’ils le construisaient, confirme Sumbul Kaya, qu’on s’est rendu compte que le recrutement s’était ouvert aux “gülénistes” [fidèles de l’Imam F. Gülen exilé aux États-Unis, accusés d’avoir organisé le putsch, ndlr].» Un classique: le général à la retraite Autre vivier d’interviews quasi-inépuisable: les jeunes gens de retour de service militaire lequel dure un an pour la majorité d’entre eux, mais six mois pour les universitaires, tandis que les plus riches peuvent y échapper en payant environ 5.000 euros. C’est d’ailleurs parce que les contacts avec les appelés sont un peu plus faciles à établir que Sümbül Kaya a consacré sa thèse à la «fabrique politique de la conscription». Moins réticents à se laisser interviewer et filmer, les anciens généraux à la retraite sont nombreux dans les thinks thanks. Ils furent très coopératifs avec les journalistes étrangers lors des grandes manifestations laïques de 2007 qu’une grande partie d’entre eux ont largement soutenues et aidé à organiser. Entouré de ses médailles, et maquettes, le général Mushin Batur, qui fut l’un des jeunes officiers du putsch de 1960 avait accepté, sur recommandation personnelle d’un de ses très proches, de me raconter le premier coup d’état militaire qu’a connu la Turquie. Aussi intéressant, et certainement plus rare que le récit lui-même, était d’avoir pu pénétrer dans une de ces «cités interdites» toutes entières réservées aux militaires et à leur famille, et fermées aux caméras.
Il y a évidemment des fois où le «contact» n’est pas aussi policé: lorsque l’on se fait embarquer pour contrôle d’identité dans les régions kurdes en insurrection ou le long des frontières avec la Syrie, l’Irak ou l’Iran, (le choix est large) que l’on aurait filmées d’un peu trop près. Je ne compte plus les incidents de ce genre. Un jour, notre équipe de tournage est arrêtée sur la route entre Van et Hakkari et conduite au poste de gendarmerie. Le commandant nous offre un thé. Et soudain le voilà qui dit sa lassitude, son dégoût de «Cette guerre contre le PKK pour laquelle nous n’avons pas été formés. Ce n’est pas notre place ni notre rôle » conclut-il. Ses propos résonnent encore dans mes oreilles alors qu’une partie des putschistes du 15 juillet proviendrait de la gendarmerie de nouveau engagée dans la guerre contre le PKK alors que certains avaient pu espérer un règlement pacifique. Il y aussi les face à face carrément brutaux. Là, cela se passe dans un cimetière d’Istanbul. Nous y filmions une femme venue s’incliner sur la tombe de son fils, un militant d’extrême gauche, alévi, mort à la suite d’une longue grève de la faim. Soudain, en moins de deux, l’équipe de tournage est encerclée et mise en joue par une trentaine de soldats. Un tour de passe-passe nous permet de remplacer la cassette en cours pour que les interviews ne tombent pas dans les mains des militaires. À ce moment-là, en revanche, on se félicite de l’absence de «communicants» parmi les soldats… Mission civilisatrice de l’armée Pour sa thèse consacrée à L'Armée sans frontière: redéploiement économique du pouvoir militaire dans la Turquie néolibérale (2012, Sciences Po), la chercheuse Anouck Gabriela Corte-real Pinto explique qu’elle a dû «adopter une stratégie par les marges» économiques, civiles et privées de l’armée turque afin d’obtenir des entretiens et des réponses sur le pouvoir militaire. Trouver un biais est aussi nécessaire pour les journalistes étrangers. Exemple: à la fin des années 1990-début des années 2000, l’armée se lance dans une grande «campagne de proximité». Elle organise le voyage d’une trentaine d’adolescents et d’adolescentes kurdes, théoriquement les meilleurs de leurs classes (en réalité souvent des enfants de fonctionnaires) et leur concocte un petit séjour à Istanbul où la plupart n’a jamais mis les pieds. Chaque année, je demande l’autorisation de les suivre, sans trop y croire. Un jour cependant, un homme en civil frappe à la porte de mon bureau et entre. Il restera une quinzaine de minutes. Je devine que c’est un agent des services des renseignements militaires, venu vérifier sur place mon activité et surtout me faire comprendre que j’étais désormais repérée et sous surveillance. Malgré le peu d’entregent du personnage, j’imagine que c’est paradoxalement bon signe. Une semaine plus tard, je reçois effectivement l’autorisation assez exceptionnelle de l’armée à suivre le séjour de ces jeunes. Nous avons ainsi pu filmer ce groupe d’adolescents encadrés par des officiers durant la visite du Palais de Topkapi et celle d’un centre commercial; et puis surprendre le récit d’un ancien putschiste leur expliquer le bien fondé du coup d’état militaire de 1980; et, enfin, nous joindre à la visite complète du lycée militaire, celui-là même que le gouvernement turc vient de fermer. «Les militaires veulent nous montrer que la Turquie fait partie de la civilisation occidentale», m’avait soufflé l’une des jeunes Kurdes. Plus que redorer son image désastreuse auprès de ces jeunes vivants sous la loi martiale dans le sud-est du pays, l’armée turque cherchait à leur rappeler qu’elle seule était la véritable dépositaire des valeurs de la république laïque fondé par le général Ataturk. Élitiste et auto-investie effectivement d’une mission civilisatrice, elle faisait passer le message avec un mélange de maladresse, de conviction et de rigidité. Ce reportage fut l’occasion non seulement d’établir des liens avec des officiers d’active mais également de comprendre comment ils se percevaient. Et l’humiliation immense qu’ils doivent vivre aujourd’hui. Paradoxe: cette armée turque est tout à la fois omniprésente et invisible, muette sur elle-même. Est-ce pour effacer les multiples contradictions qui la traversent et ses intérêts corporatifs? Ou bien cela traduit-il une manière d’exercer le pouvoir? «Ce silence sur elle-même, suggère la chercheuse Anouck Corte-real Pinti, pourrait constituer la pierre angulaire d'une structure panoptique de la société turque où l'armée jouerait le rôle de gardien visible/invisible, non plus comme protecteur mais comme surveillant.» Une chose est sûre, le putsch raté du 15 juillet ne va pas améliorer les choses à moyen terme. L’armée turque va en ressortir encore plus méfiante et repliée sur elle-même que jamais. De quoi compliquer un peu plus le travail des journalistes étrangers. 1 — En tant que correspondante d’Arte à Istanbul de 1996 à 2006 puis pour Slate à partir de 2009 Retourner à l'article
Il manquerait que du poisson grillé avec de la salade égéenne. La société civile, les artistes, les peuples, les opposants à Erdogan, pro-Erdogan en route pour la grande manifestation. Par mer, par route..
Les usines militaires, les arsenaux passent sous le contrôle du gouvernement turc:
Il serait temps aussi de reprendre les casinos militaires, les plages à l'armée et les entreprises militaires qui passeraient sous le contrôle du Turkey Wealth Funds (fonds souverain).
RecepIvedik Commandant
messages : 1147 Inscrit le : 25/10/2014 Localisation : FRANCE Nationalité : Médailles de mérite :
Le message est claire.. Il était à l'attention de ceux qui sont derrières les Etats qui sont derrière cette guerre.
Nous avons remporté une bataille. Nous devons dorénavant nous préparer à une confrontation armée direct, qui reste leur dernière option.
La population a clairement plébiscité le Général Hulusi Akar. 5 millions de personnes ont scandés d'une seule voie " en buyuk asker bizim asker ", lorsqu'il a commencé son discours.
A ce jour, contrairement à équin pourrait être dit ou pensé, les TSK sont plus fort que jamais. Ils ont le soutien de 70 millions de turcs.
Putsch avorté en Turquie: 216 militaires, dont neuf généraux, toujours en fuite
AFP 08/08/2016
Au total 216 soldats, dont neuf généraux, sont toujours en fuite et recherchés par les autorités plus de trois semaines après la tentative avortée de putsch en Turquie, a annoncé lundi le porte-parole du gouvernement, Numan Kurtulmus.
"186 membres des forces armées et 30 personnels de la gendarmerie sont en fuite. Parmi eux se trouvent neuf généraux", a-t-il dit au terme d'un conseil des ministres.
Ces personnes sont activement recherchées par la police dans le cadre de la vaste purge menée en Turquie depuis le coup d'Etat raté du 15 juillet contre le président Recep Tayyip Erdogan, qui a été imputé par Ankara aux sympathisants du prédicateur exilé aux Etats-Unis Fethullah Gülen, a souligné M. Kurtulmus devant la presse.
Jusqu'ici la purge, menée dans une Turquie sous état d'urgence, a touché de plein fouet l'armée -- qui a vu le limogeage de près de la moitié de ses généraux --, la justice, l'éducation et la presse. "Cette tentative avait pour but de provoquer une guerre civile en Turquie afin d'ouvrir la voie à une occupation du pays", a affirmé le porte-parole, sans fournir de précisions.
M. Kurtulmus a par ailleurs indiqué que 10 ressortissants étrangers avaient fait l'objet de procédures judiciaires après le putsch avorté, dont neuf qui sont soupçonnés d'avoir des liens avec FETO (acronyme forgé par Ankara pour le réseau güleniste) "Quatre d'entre eux ont été inculpés, l'un a été libéré, un autre est en fuite et trois autres sont toujours en détention", a-t-il dit, sans préciser leur nationalité.
D'autre part, les trois millions de fonctionnaires qui avaient été rappelés à regagner leur poste après le 15 juillet pourront repartir en congé annuel, a ajouté M. Kurtulmus.
Erdogan se rend à St Petersburg demain pour enterrer la hache de guerre avec notre ennemie historique russe.
Le rassemblement d'hier était également à l'attention de Poutine. Ce n'est pas un président affaibli qu'il reçoit mais un Leader qui mobilise des dizaines de millions avec un simple coup de téléphone.
Les 2 Leaders sont conscient que nous aurons tout le temps de nous faire la guerre, chez nous dans notre géographie commune, une fois que nous aurons dégagé ceux qui ont une vue sur notre jardin commun.
Il n'est pas à exclure que demain se scelle une alliance historique.
Il n'est pas non plus à exclure que Erdogan revienne avec un système de défense antiaérien dans ses valises. Pour les endroits stratégiques, je pense que nous allons rapidement partir sur un système hors NATO.
( inutile que je rentre dans les détails je pense que vous êtes tous conscient de ce qui se trame )
PS : rappelez vous les déclarations des chancelleries européennes jusque Samedi. Hier et aujourd'hui c'est silence radio totale. Les 5 millions d'Istanbul et les dizaines de millions dans les autres villes leur ont clouer le bec. A partir de demain ils devraient commencer à s'affoler. Et après demain vous allez voir qu'ils vont tous faire une déclaration... De Obama à Merkel en passant par Hollande. L'Autrichien qui faisait le caniche la semaine a cesser d'aboyer. Lui on l'entendra plus du tout...