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Sujet: Économie marocaine Lun 24 Fév 2020 - 21:43
Rappel du premier message :
alphatango a écrit:
Un autre commentaire au sujet de ce programme poussant les banques à offrir des prêts à taux réduits aux petits entrepreneurs. C'est bien mais les banques vous assomment en frais de tenue de compte, des assurances etc...
En fait, un simple compte à vue vous coute plus de 30 ou 40 euros par an (j'ai verifié avec les trois grandes banques du pays). Dans les pays qui cherchent à minimiser la circulation de cash et qui veulent un taux de bancarisation maximale, on a ajouté à la loi le droit à un compte bancaire comme étant un droit de base. Les banques sont donc obligées d'offrir des comptes bancaires à service minimum (tout online etc) gratuits. Au Maroc, malheureusement on suit ici aussi l'exemple français où les banques font un veritable racket. En Grande Bretagne tous mes comptes sont gratuits et la banque se rémunère sur le taux de change, les cartes de crédits, les produits d'investissements....
Notre gouvernement devrait y penser très sérieusement si ils veulent bancariser le pays et en finir avec le cash.
@Alpha le paysage banquier a radicalement changé depuis des années.
1- les banques en lignes pilule avec une carte MasterCard premier gratuite contre domiciliation des revenus ou dépôt de plus de 5000 euros.
2- désormais la grande distribution a crée des banques discount, il existe des comptes gratuit pour régler ses achats en devises et même les buraliste peuvent t'ouvrir un compte Nickel
Bref la nouvelle génération a vraiment changé sa façon de faire.
Pour développer ce concept au Maroc, il faudra combattre analphabétisme et renforcer les lois qui protègent le consommateur
_________________ لك الله ياوطني
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bradli23 Colonel
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Sujet: Re: Économie marocaine Lun 14 Juin 2021 - 16:43
Ĺ'egypte veut lancer un projet d'hydrogène vert avec Siemens. Coût de 4 milliards de dollar Source:
messages : 25526 Inscrit le : 31/03/2008 Localisation : Pau-Marrakech Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Économie marocaine Lun 14 Juin 2021 - 16:49
Les allemands ont un backlog de 30 milliard d’euro de projet avec les égyptiens ( tgv etc )
_________________ Sois généreux avec nous, Ô toi Dieu et donne nous la Victoire
romh General de Division
messages : 4161 Inscrit le : 09/09/2009 Localisation : Royaume Uni Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Économie marocaine Mar 15 Juin 2021 - 2:10
Le nerf de la guerre dans le marché de l'hydrogène c'est le stockage et je transport, à moyen terme les technologies vont être standardisé et on va avoir une compétition basé sur le prix, donc le plus proche au marché +géographiquement va être le plus favoris et je plus competitive soit sur les contrats à long terme soit sur les contrats à court terme, le Maroc a deux avantages comparatifs majeur concernant l'hydrogène, d'abord sa proximité géographique par rapport aux deux principaux marchés ( l'Europe et l'USA), deuxièmement notre position géographique par rapport au trafic maritime international. On parle de l'Allemagne sur l'hydrogène car ils mènent une politique volontariste et anticipative ils investissent beaucoup dans les technologies hydrogène et ils ont besoin de beaucoup de projets à l'international avec des partenaires de choix pour amortir les investissements dans la recherche et développement et en même temps se positionner sur ce marché. Le Maroc doit adopter une politique plus indépendante par rapport à ce modèle pays vs pays car il comporte beaucoup de risques et un engagement à Long terme qui peut s'avérer infructueux pour nous. Quand le prix ou le coût d'énergie atteindra un certain niveau et quand la technologie va atteindre un niveau élevé de maturité alors dans ce cas un engagement à long terme ça nous maintenir en otage.
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Sujet: Re: Économie marocaine Mar 15 Juin 2021 - 3:24
Le seul interet du maroc dans l'hydrogene vert est l'ammoniaque vert pour remplacer l'ammoniaque importé des pays pétrolier, qui est utilisé par l'OCP pour les engrais etc
@Winners Commandant
messages : 1006 Inscrit le : 22/03/2014 Localisation : Rabat Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Économie marocaine Jeu 17 Juin 2021 - 22:06
Tanger Med : les dessous d’un pari royal réussi:
Tanger Med : les dessous d’un pari royal réussi
Port de TangerMed
Numéro un du trafic conteneurisé en Méditerranée, le port marocain, qui a démarré ses activités en 2007, connaît un fort essor malgré le Covid-19. Décryptage d’une success story portuaire.
Tanger Med, premier port marocain et numéro un du trafic conteneurisé en Méditerranée, ne connaît pas la crise, en dépit de la pandémie de Covid-19. Il a fait un bond de 6 places dans le classement des principaux ports à conteneurs réalisé par le spécialiste Alphaliner, passant du 31e rang mondial en 2019 à la 24e place en février 2021.
Une performance qui se traduit aussi par la croissance de son chiffre d’affaires sur les dernières années, passé de 3 milliards de dirhams (270 millions d’euros) en 2018 à 3,46 milliards de dirhams en 2019 et 3,6 milliards de dirhams en 2020, selon la responsable de la communication de Tanger Med, Meriem Fares.
Au premier trimestre 2021, le trafic de conteneurs a augmenté de 35 % par rapport à la même période en 2020 et celui de camions de transit international routier de 5 %.
Gibraltar, un emplacement stratégique
Pour les analystes, l’essor du complexe portuaire, qui a démarré ses activités en 2007 et est aujourd’hui connecté à plus de 180 ports et 70 pays, tient
Le premier facteur de réussite tient sans conteste à la position géographique stratégique sur le Détroit de Gibraltar. « La route la plus courte entre l’Asie, la Méditerranée et l’Europe passe par là, donc les navires aussi », souligne Yann Alix, expert des questions maritimes et délégué général de la fondation Sefacil, think tank spécialisé sur le secteur.
Pourtant, le Maroc a bien failli passer à côté de cet emplacement. Alors que les études préliminaires plaidaient pour une installation du complexe sur la façade atlantique, le roi Mohammed VI avait, en 2002, opposé son refus et choisi le site de Tanger. Dans son traditionnel Discours du Trône, le souverain avait affirmé vouloir développer la région du Nord – dont Tanger fait partie –, afin de favoriser son intégration régionale.
Soit un coup de chance, soit une vision prophétique
« Le niveau international de cet ouvrage et sa connexion avec des zones franches sont de nature à concrétiser notre volonté de permettre à nos provinces du Nord de se désenclaver, et de s’inscrire comme acteur et partenaire dans les échanges économiques mondiaux », avait ainsi déclaré le souverain.
Dix-neuf ans plus tard, les experts tergiversent encore sur les raisons qui ont poussé le roi à choisir spécifiquement Tanger. « C’est soit un coup de chance, soit une vision prophétique », note Mustapha El Khayat, doctorant en droit des transports et président de l’Association marocaine pour la logistique.
Quoi qu’il en soit, selon le doctorant, le souverain avait vu juste lorsqu’il affirmait qu’il souhaitait voir se dresser un « grand ensemble structurant, portuaire, commercial et industriel, sur les rives du Détroit, à l’Est de Tanger ».
Un hub adossé à une plateforme industrielle
À cette position de choix s’ajoute une stratégie de développement combinant activités portuaires et industrielles. Tanger Med n’est « pas qu’un port de transbordement où l’on fait du stockage, mais également un complexe industrialo-portuaire », met ainsi en avant le groupe.
En 2021, 1 100 entreprises sont présentes sur le site, dont le groupe automobile Renault, qui « participe au rayonnement économique de Tanger Med », note Mustapha El Khayat.
Alors qu’environ un million de véhicules sont produits chaque année dans le complexe, notre interlocuteur souligne que ce dernier va catalyser, en 2021, près de 5 800 millions d’euros d’investissements industriels privés. Un montant considérable lié notamment aux facilités accordées par Tanger Med, parmi lesquelles une exonération totale d’impôt pendant les cinq premières années et une exonération de frais douaniers.
Infrastructures ambitieuses
Outre les multinationales des secteurs industriel, agroalimentaire, aéronautique ou textile – dont Decathlon, Ikea ou encore PSA -, le complexe a fait émerger tout un écosystème logistique, avec notamment DHL, Ceva Logistics, Nippon Express et Gefco.
Pour attirer les investisseurs comme les transbordeurs, Tanger Med n’a pas lésiné sur les infrastructures. Le montant global de la phase trois du complexe portuaire, les travaux d’extension de Tanger Med 2, s’élève à près 825 millions d’euros.
Ce complexe, inauguré en juin 2019 par le prince héritier, Moulay El Hassan, dispose d’un tirant d’eau de 19 mètres. Une capacité qui lui permettait déjà, à l’époque de sa mise en service, de se positionner loin devant la concurrence pour l’accueil des navires de type Marco-Polo dont le tirant d’eau est de 16 mètres.
Devant Valence, Algésiras, Barcelone et Gioia Tauro
Le dernier facteur de réussite tient au mode de développement du complexe, adossé à une agence dédiée, TMSA. « Celle-ci, sorte d’État dans l’État, a eu des prérogatives qu’aucune autre instance n’a eues pour l’instant », souligne Mustapha El Khayat. « C’est grâce à TMSA que le calendrier a été respecté, que tout a été propre. C’est le modèle d’efficacité à la chinoise », avance le chercheur marocain.
Résultat, le port marocain, composé de trois terminaux et qui s’étend sur 1 000 hectares, ne trouve pas d’égal en mer Méditerranée. « Je ne pense pas que Tanger Med ait vraiment de concurrents en termes de chiffre d’affaires », note Yann Alix.
Selon l’expert, si les concurrents géographiques de Tanger Med demeurent Algésiras, Valence, Barcelone et Gioia Tauro, leur stratégie respective diffère en raison des différentes manières qu’ont eu les opérateurs maritimes d’exploiter le territoire.
Un modèle flexible
Pour Yann Alix, le seul rival géographique serait Rotterdam, qui figure à la 11e place du classement Alphaliner. Soit 13 places devant Tanger Med. « Et encore, il s’agit plutôt de complémentarité car leurs stratégies portuaires et industrielles sont différentes », tempère Yann Alix.
Tanger Med se distingue en cela même que « c’est un hub à vocation internationale ». « Il reste donc plus flexible et adaptable aux risques aux aléas mondiaux », pointe Mustapha El Khayat.
C’est la raison pour laquelle, selon les deux analystes, la crise sanitaire n’a pas mis en péril l’économie de Tanger Med. Dans des études menées sur la période janvier-avril 2020 publiées sur le site de la Conférence des Nations unies sur le développement (Cnuced), Yann Alix a recensé tous les porte-conteneurs qui ont fait escale au moins une fois en mer Méditerranée occidentale, en sélectionnant les sept port principaux : Tanger Med, Valence, Algésiras, Gioia Tauro, Barcelone, Gênes et Marseille-Fos.
Davantage sollicité que les voisins méditerranéens pendant la crise
Tanger Med a cumulé plus d’un demi-million d’EVP de capacité maritime en provenance de Chine au mois d’avril, soit autant que Marseille-Fos et Barcelone réunis. Yann Alix explique ce succès par le fait que des ports comme Tanger Med ont bénéficié du blank sailing – le fait pour un armateur de sauter une escale – pendant le Covid.
Grâce à sa position d’interface à la fois dans l’axe ouest-est entre les États-Unis et l’Asie et dans l’axe nord-sud entre l’Europe et l’Afrique, Tanger Med a été davantage sollicité que ses voisins méditerranéens.
Ainsi, sur le seul mois d’avril 2020, Tanger Med totalisait 37 escales contre 28 pour Valence, 26 pour Algésiras, 24 pour Gènes, 20 pour Gioia Tauro, 18 pour Barcelone et 17 pour Marseille-Fos. La concurrence du sénégalais Ndayane à l’horizon 2026
Yann Alix et Mustapha El Khayat s’accordent à dire, qu’à terme, quelques ports concurrents pourraient émerger, mais pas avant 2026. Parmi eux, Nador, au nord-est du royaume. Une autorité a déjà été spécialement créée pour développer l’infrastructure, sur le modèle de TMSA.
En Afrique de l’Ouest, Yann Alix évoque une possible concurrence du port de Ndayane, au Sénégal. « Porté par DP World, il est prévu pour 2026. À cette échéance, il est possible qu’il y ait une sérieuse concurrence avec Tanger Med. Mais encore faut-il que Ndayane soit effectivement opérationnel à la date prévue », conclut-il.
Voldenuit, Bruce Wayne, Fahed64, romh, QuickShark, blackbird130, ralek1 et replaysat aiment ce message
Invité Invité
Sujet: Re: Économie marocaine Ven 18 Juin 2021 - 18:27
Est-ce que quelqu'un peut partager le contenu de cet article https://mobile.ledesk.ma/2021/06/17/les-princesses-rachetent-discretement-yamed-capital-aux-heritiers-de-menibus/
Adam Modérateur
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Sujet: Re: Économie marocaine Lun 21 Juin 2021 - 22:16
Reuters a écrit:
Morocco targets $1.7 bln in non-phosphate mining revenue by 2030
Morocco plans to raise revenue from non-phosphate mining to more than 15 billion dirhams ($1.7 billion) by 2030 from 6.5 billion dirhams in 2020 by facilitating investments and tax incentives.
With 72% of global reserves, Morocco is the world’s largest phosphates exporter and last year its state-owned phosphates company OCP reported revenue of 56.1 billion dirhams.
The Moroccan energy and mining ministry said on Monday in its 2025-2030 mining development plan that it is also aiming for a tenfold increase in investment in mine prospecting and research to 4 billion dirhams.
It did not say which minerals it would target, but Energy and Mining Minister Aziz Rebbah told a news conference that the government would put particular focus on “strategic metals” such as those used in the renewable energy sector.
Morocco is a major producer of renewable energy but also relies on gas imports, including through a pipeline running from natural gas producer Algeria through Morocco to Spain.
However, it is at odds with Algeria over the Western Sahara and has recently had a dispute with Spain.
Rebbah declined to answer a question on whether Rabat planned to renew the pipeline deal, which expires in November, but said the pipeline was “strategic” to Morocco’s gas supply.
_________________ Les peuples ne meurent jamais de faim mais de honte.
Sujet: Re: Économie marocaine Lun 21 Juin 2021 - 23:16
"strategic metals", ça me fait penser au mont tropic
_________________ «Ce qui est à nous est à nous, ce qui est à vous est négociable», Nikita Khrouchtchev
romh General de Division
messages : 4161 Inscrit le : 09/09/2009 Localisation : Royaume Uni Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Économie marocaine Lun 21 Juin 2021 - 23:37
Le chiffre est dérisoire, je ne crois pas qu'on a inclus le mont tropic dans ces prévisions...., Car sont potentiel avec l'évolution de l'utilisation des batteries électriques et les énergies renouvelables le chiffre normalement doit être multiplié par 10 car les prix et la demande vont connaître une monté exponentielle dans les dix années à venir
redman Aspirant
messages : 593 Inscrit le : 14/10/2011 Localisation : FRANCE Nationalité :
Sujet: Re: Économie marocaine Mar 22 Juin 2021 - 16:06
messages : 25526 Inscrit le : 31/03/2008 Localisation : Pau-Marrakech Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Économie marocaine Mar 22 Juin 2021 - 20:45
Sans plan de relance officiel
Citation :
l’issue de cette réunion, le conseil de Bank Al-Maghrib a décidé de maintenir le taux directeur inchangé à 1,5 %, jugeant “accommodante” la politique monétaire adoptée jusque-là pour soutenir le financement de l’économie nationale.
Rebond de la croissance Selon les projections de Bank Al-Maghrib, la croissance atteindrait 5,3 % cette année, portée par une hausse de 3,6 % de la valeur ajoutée des activités non agricoles et un rebond de 17,6 % de celle du secteur agricole. Ce dernier reflète notamment les conditions climatiques très favorables qui ont marqué l’actuelle campagne agricole et qui se sont traduites par une augmentation de la production céréalière à 98 millions de quintaux.
En 2022, la croissance se consoliderait à 3,3 %, avec une poursuite de l’amélioration du rythme des activités non agricoles à 3,8 % et une baisse de 2 % de la valeur ajoutée agricole, sous l’hypothèse d’un retour à une production céréalière moyenne de 75 millions de quintaux.
Inflation Le Conseil a également noté qu’après des taux de 0,7 % en 2020 et de 0,1 % au premier trimestre de 2021, l’inflation a atteint 1,7 % en moyenne au cours des mois d’avril et mai.
Sous l’effet de la hausse prévue des cours internationaux du pétrole et de certains produits alimentaires, ainsi que de l’amélioration de la demande intérieure, elle devrait poursuivre son accélération tout en restant à des niveaux modérés, ressortant à 1 % sur l’ensemble de cette année et à 1,2 % en 2022.
Déficit Le déficit budgétaire devrait, selon les projections de Bank Al-Maghrib, s’atténuer progressivement, revenant de 7,6 % du PIB à 7,1 % en 2021 et à 6,6 % en 2022, alors que l’endettement du Trésor continuerait d’augmenter, passant de 76,4 % du PIB en 2020, à 77,8 % en 2021 puis à 80 % en 2022.
Pour ce qui est des finances publiques, l’exécution budgétaire au titre des cinq premiers mois de l’année fait ressortir un déficit de 25,1 milliards de dirhams, en légère baisse d’une année à l’autre. Les recettes ordinaires se sont améliorées de 9,3 %, tirées par l’augmentation du produit fiscal.
En parallèle, les dépenses globales se sont accrues de 1,9 % sous l’effet des hausses de 5,2 % de la masse salariale et de 18,1 % de la charge de compensation, tandis que l’investissement s’est stabilisé à 28,1 milliards.
Commerce extérieur Sur le plan des comptes extérieurs, les données provisoires à fin avril indiquent, selon la banque centrale, une nette reprise du commerce de biens avec des accroissements, en glissement annuel, de 22,3 % des exportations et de 10,7 % des importations.
Parallèlement, les recettes voyage ont diminué de 65,7 %, alors que les transferts des MRE maintiennent leur résilience notable, avec une progression de 45,3 %.
La reprise des échanges de biens devrait se poursuivre, les prévisions de Bank Al-Maghrib tablant sur une augmentation des exportations de 14,5 % sur l’ensemble de cette année, puis de 5,6 % en 2022, tirées principalement par les ventes de la construction automobile et des phosphates et dérivés.
En regard, les importations s’accroîtraient de 16,6 % en 2021, en lien essentiellement avec un alourdissement de la facture énergétique et une hausse des achats de biens de consommation, avant d’enregistrer un ralentissement de leur rythme à 3 % en 2022.
_________________ Le courage croît en osant et la peur en hésitant.
Invité Invité
Sujet: Re: Économie marocaine Ven 25 Juin 2021 - 10:22
Vous vous souvenez de l'idée d'utiliser les capacités de stockage de la SAMIR pour atteindre le minimum requis en terme de réserves stratégiques en fuel?
C'etait en juin 2020. Le brut était à 40$ à l'époque.
Un an plus tard, le brut est à 76$ et, au Maroc, rien! Aucune capacité de stockage supplémentaire, aucun progrès dans ce dossier et la SAMIR qui rouille. Ce n'est pas la faute du ministre de l'énergie, ce n'est pas le PJD qui bloque, ce n'est pas le palais (à ce que je sache)... Ce sont les distributeurs qui bloquent tout: Afriquia, Total et les autres. Alors, on veut un nouveau plan de développement mais personne ne veut enquêter sérieusement sur ce sujet? Ce cartel coute des milliards au Maroc et n'enrichi que Akhenouch et des entreprises étrangères. Que fait la justice?
Ceci est vraiment ridicule
metkow Adjudant
messages : 390 Inscrit le : 22/06/2008 Localisation : inconnu Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Économie marocaine Ven 25 Juin 2021 - 14:30
alphatango a écrit:
Vous vous souvenez de l'idée d'utiliser les capacités de stockage de la SAMIR pour atteindre le minimum requis en terme de réserves stratégiques en fuel?
C'etait en juin 2020. Le brut était à 40$ à l'époque.
Un an plus tard, le brut est à 76$ et, au Maroc, rien! Aucune capacité de stockage supplémentaire, aucun progrès dans ce dossier et la SAMIR qui rouille. Ce n'est pas la faute du ministre de l'énergie, ce n'est pas le PJD qui bloque, ce n'est pas le palais (à ce que je sache)... Ce sont les distributeurs qui bloquent tout: Afriquia, Total et les autres. Alors, on veut un nouveau plan de développement mais personne ne veut enquêter sérieusement sur ce sujet? Ce cartel coute des milliards au Maroc et n'enrichi que Akhenouch et des entreprises étrangères. Que fait la justice?
Ceci est vraiment ridicule
A ce que j'avais compris, il y'avait un problème au niveau juridique, comme la SAMIR est en liquidation, et le qu'il y'a un litige a l'international, l'état ne pouvait pas forcer ou saisir les espaces de stockages.
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redman Aspirant
messages : 593 Inscrit le : 14/10/2011 Localisation : FRANCE Nationalité :
Sujet: Re: Économie marocaine Ven 25 Juin 2021 - 15:09
messages : 593 Inscrit le : 14/10/2011 Localisation : FRANCE Nationalité :
Sujet: Re: Économie marocaine Ven 25 Juin 2021 - 15:17
Quelques interventions de MHE sur le libre échange et l'industrie automobile .
https://twitter.com/i/status/1408171662617493506
https://twitter.com/i/status/1408205707900502020
https://twitter.com/i/status/1408205707900502020
https://twitter.com/i/status/1408208432528756736
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Invité Invité
Sujet: Re: Économie marocaine Ven 25 Juin 2021 - 16:11
metkow a écrit:
alphatango a écrit:
Vous vous souvenez de l'idée d'utiliser les capacités de stockage de la SAMIR pour atteindre le minimum requis en terme de réserves stratégiques en fuel?
C'etait en juin 2020. Le brut était à 40$ à l'époque.
Un an plus tard, le brut est à 76$ et, au Maroc, rien! Aucune capacité de stockage supplémentaire, aucun progrès dans ce dossier et la SAMIR qui rouille. Ce n'est pas la faute du ministre de l'énergie, ce n'est pas le PJD qui bloque, ce n'est pas le palais (à ce que je sache)... Ce sont les distributeurs qui bloquent tout: Afriquia, Total et les autres. Alors, on veut un nouveau plan de développement mais personne ne veut enquêter sérieusement sur ce sujet? Ce cartel coute des milliards au Maroc et n'enrichi que Akhenouch et des entreprises étrangères. Que fait la justice?
Ceci est vraiment ridicule
A ce que j'avais compris, il y'avait un problème au niveau juridique, comme la SAMIR est en liquidation, et le qu'il y'a un litige a l'international, l'état ne pouvait pas forcer ou saisir les espaces de stockages.
Non, ce ne sont que des excuses. Il s'agissait de mettre en place un simple contrat de location (avec les distributeurs et non l'etat). Le syndic a l'autorité pour le faire mais es distributeurs n'en ont pas la volonté.
ralek1 Colonel-Major
messages : 2062 Inscrit le : 27/04/2016 Localisation : Lyon Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Économie marocaine Sam 26 Juin 2021 - 23:03
La vidéo complète de l'intervention de Moulay Hfid ALAALAMI.
_________________ "C'est un plaisir de faire sauter l'ingénieur avec son propre pétard". William Shakespeare ; Hamlet (1603)
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Shugan188 Modérateur
messages : 5656 Inscrit le : 12/05/2015 Localisation : Maroc Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Économie marocaine Lun 28 Juin 2021 - 19:43
Citation :
COMMUNIQUÉConseil des ministres: Les réformes de la fiscalité et des établissements et entreprises publiques au menu
La Rédaction
Crédit : MAP
Un Conseil des ministres a eu lieu ce lundi à Fès, indique un communiqué du Palais royal. Il a éété consacré à l’adoption de deux projets de loi-cadre, d’un projet de loi et de plusieurs projets de décrets et conventions internationales.
Au début des travaux du Conseil, le ministre de l’Économie, des Finances et de la Réforme de l’Administration a présenté un exposé devant le Roi sur le projet de loi-cadre relatif à la réforme fiscale. Préparé en application des Hautes Orientations Royales et sur la base des recommandations des Assises nationales sur la fiscalité, tenues en mai 2019, ce projet vise à instaurer un système fiscal efficace, juste, équitable et équilibré, qui permet de mobiliser tous les potentiels fiscaux pour financer les politiques publiques, promouvoir le développement économique et réaliser l’inclusion et la cohésion sociales.
Ce projet a pour objet de fixer les principes de base et les objectifs relatifs à cette réforme et qui portent essentiellement sur :
Premièrement : Le renforcement des droits fondamentaux à travers un système fiscal basé sur le respect de l’égalité de tous devant l’impôt, l’équité fiscale, le droit à l’information et la garantie des droits du contribuable et ceux de l’administration
Deuxièmement : La protection du contribuable contre toute interprétation abusive des textes juridiques de la part l’administration fiscale, le renforcement de la relation de confiance entre cette administration et le contribuable, la garantie du droit de recours pour les deux parties et de l’indépendance des instances fiscales compétentes, en plus de la création d’un Observatoire national des impôts
Troisièmement : L’instauration d’un système fiscal au service de la compétitivité, de l’innovation et de la création d’emploi et la mobilisation du plein potentiel fiscal pour garantir un meilleur financement des politiques publiques
Quatrièmement : L’orientation du système fiscal vers le renforcement de la solidarité, surtout pour le financement des filets sociaux de la protection sociale, comme la couverture médicale, les allocations familiales, ainsi que pour la réduction des inégalités sociales.
Il vise également la réforme de la fiscalité des collectivités territoriales afin de leur garantir des ressources permanentes et ce, en droite ligne de la détermination de l’État à revoir et à simplifier les règles afférentes à ces impôts et leur harmonisation avec les dispositions régissant les impôts de l’État.
Par la suite, le ministre de l’Économie, des Finances et de la Réforme de l’Administration a présenté devant le Roi les grandes lignes du projet de loi-cadre relatif à la réforme des établissements et entreprises publics (EPP).
Élaboré conformément aux Hautes Orientations Royales contenues dans les Discours du Trône et de l’ouverture du Parlement pour l’année 2020, ce projet vise la mise en place des principes et objectifs encadrant la réforme globale et progressive des établissements du secteur public, notamment à travers :
– La mise en place d’un programme de restructuration des EPP par leur regroupement ou leur fusion ou par leur dissolution et liquidation, l’encadrement de l’opération de création de nouveaux établissements et entreprises publics et leurs participations au capital des entreprises privées
– L’impulsion d’une nouvelle dynamique au secteur public, l’accroissement de l’efficacité du contrôle financier de l’État, la mise en place des mécanismes garantissant la cohésion, la coordination et la complémentarité entre les différents établissements et entreprises publics
– L’adoption d’une approche contractuelle entre l’État et ces établissements et entreprises en vue d’augmenter leurs performances et d’améliorer leur gouvernance
– La transformation des établissements publics qui exercent une activité commerciale en société anonyme.
Ce projet de loi-cadre permettra d’établir le cadre juridique pour la création de l’Agence nationale de la gestion stratégique des participations de l’État et du suivi de la performance des établissements et entreprises publics.
Le Conseil des ministres a approuvé ces deux projets : le projet de loi-cadre relatif à la réforme fiscale et le projet de loi-cadre relatif à la réforme des établissements et entreprises publics.
[…..]
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Adam Modérateur
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Sujet: Re: Économie marocaine Mar 29 Juin 2021 - 16:03
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redman Aspirant
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Sujet: Re: Économie marocaine Sam 3 Juil 2021 - 12:14