Actualités du Sahara Marocain

Rappel du premier message :

Les junkies de podemos multiplient les déclarations en soutien aux terroristes algéro-polzs et l'Espagne a peur que le Maroc ne le lui fasse payer.... c'est la 3e fois que la mae espagnole répète la même déclaration ......

MAP a écrit:

La position de l’Espagne sur le Sahara, une “politique d’Etat” (cheffe de la diplomatie espagnole)

vendredi, 27 novembre, 2020 à 15:57

Madrid – La position du Royaume d’Espagne sur la question du Sahara “reste toujours inchangée” parce qu’il s’agit d’une “politique d’Etat”, a affirmé la ministre espagnole des Affaires étrangères, de l’UE et de la coopération, Arancha Gonzalez Laya.

“Au sein d’un gouvernement de coalition comme le nôtre il peut y avoir des opinions différentes et des sensibilités différentes. Toutefois, notre position sur la question du Sahara demeure inchangée. Il s’agit d’une politique d’Etat”, a souligné Mme Gonzalez Laya qui était l’invitée, jeudi, d’une émission sur la radio nationale espagnole (RNE).

“La politique extérieure de l’Espagne est fixée par le ministère des Affaires étrangères en coordination avec le président du gouvernement”, a relevé la cheffe de la diplomatie espagnole, faisant observer que la position de son pays sur la question du Sahara “est constante et n’a subi aucun changement”.

Mme Gonzalez Laya avait réitéré la semaine dernière que son pays plaide pour un “soutien total” au Secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, afin qu’il puisse “garantir le maintien du cessez-le-feu” au Sahara et faire avancer “une négociation qui permette une solution politique, négociée, juste et durable conforme aux résolutions pertinentes du Conseil de sécurité de l’ONU”.

“Pour l’Espagne, l’important, ce sont les résolutions des Nations unies. Toutes. La dernière, en octobre de cette année, exprime clairement les paramètres de cette négociation”, avait clarifié Mme Gonzalez Laya.

Dans ce sens, elle avait indiqué avoir transmis, elle-même, cette position lors de “nombreux contacts maintenus ces derniers jours avec le Maroc, la Mauritanie, l’Algérie et le Secrétaire général des Nations unies, pour promouvoir cette voie de dialogue”.

Merci pour le Partage Antou.

Sinon voici un article de El Pais... eux qui hier nous méprisaient, nous regardaient de haut, aujourd'hui nous respectent !

Et Demain inch'Allah ils rayeront le mot Sahara occidental, diplomate etc

Citation :

Les puissantes alliances qui expliquent l'influence internationale du Maroc

Rabat a réussi en trois décennies à retirer de l'agenda de la communauté internationale la nécessité de tenir un référendum sur l'autodétermination dans le cadre de la solution au Sahara occidental


Personne ne conteste le poids international du Maroc. Pas même ses adversaires. La reconnaissance par le président américain Donald Trump de la souveraineté marocaine sur le Sahara occidental, annoncée jeudi , est l'aboutissement de trois décennies de batailles remportées par la diplomatie de Rabat sur le Front Polisario et sur l'Algérie, pays pour qui le Maroc considérez votre véritable rival. Là où les divergences abondent, c'est à l'origine de cette puissante influence internationale.

Le produit intérieur brut marocain est plus de dix fois inférieur à celui de l'Espagne. Son pouvoir d'achat d'armes est encore loin de celui de l'Algérie voisine, qui occupe la sixième place mondiale pour les importateurs, tandis que le Maroc occupe la 31e place sur la liste établie l'année dernière par l'Institut international de recherche de Stockholm. de la paix (Sipri) .

Cependant, le Maroc s'est imposé comme un partenaire privilégié de l'Espagne, de la France, des États-Unis, des monarchies du Golfe et de dizaines de pays africains. Et cela a permis qu'au cours des 20 dernières années, 41 pays aient retiré leur reconnaissance en tant qu'État à la République arabe sahraouie démocratique ( RASD ), selon des sources du ministère marocain des Affaires étrangères.

Oubi Bouchraya, représentant du Front Polisario auprès de l'Union européenne, a indiqué dans une conversation téléphonique depuis Bruxelles que l'une des principales causes de cette influence extérieure est le rôle joué par les gouvernements espagnols.

«Depuis Felipe González, à l'exception de la parenthèse relative de José María Aznar, tous les gouvernements ont cédé au chantage marocain. Le passage au chantage a été établi comme une tradition. Le Maroc a gagné en appétit et n'est plus jamais satisfait. Et il continue d'utiliser ses méthodes de lobbying en matière d'émigration et de coordination contre le terrorisme islamiste. Et dernièrement, il est également urgent avec les eaux territoriales des îles Canaries ».

Le diplomate sahraoui estime qu'il y a aussi d'autres éléments qui expliquent l'influence internationale du Maroc: «Après son indépendance, le Maroc est devenu le principal allié de l'Occident dans la région. Au milieu de la guerre froide entre l'Occident et la Russie, le pays était une île dans une mer de républiques révolutionnaires, comme l'Algérie ou l'Égypte. En outre, le Maroc était dans les années 1960 presque le seul pays arabe à avoir une position plus que flexible et coopérative avec Israël. Maintenant, il y a une douzaine de pays arabes qui vont dans le même sens. Mais Hassan II [père du roi actuel, Mohamed VI] a été le premier ».

Un autre facteur clé, selon Bouchraya, est la relation «privilégiée» du Maroc avec la France. «La France est le grand défenseur de Rabat au Conseil de sécurité de l'ONU et aussi devant l'Union européenne. Il existe une relation intime entre les deux. C'est plus qu'une alliance. Le Maroc est la continuation de la politique française en Afrique. Et cela travaille aussi pour la France pour contrer l'influence algérienne en Afrique ».

Pour le représentant sahraoui, l'élément le plus important de l'influence marocaine est peut-être donné par ses alliances avec les monarchies du golfe Persique. «Le Maroc est un pays aux ressources très limitées. Vous devez toujours couvrir le déficit de vos comptes. Mais il a toujours eu un accès facile à l'argent des monarchies arabes. C'est pourquoi il est permis de transmettre cette image du pouvoir qui correspond à ses réelles possibilités », conclut Bouchraya.

Depuis le Maroc, une source du ministère des Affaires étrangères qui préfère ne pas révéler son nom, indique que l'influence étrangère a pris un grand essor avec l'arrivée de Mohamed VI sur le trône en 1999. «Sa Majesté a entrepris une série de réformes d'une nature différente et qui comprenait tous les aspects de la vie publique. En matière de droits de l’homme, par exemple, un nouveau code de la famille a été approuvé et les victimes d’abus commis dans les années 70 et 80 ont également été réparées. Cette politique nous a donné de la crédibilité hors de nos frontières ».

Pour ce poste du ministère des Affaires étrangères, l'un des temps forts de la politique internationale du Maroc a été l'organisation en 2016 du sommet sur le climat de la COP-22 . "Si nous avons pu l'organiser, c'est parce que notre politique nationale est cohérente avec les valeurs de cette conférence."

Concernant l'utilisation de l'émigration irrégulière comme moyen de faire chanter l'Espagne, la même source souligne: «Le modèle de coopération entre le Maroc et l'Espagne est unique au monde. Il n'y a pas d'autre endroit avec la même pression migratoire où il y a autant de coopération. En fait, cette relation est donnée comme un exemple d'efficacité dans différentes régions du monde. Ce que fait le Maroc dans ce domaine n'est pas fait pour plaire à personne, mais parce que nous sommes un pays responsable. Nous connaissons les différentes facettes de l'émigration irrégulière et nous ne voulons pas que les mafias de la traite des êtres humains prolifèrent ».

Concernant la relation privilégiée entre le Maroc et la France, la source précitée n'ignore pas que dans la crise de l'îlot de Perejil , la France a évité la solidarité avec le pays membre de l'Union européenne, comme l'ont fait le Danemark et le Royaume-Uni, tandis que les États-Unis il a servi de médiateur. «L'interlocution avec l'Espagne est fluide et spontanée», dit-il, «et elle s'est rétrécie au fil des ans. L'Espagne est notre premier partenaire commercial. Et l'excellente relation que nous entretenons avec la France ne nuit en rien à l'Espagne ».

Concernant le rôle que joue le Maroc en Afrique, la même source précise: «Nous avons rejoint l'Union africaine en 2017. Mais cela ne veut pas dire que nous étions absents d'Afrique. Au contraire. Sa Majesté s'est rendue dans les pays subsahariens à environ 50 reprises. Je crois qu’aucun chef d’Etat n’a autant voyagé en Afrique ».

Le Maroc ne veut pas négliger sa relation stratégique avec la Russie, premier fournisseur d'armes de l'Algérie. En novembre dernier, les deux pays ont renouvelé l'accord de pêche qui a été prolongé tous les quatre ans depuis 1992 et qui permet à 10 navires russes de pêcher dans les eaux marocaines. Et il ne néglige pas non plus ses relations avec la Chine. «Sa Majesté a eu deux conversations téléphoniques avec le président chinois Xi Jinping en août et en septembre. Et le Maroc aura bientôt accès au vaccin chinois contre le covid-19 », précise le même ministère des Affaires étrangères.

Toutes ces alliances pour le Maroc sont importantes, mais la priorité est de parvenir à la reconnaissance internationale de sa souveraineté sur le Sahara. "C'est ce que font la plupart des pays qui composent la communauté internationale", explique la source susmentionnée. «Pour nous, le Sahara est une question existentielle. Le Maroc n'existera qu'avec le Sahara. Il ne s’agit pas d’une question entre problèmes, ni d’une question idéologique, mais d’une question d’intégrité territoriale. Et nous ne renoncerons jamais à notre souveraineté sur le Sahara ». Ce même samedi, l'ambassadeur des États-Unis au Maroc, David T. Fischer, a remis au roi Mohamed VI une carte signée par lui du pays du Maghreb qui comprend l'ensemble du territoire du Sahara occidental. L'ambassadeur a souligné que cela constituait "une représentation tangible" de la proclamation faite jeudi par Trump.

"Le meilleur allié de l'Occident"
De son côté, Khadija Mohsen-Finan, professeur à l'université Paris 1, a répondu deux semaines avant que Trump n'annonce l'accord tripartite avec le Maroc et Israël: «Il est vrai qu'en 20 ans du règne de Mohammed VI, le Maroc a forgé un Image du meilleur allié de l'Occident dans le monde arabe. C'est un pays où la monarchie n'a jamais cessé d'avoir des liens avec Israël, malgré le fait que la rue soit très hostile à ces relations ». «Le Maroc», ajoute Mohsen-Finan, «est aussi le pays qui prétend lutter contre le djihadisme, en promouvant un islam modéré . Personne ne croit en lui, mais tout le monde veut y croire et c'est pourquoi des pays comme la France permettent au Maroc de former ses imams ».

«Leur coopération est considérée comme précieuse pour l'Occident», ajoute Mohsen-Finan, «car elle surveille le détroit de Gibraltar, lui permet de survoler son territoire en cas de guerre et joue un rôle important dans la gestion des flux migratoires. Mais ces avantages ont un prix. Et les États occidentaux sont peu attentifs aux violations légales du Maroc au Sahara occidental et à sa gestion des droits de l'homme.

Mohammed Loulichki, ancien ambassadeur du Maroc et analyste au Policy Center for the New South, déclare: «Nous avons des institutions qui fonctionnent, qui sont solides et fiables. Surtout, la monarchie, garante de la stabilité. Nous avons l'image d'un pays tolérant, qui garantit le respect des autres religions. Et nous avons une culture politique du consensus. Il est vrai que nous n'avons pas de grandes ressources énergétiques. Mais notre principale ressource est la stabilité. Sans cela, rien ne peut être fait ».

L'administration du président des États-Unis, Donald Trump, a scellé un accord avec le Maroc pour vendre au moins quatre drones et armes à guidage de précision MQ-9B SeaGuardian d'une valeur de 1 milliard de dollars (825531 millions d'euros). La nouvelle est apparue vendredi dernier par l'intermédiaire de l'agence Reuters, un jour après que l'accord entre les États-Unis, Israël et le Maroc ait été connu. L'Espagne a déjà acheté quatre drones MQ-9 Reaper au Pentagone en 2015 , également fabriqués par General Atomics, au prix de 215,8 millions d'euros.

https://elpais.com/internacional/2020-12-12/las-poderosas-alianzas-que-explican-la-influencia-internacional-de-marruecos.html

Le Maroc compte rouvrir les bureaux de liaison pour préparer l'ambassade et les secteurs de coopération on est pas les bédouins du golf . Tout ça ça prend du temps il suffit de voir le temps que ça a pris la réouverture de l'ambassade iranienne à Rabat et la validation de lambassadeur plusieurs mois

Entre temps on surveille Biden lui même je ne crois pas qu'il veut de présenter comme celui qui combat les intérêt d'Israël surtout avec un lobby pro isr puissant dans les sphères politiques et économiques

mourad27 a écrit:

Le Maroc compte rouvrir les bureaux de liaison pour préparer l'ambassade et les secteurs de coopération on est pas les bédouins du golf . Tout ça ça prend du temps il suffit de voir le temps que ça a pris la réouverture de l'ambassade iranienne à Rabat et la validation de lambassadeur plusieurs mois

Entre temps on surveille Biden lui même je ne crois pas qu'il veut de présenter comme celui qui combat les intérêt d'Israël surtout avec un lobby pro isr puissant dans les sphères politiques et économiques

Vous avez tout à fait raison ça prend du temps mais je pense aussi qu'on déjà travaillé sur ça durant les deux trois ans de négociation donc reste juste la finalisation et le côté logistique

mourad27 a écrit:

Le Maroc compte rouvrir les bureaux de liaison pour préparer l'ambassade et les secteurs de coopération on est pas les bédouins du golf . Tout ça ça prend du temps il suffit de voir le temps que ça a pris la réouverture de l'ambassade iranienne à Rabat et la validation de lambassadeur plusieurs mois

Entre temps on surveille Biden lui même je ne crois pas qu'il veut de présenter comme celui qui combat les intérêt d'Israël surtout avec un lobby pro isr puissant dans les sphères politiques et économiques

garder a carte au chaud au cas ou , si il fais le difficile une ambassade s''ouvre et biden s'entrouvre

Un autre article qui date de 10 jours mais qui résume bien maintenant quelle sera la position des européens pour maintenant le conflit à l'ONU....

Citation :

Sahara occidental : un conflit post-colonial qui n'a que trop duré

Après 30 ans d'immobilisme, le cessez-le-feu a été interrompu au Sahara occidental. Au sortir de la colonisation de ce territoire par l'Espagne, le conflit oppose depuis 1975 le Maroc au Front Polisario, un mouvement indépendantiste sahraoui soutenu par l'Algérie. Une situation dramatique marqué par l'échec des Nations Unies à faire aboutir un processus de paix dont dépend le sort des dizaines de milliers de réfugiés.


Un conflit gelé qui ne peut plus durer ?
Depuis le vendredi 13 novembre, le cessez-le-feu globalement respecté pendant 30 ans est rompu. L’armée marocaine a mené une opération dans la zone tampon du poste-frontière de Guerguerat, à l'extrême sud, pour rétablir le trafic routier coupé par les indépendantistes sahraouis. En réaction, le Front Polisario décrète l’état de guerre. La route visée est la seule qui mène vers la Mauritanie notamment pour les échanges commerciaux.

« On assiste à un tournant avec une reprise des hostilités de type guerrier que l’on croyait révolu après la construction du mur par Hassan II dans les années 1980 », selon la politologue Khadija Mohsen Finan, spécialiste du Maghreb, et chercheure à l'université Panthéon Sorbonne à Paris, co-auteure avec Pierre Vermeren de "Dissidents du Maghreb depuis les indépendances", éd. Belin, octobre 2018.

Au-delà des éléments factuels qui ont déclenché cette violation du cessez-le-feu, il n’en reste pas moins que « la situation du Front Polisario est intenable alors que l’aide aux camps de réfugiés est en baisse et que son tuteur algérien est moins présent. »

Ce qui se passe, « c’est un cri de désespoir du Front Polisario pour qui l’immobilisme est insupportable ». Car « le Front Polisario n’a plus d’avantage sur le plan militaire. Le niveau de son engagement est décidé par Alger, à lui seul le Front Polisario ne peut que réaliser de petites actions. Le Maroc est lui très armé, doté d’avions de combat, de missiles de moyenne portée.»

Pour le chercheur Kader Abderrahim, maître de conférence à Sciences Po, "il s'agit d'un regain de tensions, des échaufourrées, mais pas de mouvement de combat. Pour l'auteur de "Géopolitique de l'Algérie" (éd. Bibliomonde, février 2020), relancer cette guerre n'arrange ni le Maroc, ni l'Algérie, car la frontière est toujours fermée depuis 1994. C'est un obstacle à l'intégration du Maghreb arabe dans la mondialisation. Ce n'est dans l'intérêt de personne, ni des Européens, ni des Américains."

Côté algérien, d'autres facteurs conjoncturels peuvent expliquer la survenue de cet épisode, selon Kader Abderrahim. "Avec le président Tebboune malade [et soigné en Allemagne] mais aussi le chef d'Etat-major de l'armée Saïd Chengriha qui aurait été évacué pour des soins en Suisse, cela a donné l'occasion au Front Polisario et à une frange de l'armée algérienne d'en profiter pour provoquer un regain de tensions avec le Maroc." "Mais cela n'a pas fait évoluer la situation et on observe un retour au statu quo."

D'autre part, si le contexte géopolitique a changé avec la fin de la guerre froide, "le discours du Front Polisario n’a pas évolué", constate pour sa part Khadija Mohsen Finan.

« L’idéologie s’affaiblit, il n’y a plus de modèle. Le Front Polisario n’a jamais modifié sa communication qui a vieilli, en lisant leurs communiqués guerriers alors qu’ils n’en ont plus les moyens, on a l’impression qu’on lit un livre d’histoire. »

Autodétermination ou autonomie : un référendum impossible à réaliser ?
Plusieurs émissaires et envoyés spéciaux du secrétaire général des Nations unies se sont succédés pour faire aboutir le processus de paix, notamment les Américains James Baker (1997-2004) et Christopher Ross (2009-2017). Le point d’achoppement est l’organisation d’un référendum d’autodétermination. Le Maroc y est catégoriquement opposé.

Si une fois de plus le mandat de la Mission des Nations Unies pour l’organisation d’un référendum au Sahara occidental (Minurso) a été renouvelé pour un an, jusqu’au printemps 2021, il y a peu d’espoir que sa mission se réalise. « Au niveau du droit, le référendum est toujours à l’ordre du jour, mais techniquement impossible : qui va voter, alors qu’il y a eu des déplacements de population. Le Maroc ne prendra pas le risque de perdre un référendum. »

Une autre option a été élaborée pour sortir du conflit : celui d’une autonomie, large, au sein du Maroc. Cette proposition a été avancée à la fois par le Plan Baker I en 2000 mais aussi par le Maroc en 2007. ]b]Elle fut rejetée par le Front Polisario et l’Algérie. « A mon avis, c’est une erreur politique d’avoir joué la carte de la guerre », commente Khadija Mohsen Finan.[/b]

Désormais, « on a dépassé l’alternative autonomie ou autodétermination. Le Maroc et le Front Polisario sont inscrits dans une logique de guerre. Dommage que le Front Polisario n’a pas accepté une autonomie. Aujourd’hui le Maroc n’accepte plus ce principe, cela lui poserait des risques, en constituant un précédent pour d’autres territoires, notamment pour le Rif. »

Concernant la position d'Alger, "on ne comprend pas ce que les Algériens attendent sur le Sahara occidental, quel est le projet de l'Algérie ?, s'interroge Kader Abderrahim : "Quand je leur demande, il n'y en a pas". "Tant que l'on aura pas de réponse, il est difficile d'évaluer ce que peut-être un compromis politique sur cette question là".

Reste que selon Khadija Mohsen Finan, « l’échec du processus du paix incombe à l’ONU, au Conseil de Sécurité et ses membres permanents, notamment la France qui a toujours été favorable à un Sahara occidental marocain ».

Le Maroc, le meilleur allié des pays occidentaux ?
La stratégie du Maroc au Sahara occidental s’appuie sur une alliance avec les pays occidentaux. Cela est d’autant plus vrai sous le règne de Mohamed VI. « Il s’est rendu indispensable aux pays occidentaux notamment par l’autorisation de survol son territoire, à la différence de l’Algérie, par le contrôle du passage des migrants et celui du détroit de Gilbratar, et par une position décomplexée à l’égard Israël ».

Autre aspect relevé par Khadij Mohsen Finan, « le Maroc a beaucoup mis en avant le risque de dérives sécuritaires et d’expansion des mouvements djihadistes pour faire peur aux Occidentaux. A ce sujet, rien n’est exclu car le désespoir est un terreau privilégié et la région connait la présence de deux grands groupes terroristes Aqmi et Etat Islamique. A ma connaissance, cela ne s’est pas fait ». Par ailleurs, Mohamed VI, en tant que commandeur des croyants, argue « d’une légitimité religieuse avec les pays du Golfe et de rempart contre le djihadisme


Un engagement moindre de l’Algérie derrière le Front Polisario ?
L’Algérie, voisine et ennemi du Maroc, fait figure d’allié objectif du Front Polisario. Mais ce soutien n’a plus la même vigueur. Cela se juge notamment à la réaction mesurée d’Alger sur la rupture de cessez-le-feu, en mettant sur le même plan les 2 parties marocaine et sahraouie.

"Le soutien de l'Algérie est officiel, mais il n'est pas massif car le pays se trouve en plein marasme économique", précise Kader Abderrahim.

"Le soutien est à présent à minima et le changement à cet égard date des années 2000, renchérit Khadija Mohsen Finan. L’Algérie ne va pas lâcher le Front Polisario mais elle ne va pas monter au créneau pour une guerre comme en 1976. L’Algérie va sauver l’honneur. »

La raison de cet engagement algérien en retrait réside aussi dans la situation politique intérieure, face à la contestation de l’hégémonie de l’armée et aux changements de définition du nationalisme algérien.

"Le régime algérien est dans l'impasse politique avec le rejet massif du système et des dirigeants par le Hirak et les élites politiques algériennes n'ont pas su engager un projet alternatif. Certains militaires très radicaux ont voulu profiter de cette vacance pour inverser le rapport de forces à l'intérieur du sérail et de l'armée."

"En d'autres termes, conclut Kader Abderrahim, tout cela a très peu à voir avec le Sahara occidental, mais beaucoup avec la situation en Algérie" .

Le développement du Sahara occidental est-il un moyen ou une fin ?
Le Sahara occidental dispose de richesses agricoles, minières (phosphate) et halieutiques. L’exploitation de ces ressources par le Maroc est combattue par le Front Polisario sur le plan juridique, mais aussi dénoncée par des militants et organisations de la société civile.

« Le Maroc exploite cette région, il essaie de faire adopter cet état de fait. Il a beaucoup développé cette région car cela lui sert de vitrine. Mais il n’en reste pas moins que vous ne pouvez pas développer ce qui ne vous appartient pas », note Khadija Mohsen Finan.


Au niveau régional, la permanence du conflit est fortement décriée par les populations locales. « Quand on discute avec les Algériens et les Mauritaniens, on ne veut pas savoir qui a tort ou a raison mais on veut sortir du conflit et tirer profit d’une intégration régionale au niveau économique. »

D'après Kader Abderrahim, en Algérie, "jamais il n'y a eu de débat, ni au niveau de la population, ni du Parlement. Je ne sais pas ce que représente le Sahara occidental pour eux. Beaucoup disent qu'il faut utiliser les ressources pour les besoins de la population. Je crois qu'ils sont plutôt favorables pour le dialogue que pour la question du leadership dans la région."

Les bénéfices d’un tel développement sont un enjeu pour la stabilité. Khadija Mohsen Finan souligne le risque de soulèvement populaire. « En mars 2011, il y eut un grand soulèvement dans les camps de Tindouf en Algérie. De même de l’autre côté de la frontière, à Layyoune, principale ville du Sahara occidental marocain, ont eu lieu des soulèvements sur la base de revendications sociales, liées la crise du logement par exemple mais qui peuvent dériver vers la dénonciation de l'exploitation puis vers une revendication d’autodétermination. »

Une situation d’exception dans le droit international ?
Devant l'échec patent de la Minurso, la mission de l'ONU au Sahara occidental, a remplir son mandat et organiser un référendum, le processus de paix est au point mort.

Sur la durée, le rapport de forces sur la scène internationale évolue en défaveur du Front Polisario et la République Arabe Sahraouie Démocratique (RASD) qu'il a créée en 1976. Pour preuve, « en 1990, la RASD était reconnue par 79 pays, mais aujourd’hui par une trentaine seulement », note Khadija Mohsen Finan.

En 1984, la RASD est admise au sein de l'Orgainsation de l'Unité Africaine comme son 51e membre. Une décision qui provoque le retrait du Maroc de l'OUA. Le Royaume chérifien ne revient dans le giron de l'Union Africaine qu'en 2017. En Afrique, le RASD peut compter sur le soutien de deux poids lourds, le Nigeria et l'Afrique du Sud. Mais la liste des pays d'Afrique subsaharienne qui ouvrent des représentations diplomatiques au Sahara Occidental est bien plus longue.

« C’est un état d’exception. La communauté internationale a décidé de faire un cadeau à Rabat. Dès le début, le Maroc n’a jamais été obligé, ni condamné. Dans le monde politique ou médiatique, personne ne dit que c’est territoire occupé du point de vue du droit international. La raison est que le Maroc est considéré comme plus stable et que l’Algérie ne doit pas être renforcée. »

Khadija Mohsen Finan rappelle une citation du roi du Maroc Hassan II : « tôt ou tard, il faut que notre propriété du Sahara soit déposée à la conservation foncière des Nations unies ». Pour la politologue, cela signifie que le souverain était attentif au droit international. Et d'observer que "son fils Mohamed VI s'est écarté de cette ligne".

Reste que le Sahara occidental est considéré comme un "territoire non autonome" par l'ONU et 45 ans après, le conflit connaît une nouvelle escalade. « Ce n’est pas tant le bilan humain des combats qui est à craindre. L’ONU doit sortir de son silence mais elle ne peut pas continuer à appeler à discuter des acteurs qui n’ont jamais accepté de le faire, cela n’a pas de sens. »

https://information.tv5monde.com/afrique/sahara-occidental-un-conflit-post-colonial-qui-n-que-trop-dure-384451

Pourquoi Biden ne reviendra pas sur cette accord :

1- Je suis convaincu que l’équipe Biden été concerté, le Maroc n'est pas un debutant de la scène internationale pour ne pas blindé l'accord

2- Les USA sont en concurrence avec la Chine et doit entretenir et maintenir ses alliés

3- c'est un accord tripartite ou Israel fera  tout pour le maintenir

4- Israel et les USA s'ils veulent adhérer le gros poisson qui est l'Arabie Saudite elle doivent se montrer fiable et maintenir leurs engagements. elle est entrain de surveiller

5- Biden est mal élu il aura beaucoup de chats a fouetter et beaucoup d'autre priorité

6- La sortie de la Russie qui condamne l'accord et un don du ciel , Biden n'a pas intérêt d'aller dans le même sens que celui de la Russie

.

La réaction de la France en est le parfait exemple ,malgré leur langue de bois excessive si on lit entre les lignes: le conflit à trop durer et l'autonomie est crédible

simplet a écrit:

Pourquoi Biden ne reviendra pas sur cette accord :

1- Je suis convaincu que l’équipe Biden été concerté, le Maroc n'est pas un debutant de la scène internationale pour ne pas blindé l'accord

2- Les USA sont en concurrence avec la Chine et doit entretenir et maintenir ses alliés

3- c'est un accord tripartite ou Israel fera  tout pour le maintenir

4- Israel et les USA s'ils veulent adhérer le gros poisson qui est l'Arabie Saudite elle doivent se montrer fiable et maintenir leurs engagements. elle est entrain de surveiller

5- Biden est mal élu il aura beaucoup de chats a fouetter et beaucoup d'autre priorité

6- La sortie de la Russie qui condamne l'accord et un don du ciel , Biden n'a pas intérêt d'aller dans le même sens que celui de la Russie

.

+1 Ssi Simplet , c'est surtout le lobby israélien qui rentrera en jeu et même juridiquement il ne peut pas le révoquer j'avais posté un article ce matin qui expliquait bien la question..

Fahed64 a écrit:

Un autre article qui date de 10 jours mais qui résume bien maintenant quelle sera la position des européens pour maintenant le conflit à l'ONU....

Ça reste l'avis d'une algérienne

.

bradli23 a écrit:

Prochaine étape ça va être les pays d'Afrique qui ont des liens avec Israël. Et L'Amérique latine.

C'est le moment opportun tant qu'a l'Est c'est l'absence totale.

Veuillez noter qu'on sécurisé un accord avant de le signer pas après, les inquiétudes sont compréhensibles mais il ne sont ni justifiés ni légitime car le Maroc n'a pas attendu des années et des années pour conclure un accord fragile ou sans garantie, on est pas entrain de parler ici de benbla ou boukhrouba on est entrain de parler de l USA

Ils sont partis faire les poubelles

romh a écrit:

Veuillez noter qu'on sécurisé un accord avant de le signer pas après, les inquiétudes sont compréhensibles mais il ne sont ni justifiés ni légitime car le Maroc n'a pas attendu des années et des années pour conclure un accord fragile ou sans garantie, on est pas entrain de parler ici de benbla ou boukhrouba on est entrain de parler de l USA

Ce qui fait que les marocains sont un peu sceptique, ce sont certaines décision prises dans le passé et dont personne n'a parlé jusqu'à ce qu'on s'est rendu compte. L'exemple parfait est l'accord de libre échange avec les USA ou on a accepté l'exclusion du Sahara. Résultat des courses: perte niveau économique et politique.

Mais les temps ont changé et la diplomatie marocaine aussi. Les décideurs aujourd'hui ont acquit de l'expérience et sont beaucoup plus intelligents. Aujourd'hui, on fait appel aux personnes de droit international, avocats...

Fahed64 a écrit:

Ils sont partis faire les poubelles

Leurs discours sont toujours les mêmes, rien de spécial qu'ils continuent de nous suivre et de négliger leurs vrais problems ca nous arrange tellement

Fahed64 a écrit:

Ils sont partis faire les poubelles

Je ne sais pas pourquoi tu intitule la vidéo comme ça alors qu'ils disent certaines choses intéressantes et objectives mais aussi des choses qui nous blessent !

Fahed64 a écrit:

Ils sont partis faire les poubelles

Quand je vois je me dis heureusement pour le régime algérien que le Maroc existe ,sinon ils n'auraient pas d'autres coupables à leurs problèmes

ralek1 a écrit:

romh a écrit:

Veuillez noter qu'on sécurisé un accord avant de le signer pas après, les inquiétudes sont compréhensibles mais il ne sont ni justifiés ni légitime car le Maroc n'a pas attendu des années et des années pour conclure un accord fragile ou sans garantie, on est pas entrain de parler ici de benbla ou boukhrouba on est entrain de parler de l USA

Ce qui fait que les marocains sont un peu sceptique, ce sont certaines décision prises dans le passé et dont personne n'a parlé jusqu'à ce qu'on s'est rendu compte. L'exemple parfait est l'accord de libre échange avec les USA ou on a accepté l'exclusion du Sahara. Résultat des courses: perte niveau économique et politique.

Mais les temps ont changé et la diplomatie marocaine aussi. Les décideurs aujourd'hui ont acquit de l'expérience et sont beaucoup plus intelligents. Aujourd'hui, on fait appel aux personnes de droit international, avocats...

Le Maroc d'avant 2012 n'est pas celui du Maroc d'après 2012, on dirait que l'institution Royale a constaté l'ompleure de jouer soft dans certains dossiers et aussi le danger de laisser certains guignols joué avec certaines cartes stratégiques pour de minable calcul électoraux.
Beaucoup de gens l'oublie mais on est passé à côté d'un ko total de justesse.
Dieu seul sait qu'est-ce que on nous a préparé comme complots à gauche et à droite même les pays du Golfe nous ont lâché.
Peut-être je dramatise mais il est clair que nos paradigmes ont manifestement changé de cap

Mr Tebboune est apparu aujourd'hui. Deux mots pour dire qu'ils se sentent menacés mais qu'ils tiendront. C'est l'arroseur arrosé, celui qui faisait le bolosse qui est obligé de dire qu'il n'a pas peur.

Les faits montrent que le Maroc à tout fait pour remettre le Maghreb sur les rails, mais l'obstination du régime algérien en a fait autrement.

Qqun qui dit qu'il n'a pas peur alors que personne ne l'a sollicité... Ça s'appelle en psychologie l'autosuggestion

https://mobile.twitter.com/TebbouneAmadjid/status/1338134273740648450

Fahed64 a écrit:

Ils sont partis faire les poubelles

Ah enfin ces Harkis se sont posés la bonne question et se demandent s'ils ne sont pas responsables de ce qui s'est passé. Le présentateur demande directement à son invité s'il ne fallait pas poussé le Polisario à accepter l'offre de l'autonomie. Et avant lui l'autre invité sur le plateau dit clairement (en parlant du sahara): "Moi personnellement je suis d'avis à ce qu'on change d'approche" Trop trad, restez comme vous êtes Et surtout ne changer rien

Donc comme par miracle ils commencent a se poser les bonnes questions,perso j' y crois pas je pense plutot que cette question etait premeditée.je peux me tromper mais je crois qu'ils vont commencer a surfer sur cete histoire d'autonomie et de negociation ils ne le restent rien.ils peuvent pas faire la guerre ni faire la paix la logique serait de pousser le polizebal a accepter le plan d'autonomie pour nous jeter leur rejeton et esperer qu'il se transforme en cinquieme colonne une fois au sahara.une transformation du genre IRA branche politique ou batasuna histoire de continuer a nous faire chier apres.nous devrons etre vigilant,autonomie selon nos conditions oui mais pas pour le polisario on fera pas rentrer le ver dans la pomme.

ralek1 a écrit:

Fahed64 a écrit:

Ils sont partis faire les poubelles

Ah enfin ces Harkis se sont posés la bonne question et se demandent s'ils ne sont pas responsables de ce qui s'est passé. Le présentateur demande directement à son invité s'il ne fallait pas poussé le Polisario à accepter l'offre de l'autonomie. Et avant lui l'autre invité sur le plateau dit clairement (en parlant du sahara): "Moi personnellement je suis d'avis à ce qu'on change d'approche"  Trop trad, restez comme vous êtes  Et surtout ne changer rien

Cela me rappelle l'épisode de la demande d'adhésion à la CEDEAO.

Un ministre DZ sortie de nul part, nous disais que cela va tuer l'UMA

C'est que des paroles !!! Ils ont encore une petite fenêtre de tir pour rattraper le train en marche.

Mais à condition de régler avec nous toutes les questions de frontière au Sud et à l'Est une fois pour toute.

un commentaire lu sous la video

"Le poisson pourrit toujours par la tête" disait Mao. Mais en voyant cette émission je constate que l'ensemble du poisson est pourri !


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ils ne vont jamais lâcher l'affaire du Sahara c'est leur raison d'étre sinon comment ils vont expliquer leur achats d'armes avec le gonflement de factures qui va avec. il leur faut un ennemie extérieur pour leur survie. et qui peut bien remplir ce role que le méchant Mekhzen agresseur expansionniste et prosioniste etc....

les dés sont jetés et on a choisi notre camp, la politique de la main tendue ni la recherche d'un minimum de consensus sur les termes de bon voisinage n'a servi avec eux, donc chacun pour soi.

Notre voie est bien tracée. on a essayé 30 ans de négociation ca n'a pas marché. maintenant fini le jeu. on a dépassé le point de rupture (on est en phase de gagner et on enchaine les succès diplomatiques), faut tout faire pour les expulser de l'UA, pousser les pays restants à révoquer leur reconnaissance et se préparer militairement parce que une fois tout cela réalisé ils n'auront de choix que de nous attaquer, dans sa descente à l'enfer le régime harkis ne va pas hésiter à nous entrainer avec lui.

Il n'a pas l’intention de jeter l'éponge

Swing States that have found massive VOTER FRAUD, which is all of them, CANNOT LEGALLY CERTIFY these votes as complete & correct without committing a severely punishable crime. Everybody knows that dead people, below age people, illegal immigrants, fake signatures, prisoners,....

— Donald J. Trump (@realDonaldTrump) December 13, 2020

 

...Tens of millions of haphazardly ballots sent, with some people getting two, three, or four ballots. We will never give up!

— Donald J. Trump (@realDonaldTrump) December 13, 2020