messages : 749 Inscrit le : 14/12/2020 Localisation : Centre France Nationalité :
Sujet: Actualités du Sahara Marocain Jeu 17 Déc - 17:24
Rappel du premier message :
Finalement, la GB eu égard a la situation de Gibraltar, a tout intérêt à suivre les USA. Parce qu'un Maroc liberé de son conflit sur le Sahara (du sud) pourra regarder l'Espagne droit dans les yeux concernant les deux villes du nord. Et plus le Maroc mettra la pression sur les espagnols sur Sebta et Melilia, moins ces derniers seront à l'aise pour revendiquer Gibraltar.
_________________ Le Maghrib tout entier (al-Maġhrib al-aqsá bi-jumlati-hi) s’est mis en mouvement, le fond des vallées s’est rempli, les pentes ont déversé le tumulte de ce torrent impétueux. @ Abd Al Mu'min, 1158.
Dernière édition par Bolden le Dim 10 Jan - 10:22, édité 1 fois
Dès que l'oncle Sam se présente , tout le monde est au garde à vous . Je crains que d'ici la fin de l'année 2021 , on aura tellement de consulats , qu'il n'y aura plus de places pour le retardataires comme nos amis de l'Est !
mr.f-15 Eagle, Dias63 et Stinger aiment ce message
Quand on est un maestro d'orchestre, il faut savoir faire jouer plusieurs instruments pour avoir un rythme musical. Celui qui a crée des associations de Sahraoui dites de 3 éme voix (1er voix pro Maroc, 2éme voix Poldz, 3éme...) a compris l'utilité technique mais pas l'esprit derrière une telle technique, comme s'il archive les outils sans savoir quoi en faire.
À mon avis, il faut conforter les sahraoui pro Maroc dans leurs choix patriotiques, et donner la force à la 3 éme voix pour être l'interlocuteur sérieux et doubler le Poldz: il est clair que le choix des armes est stérile, que la logique Poldz est arrivé au point de suicide (+ marionnettes aux main des espagnols et dz ) *, que la surenchère des Poldz sur les autres voix et sur leurs pureté patriotique... est contre productive, comme si le Poldz pour ne pas devenir marocain, il a perdu son âme pour devenir DZ/ES. Il est aussi clair et net, que les sahraoui peuvent avoir plus de vie politique avec le Maroc qu'être du bois de chauffage pour les algériens (l'Algerie sait qu'elle harcèle avec un outil, juste pour l'harcelememt et sait que le Maroc lâchera jamais le Sahara, donc les Sahraoui c'est du consommable). La sagesse politique et le réalisme demontre plus que jamais que la 3 éme voix est en réalité plus patriotique que les adolescents haineux que sont les dirigeants Poldz). Donc faut montrer un Maroc qui tend la main à une 3éme voix, et celle ci s'ouvre sur les pays étrangers et instances internationales, comme une voix qui dit ça suffit de cette stérilité.
(*) Les Poldz sur le net disent aux espagnols qu'ils doivent les aider pour récupérer le Sahara, sinon le Maroc après le règlement du Sahara va attaquer les terres espagnoles de Ceuta et Melilla, et que le meilleur garant des intérêts de Canarias est un Sahara indépendant (comprendre : donner la ZEE en contrepartie). Les espagnols disent en public qu'ils veulent partager la ZEE avec le Maroc.... Il est clair que les Poldz sont devenus des outils des vieux colons, dans une sorte de haine stérile infantile, une fuite en avant sans aucun sens de résponsabilité politique envers leurs citoyens sahraoui des camps. Des traitres en sommes par la force des puissances en jeux, lui qui n'a rien sauf la force que lui donne les DZES.
La première voix pro Maroc est chez elle. Les autres ils peuvent rester où ils sont. On n'en veut pas, à moins de montrer patte blanche et une vraie repentance.
QuickShark aime ce message
Antou 2eme classe
messages : 44 Inscrit le : 13/12/2020 Localisation : Paris Nationalité :
En liant la reconnaissance de la souveraineté du Maroc sur le Sahara occidental par Donald Trump à la normalisation des liens du royaume avec Israël, Mohammed VI se prémunit contre toute annulation de cette décision par Joe Biden.
À chacun ses intérêts – et ses priorités. De la double annonce choc du 10 décembre dernier, publiée dans une courte rafale de tweets par le président américain Donald Trump et aussitôt confirmée à Rabat, les Marocains auront retenu ce qui, pour eux, est l’essentiel : la première reconnaissance officielle de la marocanité de leurs provinces sahariennes du Sud par un membre permanent du Conseil de sécurité de l’ONU – en l’occurrence, le plus puissant d’entre eux.
Quarante-cinq ans après la « reconquista » de ce que le royaume considère comme sa profondeur historique et alors que trois décennies de processus onusien ne sont pas parvenues à sortir ce dossier de l’impasse, l’affaire du Sahara ex-espagnol vient apparemment de subir un trauma salutaire sur la scène internationale : l’entrée dans une logique de solution.
La France suivra-t-elle l’exemple américain ? Parmi les quatre autres membres du Conseil, elle est celle qui a la position la plus proche, suivie par la Grande-Bretagne, d’une recognition pleine et entière, puisqu’elle considère depuis longtemps le plan d’autonomie marocain comme « une base de discussions sérieuse et crédible ».
Mais le pas supplémentaire qui permettrait à des ministres français de se rendre officiellement au Sahara marocain et à l’ambassade de France d’ouvrir un consulat à Laâyoune ou à Dakhla se heurte toujours à un obstacle de taille : Paris sait qu’une telle décision serait considérée par Alger comme un casus belli diplomatique. Plus que jamais partie au conflit – malgré ses dénégations – dans ce dossier, le gouvernement algérien a sur la France des moyens de pression efficaces, alors qu’il n’en possède pas, ou peu, vis-à-vis des États-Unis.
Diplomatie habile
Pour historique qu’il soit, l’édit Trump du 10 décembre est une proclamation présidentielle, pas un décret. C’est-à-dire qu’en théorie l’administration de Joe Biden, qui va s’installer à la Maison Blanche le 20 janvier, peut l’annuler.
Cette hypothèse, nonobstant le fait que le futur secrétaire d’État Antony Blinken est considéré comme un « ami du Maroc », est cependant peu probable. Toute l’habileté de la diplomatie chérifienne (et surtout celle du roi Mohammed VI) a été de lier de facto dans la même concomitance, mais sans le dire ni le reconnaître, le Sahara et la normalisation des liens avec Israël. Le tout avec l’appui du lobby juif américain, aussi influent auprès des Démocrates que des Républicains.
"Joe Biden ne pourra pas revenir sur l’une des deux annonces sans mettre l’autre en péril"
De la sorte, confie un proche du Palais, il sera très difficile à la future administration de revenir sur l’une de ces deux annonces sans mettre l’autre en péril. » Et comme nul n’imagine Joe Biden aller à l’encontre du rétablissement des relations diplomatiques entre le Maroc et Israël…
Ce type de transaction « gagnant-gagnant », Hassan II l’avait déjà pratiquée en 1986, dans un contexte très différent. Cet été-là, le Maroc se trouve dans une position économique particulièrement difficile : l’endettement est plus lourd que jamais et le FMI ne cache pas son mécontentement de voir que son plan d’assainissement n’est pas appliqué. Les États-Unis supportent de plus en plus mal l’accord maroco-libyen conclu à Oujda deux ans plus tôt. Il faut donc donner des gages pour obtenir des crédits.
Le 21 juillet, Hassan II reçoit à Ifrane le Premier ministre israélien Shimon Pérès, avant de rompre son « mariage » avec Mouammar Kadhafi. Même si l’entrevue se solde par un demi-échec diplomatique, le coup de poker politique rapporte. Le rééchelonnement de la dette marocaine est accepté et de nouveaux prêts sont accordés.
Exercice de realpolitik
Reste que ce qui différencie la situation d’aujourd’hui de celle de 1986, tient au fait que le Maroc, en réalité, renoue avec l’état des relations qui prévalait entre les deux pays jusqu’en 2002. Depuis, les touristes israéliens n’ont jamais cessé d’entrer au Maroc avec leurs passeports (ils étaient 70 000 en 2019). Quant aux bureaux de liaison israéliens à Rabat et marocains à Tel-Aviv, ils ont été entretenus et leurs loyers régulièrement payés.
La permanence d’une petite communauté juive au Maroc, où la Constitution reconnaît la part d’héritage hébraïque enseigné dans les manuels scolaires, ainsi que la présence dans l’État hébreu de plus d’un million de citoyens d’origine marocaine (18 % de la population et six ministres au sein de l’actuel gouvernement) font que cette normalisation, à la différence de celles qui l’ont précédée ces derniers mois de Manama à Abou Dhabi en passant par Khartoum, n’est pas une rupture historique. Dans ce royaume dont le souverain est le Commandeur de tous les croyants (et pas seulement des musulmans), les juifs ont leur cimetières, leurs synagogues et leurs musées. Une spécificité dans le monde arabe.
"Donald Trump espère faciliter la reprise de ses affaires une fois sorti de la Maison Blanche"
Les mots ayant un sens, contrairement à son homologue algérienne, la diplomatie du royaume n’a d’ailleurs jamais usé de la périphrase « entité sioniste » pour qualifier Israël, tout en ne cessant de proclamer son attachement à une solution à deux États. Un équilibre partie intégrante de son « soft power » et qui a permis que la victoire diplomatique du 10 décembre ne soit que très marginalement mise en équation avec les sentiments propalestiniens de la grande majorité des Marocains.
À chacun ses intérêts et ses priorités donc. Celles d’un Donald Trump en fin de cycle étaient de conclure son mandat sur un succès diplomatique susceptible – le poids du lobby pro-israélien aux États-Unis étant ce qu’il est – de faciliter la reprise de ses affaires une fois sorti de la Maison Blanche. Celles du roi Mohammed VI, d’obtenir une reconnaissance décisive de la validité de ce que les Marocains considèrent comme une cause nationale. Même si rien n’est encore réglé sur le fond, le Sahara vaut bien un exercice de realpolitik.
Quand on est un maestro d'orchestre, il faut savoir faire jouer plusieurs instruments pour avoir un rythme musical. Celui qui a crée des associations de Sahraoui dites de 3 éme voix (1er voix pro Maroc, 2éme voix Poldz, 3éme...) a compris l'utilité technique mais pas l'esprit derrière une telle technique, comme s'il archive les outils sans savoir quoi en faire.
À mon avis, il faut conforter les sahraoui pro Maroc dans leurs choix patriotiques, et donner la force à la 3 éme voix pour être l'interlocuteur sérieux et doubler le Poldz: il est clair que le choix des armes est stérile, que la logique Poldz est arrivé au point de suicide (+ marionnettes aux main des espagnols et dz ) *, que la surenchère des Poldz sur les autres voix et sur leurs pureté patriotique... est contre productive, comme si le Poldz pour ne pas devenir marocain, il a perdu son âme pour devenir DZ/ES. Il est aussi clair et net, que les sahraoui peuvent avoir plus de vie politique avec le Maroc qu'être du bois de chauffage pour les algériens (l'Algerie sait qu'elle harcèle avec un outil, juste pour l'harcelememt et sait que le Maroc lâchera jamais le Sahara, donc les Sahraoui c'est du consommable). La sagesse politique et le réalisme demontre plus que jamais que la 3 éme voix est en réalité plus patriotique que les adolescents haineux que sont les dirigeants Poldz). Donc faut montrer un Maroc qui tend la main à une 3éme voix, et celle ci s'ouvre sur les pays étrangers et instances internationales, comme une voix qui dit ça suffit de cette stérilité.
(*) Les Poldz sur le net disent aux espagnols qu'ils doivent les aider pour récupérer le Sahara, sinon le Maroc après le règlement du Sahara va attaquer les terres espagnoles de Ceuta et Melilla, et que le meilleur garant des intérêts de Canarias est un Sahara indépendant (comprendre : donner la ZEE en contrepartie). Les espagnols disent en public qu'ils veulent partager la ZEE avec le Maroc.... Il est clair que les Poldz sont devenus des outils des vieux colons, dans une sorte de haine stérile infantile, une fuite en avant sans aucun sens de résponsabilité politique envers leurs citoyens sahraoui des camps. Des traitres en sommes par la force des puissances en jeux, lui qui n'a rien sauf la force que lui donne les DZES.
Surtout pas donner de valeur à qui que ce soit parmi les séparatistes laisser les entre eux car ils ne sont pas digne de confiance, ils vont se servir du soutien du Maroc jusqu'à avoir une réputation et une crédibilité à l'international est après ils vont se retourner contre le méchant colonisateur pire encore ils vont le faire depuis nos terres et pas depuis Tindouf. Qu'il restent chez eux à Tindouf et qu'ils crèvent là bas
AIT aime ce message
Adam Modérateur
messages : 6300 Inscrit le : 25/03/2009 Localisation : Royaume pour tous les Marocains Nationalité : Médailles de mérite :
Isabelle Werenfels est chercheuse associée, spécialiste du Maghreb à l'Institut allemand (SWP - Stiftung Wissenschaft und Politik), l'un des Think-Tank majeurs d'Allemagne qui travaille pour le Bundestag et le gouvernement fédéral sur les questions de politique étrangère et de sécurité...
Les 'experts' de ce think-tank dictent presque la politique étrangère de l'Allemagne....
Le fiel ci-dessous.... on peut dire que c'est presque la position officielle de l'Allemagne.....
Spoiler:
Spiegel a écrit:
Trump und der Westsahara-Konflikt
»Es war pure Verzweiflung«
Traduction Google
Trump et le conflit du Sahara occidental
"C'était un pur désespoir"
Les armes sont restées silencieuses au Sahara occidental pendant 30 ans. Maintenant que le conflit entre le Maroc et les Sahraouis a repris, Donald Trump l'aggrave encore. Isabelle Werenfels, spécialiste du Moyen-Orient, explique pourquoi.
SPIEGEL: Le 10 décembre, le président Donald Trump a renversé 45 ans de politique américaine pour l'Afrique et a déclaré que les États-Unis reconnaîtraient la revendication du Maroc sur le territoire contesté du Sahara occidental. Trump a également annoncé que le Maroc normaliserait ses relations avec Israël en retour. Qu'est-ce que cela signifie pour le conflit au Sahara occidental?
Werenfels : Le processus onusien, dans le cadre duquel une solution au conflit a été recherchée jusqu'à présent, perdrait de sa pertinence ou deviendrait totalement hors de propos - si la décision américaine était confirmée par le nouveau président Joe Biden. À l'origine, le processus de l'ONU envisageait un référendum sur l'indépendance. Le Maroc a réussi à bloquer cela depuis 1991. Depuis lors, il y a eu des négociations répétées dans lesquelles les parties ne se sont pas rapprochées. Les Sahraouis, premiers habitants du Sahara Occidental, ne s'écartent pas de leur revendication d'indépendance, les Marocains n'offrent que l'autonomie. Maintenant, avec les États-Unis, il y a un droit de veto au Conseil de sécurité de l'ONU qui dit: "Nous nous sommes rangés du côté du Maroc".
SPIEGEL : Quelles sont les racines de ce conflit?
Werenfels : Dans le processus de décolonisation. L'Espagne s'est retirée en 1975, puis, en bref, le Maroc a envahi le territoire. Depuis lors, la politique interne s'est également beaucoup poursuivie au Maroc avec la question de l'intégrité territoriale. Et un regard sur la carte montre également que le Sahara occidental, qui est occupé par le Maroc, constitue une partie importante du Maroc.
SPIEGEL : Mais ce n'est pas seulement une question de politique intérieure?
Werenfels : Les ressources jouent également un rôle, le phosphate et la pêche au large. Grâce à l'occupation du Sahara occidental, le Maroc a également un accès direct à la Mauritanie. Et avec lui en Afrique de l'Ouest par voie terrestre.
Avec les États-Unis, un pouvoir de veto de l'ONU prend le parti du Maroc
SPIEGEL : Mais que signifie réellement la reconnaissance des revendications du Maroc? En 1975, la Cour internationale de justice a statué que le Sahara occidental appartenait aux Sahraouis. La Cour européenne de justice l'a récemment confirmé. L'attitude des États-Unis ne change pas le droit international.
Werenfels : Non, mais les faits sont créés sur place. Et pendant environ un an et demi, systématiquement par d'autres pays également. 16 pays ont ouvert des consulats généraux ou consulats sur le territoire occupé par le Maroc. D'autres ont annoncé cette décision, y compris les États-Unis. Ce sont bien entendu des faits sur le terrain qui codifient le statu quo marocain. Mais ne sont pas opportuns pour une solution. Car il y a aussi la partie du Sahara Occidental qui n'est pas contrôlée par le Maroc.
SPIEGEL : Le Maroc adopte une approche similaire à l'égard d'Israël en Cisjordanie. Le pays a continué à être installé jusqu'à présent, les Marocains représentent le plus grand groupe de population au Sahara Occidental. Dans ces conditions, peut-il encore y avoir indépendance ou même référendum?
Werenfels : C'est un vrai parallèle. Et la question du référendum se pose effectivement. Le Maroc s'est imposé et a finalement empêché toutes les solutions politiques avec un succès relatif au fil des ans.
SPIEGEL : L'Algérie voisine joue également un rôle majeur dans l'attitude du Maroc.
Werenfels : Dès le départ, les Algériens se sont rangés du côté du Front Polisario, le mouvement indépendantiste sahraoui. Après leur propre indépendance, les Algériens ont été de grands partisans d'autres mouvements indépendantistes en Afrique subsaharienne. Les relations entre l'Algérie et le Maroc sont tendues depuis des décennies. Récemment, il y a eu une grande rivalité pour l'influence politique et les relations économiques en Afrique subsaharienne et pour les revendications régionales au pouvoir.
SPIEGEL : C'est donc aussi une question d'intérêts géopolitiques?
Werenfels : Dans le passé, l'Algérie avait du prestige et de l'influence sur le continent africain, mais le pays l'a perdu depuis longtemps. A l'inverse, les Marocains ont fortement accru leur influence. En Afrique de l'Ouest, ils sont désormais le plus gros investisseur continental. Ils sont de plus en plus présents en Afrique centrale et en Afrique de l'Est et font partie de leurs institutions depuis leur adhésion à l'Union africaine en 2017. Cela a créé une autre zone de friction entre les États.
Pas de perspective pour le mouvement indépendantiste Polisario
SPIEGEL : Le Front Polisario a annoncé rompre le cessez-le-feu le 14 novembre, pourquoi?
Werenfels : C'était un pur désespoir car le climat international a changé au détriment du Front Polisario. Cela se voit le plus clairement lors de l’ouverture des consulats au Sahara occidental, occupé par le Maroc. Depuis que le président fédéral Köhler a démissionné de son poste d'envoyé de l'ONU pour le Sahara occidental en 2019, il n'y a eu aucun processus politique et aucune perspective pour les Sahraouis. Et la France déclare à plusieurs reprises qu'elle voit la solution dans le plan d'autonomie présenté par le Maroc en 2006. Tout est allé contre le Front Polisario et l'indépendance.
SPIEGEL : À quoi ressemble ce plan d' autonomie?
Werenfels : Les Sahraouis ont leur propre parlement et leur propre gouvernement, mais la politique étrangère et de défense est déterminée par le Maroc. Le roi serait chef de l'Etat et la loi marocaine s'appliquerait. Cependant, les problèmes de ressources restent vagues dans le plan. Ce serait une autonomie relativement étendue, mais les sahraouis la rejettent.
SPIEGEL : Le conflit pourrait-il s'aggraver davantage, même grâce à une intervention active de l'Algérie?
Werenfels: Il est très peu probable que le Front Polisario puisse nuire militairement aux Marocains. Il est peu probable que l'Algérie fournisse un soutien militaire au Front Polisario. Je suppose que l'Algérie ne veut pas de guerre.
SPIEGEL : Le Maroc a lié à plusieurs reprises le Front Polisario avec l'EI, al-Qaïda et le Hezbollah afin d'obtenir le soutien de l'Occident. Ces affirmations sont sans fondement. Mais y a-t-il un risque que les groupes radicaux les plus frustrants opérant au Sahel deviennent plus attractifs pour certains Sahraouis?
Werenfels : Jusqu'à présent, je pense que c'est principalement de la propagande marocaine - mais cela ne peut pas être complètement exclu à l'avenir. Le manque de perspectives et la frustration sont énormes, surtout chez la jeune génération. Le fait que le soutien à l'indépendance des Sahraouis ne soit pas particulièrement fort dans certains États européens, j'attribuerais notamment la crainte qu'un petit État nouveau au Sahel ne soit pas stable ou viable.
SPIEGEL : Comment les choses vont-elles se passer d'ici?
Werenfels : Le ballon est maintenant dans la moitié de terrain de Biden. Et puis se pose la question de savoir dans quelle mesure le Maroc et les organisations israéliennes peuvent réussir à faire pression aux USA. Mais John Bolton a déjà parlé d'une grosse erreur de l'administration Trump. Un scénario probable est que Biden tentera intensivement de relancer le processus de l'ONU et de faire avancer la solution d'autonomie. Un retrait de la reconnaissance, en revanche, mettrait en péril l'accord avec Israël, qui est très controversé au Maroc. Je doute que Biden risquera cela.
_________________ Les peuples ne meurent jamais de faim mais de honte.
Dernière édition par Adam le Lun 21 Déc - 20:14, édité 1 fois
les français via Jeune Afrique "Paris soutien le Maroc, Paris s'elle reconnaît le Sahara marocain ça sera un Casus Belli diplomatique (Ababab!), Alger a des moyens de pression redoutable sur Paris, alors que Paris n'en a pas" Ça c'est ce que j'appelle du foin/Tben
_________________
ⵜⴰⵢⵔⵉ ⵏ'ⵜⵎⴰⵣⵉⵔⵜ
Dernière édition par AIT le Lun 21 Déc - 20:16, édité 1 fois
QuickShark aime ce message
Stinger Colonel
messages : 1748 Inscrit le : 18/06/2020 Localisation : Paris Nationalité :
les français via Jeune Afrique "Paris soutien le Maroc, Paris s'elle reconnaît le Sahara marocain ça sera un Casus Belli diplomatique (Ababab!), Alger a des moyens de pression redoutable sur Paris, alors que Paris n'en a pas" Ça c'est ce j'appelle du foins/Tben
La france se fait très discrète depuis + les 2 coup de tel algérien , sa position est pas claire a moin qu'elle cherche à temporisé pour mieux sauté plus tard, affaire à suivre
AIT aime ce message
Socket-error General de Division
messages : 6782 Inscrit le : 03/04/2016 Localisation : ... Nationalité : Médailles de mérite :
Isabelle Werenfels est chercheuse associée, spécialiste du Maghreb à l'Institut allemand (SWP - Stiftung Wissenschaft und Politik), l'un des Think-Tank majeurs d'Allemagne qui travaille pour le Bundestag et le gouvernement fédéral sur les questions de politique étrangère et de sécurité...
Les 'experts' de ce think-tank dictent presque la politique étrangère de l'Allemagne....
Le fiel ci-dessous.... on peut dire que c'est presque la position officielle de l'Allemagne.....
Spoiler:
Spiegel a écrit:
Trump und der Westsahara-Konflikt
»Es war pure Verzweiflung«
Traduction Google
Trump et le conflit du Sahara occidental
"C'était un pur désespoir"
Les armes sont restées silencieuses au Sahara occidental pendant 30 ans. Maintenant que le conflit entre le Maroc et les Sahraouis a repris, Donald Trump l'aggrave encore. Isabelle Werenfels, spécialiste du Moyen-Orient, explique pourquoi.
SPIEGEL: Le 10 décembre, le président Donald Trump a renversé 45 ans de politique américaine pour l'Afrique et a déclaré que les États-Unis reconnaîtraient la revendication du Maroc sur le territoire contesté du Sahara occidental. Trump a également annoncé que le Maroc normaliserait ses relations avec Israël en retour. Qu'est-ce que cela signifie pour le conflit au Sahara occidental?
Werenfels : Le processus onusien, dans le cadre duquel une solution au conflit a été recherchée jusqu'à présent, perdrait de sa pertinence ou deviendrait totalement hors de propos - si la décision américaine était confirmée par le nouveau président Joe Biden. À l'origine, le processus de l'ONU envisageait un référendum sur l'indépendance. Le Maroc a réussi à bloquer cela depuis 1991. Depuis lors, il y a eu des négociations répétées dans lesquelles les parties ne se sont pas rapprochées. Les Sahraouis, premiers habitants du Sahara Occidental, ne s'écartent pas de leur revendication d'indépendance, les Marocains n'offrent que l'autonomie. Maintenant, avec les États-Unis, il y a un droit de veto au Conseil de sécurité de l'ONU qui dit: "Nous nous sommes rangés du côté du Maroc".
SPIEGEL : Quelles sont les racines de ce conflit?
Werenfels : Dans le processus de décolonisation. L'Espagne s'est retirée en 1975, puis, en bref, le Maroc a envahi le territoire. Depuis lors, la politique interne s'est également beaucoup poursuivie au Maroc avec la question de l'intégrité territoriale. Et un regard sur la carte montre également que le Sahara occidental, qui est occupé par le Maroc, constitue une partie importante du Maroc.
SPIEGEL : Mais ce n'est pas seulement une question de politique intérieure?
Werenfels : Les ressources jouent également un rôle, le phosphate et la pêche au large. Grâce à l'occupation du Sahara occidental, le Maroc a également un accès direct à la Mauritanie. Et avec lui en Afrique de l'Ouest par voie terrestre.
Avec les États-Unis, un pouvoir de veto de l'ONU prend le parti du Maroc
SPIEGEL : Mais que signifie réellement la reconnaissance des revendications du Maroc? En 1975, la Cour internationale de justice a statué que le Sahara occidental appartenait aux Sahraouis. La Cour européenne de justice l'a récemment confirmé. L'attitude des États-Unis ne change pas le droit international.
Werenfels : Non, mais les faits sont créés sur place. Et pendant environ un an et demi, systématiquement par d'autres pays également. 16 pays ont ouvert des consulats généraux ou consulats sur le territoire occupé par le Maroc. D'autres ont annoncé cette décision, y compris les États-Unis. Ce sont bien entendu des faits sur le terrain qui codifient le statu quo marocain. Mais ne sont pas opportuns pour une solution. Car il y a aussi la partie du Sahara Occidental qui n'est pas contrôlée par le Maroc.
SPIEGEL : Le Maroc adopte une approche similaire à l'égard d'Israël en Cisjordanie. Le pays a continué à être installé jusqu'à présent, les Marocains représentent le plus grand groupe de population au Sahara Occidental. Dans ces conditions, peut-il encore y avoir indépendance ou même référendum?
Werenfels : C'est un vrai parallèle. Et la question du référendum se pose effectivement. Le Maroc s'est imposé et a finalement empêché toutes les solutions politiques avec un succès relatif au fil des ans.
SPIEGEL : L'Algérie voisine joue également un rôle majeur dans l'attitude du Maroc.
Werenfels : Dès le départ, les Algériens se sont rangés du côté du Front Polisario, le mouvement indépendantiste sahraoui. Après leur propre indépendance, les Algériens ont été de grands partisans d'autres mouvements indépendantistes en Afrique subsaharienne. Les relations entre l'Algérie et le Maroc sont tendues depuis des décennies. Récemment, il y a eu une grande rivalité pour l'influence politique et les relations économiques en Afrique subsaharienne et pour les revendications régionales au pouvoir.
SPIEGEL : C'est donc aussi une question d'intérêts géopolitiques?
Werenfels : Dans le passé, l'Algérie avait du prestige et de l'influence sur le continent africain, mais le pays l'a perdu depuis longtemps. A l'inverse, les Marocains ont fortement accru leur influence. En Afrique de l'Ouest, ils sont désormais le plus gros investisseur continental. Ils sont de plus en plus présents en Afrique centrale et en Afrique de l'Est et font partie de leurs institutions depuis leur adhésion à l'Union africaine en 2017. Cela a créé une autre zone de friction entre les États.
Pas de perspective pour le mouvement indépendantiste Polisario
SPIEGEL : Le Front Polisario a annoncé rompre le cessez-le-feu le 14 novembre, pourquoi?
Werenfels : C'était un pur désespoir car le climat international a changé au détriment du Front Polisario. Cela se voit le plus clairement lors de l’ouverture des consulats au Sahara occidental, occupé par le Maroc. Depuis que le président fédéral Köhler a démissionné de son poste d'envoyé de l'ONU pour le Sahara occidental en 2019, il n'y a eu aucun processus politique et aucune perspective pour les Sahraouis. Et la France déclare à plusieurs reprises qu'elle voit la solution dans le plan d'autonomie présenté par le Maroc en 2006. Tout est allé contre le Front Polisario et l'indépendance.
SPIEGEL : À quoi ressemble ce plan d' autonomie?
Werenfels : Les Sahraouis ont leur propre parlement et leur propre gouvernement, mais la politique étrangère et de défense est déterminée par le Maroc. Le roi serait chef de l'Etat et la loi marocaine s'appliquerait. Cependant, les problèmes de ressources restent vagues dans le plan. Ce serait une autonomie relativement étendue, mais les sahraouis la rejettent.
SPIEGEL : Le conflit pourrait-il s'aggraver davantage, même grâce à une intervention active de l'Algérie?
Werenfels: Il est très peu probable que le Front Polisario puisse nuire militairement aux Marocains. Il est peu probable que l'Algérie fournisse un soutien militaire au Front Polisario. Je suppose que l'Algérie ne veut pas de guerre.
SPIEGEL : Le Maroc a lié à plusieurs reprises le Front Polisario avec l'EI, al-Qaïda et le Hezbollah afin d'obtenir le soutien de l'Occident. Ces affirmations sont sans fondement. Mais y a-t-il un risque que les groupes radicaux les plus frustrants opérant au Sahel deviennent plus attractifs pour certains Sahraouis?
Werenfels : Jusqu'à présent, je pense que c'est principalement de la propagande marocaine - mais cela ne peut pas être complètement exclu à l'avenir. Le manque de perspectives et la frustration sont énormes, surtout chez la jeune génération. Le fait que le soutien à l'indépendance des Sahraouis ne soit pas particulièrement fort dans certains États européens, j'attribuerais notamment la crainte qu'un petit État nouveau au Sahel ne soit pas stable ou viable.
SPIEGEL : Comment les choses vont-elles se passer d'ici?
Werenfels : Le ballon est maintenant dans la moitié de terrain de Biden. Et puis se pose la question de savoir dans quelle mesure le Maroc et les organisations israéliennes peuvent réussir à faire pression aux USA. Mais John Bolton a déjà parlé d'une grosse erreur de l'administration Trump. Un scénario probable est que Biden tentera intensivement de relancer le processus de l'ONU et de faire avancer la solution d'autonomie. Un retrait de la reconnaissance, en revanche, mettrait en péril l'accord avec Israël, qui est très controversé au Maroc. Je doute que Biden risquera cela.
Les propos de cette dame sont scandaleux, elle reprend le lexique ennemie mot pour mot.
Je doute de son indépendance !!
_________________ لك الله ياوطني
ralek1 Colonel-Major
messages : 2062 Inscrit le : 27/04/2016 Localisation : Lyon Nationalité : Médailles de mérite :
Hugh Lovatt, membre de European Council on Foreign Relations (ECFR), donne son avis. Mais son avis ne représente pas la position du ECFR (c'est marqué à la fin de l'article).
Citation :
From trade to international law: Why the EU should untangle its relationships with Morocco and Western Sahara
Europe has a legitimate interest in maintaining close relations with Morocco. But this should not come at the expense of its commitment to international law and Sahrawi rights
Hugh Lovatt @h_lovatt on Twitter
President Donald Trump’s proclamation recognising Moroccan sovereignty over Western Sahara has put the often-ignored conflict there back in the international limelight. The move runs counter to international law, but was greeted with predictable enthusiasm by Morocco, which has long claimed the territory as its own. Equally predictable has been the mild pushback from European capitals. Yet while they have generally reaffirmed their commitment to long-standing international positions on resolving the conflict through a UN-supervised peace process, they have once again shied away from clarifying their own positions on the territory, its legal status, and Morocco’s claims to it.
This ambiguity stems from contradictory impulses. On the one hand, European governments and the European Union are bound by their duty in international law not to recognise Moroccan sovereignty over Western Sahara and to uphold the right to self-determination of the Sahrawi people. On the other, close alignment with Rabat has seen them favour the territory’s inclusion in their bilateral trading relations. The result is a fundamentally compromised relationship with Western Sahara that is undermining Europe’s trade interests, subverting its political and legal positions, and damaging the long-term prospects for resolving the conflict.
European policy on Western Sahara has been motivated as much by Morocco’s political demands as by the EU’s desire to maintain a good relationship with the country on trade, counter-terrorism cooperation, and migration. In the past, Morocco has not been shy in leveraging such interests to secure political support for its territorial claims. The situation has been made more complex by differing legal views among not just member states but also the EU’s institutions, with the European Commission, the European Council, and the European Court of Justice (CJEU) all taking different positions on the applicability to the territory of international humanitarian law (which regulates military occupations).
Since December 1966, the UN has recognised the inalienable right to self-determination of the people of what was then Spanish Sahara. In October 1975, the International Court of Justice (ICJ) rejected the notion of any “tie of territorial sovereignty” between Western Sahara and Morocco. On the same day as the ICJ’s ruling, Morocco announced its intention to “peacefully occupy” the coastal territory. Since then, the country has formally incorporated it under Moroccan domestic law as part of its administrative regions. However, in 1979, the UN General Assembly declared Western Sahara to be a non-decolonised territory occupied by Morocco, placing clear responsibilities and limits on Moroccan actions as an occupying power under international humanitarian law. Just as importantly, it recognised the Polisario Front as the legitimate representative of the people of Western Sahara (the Sahrawis).
Yet while the EU does not recognise Moroccan sovereignty over the area, it has not adopted the UN’s characterisation of it as an occupied territory. Instead, the EU has labelled Western Sahara as a “non-self-governing territory ‘de facto’ administered by the Kingdom of Morocco” – conjuring up a legal concept that does not exist in international law. And while the EU, along with many of its members, has repeatedly reaffirmed the right to self-determination of Sahrawis, it has refrained from engaging with the Polisario Front in its capacity as the legal representative of the people of Western Sahara. Europeans governments have also refused to recognise the Sahrawi Arab Democratic Republic (SADR), which the Polisario Front established as a state in 1976.
Against the backdrop of a neglected peace process, European positions on Western Sahara have reverberated through the EU’s trading relations. By treating Morocco as the de facto administrative power in Western Sahara (unencumbered by the legal limitations that would otherwise have been placed on it as an occupying power), the EU incorrectly – according to the CJEU – allowed Morocco to include the territory in its bilateral agreements. This has enabled Moroccan and European businesses to profit from Western Sahara’s abundant natural resources – including rich fishery stocks, phosphates, and green energy – to the detriment of Sahrawis.
The Polisario Front has repeatedly challenged these practices before the CJEU, arguing that the EU was wrong to recognise Morocco’s administrative regime in Western Sahara and not seek the consent of Sahrawis for the inclusion of their territory in EU-Morocco agricultural and fishery deals. As a result, EU courts have systematically struck down the arguments put forward by the European Commission and European Council (which are jointly responsible for the EU’s trade relations) to justify the inclusion of Western Sahara in such deals.
In December 2016, the CJEU ruled that Western Sahara fell outside of the scope of Morocco’s Association Agreement, which forms the basis of its trade relationship with the EU. A previous ruling had admonished the Commission for not having secured the consent of the Sahrawi people. Searching for a new legal basis, the Commission now claims to have obtained the consent of the local population to include Western Sahara within an amended trade deal with Morocco. It has done so not by seeking approval from the Polisario Front as the internationally recognised representative of the Sahrawis – as it should – but rather by gaining the approval of local bodies linked to Morocco. In the process, the Commission may have misled the European Parliament, which signed off on the terms of the amended trade agreement in January 2019. The Commission’s effort to circumvent the 2016 ruling is likely to be rejected by the CJEU, once again removing any basis for EU trade with Western Sahara.
These legal rulings are gradually hardening the EU’s policy of differentiation between Morocco and Western Sahara. The anticipated result will be the territory’s exclusion from bilateral agreements with Morocco, mirroring the development of European trade practices in relation to comparable situations such as the Israeli-occupied Palestinian territory and the Syrian Golan Heights, and Russian-occupied Crimea. In this case, EU fishermen will not be allowed to operate within Western Sahara’s waters using Moroccan permits, while Moroccan agricultural products originating in the territory will be excluded from preferential EU tariffs. To legally access Western Sahara’s resources, the EU would, therefore, seem to have few options but to negotiate stand-alone agreements with the Polisario Front or the SADR – something that it has shown no enthusiasm for, given the diplomatic crisis this would spark in Rabat.
Europe has a legitimate interest in maintaining close relations with Morocco. But this should not come at the expense of its commitment to international law and Sahrawi rights – not least because this could undermine European policy on similar situations of foreign occupation and annexation. Nor is it enough for Europe to mildly oppose the Trump administration’s decision.
The EU and its member states should see adherence to international law, including recognition of Morocco as an occupying power subject to international humanitarian law, as a source of strength. This could provide Europeans with both the impetus and the influence to help revive peace talks between Morocco and the Polisario Front, while ensuring that European trade practices do not further undermine the prospects for Sahrawi self-determination. An approach based on international law could also provide a useful entry point for European engagement with the incoming Biden administration, to readjust the United States’ position on Western Sahara and relaunch a viable UN peace process.
Conseil européen des relations internationales European Council on Foreign Relations Histoire Fondation 2007 Cadre Sigle (en) ECFR Type Think tank, groupe de défense d'intérêts Domaine d'activité Relations internationales, Europe Siège social Berlin, Allemagne Organisation Personnes clés Mark Leonard, directeur Affiliation Mouvement européen-Allemagne Publication Notes, études, rapports, podcasts Site web ecfr.eu
European Council on Foreign Relations (ECFR) (ou Conseil européen des relations internationales en français1) se veut le premier centre de recherche et d’influence pan-européen (think tank)2. Créé en octobre 2007, il s'est fixé pour objectif de promouvoir un débat éclairé à travers l’Europe sur le développement d’une véritable politique étrangère européenne intégrée, cohérente et efficace.
L’ECFR est dirigé par Mark Leonard et dispose de bureaux à Berlin, Londres, Madrid, Paris, Rome, Sofia et Varsovie. Cette structure décentralisée est destinée à lui apporter une perspective véritablement paneuropéenne sur les débats quant à la place de l’Europe dans le monde.
L’ECFR est pour The Economist, avec Bruegel, un des seuls think tank agissant à Bruxelles à employer de vrais chercheurs et non des journalistes. Cette institution cherche à produire des idées et des études pertinentes, mais également à les diffuser tant auprès du grand public que des dirigeants européens3. Il n'a aucun lien institutionnel ni avec l'Union européenne, ni avec le think tank américain dont son nom est inspiré (le Council on Foreign Relations).
L’ECFR a été élu « Meilleur nouveau think tank dans le monde sur les cinq dernières années » par Foreign Policy dans ses éditions de janvier/février 2009 et 20104.
_________________ "C'est un plaisir de faire sauter l'ingénieur avec son propre pétard". William Shakespeare ; Hamlet (1603)
Arbalo Commandant
messages : 1001 Inscrit le : 05/08/2012 Localisation : Ontario Nationalité : Médailles de mérite :
Quand on est un maestro d'orchestre, il faut savoir faire jouer plusieurs instruments pour avoir un rythme musical. Celui qui a crée des associations de Sahraoui dites de 3 éme voix (1er voix pro Maroc, 2éme voix Poldz, 3éme...) a compris l'utilité technique mais pas l'esprit derrière une telle technique, comme s'il archive les outils sans savoir quoi en faire.
À mon avis, il faut conforter les sahraoui pro Maroc dans leurs choix patriotiques, et donner la force à la 3 éme voix pour être l'interlocuteur sérieux et doubler le Poldz: il est clair que le choix des armes est stérile, que la logique Poldz est arrivé au point de suicide (+ marionnettes aux main des espagnols et dz ) *, que la surenchère des Poldz sur les autres voix et sur leurs pureté patriotique... est contre productive, comme si le Poldz pour ne pas devenir marocain, il a perdu son âme pour devenir DZ/ES. Il est aussi clair et net, que les sahraoui peuvent avoir plus de vie politique avec le Maroc qu'être du bois de chauffage pour les algériens (l'Algerie sait qu'elle harcèle avec un outil, juste pour l'harcelememt et sait que le Maroc lâchera jamais le Sahara, donc les Sahraoui c'est du consommable). La sagesse politique et le réalisme demontre plus que jamais que la 3 éme voix est en réalité plus patriotique que les adolescents haineux que sont les dirigeants Poldz). Donc faut montrer un Maroc qui tend la main à une 3éme voix, et celle ci s'ouvre sur les pays étrangers et instances internationales, comme une voix qui dit ça suffit de cette stérilité.
(*) Les Poldz sur le net disent aux espagnols qu'ils doivent les aider pour récupérer le Sahara, sinon le Maroc après le règlement du Sahara va attaquer les terres espagnoles de Ceuta et Melilla, et que le meilleur garant des intérêts de Canarias est un Sahara indépendant (comprendre : donner la ZEE en contrepartie). Les espagnols disent en public qu'ils veulent partager la ZEE avec le Maroc.... Il est clair que les Poldz sont devenus des outils des vieux colons, dans une sorte de haine stérile infantile, une fuite en avant sans aucun sens de résponsabilité politique envers leurs citoyens sahraoui des camps. Des traitres en sommes par la force des puissances en jeux, lui qui n'a rien sauf la force que lui donne les DZES.
Surtout pas donner de valeur à qui que ce soit parmi les séparatistes laisser les entre eux car ils ne sont pas digne de confiance, ils vont se servir du soutien du Maroc jusqu'à avoir une réputation et une crédibilité à l'international est après ils vont se retourner contre le méchant colonisateur pire encore ils vont le faire depuis nos terres et pas depuis Tindouf. Qu'il restent chez eux à Tindouf et qu'ils crèvent là bas
C'est le principe du jeu de la patate chaude, quand la musique s'arrête, le joueur qui a la patate entre les mains est éliminé
AIT aime ce message
AIT Victime
messages : 612 Inscrit le : 02/02/2019 Localisation : Ait Hdiddou Nationalité : Médailles de mérite :
Arbalo et Romh: J'ai compris la situation. Ça veut dire aussi qu'on arrive pas à sortir de ce piège (obligé de passer par là) : Des sahraoui qui cherchent du protagonisme, habituer à être gâter et habituer du Tbelhis des autorités envers eux, jouer le chaud et le froid contre les autorités comme moyens d'existence, la problèmatique du Sahara comme moyen de briller et faire carrière...
Il faut pas reprocher aux autorités des difficultés naturelles qu'engendre un piège du separatisme comme celui là. Mais il faut travailler ce processus avec psychologie, ex: le travail de Bismarck pour unifié les principautés allemandes.
_________________
ⵜⴰⵢⵔⵉ ⵏ'ⵜⵎⴰⵣⵉⵔⵜ
Fahed64 Administrateur
messages : 25545 Inscrit le : 31/03/2008 Localisation : Pau-Marrakech Nationalité : Médailles de mérite :
Ces interventions sont l'état profond de la vision de l'Europe au sujet du Maghreb.
Nous devons rester des tubes digestif non productif afin de manger les produits européens et rester sous le bâton de la toute puissante UE. Nous devons rester stable juste ce qu'il faut pour servir de barrière aux "barbare" comme jadis dans la Rome antique avec les tributs "frontalières" de l'empire ....
Et gare à celui qui voudrait faire une échappé de peloton ( cf Turquie).
On nous maintient par intraveineuse à coup d'aide sporadique ( juste ce qu'il faut du goutte à goutte) alors que ceux admis au sein du cercle se voit déversser des centaines de milliards d'euro ( Espagne, Portugal, Pologne, Grèce sont de bons exemple).
Ceci confirme exactement ce que nous disons ici même, un Maroc fort, l'Europe n'en voudra jamais .... du coup le parapluie US et veto Israélien apparaît comme la seule option à court terme nous nous voulons nous libérer du carcans européens.
Les tensions vont aller crescendo, on va nous sortir les DH, les droits de homos, la musique habituelle etc...
L'article du Spiegel permet de mieux comprendre la demande Allemande de réunir le CS .... Les Européens sont les premiers des hypocrites avec nous et nous prennent pour des cons.
Nous avons simplement joué à leur propre jeu....
Je repense à ces 15 dernière années ou nous avons encaissés les couleuvres, les courbettes etc ... je savoure ce moment aujourd'hui avec encore plus d'enthousiasme....
Ce type d'article devraient nous réjouir car nous sommes sur la bonne voix et de vous à moi je préfère cette méthode "douce", "sournoise" au gros bruit des "Turcs" ....
_________________ Sois généreux avec nous, Ô toi Dieu et donne nous la Victoire
Voldenuit, VANDENBERGHE_K-24, Glad Yator, Adam, QuickShark, Arbalo, ralek1 et AIT aiment ce message
AIT Victime
messages : 612 Inscrit le : 02/02/2019 Localisation : Ait Hdiddou Nationalité : Médailles de mérite :
+1 Fahed. Le plus grand danger pour l'Afrique, ce sont les veilles puissances coloniales européennes, des puissances très proche de nous au niveau terrestre. Le Maroc peut tactiquement être tenté de construire sa croissance sur une demande européenne, mais stratégiquement c'est comme une dépendance aux cigarettes, on fini par ne pas pouvoir s'en passer. Le Maroc doit construire ces fondements économiques au delà de l'Europe pour s'immuniser de celle ci. La géopolitique mondiale multipolaire des décennies à venir, me donne une bonne visibilité pour aller dans ce sens: l'Europe est un complément de protéines, pas la structure de notre économie. il faut continuer à jouer du théâtre avec eux, mais faut faconner notre économie au regard d'une future indépendance géopolitique de l'Europe..
Autres choses: Celui qui, à mon sens, va jouer le rôle du mauvais policier, pour nous pousser vers un statut plus que celui de l'autonomie, ça sera l'Europe, parce qu' au regard des puissances et du CS, il faut maintenir une pression sur le Maroc pour qu'il fasse plus de concession.
_________________
ⵜⴰⵢⵔⵉ ⵏ'ⵜⵎⴰⵣⵉⵔⵜ
Dernière édition par AIT le Lun 21 Déc - 21:27, édité 1 fois