Visite de Macron dans les limbes, annulation par Rabat de réunions stratégiques, tropisme élyséen pour Alger et ses généraux et soupçons de barbouzerie française à l’origine du Marocgate européen sont autant de signes que la sourde querelle entre l’Hexagone et le Royaume est à son paroxysme et qu’aucune éclaircie n’est en vue malgré les dénégations de Paris pour maquiller la réalité de la crise Jeudi 26 janvier, la porte-parole du Quai d’Orsay, a assuré que la France n’est pas en crise avec le Maroc, répondant à une question lors d’un point de presse. « Nous sommes au contraire dans un partenariat d’exception que nous entendons nourrir dans les 10 à 20 ans à venir », a-t-elle même ajouté. Pourtant, personne n’est dupe. Alors que le président français, Emmanuel Macron, était attendu depuis plusieurs semaines à Rabat pour une visite officielle en ces derniers jours de janvier, sa non-venue montre bien que les crispations entre les deux Etats subsistent. La courte visite de la cheffe de la diplomatie hexagonale, Catherine Colonna, devait pourtant mettre fin à la crise latente entre le Maroc et la France mais aussi baliser l’arrivée de Macron. Des sources concordantes à Rabat nous ont signalé que les préparatifs pour une visite du président de la République française ont été suspendus et qu’aucune date n’a été communiquée « pour le moment » par l’Elysée aux diplomates français en poste dans la capitale. Des Rafale pour Alger ? En multipliant les rencontres avec les hauts dignitaires algériens et en recevant le chef d’Etat-major algérien Saïd Chengriha, Paris semble avoir choisi son camp dans l’interminable querelle entre les rivaux du Maghreb que sont le Maroc et l’Algérie. Et pour cause, c’est la première fois en 17 ans qu’un patron militaire algérien visite officiellement la France. Les motifs sont à peine voilés : pour l’année 2023, l’Algérie a doublé son budget militaire, le portant à près de 23 milliards de dollars, un record. Cette enveloppe grasse attise l’appétit des principaux vendeurs d’armes dans le monde, dont la France, naturellement à qui on prête même la volonté de vendre à Alger son Rafale. Mais à quel point Paris peut-elle faire confiance à Alger ? A l’Est, le régime en place continue de cultiver son ambivalence vis-à-vis de l’establishment politique occidental. Allié incontournable de l’avancée de la Russie en Afrique, relais déclaré de l’Iran dans la région et soutien diplomatique, militaire et financier des séparatistes du Front Polisario, l’Algérie peut-elle apporter des garanties suffisantes à la France quant à la destination finale et de l’usage des armes et des équipements militaires que cette dernière pourrait lui vendre ? Rien n’est moins sûr. Les barbouzes français derrière le Marocgate D’autre part, les récents développements survenus au Parlement européen, qui a adopté à une large majorité une résolution inédite s’inquiétant de la dégradation de la liberté de la presse au Maroc, apportent la preuve irréfutable que les rapports entre la France et le Maroc ont atteint un niveau de tension que l’on n’avait pas observé depuis la fameuse crise de 2014. Pour ne rien arranger, selon nos révélations, les autorités marocaines ont annulé deux importantes rencontres avec des officiels français, la première avec Olivier Lecointe, Ingénieur général et sous-directeur Afrique et Moyen-Orient à la Direction générale de l’armement au ministère de la Défense, la seconde avec les membres du Comité consultatif mixte de la coopération judiciaire. Dans le fond, le Maroc reproche à la France d’être derrière l’« acharnement » judiciaire en Europe contre le Royaume suite au scandale Marocgate, dans lequel Rabat est soupçonné d’avoir soudoyé au moins un membre du Parlement européen. Plus précisément, ce seraient les services de renseignements français qui auraient tuyauté la justice belge pour déclencher son enquête sur la corruption à l’Europarlement. La colère de la presse marocaine semi-officielle après la publication le 23 janvier par Le Monde d’un reportage sur le Congrès du Polisario décrit assez bien cette ambiance délétère entre la France et le Maroc. Celle-ci a qualifié de « dangereux » et d’« inadmissible » que le quotidien français relaie l’appel du Polisario à commettre des attaques kamikazes au Maroc. « Nous ne devons pas attaquer seulement le mur, mais nous en prendre aux infrastructures économiques du Maroc pour l’empêcher de profiter de nos ressources. Les Sahraouis des territoires occupés doivent prendre part au conflit. Nous devons peut-être envisager de compter sur des kamikazes. Nous devons utiliser toutes nos cartes », peut-on lire de la déclaration d’un ponte du Polisario dans l’article du Monde. Pas de sortie de crise dans l’immédiat Un retour à la normale est-il envisageable ? « Pas pour tout de suite et certainement pas dans ces conditions », estime un diplomate européen à Rabat. Le rapprochement entre le Maroc et d’autres puissances européennes, l’Espagne et l’Allemagne, qui s’est produit au détriment de leur rapport spécial avec le Maroc irrite les Français, tout comme la nouvelle alliance du Royaume avec Israël. La réticence de Paris à apporter un soutien clair au Maroc sur la question du Sahara Occidental aggrave le mécontentement de Rabat. L’heure n’est visiblement pas aux concessions, ni d’un côté, ni de l’autre. « Pour l’Elysée, il n’est pas question de suivre l’exemple espagnol, tant Macron ambitionne de marquer son mandat par une réconciliation historique avec l’Algérie », assure-t-on. Enfin, pour le Maroc, l’un des principaux enseignements de ses précédentes brouilles diplomatiques avec l’Espagne et l’Allemagne, c’est qu’en jouant la montre et le pressing, il pouvait arriver à ses fins. a écrit:
Sujet: Re: Diplomatie marocaine - Relations internationales Mar 31 Jan 2023 - 3:08
Vidéo intéressante qui prédit l'état du monde le siècle prochain, le Maroc y regagne sa profondeur africaine et son Sahara de l'est, avec la fin du pétrole l'état algérien s'effondre sur lui même.
L'enjeu principale de notre pays est d'attendre l'inévitable effondrement de l'Europe dus à sa population vieillissante et de l'Algérie dus à la fin des hydrocarbures.
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Sujet: Re: Diplomatie marocaine - Relations internationales Mar 31 Jan 2023 - 12:49
Il faut trouver une solution pour cette cinquième colonne qui sévit de l'intérieur ! "Nous devons unir nos forces pour résoudre ce problème."
Sujet: Re: Diplomatie marocaine - Relations internationales Mar 31 Jan 2023 - 23:19
SERIE PREVIA I El presidente español, Pedro Sánchez, encabeza esta seman en Rabat una amplia delegación de ministros en la Reunión de Alto Nivel (RAN) con Marruecos más esperada y que más se ha hecho esperar: casi ocho años y la mayor crisis bilateral en dos décadas.
Secretary of State Antony J. Blinken spoke today with Moroccan Foreign Minister Nasser Bourita on shared priorities in the bilateral relationship and efforts to advance regional stability. Secretary Blinken also discussed his recent travel and engagements with Egyptian, Israeli, and Palestinian leaders, during which he called for deescalation and an end to the cycle of violence. The Secretary commended the Foreign Minister for Morocco’s commitment to promoting peace and security in the region, including through Morocco’s participation in the Negev Forum
Je ne sais pas s'il est absent. Il n'a juste pas reçu un premier ministre. Et puis qu'il soit absent ou non, le palais a suffisament recruté de compétences pour pouvoir superviser des négociations de ce genre avec le gouvernement à l'avant-plan, non?
Si on lache sur la ZEE (alors que le droit international est de notre coté), autant oublié tout espoir de progrès car nous ne sommes alors plus stratégique pour les Américains. Le caractère atlantique du Maroc et le fait que la ZEE (grace à Lagouira entre autre) nous donne le contrôle de l'Atlantique central (comme du temps des corsaires) est crucial dans notre stratégie de recouvrement de notre place dans le monde.
Tanjawi sergent
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Bourita est assez intelligent et compétent pour avoir conscience du caractère extrêmement important de la zee pour ne rien concéder à ce propos, surtout que le droit de la mer est avec le Maroc. On s’en fou que le statut du sahara soit pour le moment indéterminé à l’onu, il finira par l’être en faveur du Maroc par la force de la réalité sur le terrain et de l’histoire. Donc soit les espagnols acceptent dès maintenant cette réalité, soit on attend le règlement officiel à l’onu et cette réalité les rattrapera alors dès la fin du conflit. Donc j’exhorte le gouvernement marocain à ne surtout rien lâcher et rester droit dans ses bottes par rapport au tracé de la zee du sahara marocain !
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Je ne sais pas s'il est absent. Il n'a juste pas reçu un premier ministre. Et puis qu'il soit absent ou non, le palais a suffisament recruté de compétences pour pouvoir superviser des négociations de ce genre avec le gouvernement à l'avant-plan, non?
Si on lache sur la ZEE (alors que le droit international est de notre coté), autant oublié tout espoir de progrès car nous ne sommes alors plus stratégique pour les Américains. Le caractère atlantique du Maroc et le fait que la ZEE (grace à Lagouira entre autre) nous donne le contrôle de l'Atlantique central (comme du temps des corsaires) est crucial dans notre stratégie de recouvrement de notre place dans le monde.
Je pense qu'il n'y aura pas d'accord sur la ZEE lors de cette rencontre pour deux raisons :
1- Le Maroc compte sur ses positions et ne va pas trop lâcher au niveau souveraineté, mais plutôt sur le partage des richesses et la co-exploitation.
2- Sanchez n'a pas la majorité au parlement sur ce dossier, car : - Un député PSOE qui est critique envers Sanchez pour son soutien au Maroc a démissionné ; - Podemos, partie de la majorité gouvernementale, est anti-marocain ; - le Parti populaire a convoqué le ministre espagnol des Affaires étrangères devant le Congrès pour rendre compte avant la réunion de haut niveau avec le Maroc.
Les Espagnols sont toujours en conflit sur les questions politiques et le Maroc semble seulement les éloigner encore plus pour l'instant !!
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Fahed64 Administrateur
messages : 25260 Inscrit le : 31/03/2008 Localisation : Pau-Marrakech Nationalité : Médailles de mérite :
Les lois sur les frontières maritimes publiées dans le Bulletin officiel -- 01 avril 2020 - 13:00 -- Maroc Le Maroc n'a pas abandonné le projet pour redéfinir les frontières maritimes au large des côtes. Avec les lois 37-17 et 38-17 sur la délimitation des frontières maritimes, le Maroc a acté la décision en publiant au Bulletin officiel du lundi 30 mars 2020 les nouvelles lois votées par le Parlement il y a plus de trois mois.
Pour rappel, la loi 37-17 limite le territoire marocain à 12 milles marins au large de toute la côte. Selon cette loi, le Maroc revendique la souveraineté totale sur ses eaux territoriales et l'espace aérien au-dessus.
Le deuxième texte législatif, la loi 38-17, définit la zone économique exclusive (ZEE) du Maroc, qui s'étend à 200 milles marins au large des côtes marocaines, et les limites de son plateau continental, qui s'appliquerait à 350 milles marins de ses côtes.
Le Maroc n'est pas le premier pays à réorganiser ses frontières maritimes et ses zones d'intérêt. Les lois maintenant publiées au Journal officiel sont basées sur celle de l'ONU notamment la Convention sur le droit de la mer, signée par le Maroc le 10 décembre 1982 et ratifiée le 31 mai 2007. L'accord sur le droit maritime fixe les limites des eaux souveraines maritimes à 12 milles marins au large des côtes respectives. En outre, il existe une ZEE «zone économique exclusive (exclusive)» pouvant aller jusqu'à 200 milles marins à définir. En cas de chevauchement, les pays voisins doivent engager un dialogue ou des négociations entre eux.
Dans la ZEE, le Maroc a le droit de construire et d'utiliser des îles artificielles (par exemple des plates-formes pétrolières)...
et des équipements. La loi garantit également le droit à la recherche scientifique et à la pose de pipelines et câbles sous-marins. Le Maroc tire des revenus des licences de pêche sur son territoire, qui est pratiquement étendu par la ZEE. Cela augmente la marge de négociation vis-à-vis de l'UE. Dans le même temps, un nouveau pipeline doit être construit avec le Nigeria, qui doit être légalement protégé. Ces dernières années, avec l'aide d'une société britannique d'exploration de gaz et de pétrole, une partie du gaz a été découverte au large de la côte atlantique et il semble qu'une exploration plus approfondie pourrait être utile.
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"Tu ne sais jamais à quel point tu es fort, jusqu'au jour où être fort reste ta seule option."Bob Marley.
Si on lache sur la ZEE (alors que le droit international est de notre coté), autant oublié tout espoir de progrès car nous ne sommes alors plus stratégique pour les Américains. Le caractère atlantique du Maroc et le fait que la ZEE (grace à Lagouira entre autre) nous donne le contrôle de l'Atlantique central (comme du temps des corsaires) est crucial dans notre stratégie de recouvrement de notre place dans le monde.
On a aucune raison de le faire déjà on a desserré l'étaux sur Sebta et Melilia et subit l'immigration subsaharienne tout seuls, L'Espagne a compris qu'elle doit prendre le nouveau train en marche sinon ca sera trop tard, et pour l'exploration pétrolière au large du Sahara on a plus besoin des entreprises européennes désormais on a l'alternative.
Citation :
VENDREDI 23 SEPTEMBRE 2022 Les ministres des Etats Africains Atlantiques réunis, vendredi 23 septembre 2022 à New York, ont décidé de tenir leur prochaine réunion ministérielle à Rabat au cours du 1er trimestre de 2023.
Les entreprises israéliennes NewMed Energy et Adarco ont annoncé la signature d’un accord avec le ministère de la Transition Energétique et du Développement Durable pour mener des opérations d’exploration et de production de gaz naturel dans le cadre du permis d’exploration de Boujdour Atlantique, situé au large des côtes du Maroc sur un champ gazier étendu sur une superficie de 33 812 km ².
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