Sujet: Re: Économie marocaine Sam 19 Aoû 2023 - 20:04
Le gouvernement étudie l'octroi d'une subvention exceptionnelle pour les professionnels du transport, apprend Médias24 de source sûre. La décision est imminente. Elle est motivée par l'envolée des cours internationaux du baril de pétrole qui ont dépassé les 88 dollars. Sur le marché national, les prix des carburants ont enregistré plusieurs hausses successives et rapprochées. Le litre de diesel dépasse les 13 DH, alors qu'il était resté pendant une longue période sous la barre des 12 DH. Cette nouvelle envolée qui tend à se poursuivre a poussé le gouvernement à penser à réactiver le mécanisme d'aide, à l'arrêt depuis mars dernier. C'est d'ailleurs conforme à ce que nous affirmait le ministère du transport en juillet dernier : "Le gouvernement continue de suivre de près le marché du transport et l’évolution des prix des hydrocarbures et décidera en conséquence", nous expliquait le ministère. 5,4 MMDH d'aides versées depuis le début de l'opération Entre mars 2022 et mars 2023, dix tranches de l’opération exceptionnelle dédiée aux professionnels du secteur du transport routier ont été versées. Selon les données communiquées par le ministère du Transport à Médias24 en juillet dernier, 5,365 milliards de DH ont été octroyés aux différentes catégories concernées pour un total de 1.088.798 demandes validées. La catégorie "taxis" est celle dont le plus grand nombre de demandes a été accepté. Le montant total des subventions octroyées à cette catégorie s’élève à 1,5 MMDH, comme le montre le tableau ci-dessous. Elle est suivie des transporteurs de marchandises pour le compte d’autrui, avec 317.431 demandes validées, correspondant à 3,22 MMDH de subventions. a écrit:
Obaid Amrane: « Ithmar Capital a aussi une dimension de diplomatie économique » :
Besoin en financement sur le continent, partenariats entre fonds souverains africains, vocation et élargissement du rayon d’action d’Ithmar Capital… Le patron du véhicule d’investissement marocain répond aux questions de Jeune Afrique.
Présidé par Ithmar Capital, le Forum africain des investisseurs souverains (Asif) a tenu sa réunion annuelle en juillet dernier, à Kigali. Accueillie par le fonds souverain rwandais Agaciro Development Fund, cette deuxième édition s’est donné pour objectif d’explorer les pistes de partenariats stratégiques sur le continent.
« Initialement, le projet trouvait son origine dans notre conviction que, pour être audible et impactant dans le domaine de l’investissement et celui des infrastructures en particulier, nous avons besoin d’agir collectivement avec une démarche coordonnée et consolidatrice », explique le directeur général d’Ithmar Capital, Obaid Amrane.
Créé en 2011 par l’ancien ministre du Tourisme et actuel conseiller royal, Yassir Zenagui, pour soutenir la stratégie touristique du royaume, le fonds souverain marocain a vu ensuite son mandat s’élargir aux infrastructures et d’autres « secteurs productifs clés ». Dans cet entretien à Jeune Afrique, l’ancien DG adjoint de l’Agence marocaine pour l’énergie durable (Masen) revient sur la vocation d’Ithmar Capital, le rôle d’Asif, la place que devraient occuper les fonds souverains dans l’émergence de champions africains et, plus généralement, dans le développement du continent. Jeune Afrique : Le Forum africain des investisseurs souverains (Asif) a tenu en juillet, à Kigali, sous la présidence d’Ithmar, sa deuxième réunion annuelle, sous le thème : « partenariats stratégiques : moteur de la résilience et du développement durable de l’Afrique ». Au-delà du slogan, quel genre de partenariat les fonds souverains africains doivent-ils nouer ?
Obaid Amrane : Asif est en soi un partenariat. Et ce entre les principaux fonds souverains africains, qui ont décidé de mettre en œuvre les outils de la finance de marché pour accélérer le flux des investissements vers les infrastructures et les secteurs productifs du continent, ainsi de consolider la contribution du secteur privé dans le financement de la croissance de leurs économies respectives. Nous avons ainsi choisi de nous associer afin de relever certains des défis communs auxquels nous sommes confrontés, et de tirer profit de nos complémentarités et de l’effet d’échelle que nous créons collectivement
Le besoin en financement annuel des infrastructures en Afrique s’élève à 100 milliards de dollars, et 80 % des projets d’infrastructures en Afrique ne réussissent pas à atteindre le bouclage financier. Notre ambition, à travers Asif, est notamment de contribuer à apporter une réponse à cet état de fait, à travers l’accélération de la préparation de projets et la mobilisation de capitaux aux meilleurs standards internationaux.
Comme vous le savez, plusieurs mutations sont actuellement à l’œuvre à travers le monde, et notre continent est particulièrement concerné. Les enjeux sociaux et économiques combinés aux défis démographiques et environnementaux nous dictent un véritable changement de paradigme dans nos modèles économiques. C’est incontournable pour rejoindre les autres régions émergentes, tout en garantissant une trajectoire de croissance économique vertueuse et inclusive au bénéfice des jeunes générations spécialement.
Quel est le bilan de ce forum sur les investissements souverains depuis sa création ?
Asif est aujourd’hui un acteur reconnu parmi les intervenants dans le domaine de la finance de développement et de l’investissement de long terme. Il s’agit d’un groupement unique en son genre de par sa composition et de par la réponse qu’il compte apporter à une équation qui n’a jamais été résolue à ce jour. Il vient compléter une offre de valeur dans la « bancabilisation » des projets avec une posture originale de partenaire public à une échelle continentale.
Cette valeur ajoutée, la légitimité de ses membres, le sérieux de la démarche et, surtout, le potentiel qu’il porte ont valu à Asif une reconnaissance immédiate auprès de grandes institutions panafricaines et internationales. C’est notamment le cas des fonds souverains du Moyen-Orient et de la Banque africaine de développement (BAD) ou de la Banque mondiale. Elles n’ont pas manqué de réitérer, encore une fois à l’occasion de cette dernière réunion annuelle, leur soutien à l’initiative et le souhait d’y contribuer.
Par ailleurs, Asif a contribué à la réflexion et aux recommandations du récent Sommet pour un nouveau pacte financier mondial aux côtés d’autres fonds et d’institutions financières internationales. De même qu’au lancement de l’Alliance for Green Infrastructure in Africa (AGIA) avec la BAD et Africa50. Asif pilote à ce titre le volet dédié à la mobilisation de capitaux auprès des investisseurs institutionnels.
Asif promeut également le continent aux États-Unis au travers de sa participation active à l’Institutional Investor Network. Dernier exemple, la contribution aux travaux du Groupe d’experts de haut niveau constitué par la Commission européenne et consacré à l’accélération des financements durables en faveur des pays émergents.
À ce stade, quels pays ont adhéré à votre alliance d’investisseurs ?
Nous avons été officiellement rejoints par les fonds éthiopien, Ethiopian Investment Holdings, et mauricien, Mauritius Investment Corporation, lors d’une cérémonie de signature qui s’est déroulée à l’assemblée annuelle de Kigali. Ils viennent rejoindre leurs pairs du Maroc, de l’Angola, de Djibouti, de l’Égypte, du Gabon, du Ghana, du Nigeria, du Rwanda, de l’Afrique du Sud et du Sénégal.
En quoi consiste exactement le rôle d’Ithmar Capital à la tête d’Asif ?
Au lancement, et comme pour tout projet, il était question de dessiner les contours de l’initiative, de développer le narratif, d’initier les premiers échanges avec les fonds souverains africains afin de les fédérer et de construire ensemble les fondations d’Asif. Initialement, le projet trouvait son origine dans notre conviction que, pour être audible et avoir de l’impact dans le domaine de l’investissement et celui des infrastructures en particulier, nous avions besoin d’agir avec une démarche coordonnée et consolidatrice.
Cette ambition a été revue à la hausse depuis pour faire de l’investissement un moteur de développement économique et social, ainsi que de l’intégration régionale et continentale en Afrique. Tout comme contribuer à l’émergence d’une véritable industrie africaine de l’investissement, à même de garantir une mobilisation massive et pérenne de capitaux pour notre continent.
En tant que président de l’initiative, Ithmar Capital s’emploie à représenter Asif lors des évènements internationaux, s’occupe de la mise en œuvre, avec l’appui des membres du comité exécutif, des différents axes du plan stratégique arrêté par les membres du conseil d’Asif. Ithmar Capital veille également à piloter les différents partenariats du forum.
En dehors de leur caractère africain, qu’est-ce qui lie tous les fonds qui composent l’Asif ?
En plus des relations économiques qui lient les pays membres d’Asif, les fonds membres partagent pour la plupart une orientation stratégique commune qui découle de leur mission première : être le relais stratégique entre les priorités de leurs États et le secteur privé. Ils ont ainsi pour la plupart un objectif de préparation de projets et de mobilisation de capital au profit de leurs économies nationales. D’autre part, les investisseurs internationaux sont souvent à la recherche de projets de taille et d’une diversification géographique optimale que ces fonds sont en mesure de préparer aux meilleurs standards de viabilité économique.
C’est dans cette optique qu’Asif a été créé en tant que plateforme innovante d’agrégation, permettant une collaboration entre les membres, afin de répondre aux attentes à la fois des États mais aussi des investisseurs internationaux.
" La taille du marché africain est un véritable atout qu’il convient de faire valoir au travers d’actions coordonnées"
Dans certains secteurs stratégiques (comme l’énergie), très peu de champions régionaux ont émergé du continent malgré son immense potentiel. Quel rôle devraient jouer les fonds souverains pour permettre le développement de champions africains ?
La question de l’émergence de champions africains est une question fondamentale, elle va au-delà de l’énergie. Elle nous renvoie et nous interroge sur le niveau de sophistication des politiques de développement économique de notre continent. Elle mesure également notre ambition à remonter les chaînes de valeur pour capter davantage de valeur ajoutée dans les activités industrielles ou de services. Elle concerne en somme l’ensemble des secteurs économiques.
Les défis du continent en lien avec les besoins de développement et d’investissement sont, à notre avis, autant d’opportunités à saisir, et elles sont nombreuses, pour encourager les entreprises africaines à s’ériger en acteurs voire en futur champions sectoriels. La taille du marché africain est un véritable atout qu’il convient de faire valoir au travers d’actions coordonnées. Nous l’avons vu dans de nombreux pays émergents qui ont connu l’essor de champions en parallèle à leur développement.
De quels moyens disposent les fonds souverains pour y parvenir ?
Les fonds souverains, avec la flexibilité dont ils disposent, peuvent à ce titre jouer un rôle stratégique en agissant en tiers de confiance en ayant recours aux logiques des banques d’affaires pouvant à la fois répondre de manière agile aux exigences des pouvoirs publics en termes d’investissement mais aussi encourager le développement de filières locales ou des entreprises locales pour concevoir, développer, construire ou encore opérer des projets d’envergure. La capacité des fonds souverains à intervenir de manière patiente et avisée leur donne un avantage certain auprès des investisseurs privés.
Nous le constatons déjà chez certains de nos membres qui ont lancé, seuls ou conjointement, de nouvelles entreprises pour adresser un enjeu stratégique particulier et cela va de l’énergie à l’industrie, en passant par le logement ou encore les start-up et la santé. Créé en 2011 pour soutenir la vision touristique du royaume, Ithmar Capital s’est transformé depuis en fonds d’investissement stratégique au service « du développement économique du Maroc ». Quelle est précisément sa vocation aujourd’hui ?
En sa qualité de fonds souverain, Ithmar Capital a pour vocation première l’accompagnement du développement économique du Maroc. À la suite de l’élargissement de son mandat aux infrastructures et aux secteurs productifs clés du royaume, nous avons réalisé une revue stratégique qui nous a permis d’identifier les contours de notre nouveau modèle stratégique.
Un modèle qui correspond, dans un objectif de maximisation du financement de l’économie par le privé, à celui des fonds stratégiques de développement comme on peut en croiser dans plusieurs pays développés ou en cours d’émergence et qui repose sur des plateformes de développement/préparation de projets et sur des dispositifs de soutien à l’internationalisation de l’économie. Une démarche complémentaire plaçant Ithmar Capital comme une structure en amont de l’investissement permettant l’accélération de la réalisation de projets stratégiques.
Ithmar Capital est donc aujourd’hui un dispositif de développement et d’investissement, intégrant aussi une dimension de diplomatie économique à travers son activité à l’international. Ce positionnement est d’ores et déjà opérationnel, reconnu par ses pairs, particulièrement en Afrique, comme en témoignent son réseau de partenaires, ses activités à l’international et son action à la tête de l’IFSWF, l’Association internationale des fonds souverains, qui regroupe une quarantaine de fonds.
Dans le dernier rapport du ministère des Finances dédié aux établissements et aux entreprises publics, Ithmar Capital apparaît dans le secteur « Tourisme et artisanat » alors que dans les rapports des années précédentes il faisait partie de la catégorie « Finances » au même titre que la CDG ou encore le Crédit agricole du Maroc. Cela traduit-il un nouveau changement dans la stratégie du fonds ?
Il s’agit certainement d’un malentendu. Comme déjà mentionné, Ithmar Capital a vu son mandat élargi par décret en 2019. Dès lors, s’est ensuivie une période de refonte du modèle stratégique pour prendre en compte les nouveaux besoins et défis de l’économie nationale. Il poursuit son projet de société tel que détaillé en réponse à votre précédente question.
Je rappelle aussi qu’Ithmar Capital est classé dans la catégorie des entreprises et établissements stratégiques, fixée au Maroc par une loi organique, et qu’il relève du périmètre de l’Agence nationale de la gestion stratégique des participations de l’État, qui vient d’être récemment créée.
« Ithmar intervient à travers l’investissement dans les projets structurants dans le cadre des stratégies sectorielles initiées par le royaume », peut-on lire sur son site officiel. Dès lors, ses missions ne sont-elles pas similaires à celles du Fonds Mohammed-VI pour l’investissement ?
L’acte d’investissement est inhérent à tout acteur économique. En tant que fonds de développement stratégique, Ithmar fait partie des acteurs du paysage financier national des investisseurs à long terme, avec lesquels il partage la mission d’accompagner et de soutenir la croissance économique et les politiques sectorielles des pouvoirs publics à travers la dynamisation de l’investissement privé. C’est notre principale boussole, et c’est la raison d’être du Fonds, que j’ai le privilège de diriger.
Il agit à ce titre à partir de sa position et de son mandat, tel que fixés par les pouvoirs publics, en complémentarité avec les autres intervenants dans le cadre du dispositif national de l’incitation aux investissements.
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Shugan188 Modérateur
messages : 5656 Inscrit le : 12/05/2015 Localisation : Maroc Nationalité : Médailles de mérite :
JA: Dans le « dossier des hydrocarbures » au Maroc, tous les ingrédients d’une affaire explosive réunis :
Début août, le Conseil de la concurrence a notifié à neuf entreprises pétrolières soupçonnées d’entente illicite une liste de griefs. Ce dossier brûlant, qui pourrait concerner le chef du gouvernement marocain, Aziz Akhannouch, a déjà coûté son poste au précédent président du conseil. Explications.
Au cours des dernières semaines, il a fait un retour remarqué sur le devant de la scène au Maroc. Le volet 2023 du « dossier des hydrocarbures », qui vise neuf sociétés, dont quatre géants de l’industrie, vient en effet de s’ouvrir. Depuis la libéralisation du marché des hydrocarbures, en 2015, les pétroliers, soupçonnés d’entente sur les prix, sont régulièrement accusés d’engranger des marges excessives. En juillet 2020, le Conseil de la concurrence avait d’ailleurs conclu à une entente entre les trois géants des hydrocarbures : Afriquia, Shell (Vivo Energy) et TotalEnergies. Mais la procédure, alors entachée d’irrégularités, n’est jamais allée jusqu’à son terme.
En 2022, la flambée des prix des carburants et l’arrivée à la tête du gouvernement d’un homme d’affaires, Aziz Akhannouch, actionnaire principal d’Akwa Group – holding marocain de plusieurs filiales, notamment Afriquia dans le carburant –, a relancé le débat dans l’opinion publique. Celle-ci voit en effet d’un mauvais œil la relation entre monde politique et milieu des affaires. C’est dans ce contexte qu’Ahmed Rahhou, président du Conseil de la concurrence, vient de rouvrir le fameux dossier et de relancer l’instruction au début de juin.
Pratiques anticoncurrentielles
Le 3 août, le rapporteur général de l’institution, Khalid El Bouayachi, a adressé une liste de griefs à neuf sociétés opérant dans le secteur : « Les services d’instruction considèrent qu’ils disposent d’éléments suffisamment probants, caractérisant l’existence de pratiques anticoncurrentielles commises par les parties mises en cause […] et qui sont contraires aux dispositions de l’article 6 de la loi n° 104-12. »
Si la liste de griefs est placée sous le sceau du secret de l’instruction, la loi n° 104-12 prohibe « toutes les actions concertées, conventions, ententes ou coalitions expresses ou tacites », qui tendent notamment à « faire obstacle à la formation des prix par le libre jeu du marché en favorisant artificiellement leur hausse ou leur baisse ».
Cela ne signifie toutefois pas que la procédure donnera lieu à des poursuites. « Ces sociétés ont deux mois pour répondre au rapporteur général et être auditionnées. Ensuite, ce dernier rendra un rapport final, lequel sera lui aussi soumis à un droit de réponse. C’est seulement après que le Conseil de la concurrence pourra intervenir, entendre toutes les parties et se prononcer », détaille à Jeune Afrique le président du Conseil de la concurrence.
Le « précédent » Guerraoui
En attendant, le travail d’investigation de l’institution se mène loin des médias. Car, en 2020, la précédente enquête des sages avait fuité dans la presse. Le président du Conseil de la concurrence de l’époque, Driss Guerraoui (2018-2021), avait « commis l’erreur » de communiquer des informations au cabinet royal au fur et à mesure des avancées de l’instruction, et ce, en dehors de tout processus légal.
Dans une note adressée au roi, Driss Guerraoui avait par exemple préconisé une amende équivalant à 9 % du chiffre d’affaires annuel pour les trois principaux distributeurs du pays. Les uns après les autres, plusieurs membres du conseil qu’il préside ont adressé un courrier au souverain pour dénoncer les « transgressions de procédures » de Driss Guerraoui.
Un cafouillage qui a conduit Mohammed VI à limoger ce dernier, à dissoudre le conseil et à créer une commission ad hoc afin de clarifier les faits. Au terme de son audit, ladite commission a plaidé pour une réforme globale du Conseil de la concurrence afin de renforcer son pouvoir et son indépendance.
Afriqui, TotalEnergies, Vivo Energy, Petrom…
Seulement, la réforme menée par le gouvernement dirigé par l’actuel patron du Rassemblement national des indépendants (RNI) en a plutôt limité les prérogatives. Et sa composition pose question dans la société civile. Par exemple, la présence de Rachid Benali, président de Confédération marocaine de l’agriculture et du développement rural, et également membre du RNI, interroge. « Nous réclamons un changement immédiat des membres du Conseil de la concurrence », a ainsi plaidé le Front de sauvegarde pour la raffinerie nationale du Maroc, un collectif connu pour ses plaidoyers et ses rapports sur le secteur des hydrocarbures.
Dans ce contexte, Ahmed Rahhou respecte donc à la lettre le processus légal de l’instruction. « Si le Conseil de la concurrence communique publiquement sur les griefs notifiés, relatifs à des ententes illicites – ce qui est gravissime –, mais qu’à la fin du processus les sanctions financières exigées sont dérisoires, ce sera le scandale assuré », confie à JA une source proche du dossier ayant requis l’anonymat.
Avant de rouvrir l’instruction du dossier, début juin, et de repartir de zéro, Ahmed Rahhou avait émis un avis relatif à la hausse des prix du carburant. Cet avis, focalisé sur les quatre premiers distributeurs de carburant du marché (Afriquia, TotalEnergies Marketing Maroc, Vivo Energy Maroc et Petrom), révélait notamment des « marges élevées », des « marchés concentrés » et une « concurrence neutralisée ».
Le droit de ne pas répondre
Tout porte donc à croire que ces quatre sociétés font partie de celles ayant reçu une liste de griefs. À la suite du communiqué du rapporteur général du Conseil de la concurrence, publié en août, TotalEnergies Marketing Maroc a été la seule compagnie pétrolière à réagir, en déclarant notamment : « TotalEnergies Marketing Maroc coopère pleinement avec les services d’instruction du Conseil de la concurrence et prépare les éléments de réponse appropriés. »
« TotalEnergies étant une société cotée en bourse, la loi marocaine l’oblige à communiquer et à informer le grand public. Les autres groupes n’ont pas cette obligation, c’est à eux de décider s’ils souhaitent communiquer ou non », rappelle Ahmed Rahhou. Et de préciser : « Dans tous les cas, au stade ultime du processus, les noms des sociétés concernées seront publiés publiquement. »
En attendant, des doutes subsistent sur l’issue effective de cette affaire. « Un chef de gouvernement est potentiellement impliqué, une multinationale française très implantée en Afrique aussi. On doit envisager que des discussions ou des négociations aient lieu en dehors de l’enceinte du Conseil de la concurrence », glisse une source à JA. À ce stade, la question qui s’impose est celle de savoir si le Conseil de la concurrence a vraiment les moyens d’aller jusqu’au bout.
JA: Au Maroc, le fonds souverain du conseiller royal Yassir Zenagui va-t-il disparaître ? :
Douze ans après sa création, Ithmar Capital continue de cumuler les déficits et les annonces sans lendemain. Après le lancement de l’ambitieux Fonds Mohammed VI pour l’investissement, son existence même est remise en question.
À en croire sa communication, le discret Ithmar Capital serait très dynamique. Créé en 2011 sous l’impulsion de Yassir Zenagui, ancien ministre du Tourisme et actuel conseiller royal, le fonds souverain marocain préside depuis un an et demi l’International Forum of Sovereign Wealth Funds, un réseau qui regroupe 45 fonds souverains dont les actifs sous gestion s’élèveraient à 4 600 milliards de dollars. Un mandat qui s’ajoute à celui de la présidence du Forum africain des fonds souverains (ASIF), une plateforme lancée à l’initiative d’Ithmar Capital en juin 2022.
Redorer son image
Ces derniers mois, mettant en avant tour à tour sa « triple certification ISO » et un accord de partenariat avec l’espagnol Cofides (Coopérative financière pour le développement de l’économie solidaire), le véhicule d’investissement dirigé depuis 2019 par Obaid Amrane multiplie les annonces pour redorer son image.
Est-ce pour mieux faire oublier son bilan ? Car, en plus de cumuler les déficits depuis sa création, Ithmar Capital affiche un maigre portefeuille qui n’a pas bougé d’un iota depuis 2015. Si bien que le ministère des Finances se préoccupe désormais de son sort. Surtout depuis la création du Fonds Mohammed VI pour l’investissement (FM6I), un fonds souverain voulu par le roi pour booster l’investissement privé.
Un taux de réalisation « quasi nul »
Fondée sous le nom de Fonds marocain de développement touristique (FMDT) pour contribuer au financement de la stratégie touristique du royaume, la société change de vocation en 2016 pour devenir un fonds souverain dont la mission est de « promouvoir l’investissement dans tous les secteurs stratégiques nationaux en développant des projets structurants et transformationnels avec un fort impact ».
Parmi les secteurs visés : l’industrie et les énergies renouvelables. Fin 2016, l’entreprise étatique signera ainsi un « partenariat stratégique » avec son homologue Nigeria Sovereign Investment pour faire avancer le megaprojet de gazoduc entre les deux pays – dont le coût est estimé à 25 milliards de dollars.
Seulement, aucun investissement n’a été réalisé depuis cette date dans l’industrie ou dans l’énergie. « Malgré l’élargissement en 2015 du champ de ses activités à d’autres secteurs, la société n’a pas connu de réalisations à ce niveau », explique un rapport relatif à la loi de finances de 2020. Et ce n’est pas tout à fait par manque de moyens : sur un projet d’investissement prévisionnel d’un peu plus d’un milliard de dirhams (près de 100 millions d’euros) en 2018, le fonds n’a réalisé que 11,1 million de dirhams, « soit un taux de réalisation quasi-nul de 1 % », constate le document du ministère des Finances.
Un portefeuille de… trois projets
Dans un entretien accordé en 2019 au journal émirati National News, Obaid Amrane avait pourtant promis de drainer pas moins de 6 milliards de dollars d’investissement à l’horizon 2024. « Nous travaillons sur des [accords potentiels] qui sont dédiés à l’industrie, à l’agriculture et à certains projets d’énergie et d’énergie renouvelable », détaillait-il.
Bien qu’Ithmar se soit défait de sa vocation exclusivement touristique, son portefeuille demeure composé depuis sa création de trois projets seulement : Wessal Capital (20 % de participation dans quatre filiales pour moins de 100 millions d’euros), la Société d’aménagement et de promotion de la station de Taghazout (SAPST, une station balnéaire près d’Agadir pour moins de 16 millions d’euros), la Société de développement de Saidia (SDS, une autre station balnéaire dans l’Oriental pour 50 millions d’euros) et Oryx Capital, une société codétenue par un fonds qatari (un million d’euros). Réalisés avant 2016, tous ces investissements concernent des projets touristiques.
Jamais de bénéfice
Engagé dans des projets essentiellement balnéaires peu viables – certains ayant été réalisés avec plusieurs années de retard, tandis que d’autres ont été abandonnés –, le fonds souverain n’a jamais réalisé le moindre bénéfice. Selon ses bilans, il cumule même les pertes depuis sa création. À titre d’exemple, la société a déclaré un déficit de 36 millions de dirhams en 2018. « Le résultat net de la société est toujours déficitaire et ce, depuis la création du Fonds en 2011 et est en dégradation continue […] en raison de la non réalisation de recettes », souligne le ministère des Finances dans son rapport.
Le fonds tablait pourtant sur un bénéfice de 5 millions de dirhams dès 2012 et de 1,8 milliard de dirhams en 2020 (près de 180 millions d’euros). « Le taux de rentabilité interne actionnaires est estimé à 6,3 % », indique le décret de 2011 autorisant la création de la société. Ces prévisions se sont révélées totalement fausses. Contacté, Obaid Amrane n’a pas souhaité répondre aux questions de Jeune Afrique.
Présidé jusqu’en 2019 par le conseiller royal Yassir Zenagui, Ithmar Capital a changé de gouvernance, la présidence du conseil d’administration étant dévolu au locataire du ministère des Finances (Nadia Fettah Alaoui). « Ces changements sont intervenus en vue d’accompagner l’élargissement, décidé en 2015, de son champ d’intervention au niveau des différents secteurs productifs de l’économie nationale en plus du tourisme et de définir le nouveau positionnement du fonds », précise le département des Finances dans son rapport annuel.
La nomination la même année d’Obaid Amrane, ancien numéro 2 de l’agence Masen passé par plusieurs postes au sein du ministère des Finances, n’a pas permis non plus de redresser la situation du fonds déficitaire. « On ne doit pas se marcher sur les pieds »
« Dire que le bilan d’Ithmar est faible, c’est un euphémisme. Depuis quelques années, sa raison d’être même est remise en question », nous confie un responsable au département de Nadia Fettah Alaoui. Depuis le lancement effectif du Fonds Mohammed VI pour l’investissement en décembre, les interrogations sur la vocation et l’avenir d’Ithmar Capital se multiplient en effet.
Doté d’un capital social de 15 milliards de dirhams (près de 1,4 milliard d’euros), le nouveau fonds souverain – dirigé par l’ancien ministre des Finances Mohamed Benchaâboun – se définit comme un « catalyseur d’investissements » appelé à drainer quelque 120 milliards de dirhams dans des secteurs stratégiques, en particulier dans la restructuration industrielle, l’innovation, les infrastructures, l’agriculture ou le tourisme.
« Comme les missions des deux fonds souverains peuvent se chevaucher, Ithmar sera appelé à disparaître ou être intégré au FM6I », confie à Jeune Afrique une autre source au ministère des Finances. Lors d’un point de presse tenu en octobre, Nadia Fettah Alaoui a appelé à une clarification. « Sur Ithmar, la situation nécessite beaucoup plus de clarté pour qu’on ne se marche pas sur les pieds. Je pense qu’on va laisser le directeur général préciser les missions du fonds », a reconnu la ministre.
Selon une source au sein d’Ithmar, l’ambition du fonds se limite désormais à « agir en amont des projets en travaillant sur leur préparation et leur structuration ». C’est à Nadia Fettah Alaoui que reviendra le dernier mot en tant que présidente du conseil d’administration des deux fonds souverains.
« Les batailles de la vie ne sont pas gagnées par les plus forts, ni par les plus rapides, mais par ceux qui n'abandonnent jamais. »
(Hassan II).
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romh General de Division
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Sujet: Re: Économie marocaine Mar 22 Aoû 2023 - 21:18
En attendant ce qu'on va faire pour l'aéroport Mohamed 5
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bradli23 Colonel
messages : 1855 Inscrit le : 27/09/2007 Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Économie marocaine Mar 22 Aoû 2023 - 21:33
romh a écrit:
En attendant ce qu'on va faire pour l'aéroport Mohamed 5
L'aéroport Mohamed V qui est l'image du Maroc Parce-qu'il constitue la porte d'entrée principale et un Hub de transit pour l'Afrique laisse à désirer. Les toilettes sont dans un état lamentable. Toujours les dames qui t'attendent à la sortie. J'ai débarqué l'été dernier. Les chariots étaient inexistants et les transporteurs qui font de la sollicitation avaient des chariots. Il y a beaucoup de travail à faire pour organiser cet aeroport et ld rendre une vitrine digne de notre pays.
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Zakaria Commandant
messages : 1139 Inscrit le : 17/11/2021 Localisation : Paris Nationalité :
Sujet: Re: Économie marocaine Mar 22 Aoû 2023 - 21:36
Tout ça même au niveau du nouveau terminal ?
bradli23 Colonel
messages : 1855 Inscrit le : 27/09/2007 Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Économie marocaine Mar 22 Aoû 2023 - 21:43
Zakaria a écrit:
Tout ça même au niveau du nouveau terminal ?
Terminal 2 . On est vraiment loin des standards. Pourtant ça ne demande pas grand chose. Une petite entreprise de construction peut refaire les toilettes. Et mettre les transporteurs dehors. En France canada portugal Allemagne( des aéroports que j'ai visité il n'y a des gens qui te demandent de porter ton bagage . Parce que tu ne trouve pas de chariot qu'ils cachent délibérément)
Sujet: Re: Économie marocaine Mer 23 Aoû 2023 - 6:18
Zaama had le Président de la RAM ne voyage pas? Il ne peut pas faire des visites improptues pour voir l'état de l'aéroport ?
romh General de Division
messages : 4162 Inscrit le : 09/09/2009 Localisation : Royaume Uni Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Économie marocaine Mer 23 Aoû 2023 - 7:20
C'est pas la RAM c'est l'ONDA, une autre administration appartenant à un autre ministère la coordination entre le personnel et.les services des deux parties est catastrophique et le tbezniss et partout....., Les voyous avec les chariots appartiennent à une société privée qui est chargé de d'autres services entre autres et qui domine tout les appels d'offres de l'ONDA......, c'est vraiment la pagaille et tout le monde touche sa part du gâteau, j'ai été à leur siège plusieurs fois, il faut voir les fonctionnaires au service marchés......, Je vais même pas continuer
Sujet: Re: Économie marocaine Mer 23 Aoû 2023 - 8:31
le PDG de la RAM a son mot à dire. Aussi, il y a un gouverneur dédié à l'aéroport.
romh General de Division
messages : 4162 Inscrit le : 09/09/2009 Localisation : Royaume Uni Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Économie marocaine Mer 23 Aoû 2023 - 8:49
Oui mais c'est pas sa responsabilité directe il y a le directeur de l'aéroport qui est sous la tutelle de l'ONDA qui attribue les marchés à des sociétés privées (en réalité une seule société a décroché 90% des appels d'offres concernant tout les services) donc ???????? ..... Quand vous avez la multitude d'intervenants et que personne n'a le pouvoir absolu sur les autres et les responsabilités sont dispersés avec absence presque totale du contrôle...., Le gouverneur de l'aéroport tu dis ????? Il a d'autres priorités que de vérifier la propreté des toilettes....
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simplet General de Brigade
messages : 3183 Inscrit le : 20/05/2012 Localisation : MONTREAL Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Économie marocaine Mer 23 Aoû 2023 - 10:01
Y a juste quelques années cet aéroport c'était le Far Ouest
Citation :
Aéroport Mohammed V : nouveau remue-ménage des bagagistes
La situation est loin de s’arranger au niveau de l’aéroport.
Moins de deux mois après la signature de l’accord social entre RAM Handling, filiale de Royal Air Maroc, et les agents des services au sol chargés du tri et de l’expédition des bagages, ces derniers refont parler d’eux.
Selon L’Economiste, les bagagistes refusent la nouvelle organisation de l’aéroport Mohammed V appliquée suite à l’arrivée de Mohamed Zhar pour une mission ponctuelle. Le quotidien explique que le ministère de l’Intérieur s’est voulu ferme avec les grévistes. Il ajoute que les bagagistes sont au nombre de 800 actuellement, soit un surplus de 300 postes. L’Economiste affirme que les bagagistes refusent le pointage et 100 d’entre eux ne se rendent même pas au travail.
Enfin, toujours selon le quotidien, les bagagistes exigent de se faire payer en espèces les heures supplémentaires. L’Economiste avance le chiffre de 45.000 DH/jour, soit plus de 4 millions de DH depuis le déclenchement du mouvement.
Sujet: Re: Économie marocaine Mer 23 Aoû 2023 - 10:31
romh a écrit:
Oui mais c'est pas sa responsabilité directe il y a le directeur de l'aéroport qui est sous la tutelle de l'ONDA qui attribue les marchés à des sociétés privées (en réalité une seule société a décroché 90% des appels d'offres concernant tout les services) donc ???????? ..... Quand vous avez la multitude d'intervenants et que personne n'a le pouvoir absolu sur les autres et les responsabilités sont dispersés avec absence presque totale du contrôle...., Le gouverneur de l'aéroport tu dis ????? Il a d'autres priorités que de vérifier la propreté des toilettes....
Le PDG de la RAM et le gouverneur ont des hommes qui peuvent évaluer la qualité des services de l'aéroport. Les deux ont la responsabilité de faire remonter les points négatifs qui impactent l'aéroport. Les avions de la RAM décollent du port de pêche de Casa peut-être et le gouverneur n'a pasune mission admin et sécuritaire, c'est ça?
Les deux ont comme résponsabilité que la RAM pour l'un ait de bonnes conditions pour briller et le deuxième que Casa ( l'aéroport ) soit bien gérée. Personne n'a demandé au gouverneur d'aller checker les toilettes, mais cet aéroport reçoit surement des subventions de l'Etat. Quid du personnel de l'intérieur a-t-il de bonnes conditions de travail ( seulement 3 scanners à l'entrée des départs pour des milliers de voyageurs )?....
Pour l'ONDA et les marchés donnés toujours aux mêmes entreprises sans réels appels d'offres, je suis 100% d'accord et je l'avais déjà souligné. Tiens le gouverneur ( l'intérieur ) ne devrait pas enquêter sur ça? ( Pourquoi parler de toilettes?!!! )
Dernière édition par jrad-killer le Mer 23 Aoû 2023 - 12:06, édité 1 fois
simplet General de Brigade
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Sujet: Re: Économie marocaine Mer 23 Aoû 2023 - 10:48
un gouverneur et directeur de l'aéroport a tout les pouvoir même sur la police , gendarmes et douaniers. il doit sortir de son bureau quotidiennement et vérifier tout et vérifier les toilettes , sanctionné mettre fin a des contrat si le travail n'est pas fait. les aéroports sont les vitrines des pays
pour cet aéroport je pense qu'il faut congédier tout le monde et recruter de nouveau pour casser une mentalité très spéciale
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romh General de Division
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Sujet: Re: Économie marocaine Mer 23 Aoû 2023 - 11:15
Messieurs si vous voulez qu'on approfondie la discussion on va risquer d'avoir sur le dos des poursuites judiciaires car comme on dit en arabe (charh loidihat mina lmofdihat) on peut pas obliger un prestataire de service de faire son boulot comme il faut si on a goûté de son vin ...., Pour les responsables il faut faire la différence entre l'autorité statuts et le pouvoir réel sur le terrain chez nous tout le monde est épaulé et personne ne peut faire rien sans instructions de ses supérieurs.... Voilà j'arrête ici