Moroccan Military Forum alias FAR-MAROC Royal Moroccan Armed Forces Royal Moroccan Navy Royal Moroccan Air Forces Forces Armées Royales Forces Royales Air Marine Royale Marocaine |
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| Le Rafale | |
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Phosphor Invité
| Sujet: Le Rafale Mer 13 Juin 2007 - 13:52 | |
| Rappel du premier message :
Tout le monde sais qu'avec le Rafale il y'a un nombre important d'arme hautement stratégique.
Le missile Scalp-EGest destiné à la neutralisation d’infrastructures durcies.
A la différence de la version anti-piste, ce missile possède une charge tandem et vient frapper avec une précision métrique, la cible désignée en préparation de mission (bunkers, abris, bâtiments et installations stratégiques politiques, industrielles, économiques et militaires). Sa portée est aussi plus grande grâce à la réduction de la charge militaire emportée, ce qui a permis de la doter de réservoirs de taille plus importante.
Tout comme la version anti-piste, ce missile a une très bonne capacité de pénétration des défenses adverses. En effet, il vole à très basse altitude, épousant la configuration du terrain, et dispose de formes optimisées et de matériaux furtifs qui réduisent fortement sa surface équivalente radar aux yeux d’éventuels radars ennemis.
Ses missions sont préparées à l’avance avec une cartographie précise du terrain et une route à suivre dont il ne dévie pas grâce à une série de système de navigations dont il est équipé. Il s’agit notamment d’un autodirecteur IR qui remplace le radar millimétrique de la version anti-piste, d’un altimètre et d’un GPS.
L'Apache, produit par MBDA est le premier missile de croisière à entrer en service dans l'armée française. 100 unités ont été livrées entre 2001 et 2004. Cette arme, emportée par le Mirage 2000 ou le Rafale, a pour mission la neutralisation des pistes des aérodromes ennemis, condition primordiale à la maîtrise du ciel. Le missile est guidé par un radar millimétrique qui déclenche le largage des sous-munitions ( 10x 51kg ) au dessus de la piste cible. La particularité de ce missile est sa furtivité lui permettant de pénétrer des réseaux de défense aérienne particulièrement denses.
METEOR est un missile air-air à longue portée BVRAAM (Beyond Visual Range Air-to-Air Missile ou tiré au-delà de la portée visuelle) destiné à être utilisé dans les futurs scénarios de combat aérien les plus complexes. Grâce à son autodirecteur radar, le missile pourra neutraliser, de manière autonome, toute cible aérienne, de jour comme de nuit et quels que soient les conditions météorologiques ou l'environnement de guerre électronique Propulsé par un statoréacteur aérobie, le missile a une portée de plus de 100 kilomètres et une vitesse supérieure à Mach 4. Le système sera compatible avec les avions de combat Eurofighter/Typhoon, Rafale et Gripen et avec d'autres appareils de nouvelle génération.
Pour nous faudrais absolument être équiper du/des quelles missile...? |
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Auteur | Message |
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Invité Invité
| Sujet: Re: Le Rafale Ven 14 Aoû 2009 - 19:24 | |
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| | | Viper Modérateur
messages : 7967 Inscrit le : 24/04/2007 Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Le Rafale Ven 14 Aoû 2009 - 19:35 | |
| Joli article qui illustre bien l'aspect géostratégique et le poid politique dans le secteur de l'armement, je pense que le Rafale a ses chances au Brésil, reste à savoir quel standard ils auront ...et si Dassault obtenient le marché des EAU alors là c'est le jack-pot ! _________________ | |
| | | Invité Invité
| | | | Viper Modérateur
messages : 7967 Inscrit le : 24/04/2007 Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Le Rafale Mer 26 Aoû 2009 - 0:12 | |
| - Raptor a écrit:
- une raison de plus pour detester le Rafale
- Spoiler:
moi je dirais une occasion de tester le siège éjectable .... - Yakuza a écrit:
- le Rafale est le successeur legitime du MF2000,donc dans 15 ans,si la chaine de DAv tourne encore,et elle tournera surement avec le deal emirati ou bresilien
Le Rafale F4 peut être, pour le contrat émirati je crois que ça va être bon, reste à voir avec le brésil et je crois qu'il a ses chances en suisse et en Lybie _________________ | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Le Rafale Mer 26 Aoû 2009 - 0:40 | |
| s´il est acheté en etranger c´est bon pour l´AdA et indirectement pour nous aussi,car on pourra prendre notre temps avant de commander,sans pression de fermeture.. |
| | | Viper Modérateur
messages : 7967 Inscrit le : 24/04/2007 Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Le Rafale Mer 26 Aoû 2009 - 0:45 | |
| Exact il est pas d'en autre intéret que le rafale ....se crash... _________________ | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Le Rafale Mer 26 Aoû 2009 - 0:50 | |
| - Viper a écrit:
- ...
Le Rafale F4 peut être, pour le contrat émirati je crois que ça va être bon, reste à voir avec le brésil et je crois qu'il a ses chances en suisse et en Lybie le standard F4 est incertain, ce qui est sûr pour le moment c'est le F3+ avec AESA, SPECTRA NG, Meteor... |
| | | Fremo Administrateur
messages : 24818 Inscrit le : 14/02/2009 Localisation : 7Seas Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Le Rafale Mer 26 Aoû 2009 - 0:57 | |
| le Rafale a toute les qualité d'un trés bon chasseur, et il a toute les chances pour étre exoprté, mais il faut oublié le marché brésilien et lybien, les marché les plus ambitieux sont les émaratis et suisses et marocains aussi , pas pour le moment biensur mais le rafale ne sera pas exporté pour le moment, comme ça on aurra nos chance d'avoir les rafale au standard F-4. _________________ | |
| | | Samyadams Administrateur
messages : 7134 Inscrit le : 14/08/2008 Localisation : Rabat Maroc Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Le Rafale Mer 26 Aoû 2009 - 1:00 | |
| Si la F rance ne trouve pas assez rapidement des débouchés à l'extérieur pour son Rafale, je doute qu'il y ait un jour un standart F4 | |
| | | Fremo Administrateur
messages : 24818 Inscrit le : 14/02/2009 Localisation : 7Seas Nationalité : Médailles de mérite :
| | | | Invité Invité
| Sujet: Re: Le Rafale Mer 26 Aoû 2009 - 1:05 | |
| - fremo a écrit:
- le Rafale a toute les qualité d'un trés bon chasseur, et il a toute les chances pour étre exoprté...
si tu le dis |
| | | Fremo Administrateur
messages : 24818 Inscrit le : 14/02/2009 Localisation : 7Seas Nationalité : Médailles de mérite :
| | | | Samyadams Administrateur
messages : 7134 Inscrit le : 14/08/2008 Localisation : Rabat Maroc Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Le Rafale Mer 26 Aoû 2009 - 1:57 | |
| Seul le standart F3 est véritablement "exportable", mais encore faut-il aussi qu'il soit commandé par les premiers clients étrangers en quantité suffisante pour qu'il devienne aussi "concurrentiel" | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Le Rafale Lun 7 Sep 2009 - 5:25 | |
| - Citation :
- Sarkozy en courte visite au Brésil pour y soutenir la vente du Rafale
De Philippe ALFROY (AFP) – il y a 1 heure
BRASILIA — Le président français, Nicolas Sarkozy, a entamé dimanche soir au Brésil une courte visite d'Etat au cours de laquelle il espère enfin ficeler, à défaut de pouvoir l'annoncer, la première victoire très attendue à l'étranger de l'avion de combat français Rafale.
Invité d'honneur lundi des festivités de la fête nationale brésilienne, M. Sarkozy est arrivé peu avant 19h30 locales (22h30 GMT), sans son épouse Carla, dans la capitale fédérale, Brasilia, où il a été accueilli par son homologue Luiz Inacio Lula da Silva, qui l'a immédiatement conduit à sa résidence pour un dîner privé.
Présenté du côté français comme le "temps le plus important en substance" du séjour, ce premier rendez-vous doit permettre aux deux hommes de passer en revue l'essentiel de leur ordre du jour, notamment l'appel d'offres lancé par le Brésil pour la fourniture de 36 avions de chasse.
A quelques semaines du verdict attendu d'une compétition acharnée qui porte sur un contrat d'environ 4 milliards d'euros, le Rafale de Dassault fait figure de favori devant le Gripen du suédois Saab et le F/A-18 Hornet de l'américain Boeing.
Pour séduire le géant sud-américain, qui souhaite développer sa propre industrie de défense, la France a consenti dans son offre des transferts de technologies jugés "sans précédent" et compte désormais sur les liens privilégiés noués entre les deux chefs d'Etat pour emporter la mise.
"Entre le Brésil et la France, il ne s'agit pas d'une relation de fournisseur à client, mais d'un partenariat", a affirmé Nicolas Sarkozy dans un entretien paru dimanche dans le quotidien O Globo. "Et si nous voulons faire ensemble, c'est parce que nous partageons les mêmes valeurs et une même vision des grands enjeux internationaux", a-t-il insisté.
Le président Lula s'est montré sensible à ces arguments en laissant paraître sa préférence pour l'avion tricolore. "La France s'est montrée le pays le plus flexible pour le transfert de technologie", a-t-il confié mercredi à l'AFP, "évidemment, c'est un avantage comparatif exceptionnel".
Malgré ce coup de pouce, l'entourage du chef de l'Etat, échaudé par les précédents échecs du chasseur français à l'export, reste d'une prudence extrême et s'est refusé à anticiper une éventuelle annonce pendant sa visite.
"Nous envisageons l'avenir de l'appel d'offre brésilien avec sérénité", a pour sa part déclaré un porte-parole de Dassault.
A défaut de Rafale, M. Sarkozy formalisera les contrats conclus en décembre, lors de son précédent séjour brésilien, pour la fourniture de quatre sous-marins d'attaque Scorpène, de 50 hélicoptères de transport militaire et la fabrication d'une coque de sous-marin nucléaire. D'un montant estimé à 8,5 milliards d'euros, ces commandes constituent le "plus gros contrat militaire" jamais signé par le Brésil, a titré dimanche le quotidien Folha de Sao Paul, pronostiquant que les Rafale devraient "probablement" s'y ajouter.
Nicolas Sarkozy compte également pousser les entreprises françaises qui se battent pour décrocher des contrats sur le marché brésilien, comme celui de la ligne TGV entre Rio de Janeiro et Sao Paulo.
Il sera d'ailleurs accompagné à Brasilia d'une escorte de patrons de grandes entreprises (EADS, Safran, Alstom, GDF Suez, Dassault), qui lanceront la semaine prochaine avec les Brésiliens un "groupe de haut niveau" chargé, selon l'Elysée, de "préparer la prochaine étape du partenariat".
Lundi matin, il doit assister à la traditionnelle parade de la fête nationale avant un nouvel entretien avec Lula et une conférence de presse. Après une visite du chantier du tramway de Brasilia, confié à Alstom, puis une brève rencontre avec la communauté française, il remettra le cap sur Paris.
Copyright 2009 AFP |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Le Rafale Lun 7 Sep 2009 - 18:52 | |
| sayé c'est confirmé : les brésiliens ont confirmé l'achat de 36 Rafales. Il reste a savoir quel sera leur dotation en arme et équipement. Bravo a la france pour cette exportation, reste aussi a savoir si c le F2 ou le F3 qui à été vendu !!!! |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Le Rafale Lun 7 Sep 2009 - 19:08 | |
| rien n´est encore conclu BQ - Citation :
- 07/09/2009 20:52
PARIS (AFP) -pour Far-Maroc Avions Rafale: Dassault espère conclure la vente au Brésil en 2010
Dassault Aviation espère conclure la vente de 36 Rafale au Brésil en 2010, a indiqué lundi un porte-parole du groupe, après la décision de principe annoncée par le président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva d'acquérir l'avion de combat français. Evènement
"On peut raisonnablement penser que les négociations contractuelles devraient s'achever dans le courant de l'année prochaine", a-t-il dit.
Le président brésilien Lula a fait part de la décision de principe d'acheter les Rafale à son homologue français Nicolas Sarkozy, qui effectue une visite d'Etat de 24 heures à Brasilia, en citant "l'étendue des transferts de technologie" consentis par la France.
"La déclaration du président Lula veut clairement dire que le Rafale a gagné la compétition", a ajouté le porte-parole de Dassault.
"Il va y avoir des négociations techniques sur le périmètre de l'offre, sur l'avion, la maintenance, l'armement puis une phase de négociations financières et commerciales et une phase de négociations sur les clauses contractuelles", a-t-il encore dit.
Il a refusé de confirmer le montant de ce contrat, estimé par l'Elysée à au moins 5 milliards d'euros.
Il s'agirait de la première vente à l'exportation de l'avion construit par Dassault après une longue série de revers à l'étranger.
Selon Dassault, le gain de ce contrat s'explique par "la très forte implication personnelle des deux chefs de l'Etat et l'attractivité de l'offre française, plus spécialement en termes de performances du Rafale et de transfert de technologies".
http://www.la-croix.com/afp.static/pages/090907185232.b9vsrzrb.htm - Citation :
Le Rafale sera le dernier avion de combat de Dassault
Dassault et la France n'ont plus les moyens de rester dans un splendide isolement et de développer seuls un avion de combat.
Le Brésil sera-t-il la planche de salut de Dassault et lui assurera son avenir en tant que constructeur d'avions de combat? Pas sûr. Car il est presque sûr que le Rafale, auquel s'intéresse le Président Lula pour équiper son armée, n'aura jamais de successeur.
Deux destins distincts
La fin d'une épopée dans les avions de combat ne signerait pas pour autant la fin de Dassault Aviation: après avoir réussi sa conversion dans le civil et consolidé ses parts de marché dans l'aviation d'affaires, l'entreprise s'appuie aujourd'hui avant tout sur les ventes de ses avions Falcon. Elles ont représenté l'an dernier 62% du chiffre d'affaires, contre 31% dans la défense en France et 7% à l'exportation dans le militaire. Par ailleurs, si l'entrée en force dans Thales (26% au total) en mai permet à Dassault Aviation de pouvoir peser sur les choix technologiques du principal équipementier du Rafale, il se met aussi en position de demeurer dans l'aéronautique militaire (en dehors même des cellules d'avions) par le biais des drônes à qui reviendront demain une partie des missions qui incombent jusqu'à présent aux avions de combat.
Ainsi, l'avenir de la maison Dassault est-il distinct de celui du Rafale. Mais pour ce qui est de l'avion lui-même et des programmes à venir, de sérieuses interrogations subsistent, que ne saurait lever un contrat brésilien - fût-il le premier à l'export remporté par l'avionneur français.
Souveraineté nationale et isolement industriel
L'isolement de la France sur le Rafale est un problème qui avait déjà été identifié au milieu des années 80, lorsque Dassault et British Aerospace avaient été fortement incités par Paris et Londres à coopérer pour donner naissance à un successeur au Mirage 2000 et au Tornado. L'avion français avait été produit à 600 exemplaires, son concurrent européen (fabriqué par la Grande Bretagne associée à l'Allemagne et à l'Italie) à un millier d'unités. Pour réduire les coûts de développement, les gouvernements engageaient leurs industriels à ne lancer qu'un seul programme d'avion de combat dit «européen». Mais le projet capota très vite. On en fit le reproche à Dassault. Certes, il n'était pas dans la culture de l'entreprise de rechercher la coopération. Mais en réalité, les discussions achoppèrent surtout au niveau des motorisations, la Grande-Bretagne voulant imposer Rolls-Royce alors que la Snecma, motoriste français, n'entendait pas être laissé pour compte.
Finalement, après un lobbying intense auprès du président François Mitterrand et de Jacques Chirac alors Premier ministre, Dassault obtint le feu vert pour se lancer dans l'aventure du Rafale avec Thomson et la Snecma. Les intérêts de l'industrie de défense française et la stratégie de souveraineté nationale ont pesé plus lourd dans la balance que les impératifs budgétaires. Le programme Rafale est officiellement annoncé par Paris en 1988 après un bras de fer entre Dassault et André Giraud, le ministre de la Défense du gouvernement Chirac.
Deux fers au feu pour Paris
Conséquence de la décision française, l'avion de combat européen se fera sans la France: il s'appellera Eurofighter, et sera porté par la Grande Bretagne, l'Allemagne et l'Italie... dans un premier temps. Car dans un deuxième temps, en 2000, l'Eurofighter va s'enrichir de nouveaux partenaires. La France (Aerospatiale Matra et l'Etat français) et l'Espagne (CASA) s'alliant à l'Allemagne (DASA, partenaire de l'Eurofighter ) pour fonder EADS, l'Etat français actionnaire à hauteur de 15%, se retrouve alors partie prenante de l'Eurofighter (EADS est responsable de 43% du programme) alors qu'il a commandé le Rafale. C'est l'une des incongruités du dossier Rafale.
Rafale comme Concorde, pour les caisses de l'Etat
Malgré tout, le programme français va progresser. Contrairement à certaines idées reçues et bien que le développement connut de spectaculaires rebondissements (comme lorsque la Marine, craignant de ne pas pouvoir en disposer à temps pour remplacer ses vieux Crusaders, émit une préférence pour le F18 américain), le programme Rafale se déroula plutôt mieux que celui de l'Eurofighter qui enregistra des dérapages plus importants au regard du calendrier comme du budget.
Mais lorsque Dassault Aviation obtint le feu vert, l'objectif était clairement de vendre le Rafale à l'exportation pour pouvoir lisser le coût des études et développement sur des séries de production les plus longues possibles. Et là, c'est l'échec total: vingt après le lancement du programme, l'avion de combat français n'a toujours été acheté que par... la France. De sorte que pour le budget national, le programme Rafale est souvent comparé à celui du Concorde qui, dans le secteur civil, aura permis à l'industrie aérospatiale de réaliser un bond en avant mais aura été un véritable gouffre financier.
Face à l'Eurofighter, deux fois moins de commandes
Le coût du programme Rafale - actualisé en 2008 - atteint 39,6 milliards d'euros pour un total initial de 336 appareils à commander. Mais une première révision en 1992 réduit la cible à 294 appareils (234 pour l'Armée de l'air, 60 pour la Marine). La réduction du total à 286 unités dans le Livre blanc sur la défense de juin 2008 ne change pas grand chose à l'affaire: le prix de revient du Rafale correspond peu ou prou à quelque 140 millions d'euros l'unité! A ce jour, en tout, 120 appareils ont été officiellement commandés et, à la fin 2009, 82 auront été livrés.
Comparativement, l'Eurofighter dispose du matelas de 680 appareils commandés par les quatre pays qui concourent à sa fabrication (le Royaume Uni pour 232 unités, l'Allemagne pour 180, l'Italie pour 121 et l'Espagne pour 87) auxquels viennent s'ajouter 87 autres provenant de marchés avec l'Arabie saoudite et l'Autriche. La France paie cher son splendide isolement dans son choix du Rafale. Elle le mesure d'autant mieux que le Mirage 2000 qui avait été vendu à quelque 600 exemplaires, avait été commandé par des armée étrangères pour près de la moitié du programme, ce qui avait contribué au succès du prédécesseur du Rafale.
D'ailleurs, c'est devenu une règle pour les avions de combat modernes: une des clés du succès réside dans leur capacité à percer à l'exportation. Le Tornado britannique, construit en coopération avec les industries allemande et italienne, avait véritablement décollé après que Margaret Thatcher, se transformant en VRP de luxe pour British Aerospace, eut ouvert la porte de l'Arabie saoudite à cet avion de combat où il fut vendu à 120 exemplaires. Au total, un millier de Tornado furent construits. Même chose pour les avions américains F18 et F16, le premier ayant été commandé à 1500 exemplaires, et le second - le plus répandu dans le monde avec plus de 20 pays utilisateurs - à quelque 4500 unités. Lorsqu'un programme porte sur de tels volumes, il devient particulièrement compétitif dans les appels d'offres internationaux. Or, le Rafale en est loin.
Une réussite technologique pour faire le lièvre
Certes, les marchés d'avions de combat ne sont pas qu'une question d'argent: dans ces négociations entre gouvernements autant qu'avec les industriels, les aspects techniques jouent un grand rôle et la diplomatie aussi. C'est pourquoi la France a pu placer son Rafale en bonne position au Brésil compte tenu des mauvaises relations entre Brasilia et Washington. Mais les diplomaties américaine ou britannique sachant également fort bien - et plus efficacement que la France - soutenir leur industrie d'armement pour partir à la conquête de marchés étrangers, un moment arrive dans les négociations où les montants deviennent un élément de la décision. Alors, même si la technologie du Rafale n'a jamais été prise en défaut, l'avion français a surtout joué le rôle du lièvre face à ses concurrents américain et européen. Et il a toujours manqué ce que le F16 et le F18 ont eu comme ultime argument: de véritables engagements de combat.
Mais c'est surtout pour des raisons diplomatiques que le F16 américain pu souffler au Rafale un marché qui lui semblait acquis au Maroc, que la Corée du sud et Singapour ont opté pour des appareils américains après avoir entretenu les espérances du camp français, que l'Arabie saoudite s'est tourné vers l'Eurofighter Typhoon (qui profite ainsi de la voie tracée par le Tornado), que la Pologne a choisi des avions américains au moment où - un rien provocante - elle rejoignait l'Union européenne... Autant d'occasions manquées pour le Rafale qui, en plus, semble être sorti du jeu en Inde où un appel d'offres a été lancé pour 126 appareils.
Des drônes, automatiques et moins coûteux
Le marché brésilien de 36 avions de combat n'en prend que plus d'importance pour Dassault Aviation et la France, car les débouchés se tarissent progressivement pour un appareil de la génération du Rafale. Il reste également de sérieuses chances avec les Emirats arabes qui cherchent à acquérir une soixantaine d'appareils. Dans ses négociations avec Abou Dhabi, Paris mise sur l'antériorité acquise avec les Mirages 2000. Sans oublier le contrat que la Libye agite sous le nez des fournisseurs pour la douzaine d'appareils qu'elle envisagerait d'acquérir.
Mais quelles que soient les chances du Rafale d'être commandé par des armées autres que françaises, la probabilité pour que cet avion de combat n'ait pas de successeur chez Dassault est très forte. La maîtrise des airs avec les drônes ou autres engins à pilotage automatique moins coûteux, passe par la mise en œuvre de technologies qui sont moins de la compétence des fabricants de cellules d'avion que de leurs équipementiers dans l'électronique. D'où l'engagement de Dassault dans Thales. Quant à l'Etat français engagé dans EADS, il devra non seulement trancher, mais également respecter des impératifs d'économies budgétaires forcément plus grandes sur des programmes développés en coopération que seul. Mais peut-être assistera-t-on un jour à l'entrée de Dassault dans EADS, ce qui permettrait à l'Europe de ne pas perdre le capital technologique acquis par l'avionneur français, franc-tireur de génie dans une industrie mondiale dévoreuse de capitaux. Mais c'était il y a déjà longtemps dans les années 1950, 1960 et 1970. Autant dire... il y a un siècle.
Gilles Bridier
http://www.slate.fr/story/10009/le-rafale-sera-le-dernier-avion-de-combat-de-dassault |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Le Rafale Mar 8 Sep 2009 - 18:48 | |
| Je suis devant la télé, la chaine LCI affirme que le brésil a commandé 36 raffales, et qu'en contre parti la france acheterai des avions de transport brésilien au lieux des c 130 Hercules |
| | | Samyadams Administrateur
messages : 7134 Inscrit le : 14/08/2008 Localisation : Rabat Maroc Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Le Rafale Mar 8 Sep 2009 - 19:01 | |
| Je crois qu'ils vont chanter la marseillaise partout en France si le contrat des 36 Rafales est conclu En poussant des cocoricos | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Le Rafale Mar 8 Sep 2009 - 19:10 | |
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| | | Proton General de Brigade
messages : 3496 Inscrit le : 27/06/2009 Localisation : Partout. Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Le Rafale Mar 8 Sep 2009 - 19:22 | |
| _________________ | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Le Rafale Mar 8 Sep 2009 - 19:38 | |
| wow le rafale libere le noeud economique a coup de Mica |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Le Rafale Mar 8 Sep 2009 - 19:47 | |
| reste à savoir qu'elle sera la configuration du rafale brésilien??? |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Le Rafale Mar 8 Sep 2009 - 22:31 | |
| une revue des aventures du Rafale - Citation :
Rafale : Dassault et l'Elysée ont tiré les leçons d'une longue série d'échecs LE MONDE | 08.09.09 | 10h02 • Mis à jour le 08.09.09 | 13h44
Trop beau pour être vrai. Jusqu'au bout, même chez Dassault Aviation, personne n'a voulu croire à une annonce d'intention d'achat du Rafale par le Brésil lors de la visite de Nicolas Sarkozy. Il est vrai que l'avionneur français a appris à être prudent depuis 2002 et quatre échecs successifs face aux Américains aux Pays-Bas, en Corée du Sud, à Singapour et au Maroc.
"Le bambou penche toujours du coté de celui qui pousse le plus fort." Ce proverbe chinois, cité par Dassault Aviation en 2005 lors de la perte du marché singapourien, illustre l'importance de l'influence américaine. Officiellement cependant, l'argument avancé avait été monétaire : la faiblesse du dollar face à l'euro avait rendu la proposition des F-15 Eagle de Boeing près de 20 % plus avantageuse.
Trois ans auparavant, en 2002, pour des raisons de sécurité nationale, la Corée du Sud avait retenu l'offre américaine malgré la préférence des militaires coréens pour l'avion de chasse français. L'appel d'offres avait été modifié pour permettre au F-15 de l'emporter.
La même année, le Rafale avait été écarté par les Pays-Bas au profit du Joint Strike Fighter (JSF) de Loockeed Martin. L'écart entre les deux propositions était infime : deux centièmes dans la note finale (6,97 points pour le JSF contre 6,95 points pour le Rafale).
CHANGEMENT DE STRATÉGIE
Dans les trois cas, Dassault avait espéré pénétrer les chasses gardées américaines. En vain. Tout comme il n'a pas pu entrer en Arabie Saoudite en 2006, sur un marché réservé aux britanniques.
Mais c'est le fiasco du Rafale au Maroc à l'automne 2007, peu après l'élection de Nicolas Sarkozy qui a fait changer en profondeur la stratégie à l'exportation de l'avion de combat. Cet échec, sur un marché a priori acquis au français, n'a pas été dû à une compétition avec d'autres avionneurs, mais à une succession d'erreurs côté français pendant les négociations.
Au lieu d'oeuvrer ensemble, la Délégation générale de l'armement (DGA) et le Groupement d'intérêt économique Rafale, rassemblant les industriels Dassault, Thales et Snecma, avaient négocié séparément avec les Marocains.
De plus, étant persuadé que l'Arabie Saoudite, voire les Emirats arabes unis accepteraient d'être les mécènes du Maroc, les Français n'avaient pas fait de véritable offre de financement, avec un crédit garanti par la Coface. Il n'en avait pas fallu plus pour que les Américains s'engouffrent dans la brèche et emportent ce marché de 2 milliards d'euros.
L'Elysée avait alors "piqué une colère". Une "war room" avait été constituée pour donner de l'impulsion à l'export et M. Sarkozy s'était donné pour objectif de faire ce que son prédecesseur, Jacques Chirac n'avait jamais réussi : vendre des avions de combat face aux Américains.
La Libye a été l'un des premiers pays approché. Mais, malgré la réception fastueuse de M. Kadhafi à Paris en décembre 2007, Tripoli n'a pour l'instant pas donnné suite à ses intentions d'acheter 14 Rafale.
Les efforts se sont aussi concentrés sur les Emirats arabes unis. Avec un premier succès en juin 2008. Les Emirats se sont déclarés intéressés par l'acquisition de 63 Rafale. A une condition : que la France reprenne les 60 Mirage 2000 de l'armée de l'air émiratie...
Les négociations portent sur les spécifications de l'appareil. Les militaires veulent un moteur plus puissant (une poussée de 9 tonnes au lieu de 7,5 tonnes), amélioration indispensable pour de bonnes performances au décollage dans les pays chauds. Cela leur permettrait aussi de mieux évoluer dans un espace aérien restreint.
Les Emiratis veulent également des appareils dotés d'une technologie de pointe, supérieure parfois à celle dont bénéficie l'armée de l'air française.
Tout cela a un coût. Il serait de 240 millions d'euros pour la seule amélioration des moteurs. Une grande partie, voire la totalité, pourrait être supportée par la France car ces modernisations sont la condition pour emporter ce marché, tout comme les transferts de technologie ont fait la différence au Brésil.
L'évolution de ces discussions est suivie avec intérêt par la Suisse, la Grèce et l'Inde. Trois pays où le Rafale se retrouve à nouveau face aux Américains.
Dominique Gallois Article paru dans l'édition du 09.09.09 http://www.lemonde.fr/economie/article/2009/09/08/rafale-dassault-et-l-elysee-ont-tire-les-lecons-d-une-longue-serie-d-echecs_1237279_3234.html |
| | | rafi General de Division
messages : 9496 Inscrit le : 23/09/2007 Localisation : le monde Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Le Rafale Mer 9 Sep 2009 - 13:22 | |
| - Yakuza a écrit:
- L'évolution de ces discussions est suivie avec intérêt par la Suisse, la Grèce et l'Inde. Trois pays où le Rafale se retrouve à nouveau face aux Américains.
Le Rafale face aux américains en Suisse... | |
| | | Northrop General de Division
messages : 6028 Inscrit le : 29/05/2007 Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Le Rafale Mer 9 Sep 2009 - 15:31 | |
| Bizzard ca pourtant ils ont deja le F18 _________________ الله الوطن الملك | |
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| Sujet: Re: Le Rafale | |
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| | | | Le Rafale | |
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