messages : 14756 Inscrit le : 07/09/2009 Localisation : Maroc Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Actualités Aéronautique et Spatiale Jeu 18 Fév 2010 - 12:04
Rappel du premier message :
Citation :
Viking Air : Le Twin Otter de retour
Le premier DHC-6 400 Twin Otter de série s’est envolé pour la première fois hier aux installations du constructeur à Calgary en Alberta au Canada.
Premier vol du Viking Air DHC-6 Twin Otter série 400
L’appareil, numéro de série 845 immatriculé C-FMJO, est le premier appareil de production Twin Otter depuis que De Havilland Canada en avait cessé la production en 1988 avec la livraison de l’appareil 844. Ce premier appareil sera vendu à l’entreprise suisse Zimex Aviation dès que le DHC-6 400 sera certifié par les autorités canadiennes (Transport Canada) et européennes (EASA). Steve Stackhouse, directeur des opérations en vol de Viking Air, secondé par le président et CEO David Curtis était aux commandes de l’appareil pour ce vol initial : « L’appareil s’est comporté comme prévu, il est très stable, rapide et même si j’ai des milliers d’heures de vol sur ce type d’appareil, j’ai eu beaucoup de plaisir à le piloter. » « C'est un jalon important, non seulement pour Viking et toute notre équipe, mais aussi pour nos nombreux clients », a commenté David Curtis. « Faire voler le premier nouveau Twin Otter en 22 ans est l'aboutissement de plusieurs mois de travail acharné et de détermination par notre personnel et nos partenaires notre chaîne d'approvisionnement ». Le premier appareil de production a été immatriculé C-FMJO en honneur de Michael J. Orr, un ancien membre du conseil d’administration de Viking Air décédé en octobre dernier. Viking Air a annoncé le lancement d’une version modernisé du Twin Otter en octobre 2007 avec l’introduction du DHC-6 série 400 qui a subit plus de 400 modifications par rapport à son prédécesseur. Parmi ces modifications, il y a une nouvelle suite avionique Honeywell Primus Apex et des moteurs Pratt & Whitney Canada PT6A-34
aeroweb-f
_________________ Le Prophéte (saw) a dit: Les Hommes Les meilleurs sont ceux qui sont les plus utiles aux autres
Auteur
Message
jf16 General de Division
messages : 41481 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités Aéronautique et Spatiale Mar 5 Jan 2016 - 16:31
RIP
Citation :
Décès d’André Turcat, grande figure de l’aéronautique française
Posté dans Forces aériennes, Industrie par Laurent Lagneau Le 05-01-2016
Il fut le premier à prendre les commandes du Concorde : André Turcat s’est éteint chez lui, le 4 janvier, à l’âge de 94 ans. Mais sa carrière de pilote d’essais ne se confond pas seulement avec les débuts de l’avion commercial supersonique franco-britannique : il était aussi l’un des pionniers de l’aéronautique moderne.
Né le 21 octobre 1921 à Marseille dans une famille de constructeurs d’automobiles, André Turcat ne se destinait pas initialement à l’aviation. Sorti de l’École Polytechnique en 1942, il choisit de servir dans l’armée de l’Air, presque par hasard. Et il se retrouve en « congé d’armistice ».
Ce n’est qu’en 1947 qu’André Turcat obtiendra son brevet de pilote, avant de partir en Indochine où il effectuera de nombreux vols aux commandes d’un avion de transport Dakota C-47. De retour en France, en 1950, il est affecté au centre d’essais en vol (CEV) de Brétigny-sur-Orge (Essonne), avant de prendre peu après la direction de l’École du personnel navigant d’essais et de réception (Epner).
À l’époque, les bureaux d’études des constructeurs aéronautiques foisonnent d’idées et de concepts. C’est ainsi qu’en 1954, après avoir quitté le CEV pour devenir chef pilote d’essais à la SFECMAS puis à Nord-Aviation, André Turcat va décrocher une série de records.
Il devient ainsi le premier pilote européen à franchir le mur du son en palier aux commandes de l’avion expérimental Gerfaut I. Suivent ensuite une série de records internationaux en vitesse ascensionnelle grâce au Gerfaut II.
En février 1959, avec le Griffon II, un avion aux performances exceptionnelles grâce à sa propulsion mixte par turboréacteur et statoréacteur, il bat le record du monde de vitesse sur 100 km en circuit fermé, à la vitesse de 1.643 km/h. Peu avant, il avait atteint Mach 2,19 avec le même appareil, ce qui valut le « Hamon Trophy », la plus haute récompense aéronautique américaine.
À partir de 1962, André Turcat devient directeur des essais en vol de Sud-Aviation (future Aérospatiale puis EADS), alors que le programme Concorde vient de débuter. En 1969, il sera non seulement le premier à faire décoller cet avion mais aussi le premier à lui faire effectuer un vol supersonique.
Après sa riche carrière de pilote d’essais, André Turcat se lance en politique en étant adjoint au maire de Toulouse de 1971 à 1977 puis député européen sous l’étiquette RPR. Plus tard, il s’est replongé dans les études : en 1990, il devient docteur ès-lettre en histoire de l’art, puis, en 2003, il obtient une licence de théologie catholique. Des domaines bien éloignés de l’aéronautique…
Le groupe Bristow a revu sa commande d'hélicoptères Airbus Helicopters H175 (nouvelle dénomination de l'EC175) à un total de 17 machines. Le groupe a également signé un accord portant sur le support machine. Jusqu'à présent, c'est la plus grosse commande pour le nouveau hélicoptère de classe super moyenne.
Basé à Houston, au Texas, Bristow est un fournisseur de services héliportés pour l'industrie pétrolière mondiale. Parmi sa flotte exploitée figure le H125 (ancien AS350), le H135 (EC135) et le BK117, aux côtés du H155 (EC155) et des Super Puma AS332 et H225 (EC225).
Les livraisons de H175 débuteront à partir d'octobre 2016, les appareils seront employés dans le cadre de missions destinées à l'industrie pétrolière.
Le second prototype du Bell 525 a décollé d'Amarillo, aux Texas, le 24 décembre après une série de tests effectués au sol. FTV-2 rejoint ainsi son aïeul N525TA, le second hélicoptère Bell équipé de commandes de vol électriques, N525BK, est toutefois peint d'une livrée bleue et blanche.
Trois autres Bell 525 devraient se joindre aux deux premières en 2016 et la troisième, FTV-3, devrait être prête à décoller au cours du premier trimestre de cette année. Motorisé par deux General Electric CT7- 2F1 d'une puissance avoisinnant les 2 000 chevaux sur arbre, l'hélicoptère a une vitesse annoncée de 155 kts et une autonomie de 500 nautiques.
messages : 41481 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités Aéronautique et Spatiale Jeu 7 Jan 2016 - 18:45
Citation :
07/01/2016
BOC Aviation commande 30 appareils de la famille A320 !
BOC Aviation, société d'envergure mondiale spécialisée dans le leasing d'avions, basée à Singapour et filiale de Bank of China, a annoncé une commande portant sur 30 appareils supplémentaires de la famille A320, dont 18 de la famille A320neo et 12 de la famille A320ceo.
“Cette commande démontre encore une fois notre confiance dans la régularité et la rentabilité opérationnelle des appareils de la famille A320, ainsi que sa popularité auprès de nos clients pour les lignes court- et moyen-courrier", a déclaré Robert Martin, Managing Director et Chief Executive Officer de BOC Aviation.
“BOC Aviation est une société de leasing leader implantée dans une région du monde en pleine expansion. Cette dernière commande témoigne clairement de sa confiance continue dans nos produits pour ses compagnies clientes, et démontre que l'A320 constitue un atout financier solide au sein de son portefeuille de produits," a pour sa part souligné John Leahy, Chief Operating Officer, Customers d'Airbus. “Nous sommes heureux des relations fortes et mutuellement bénéfiques que nous avons bâties avec BOC Aviation au cours des 20 dernières années. Avec cette commande, BOC Aviation devient l'un des 10 clients majeurs d'Airbus.”
Cette nouvelle transaction porte les commandes de BOC Aviation auprès d’Airbus à un total de 306 appareils, comprenant 12 A330 et 294 monocouloirs, dont 64neo.
Avec plus de 12’300 appareils commandés et plus de 6’800 livrés à plus de 400 clients et opérateurs dans le monde, la famille A320 d'Airbus constitue la famille de monocouloirs best-seller dans le monde.
Les appareils de la famille A320neo bénéficient des dernières technologies, notamment des réacteurs de nouvelle génération et des 'Sharklets' (dispositifs d'extrémité de voilure), qui ensemble permettent de réaliser des économies de carburant de plus de 15 pour cent dès leur mise en service, et de 20 pour cent d'ici 2020 suite à l'intégration de nouvelles innovations cabine. Avec plus de 4'400 commandes reçues de près de 80 clients depuis son lancement en 2010, la famille A320neo a conquis quelque 60 pour cent de part de marché.
Petit à petit, le TBM 900 pourrait bien faire tomber un record désormais vieux de huit ans : celui du nombre d'appareils livrés en un an. Après avoir produit 51 avions en 2014, Daher a sorti 55 machines de sa chaîne de Tarbes l'an dernier. Ce n'est pas encore suffisant pour battre les 60 exemplaires du TBM 850 livrés en 2008, mais il s'agit tout de même des deuxième et troisième performances de l'histoire du constructeur.
Les Etats-Unis restent encore le principal débouché du TBM, en s'accaparant 44 avions des 55 avions livrés en 2015. Ils devancent ainsi le Brésil (5 appareils), le Mexique (2), l'Allemagne (2), l'Espagne et la France (1 chacun).
Daher ne semble pas s'être trompé en lançant le TBM 900 en mars 2014. Dès la première année, le groupe français en avait vendu 64 exemplaires et constitué pour la première fois une petite réserve de commandes.
En revanche, le nombre de ventes en 2015 n'a pas été communiqué. Habituellement ce nombre est quasi-identique à celui des livraisons, mais la réserve de 13 commandes engrangée en 2014 a pu faussé la donne.
messages : 2510 Inscrit le : 13/12/2010 Localisation : Casablanca Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités Aéronautique et Spatiale Lun 11 Jan 2016 - 19:58
Citation :
Airbus vend plus, mais Boeing gagne (beaucoup) plus
Le match Airbus-Boeing a ceci de passionnant qu’il donne l’impression de n’avoir jamais ni perdant, ni vainqueur. Alors que les résultats commerciaux d’Airbus sont attendus pour le mardi 12 janvier, ceux tout juste publiés par Boeing permettent déjà de tirer un enseignement majeur : si Airbus présentera sans aucun doute un niveau de commandes bien supérieur en 2015 que celui de Boeing, c’est bien l’Américain qui empoche le plus de chiffre d’affaires. La raison en est simple : Boeing a livré 762 appareils en 2015 (+5,4%), contre 635 (selon une estimation de l’agence Bloomberg) pour Airbus. Les compagnies payant l’essentiel du prix d’un appareil au moment de la livraison et non de la vente, le chiffre d’affaires de l’américain reste bien supérieur à celui de son compétiteur. A gros trait, la branche aviation civile de Boeing pourrait en 2015 avoir généré le même chiffre d’affaires que l’ensemble d’Airbus Group, soit aux environ de 60 milliards d’euros. AIRBUS PRODUIRA-T-IL UN JOUR PLUS D'AVIONS QUE BOEING? La domination de Boeing sur Airbus en termes de livraisons se prolonge, et s’amplifie, depuis 2012 : cette année-là, Boeing livre 601 appareils (contre 586 pour Airbus), puis 648 en 2013 (contre 626), et 723 en 2014 (contre 629). L’écart de livraison entre les deux avionneurs tend donc à se creuser, alors que Boeing pourrait livrer 127 appareils de plus en 2015 qu’Airbus. Airbus sera-t-il en mesure un jour de livrer davantage d’avions que Boeing ? Détail des livraisons de Boeing :
Si le chiffre d’affaires est bien le juge de paix qui permet de distinguer le numéro un mondial, le carnet de commandes révèle davantage celui qui est promis au plus bel avenir. Dans la catégorie des commandes d’avions, Airbus inflige un sérieux revers à son concurrent américain. Encore une fois, même si les résultats d’Airbus ne sont pas encore connus, il ne fait aucun doute que ses commandes seront bien supérieures à celles de Boeing en 2015 (876 brutes qui comptabilisent les annulations, 768 nettes), lesquelles ont chuté de plus de 46%. UN CARNET PLUS DIVERSIFIÉ CHEZ BOEING Le charisme et l’efficacité de John Leahy, le responsable des ventes d’Airbus, a une fois de plus payé : fin novembre 2015, Airbus affichait déjà au compteur 1007 commandes nettes. A cette date, l’européen pouvait s’enorgueillir d’un carnet de commandes de 6837 appareils, contre 5795 pour Boeing pour l’ensemble de l’année 2015. Mais là encore, le diable se cache dans les détails : les commandes d’Airbus, gonflées par les ventes de l’A320 (ceo et neo), ne doivent pas faire oublier les échecs commerciaux de l’A380. Airbus n’a pas vendu le moindre exemplaire depuis deux ans. Le carnet de commande de Boeing semble plus diversifié que celui d’Airbus, en particulier au niveau des moyen et long-courriers.
messages : 41481 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités Aéronautique et Spatiale Sam 16 Jan 2016 - 20:52
Citation :
16/01/2016
Fin 2015, forte demande pour le trafic passagers !
Genève, l’Association du transport aérien international (IATA) a publié ses statistiques sur le trafic aérien de passagers dans le monde pour le mois de novembre, qui indiquent un maintien de la forte croissance du trafic à un niveau supérieur au taux moyen de 5,6 % enregistré sur dix ans. Le nombre total de kilomètres-passagers payants (RPK) a augmenté de 5,9 % par rapport à la même période de l’année précédente. Le fait que ce taux soit inférieur à celui de 7,1 % observé en octobre est largement attribuable a des facteurs de courte durée, comme l’arrêt des opérations de Transaero, le deuxième transporteur russe en importance, et la grève chez Lufthansa.
La forte demande s’est maintenue malgré un certain affaiblissement de la croissance économique, largement en raison de la diminution des tarifs. Les données des dix premiers mois de l’année indiquent un déclin de 5 % des tarifs moyens apurés des variations de change. La capacité en novembre (calculée en sièges-kilomètres disponibles, ou ASK) a augmenté de 4,2 % et le coefficient d’occupation a gagné 1,3 point de pourcentage pour atteindre 78,0 %.
Marchés de passagers internationaux :
La demande dans le secteur passagers internationaux a augmenté de 5,6 % en novembre, par rapport à novembre 2014, et les compagnies aériennes de toutes les régions ont enregistré une croissance. La capacité totale a augmenté de 4,1 % et le coefficient d’occupation des sièges a gagné 1,1 point de pourcentage pour s’établir à 76,2 %.
Les transporteurs d’Asie-Pacifique ont enregistré une hausse de trafic de 7,9 % en novembre, par rapport à l’année précédente. La capacité a augmenté de 5,7 % et le coefficient d’occupation a gagné 1,6 point de pourcentage pour atteindre 76,2 %. La faiblesse de l’activité commerciale dans les économies émergentes d’Asie et la croissance plus faible que prévu en Chine ne semblent pas affecter le nombre de RPK internationaux chez les transporteurs d’Asie-Pacifique.
Les transporteurs d’Europe ont enregistré une hausse de la demande de 2,2 %. Cette croissance plus lente est attribuable aux facteurs déjà mentionnés, soit la fermeture de Transaero et le conflit de travail chez Lufthansa. La capacité a diminué de 0,1 % et le coefficient d’occupation des sièges a gagné 1,7 point de pourcentage pour s’établir à 79,5 %, le taux le plus élevé parmi les régions.
Les transporteurs d’Amérique du Nord signalent une croissance du trafic de 2,1 % en novembre. Quoique ce chiffre soit inférieur à la tendance depuis le début de l’exercice, soit 3,4 %, la capacité a diminué de 0,2 %, ce qui a fait augmenter le coefficient d’occupation à 78,4 %, en hausse de 1,8 point de pourcentage.
Les transporteurs du Moyen-Orient ont enregistré en novembre une augmentation de la demande de 9,8 %. L’augmentation de la capacité a été légèrement supérieure, à 11,5 %, de sorte que le coefficient d’occupation a chuté de 1,0 point de pourcentage pour s’établir à 69,4 %. Les conditions économiques dans les secteurs privés non pétroliers des États arabes unis et de l’Arabie saoudite semblent se renforcer, et cela devrait soutenir une forte expansion de la demande de sièges chez les transporteurs locaux.
Les transporteurs d’Amérique latine ont enregistré une augmentation de trafic de 10,7 % en novembre, par rapport à novembre 2014. La capacité a augmenté de 10,1 %, de sorte que le coefficient d’occupation a gagné 0,3 point de pourcentage pour atteindre 78,9 %. Les transporteurs d’Amérique latine ont observé une solide croissance des voyages aériens, mais un déclin substantiel des rendements avec la faiblesse des économies clés que sont le Brésil et l’Argentine, ce qui cause une importante pression à la baisse sur les résultats financiers.
Les transporteurs d’Afrique étaient en croissance pour un cinquième mois consécutif en novembre, affichant une hausse de trafic de 12,2 % par rapport à novembre 2014. Toutefois, la tendance depuis le début de l’exercice demeure faible, avec un taux de croissance de seulement 1,3 %, ce qui reflète l’évolution économique défavorable de certaines parties du continent, dont le Nigeria qui dépend grandement des revenus pétroliers. Au cours des derniers mois, les exportations africaines ont été meilleures qu’au début de 2015, et cela pourrait favoriser les voyages aériens internationaux chez les transporteurs de la région. La capacité a augmenté de 9,8 % et le coefficient d’occupation des sièges a gagné 1,5 point de pourcentage pour s’établir à 65.1 %.
messages : 41481 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités Aéronautique et Spatiale Dim 17 Jan 2016 - 20:58
Citation :
Lancement du satellite océanographique franco-américain Jason 3
Washington, 17 jan 2016 (AFP) -
SpaceX a lancé dimanche le satellite franco-américain Jason 3 d'observation océanographique et va tenter de récupérer le premier étage du lanceur sur une barge flottant dans le Pacifique, selon les images en direct de la télévision de la Nasa.
La fusée Falcon 9 s'est arrachée de son pas de tir de la base aérienne Vandenberg en Californie (ouest) comme prévu à 18h42 GMT dans une brume venant de l'océan.
Le premier étage s'est séparé du deuxième étage, qui transporte le satellite, 2 minutes 37 après le décollage. Il devait ensuite se réorienter pour commencer sa descente vers la Terre.
Pour cela, il doit rallumer ses moteurs à plusieurs reprises en rétro-fusée pour freiner sa vitesse et, si tout va bien, venir se poser en douceur à la verticale sur une barge flottant dans l'océan Pacifique moins de dix minutes après le lancement, ce qui serait une première.
La mise en route du moteur du deuxième étage est intervenue quelques secondes après la séparation d'avec le premier étage. Jason 3 sera mis sur orbite 56 minutes après le lancement et déploiera peu après ses panneaux solaires.
Avec deux ans de retard, la mise sur orbite de ce satellite, construit par le groupe français Thales Alenia Space, va accroître la précision des mesures océanographiques (niveau des mers, puissance des vents, hauteur des vagues et direction des courants...) en temps quasi-réel, permettant d'améliorer les prévisions météorologiques.
Jason 3 est le fruit d'une coopération entre le Centre national d'études spatiales (CNES), l'European Organization for the Exploitation of Meteorological Satellites (EUMETSAT), la Nasa et l'Agence américaine océanique et atmosphérique (NOAA).
Il évoluera sur une orbite à 1.336 kilomètres d'altitude et mesurera l'élévation des océans avec une précision inférieure à quatre centimètres.
messages : 41481 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités Aéronautique et Spatiale Lun 18 Jan 2016 - 17:30
Citation :
L'Iran devrait passer une grosse commande d'Airbus pour Iran Air
Par latribune.fr | 18/01/2016, 11:24 | 278 mots
Selon l'agence Bloomberg, l'accord porterait sur un mélange d'avions neufs et d'occasion de la famille A320 et A340. (Crédits : REUTERS/Michael Dalder)
Le ministre des transports iranien a indiqué que l'Iran achèterait 114 Airbus pour développer sa compagnie Iran Air.
Avec la fin des sanctions internationales qui touchaient l'Iran depuis cinq ans, Iran Air devrait acheter 114 Airbus pour sa compagnie Iran Air. C'est ce qu'a déclaré ce dimanche le ministre des Transports Abbas Akhoondi à l'agence de presse Tasnim. Le contrat pourrait dépasser les 10 milliards de dollars aux prix catalogue.
Des A350 et des A380?
Selon l'agence Bloomberg, l'accord porterait sur un mélange d'avions neufs et d'occasion de la famille A320 et A340. Le premier appareil pourrait être livré dès juin 2016. L'Iran serait également intéressé par des avions long-courriers d'Airbus, à la fois des A350 et des A380 pour desservir directement les Etats-Unis, le Canada, l'Australie et l'Europe sans passer par les grands hubs de la région que sont Dubai, Abu Dhabi, Doha et Istanbul. L'Iran étudie également une commande de Boeing B737 pour desservir son réseau intérieur, et des long-courriers 777. Des avions régionaux de Bombardier et d'Embraer sont aussi à l'étude.
Gros potentiel de croissance
Avec une population de 80 millions d'habitants et la croissance économique attendue avec la fin des sanctions, le trafic aérien risque en effet de progresser fortement au cours des prochaines années. Le président iranien, Hassan Rohani, compte attirer 30 à 50 milliards de dollars d'investissements étrangers au cours des cinq prochaines années pour porter sa croissance à 8% alors qu'elle est actuellement autour de zéro. Une telle performance rappellerait les années fastes connues par les "dragons" asiatiques. Selon des experts, le marché iranien serait capable d'absorber 300 avions au cours des 5 prochaines années. De quoi mettre la pression sur les autorités iraniennes pour développer les infrastructures aéroportuaires et de navigation aérienne.
Pour John Wojick, directeur général adjoint Ventes et marketing de Boeing Avions commerciaux, la bataille commerciale entre les familles Boeing 737 MAX et Airbus A320neo ne fait que commencer. Et n'affiche donc aucune inquiétude face au rapport actuel des forces qui place la famille A320neo avec 60 % de parts de marché, soit près de 1 400 ventes de plus que la famille Boeing 737 MAX.
"Je suis content de notre résultat en terme de ventes déjà réalisées. Et cela est vrai qu'ils (Airbus/ndlr) ont vendu plus d'avions que nous. Mais cela ne me fait ni chaud, ni froid", a t-il déclaré au Puget Sound Business Journal, en marge d'une réunion du Rotary Club. "Il reste encore un long chemin à parcourir car ces programmes ont une durée de vie de 20 ans", souligne John Wojick.
Et de poursuivre : "Nous avons pour l'instant 26 clients pour la famille 737 MAX. Mais, il y en a 300 qui exploitent d'ores et déjà les 737 NG. Par conséquent, notre base clients initiale est beaucoup plus importante et beaucoup de compagnies aériennes n'ont pas encore fait leur choix".
messages : 41481 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités Aéronautique et Spatiale Jeu 21 Jan 2016 - 21:17
Citation :
Pourquoi le constructeur ATR est devenu résilient avec un prix du pétrole très bas
Par Michel Cabirol | 21/01/2016, 17:05
ATR écrase à nouveau la concurrence avec 37% de parts sur le marché des avions régionaux de 50 à 90 places, devant les jets de ses concurrents, le canadien Bombardier, le brésilien Embraer ou le japonais MRJ (Crédits : ATR)
Nouveaux records en 2015 pour le constructeur d'avions régionaux turbopropulseurs. ATR a battu son record de livraison (88 appareils) et de chiffre d'affaires (2 milliards de dolalrs).
Avec un prix du baril aussi bas, ATR aurait dû vivre un cauchemar. Cela n'a pas été le cas même si l'incroyable chute du prix du baril de pétrole tout au long de l'année dernière a eu un impact sur les résultats commerciaux et opérationnels de 2015. Petit retour en arrière, en 2003 avec un prix du pétrole équivalent (moins de 30 dollars le baril), le constructeur d'avions régionaux turbopropulseurs ne livre que 9 appareils et surtout n'enregistre que 10 commandes. Pour les deux actionnaires à parité (Airbus et Finmeccanica), la messe est dite. ATR vit ses derniers mois.
Mais l'incroyable se produit. A partir de 2004, la facture de kérosène s'envole et commence à sérieusement peser sur les coûts opérationnels des compagnies. Le pétrole grimpe à New York à 37,66 dollars (43,42 dollars ajusté à l'inflation 2010), puis surtout en 2005, à 50 dollars (55,80 dollars). Dès lors, les commandes de l'avionneur basé à Toulouse s'envolent également. Et ATR, promis à la casse, renait.
La nouvelle résilience d'ATR
En dépit des résultats revus à la baisse, ATR a toutefois réalisé une belle année en 2015 dans un environnement macro-économique difficile. "Cela n'a pas été une année simple", a d'ailleurs convenu le président exécutif d'ATR Patrick de Castelbajac lors d'une conférence sur les résultats de 2015. Tout au long de 2015, L'avionneur a dû voler face à des vents contraires : la chute du prix du baril, la baisse du dollar pour ses clients et les difficultés de la chaine de sous-traitants (supply chain). Mais le résultat est loin d'être décevant.
"Malgré un contexte économique difficile dans des régions historiquement importantes pour nous, nous avons réussi à consolider notre succès commercial, basé sur la versatilité, la fiabilité et le confort des ATR de dernière génération", s'est félicité Patrick de Castelbajac.
L'année dernière, ATR a établi de nouveaux records en termes de livraisons (88 appareils) et donc de chiffre d'affaires (2 milliards de dollars, contre 1,8 milliard en 2014). Pour autant, le constructeur toulousain n'a pas atteint les objectifs qu'il s'était fixé début 2015. Il n'a livré que 88 appareils (au lieu de 95) et n'a obtenu que 76 commandes fermes au lieu des 90 environ espérées. Du coup, son carnet de commandes, amputé par huit annulations, s'est légèrement effrité sur un an, passant de 280 appareils à 260 à fin 2015 (6,6 milliards de dollars, contre 6,8 milliards en 2014). Ce qui toutefois garantit au constructeur trois années de production. On est loin du cauchemar de l'année 2003 où le constructeur était alors très, très proche du clap de fin.
Enfin, ATR écrase à nouveau la concurrence. Il conserve 37% de parts sur le marché des avions régionaux de 50 à 90 places, devant les jets de ses concurrents, le canadien Bombardier, le brésilien Embraer ou le japonais MRJ. Sur le marché des turbopropulseurs, il domine le Q400 de Bombardier avec 77% de parts de marché. Un concurrent qui ne pousse pas ATR dans ses retranchements, la canadien n'ayant pas de projet d'appareils de 90 ou 100 places. Bref, ATR peut être assez relax.
Des ambitions pour 2016
En outre, Patrick de Castelbajac a de belles ambitions pour 2016. ATR vise plus de 90 livraisons et environ 100 prises de commandes en 2016. L'avionneur compte désormais atteindre son rythme de croisière d'une centaine de livraisons par an en 2018 au lieu de cette année. Il a le carnet de commandes pour. D'autant qu'il détient près de 400 options. L'avionneur régional a un taux de conversion des options très élevé, de l'ordre de 80%. Il a été en baisse l'année dernière. Bref, le constructeur est loin d'être moribond.
Après avoir fait une percée au Japon, "un pays représentant un fort potentiel", au profit d'une filiale de Japan Airlines, Japan Air Commuter, ATR pourrait séduire dès cette année les compagnies de pays nordiques en disposant d'un ATR-42 pouvant atterrir sur des pistes plus courtes. Une compagnie est prête à signer une commande importante si les actionnaires d'ATR lancent cette version, qui nécessite des coûts de développement. ATR pourrait également profiter de la levée des sanctions contre l'Iran, où il pourrait "facilement" vendre 50 appareils, selon Patrick de Castelbajac.
Un avion de 100 place à moyen terme?
2016 est également une année où Patrick de Castelbajac tentera notamment de convaincre Finmeccanica de lancer l'ATRneo. Airbus Group est semble-t-il prêt à donner son feu vert à ce développement de cet avion, qui coûterait plusieurs centaines de millions d'euros. Cet appareil permettrait de réduire la facture kérosène de 15% et les coûts de maintenance de 20%. Ce dernier point semble crucial au moment où ATR travaille actuellement sur le modèle économique d'un tel appareil (business case). Enfin, ATR évoque à moyen terme le développement d'un avion de 100 places, et non plus de 90 places. Pourquoi un tel appareil? Parce que la densification de la cabine des ATR-72-600 (78 places désormais, voire 80-82), rend le projet d'avion de 90 places moins convaincant.
messages : 41481 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités Aéronautique et Spatiale Ven 22 Jan 2016 - 18:07
Citation :
22/01/2016
Gulf Air commande 29 avions de la famille A320NEO !
Dans le cadre de sa stratégie de renouvellement de sa flotte, la compagnie aérienne Gulf Air a annoncé une commande ferme portant sur 29 appareils de la famille A320NEO. La nouvelle commande comprend 17 A321NEO et 12 A320NEO. Le contrat a été signé au Bahrain International Airshow entre M. Maher Salman Al MusallamA chef de la direction, Gulf Air et Fabrice Brégier, président et chef de la direction d’Airbus.
La compagnie Gulf Air exploite actuellement 28 appareils du constructeur Airbus, le nouvel avion intégrera parfaitement la flotte actuelle.
La famille A320NEO intègre les dernières technologies, y compris les moteurs de nouvelle génération et des dispositifs de bout d'aile « Sharklet » qui offrent ensemble plus de 15% des économies de carburant dès le premier jour et 20% d'ici à 2020 avec de nouvelles innovations de cabine. Avec près de 4’500 commandes reçues de quelque 80 clients depuis son lancement en 2010, la famille A320NEO dispose d’une part de marché de 60%.
En décembre dernier, l’Agence européenne de la sécurité aérienne (AESA) a certifié une augmentation de la masse maximale au décollage de l'hélicoptère biturbine H145. L’appareil est désormais en mesure d’emporter 50 kg supplémentaires, portant à 3,7 tonnes sa masse maximale au décollage. Cette amélioration du H145 sera disponible début 2016. Aucune modification structurelle ni équipement complémentaire ne sont nécessaires, les opérateurs pourront en bénéficier sans aucun coût supplémentaire.
«L’augmentation de la masse maximale au décollage se traduit par une amélioration des capacités de mission du H145 avec une plus-value appréciable pour tous les opérateurs, notamment dans les services médicaux d’urgence, les opérations de police ou le transport offshore pour lesquels la charge utile et le rayon d’action sont des critères déterminants », a expliqué Manfred Merk, directeur du programme H145. « Cette masse maximale au décollage accrue permettra d’accroître la charge utile ou l’emport en carburant », a t-il ajouté
La flotte H145 aujourd’hui en service a déjà cumulé plus de 11 000 heures de vol depuis la livraison du premier appareil en juillet 2014. A ce jour, plus de 53 exemplaires sont opérationnels dans quatorze pays
En 2015, Airbus Helicopters a livré 395 appareils civils, parapublics et militaires, renforçant ainsi son leadership dans les deux premiers domaines, et maintenant sa position sur le marché militaire mondial. Au cours de cette même année, l’entreprise a enregistré 383 commandes – ramenées à 333 en raison d’amendements apportés aux contrats relatifs aux hélicoptères gouvernementaux NH90 et Tigre –, avec de belles performances enregistrées par l’hélicoptère de nouvelle génération H175, un appareil de moyen tonnage. La demande est restée stable pour la gamme de bimoteurs légers H135 et H145, avec des niveaux de commandes supérieurs aux objectifs que l’entreprise s’était fixés pour 2015.
« Nous récoltons aujourd’hui les fruits de notre plan de transformation stratégique qui nous place dans la meilleure position pour opérer avec succès dans un environnement de marché particulièrement exigeant », a expliqué Guillaume Faury, PDG d’Airbus Helicopters. « La priorité accordée à la satisfaction clients, à la qualité et à la sécurité, et bien sûr à la compétitivité, s’est traduite par des résultats tangibles sur le chemin de l’excellence, avec pour but de devenir la référence au sein de ce secteur industriel. »
Parmi les temps forts de l’année écoulée, il faut citer la solide performance commerciale de l’hélicoptère H175 de sept tonnes, dont trente-six exemplaires ont été commandés en 2015, dépassant les objectifs de l’entreprise. Le carnet de commandes brutes pour cet hélicoptère s’élève désormais à 101 unités après avoir été choisi par plusieurs opérateurs clés dans les secteurs pétrolier et gazier malgré le faible prix du baril qui les pénalise fortement. Exploité par NHV depuis décembre 2014, le H175 a cumulé quelque 2 000 heures de vol avec un haut niveau de disponibilité grâce au travail réalisé pour améliorer sa maturité à son entrée en service. Une première commande pour la variante service public a également été enregistrée en 2015 avec l’opérateur GFS basé à Hong-Kong.
En 2015, Airbus Helicopters a lancé avec succès la phase d’essais en vol du H160, un hélicoptère de moyen tonnage, premier membre de la « Génération H ». Un deuxième prototype a rejoint la campagne d’essais en 2016, une année qui verra également le début de la commercialisation de cet hélicoptère. En 2015, Airbus Helicopters a également livré aux forces armées allemandes le premier H145M, deux ans seulement après l’attribution du contrat pour le développement de cette nouvelle version militarisée de l’emblématique H145.
L’année 2015 a été marquée par des avancées majeures dans la sécurité, le H225 se trouvant aux avant-postes de ces développements avec notamment la mise en application par les opérateurs en Mer du Nord du nouveau manuel de vol à destination des équipages (FCOM), qui précise les bonnes pratiques et établit des recommandations pour les missions Oil & Gas. L’année 2015 aura également été celle de la certification du logiciel de navigation Rig ‘N Fly, une solution avancée permettant des approches simplifiées en « un seul clic » sur les plateformes offshore.
L’année écoulée a été importante pour Airbus Helicopters sur la scène internationale, avec notamment le développement de ses partenariats et une extension de son empreinte mondiale. Airbus Helicopters a été choisi par Korean Aerospace Industries (KAI) comme partenaire stratégique pour développer la nouvelle génération d’hélicoptères légers civils et militaires LCH/LAH, dix ans après que les deux sociétés ont conclu un accord de partenariat pour développer le Surion. Le marché verra ainsi une évolution du H155 pour les applications civiles et militaires, avec plusieurs centaines d’unités à produire.
Un nouveau partenariat a également été signé en vue d’assembler 100 hélicoptères biturbines H135 en Chine, ce qui permettra de renforcer la position d’Airbus Helicopters dans ce pays où l’entreprise bénéficie déjà de 40 % des parts du marché civil. En novembre, l’hélicoptère lourd H215 faisait son apparition, avec un nouveau modèle industriel et un partenariat stratégique élargi avec la Roumanie. Ces modalités permettront d’élaborer une solution performante et économique pour des marchés tels que le transport utilitaire, les opérations de maintien de la paix et les missions de soutien logistique. L’US Army a quant à elle renouvelé sa confiance dans le UH-72 Lakota assemblé localement, en commandant 53 appareils supplémentaires, ce qui porte à plus de 400 le total des hélicoptères en commande.
L’année 2016 sera pour Airbus Helicopters celle de la de transformation. Le nouveau centre de développement de Marignane, destiné à soutenir l’innovation et les futurs programmes, sera inauguré cette année, ainsi que le nouveau site de production de pales de Paris-Le Bourget. La nouvelle ligne d’assemblage final automatisée du H160 sera également inaugurée au second semestre.
Le deuxième prototype du H160 a décollé ce jour à Marignane, débutant ainsi une année 2016 qui s’annonce chargée pour l’appareil, dont le programme d’essais en vol va désormais se poursuivre avec deux prototypes.
Le PT2 est le premier H160 à voler avec les moteurs Arrano de Turbomeca, dont le premier point fixe a été réalisé le 18 décembre 2015. Le premier prototype (PT1) avait déjà cumulé plus de 75 heures d’essais en vol à la fin 2015, permettant l’ouverture de l’enveloppe de vol et la validation rapide de plusieurs caractéristiques. « Après une année 2015 très riche en termes d’essais en vol, l’introduction du PT2 constitue une étape importante dans le développement du H160, puisque nous allons bientôt lancer les essais de performance avec les moteurs Arrano », commente Bernard Fujarski, directeur du programme H160. «Ce programme s’appuie sur cinq appareils dédiés au développement : deux hélicoptères ‘zéro’ comme bancs d’essais sol et trois prototypes bons de vol, qui permettront de préparer l’entrée en service prévue en 2018. ».
L’année 2016 sera donc particulièrement chargée pour le H160, puisqu'elle comprendra le lancement de sa commercialisation, mais aussi d’autres jalons majeurs en matière de développement, d’industrialisation et de préparation du support et des activités logistiques.
messages : 41481 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités Aéronautique et Spatiale Jeu 28 Jan 2016 - 19:59
Citation :
Forces Armées en Guyane a ajouté 4 new photos à l’album DE TITAN AU JO DE RIO.
La 228e fusée Ariane a quitté la Terre depuis le port spatial européen de Kourou et a placé avec succès en orbite le satellite de télécommunication Intelsat afin qu’il soit opérationnel à temps pour les jeux olympiques de RIO du 05 au 21 août 2016. Pour ce premier lancement de l’année, les forces armées en Guyane (FAG) ont assuré, comme à l’habitude, une protection hermétique dans les trois dimensions. Le dispositif, mis en œuvre pendant les quelques dizaines d’heures qui précède, a pour vocation de préserver de toute intrusion la zone et les abords du pas de tir ; C’est la finalité de la mission TITAN. Les capacités mises en œuvre, de jour comme de nuit, pour accomplir la mission TITAN sont constituées de moyens terrestres du 3e REI qui préservent au sol les 21 km² du pas de tir Ariane 5, de moyens maritimes de la base navale du Degrad des Cannes pour interdire toute présence navale dans les eaux territoriales, de moyens aériens de l’escadron de transport 68 et du centre de contrôle militaire (CCM) pour surveiller les approches et intercepter tout aéronef lent indésirable. Le rythme de déploiement de ce dispositif sera tout aussi soutenu en 2016 qu’il l’a été en 2015. Pour mémoire le niveau d’engagement au dernier trimestre avait été des plus soutenus puisqu’en moins de 40 jours, du 10 novembre au 17 décembre, les FAG avaient assuré successivement la protection des trois types de fusée lancés depuis Kourou, Ariane, Vega et Soyouz ». Près de 400 militaires ont été engagés en complément des gendarmes pour la protection de ce fleuron technologique européen. Lorsque la flamme olympique brulera aux prochains JO de RIO et que plusieurs milliards de personnes regarderont en direct la retransmission télévisée, les hommes et les femmes des FAG garderont en mémoire qu’ils ont un peu contribué à cet évènement planétaire.
Sujet: Re: Actualités Aéronautique et Spatiale Ven 29 Jan 2016 - 12:59
jf16 General de Division
messages : 41481 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités Aéronautique et Spatiale Dim 31 Jan 2016 - 16:25
Citation :
L'Iran va acheter 40 avions au groupe français ATR
Par latribune.fr | 30/01/2016
Il y a aura 20 commandes fermes et 20 commandes en option, selon le vice-ministre des Transports iranien. (Crédits : ATR)
Après le mégadeal avec Airbus, l'Iran fait à nouveau affaire avec la France en s'apprête à acheter 40 avions au groupe ATR.
L'Iran poursuit ses emplettes en France. Le pays dirigé par Hassan Rohani entend finaliser dans les prochains jours un accord pour acheter 40 avions au groupe français ATR, numéro un mondial des avions régionaux à turbopropulseur, a déclaré samedi à l'AFP le vice-ministre des Transports Asghar Fakrieh Kashan.
"Nous en avons discuté en Italie et en France. Les responsables d'ATR doivent venir dans les prochains jours à Téhéran pour finaliser l'accord", a déclaré M. Kashan. "Il y aura 20 commandes fermes et 20 en option", a-t-il ajouté. Il n'a pas précisé le montant de la transaction.
118 avions Airbus achetés
Durant la visite du président iranien Hassan Rohani en Italie et en France, l'Iran a signé un contrat pour l'achat de 118 avions Airbus qui seront livrés dans les quatre prochaines années.
Cité par les médias iraniens, M. Kashan a affirmé que le montant de l'accord pour l'achat des Airbus était de 10 à 11 milliards de dollars (9,2 à 10,1 milliards d'euros) alors que le montant précédemment évoqué était de 25 milliards de dollars (23 milliards d'euros).
Le total des Airbus achetés se répartit en "73 gros-porteurs et 45 monocouloirs" (long et moyen-courrier, ndlr): 21 appareils A320ceo, 24 A320neo, 27 A330ceo, 18 A330neo, 16 A350-1000 et 12 A380, a détaillé Airbus dans un communiqué.
"L'Iran est un pays de 80 millions d'habitants, à la fois proche de l'Europe et de l'Asie, qui a un niveau d'éducation élevé, une diaspora à l'étranger. Donc, il va y avoir un développement très fort du trafic aérien, c'est une évidence", s'est réjoui le patron d'Airbus, Fabrice Brégier.
Revenir dans le concert des nations
L'industrie du transport aérien en Iran était soumise à un embargo américain datant de 1995 empêchant les constructeurs occidentaux de vendre des appareils et des pièces détachées aux compagnies iraniennes, clouant au sol une partie de leur flotte.
Le chef de l'aviation civile iranienne avait indiqué à la mi-avril que l'Iran aurait besoin de 400 à 500 avions de ligne dans la prochaine décennie. La flotte iranienne comprend actuellement 140 avions en activité, dont la moyenne d'âge est d'environ 20 ans.
Selon un site américain qui collecte les données instantanées des prix sur les vols intérieurs américains, les prix ont baissé de 14% sur les vols domestiques.
Les compagnies aériennes américaines commencent en effet à répercuter la baisse du prix du kérosène sur les prix des billets d'avion mais le mouvement reste limité en raison de la priorité accordée à l'investissement et au désendettement.
"Nous observons dans l'ensemble une chute des prix sur les vols intérieurs et internationaux", affirme Patrick Surry du site Hopper, qui collecte les données instantanées des prix des billets d'avions. En 2015, les tarifs ont diminué, selon lui, de 14% sur les vols intérieurs. Les vols long-courriers ont accusé une baisse de 15%, selon le département du Travail, soit la plus forte chute annuelle depuis 1987.
Baisse de 11,7% sur le transatlantique
Sur le réseau intérieur, les destinations les plus concurrentielles - Chicago, New York, Los Angeles, San Francisco - ont enregistré les plus fortes baisses. Les prix ont aussi chuté pour les vols vers les villes pétrolières du sud - Dallas, Houston - où les voyages d'affaires pâtissent du ralentissement des activités pétrolières.
Sur les vols long-courriers, les passagers se rendant en Amérique latine, région dont la croissance est en panne et les monnaies dévaluées, ont payé leurs billets d'avions près de 18% moins cher l'an dernier comparé à 2014. Les tarifs ont diminué de 14,6% sur les lignes transpacifiques et 11,7% sur les vols transatlantiques.
Les prix baisseront encore en 2016
Cette baisse des tarifs devrait se poursuivre tout au long de l'année 2016, anticipe Hopper, qui table sur une diminution de 23% des tarifs vers Rio de Janeiro, qui accueille les Jeux Olympiques d'été.
"Au vu de l'environnement actuel de prix de pétrole bas, nous n'avons pas d'autre choix que de baisser nos tarifs", avance Scott Kirby, le président d'American Airlines.
En un an et demi, le pétrole a perdu plus de deux-tiers de sa valeur. Le kérosène étant le premier poste de dépenses des compagnies aériennes et représentant environ un tiers des coûts d'exploitation, elles ont ainsi économisé 18 milliards de dollars en 2015, auxquels vont s'ajouter 8 milliards en 2016, calcule David Fintzen, expert chez Barclays.
Surcharges carburant
Fortes de ces économies, American, Delta Air Lines, United et les low-cost - JetBlue, Southwest, Virgin America, Frontier - ont diminué la "surcharge carburant" ou "YQ", une des surcharges alourdissant le prix des billets d'avions dont le but est de compenser la hausse du prix du pétrole. Elle pouvait représenter jusqu'à 70% des tarifs.
"Nous l'ajustons en fonction du coût du kérosène", explique Glen Hauenstein, responsable des revenus chez Delta.
"Même sur les routes transatlantiques, traditionnellement chères, on commence à voir de bonnes affaires", a constaté Patrick Surry.
Disproportion
Il subsiste néanmoins une forte disproportion entre l'ampleur du plongeon des cours du pétrole et la baisse des billets.
Cet écart, expliquent les compagnies américaines, est à mettre principalement sur le dos des couvertures kérosène: pour se protéger de la volatilité des cours du pétrole, elles effectuent leurs achats plusieurs mois en avance et n'avaient pas anticipé une chute aussi abrupte des prix.
Les compagnies américaines, qui sont omniprésentes en Amérique latine et en Asie, essaient aussi de combler le manque à gagner généré par le dollar fort sur les lignes transpacifiques et latino-américaines.
Désendettement
Après des années de bénéfices mous en raison de la récession, la tendance est à choyer les actionnaires en gonflant les bénéfices tout en préparant l'avenir via l'achat d'avions neufs. Il faut aussi se désendetter et revaloriser des salaires notamment ceux des pilotes, devenus denrées rares sur les lignes régionales.
"En 2015, nous avons remboursé par avance 1,2 milliard de dettes", indique Gerry Laderman, directeur financier d'United, qui vient de passer une commande de 3,2 milliards de dollars pour 40 appareils 737 à Boeing. "Les compagnies aériennes américaines vont connaître une autre année historique en termes de rentabilité", prédit David Fintzen. Elles devraient dégager 15,7 milliards de dollars de profits pour 2015, soit la moitié des 29,3 milliards pronostiqués pour l'ensemble des compagnies dans le monde, selon l'IATA, le lobby du secteur. En 2014, celles-ci avaient vu leurs bénéfices s'élever au total à 16,4 milliards.
messages : 41481 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités Aéronautique et Spatiale Dim 31 Jan 2016 - 16:48
Citation :
30/01/2016
Le B737-800MAX a effectué son vol inaugural !
Seattle, vendredi après-midi, le Boeing B737-800 MAX a pris son envol pour la première fois avec succès. Ce premier vol d’une durée de deux heures et quarante-sept minutes, débute le programme d'essais en vol, qui mènera l’avion à la certification et à la livraison.
Pour ce vol inaugural du dernier né de la famille «737» le pilote en chef Ed Wilson et le chef pilote d'essai des opérations de vol Craig Bomben ont atteint une altitude maximale de 25.000 pieds (7.620 mètres) et une vitesse de 250 nœuds, soit environ 288 miles (463 kilomètres) par heure.
"Le vol a été un succès», a déclaré Wilson. "Le B737 MAX nous donne une confiance totale et sera répondre aux attentes de nos clients."
Le B737 MAX :
Le B737 «MAX» sera 13 % plus économe en carburant que les plus performants des monocouloirs actuels, avec un coût opérationnel par siège inférieur de 8 % par rapport à son futur concurrent. La configuration inclut les nouveaux moteurs LEAP-1B de CFM International qui sont optimisés pour la famille «MAX», un cône arrière redessiné et les nouvelles ailettes dites « Advanced Technology Winglet » conçues par Boeing pour réduire la consommation de carburant. Parmi les autres modifications intégrées, figurent des améliorations apportées aux écrans du poste de pilotage, au système de prélèvement d’air et au système de commande de vol.
Par ailleurs, le B737 MAX profitera des progrès accompli dans le domaine de la connectivité. Le B737 «MAX» offrira à ses clients la possibilité d’utiliser des données en temps réel, pour prendre en cours de vol des décisions opérationnelles concernant la maintenance au sol.
La famille B737 "MAX" comprend le B737-700 «MAX», le B737-800 «MAX» et le B737-900 «MAX», trois appareils qui occuperont le marché des monocouloirs de 100 à plus de 200 sièges. Le B737 «MAX » se caractérisera par un rayon d’action supérieur à celui de la famille B737 NG, avec une autonomie de 6’482 km (3’500 milles nautiques), soit 741 à 1’000 km de plus que le B737 NG. La première livraison du B737-900 «MAX» est prévue en 2018, suivie par la première livraison du B737-700 «MAX » en 2019.
Le B737 MAX a 3’’072 commandes provenant de 62 clients dans le monde.
messages : 41481 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités Aéronautique et Spatiale Mar 2 Fév 2016 - 19:01
Citation :
Safran retarde de deux ans l'envol du Falcon 5X de Dassault
Par Michel Cabirol | 02/02/2016
Le premier vol du 5X n'est pas attendu avant 2017 pour des livraisons qui commenceront début 2020 (Crédits : dassault Aviation)
Dassault Aviation a annoncé un retard de deux ans dans le programme Falcon 5X en raison des difficultés de développement du moteur Silvercrest de Snecma (Safran).
Dans un entretien accordé au journal spécialisé américain "Flight", le PDG de Dassault Aviation, Eric Trappier, a annoncé devoir repousser à 2020 les premières livraisons de son futur modèle d'avion d'affaires ultra luxueux, le 5X, présenté en octobre 2013. Dans un courrier adressé aux salariés du groupe, Eric Trappier confirme qu'il est "contraint de décaler le programme Falcon 5X de deux ans" en raison des "difficultés de développement du moteur Silvercrest" piloté par Snecma (groupe Safran). Une tuile qui risque de coûter cher au propre comme au figuré à Safran.
Un investissement de 1 milliard d'euros
Dans ce cadre, le premier vol n'est donc pas attendu avant 2017 pour des livraisons qui commenceront début 2020, a expliqué Eric Trappier dans son courrier. Un coup dur pour l'avionneur qui fondait beaucoup d'espoirs sur son dernier-né considéré "comme un avion de rupture", avait expliqué Dassault Aviation lors de la présentation de l'appareil en octobre 2013. D'autant que cet appareil doté de la cabine la plus large du marché, qui "présente un rendement carburant 50 % meilleur que celui des avions de même catégorie", avait fait valoir Dassault Aviation, a "reçu un excellent accueil du marché", selon Eric Trappier.
Mais le PDG s'est voulu rassurant, assurant que le 5X reste "un avion fantastique : "Je ne suis pas content de ces retards, mais au final, si nous avons le bon avion et le bon moteur, ce n'est que deux ans", a-t-il expliqué dans son entretien à Flight.
Le Falcon 5X représente "le plus important investissement des programmes Falcon à ce jour", avait précisé Eric Trappier en octobre 2013. Cet investissement "témoigne de notre volonté de conserver le leadership technologique que nous avons acquis sur ce marché au cours des cinquante dernières années". "L'ordre de grandeur pour le développement de ce type de programme est le milliard d'euros", uniquement sur fonds propres, avait précisé le groupe.
2015, une année difficile pour l'activité aviation d'affaires
Fin 2015, le carnet de commandes s'élevait à 91 Falcon, contre 121 Falcon. En 2015, 45 Falcon ont été commandés, contre 90 prises de commandes en 2014. Ce bilan en berne est en outre accentué par l'annulation d'une livraison de 20 Falcon 2000 à l'opérateur d'avions d'affaires en multi-propriété, NetJets. Un contrat signé en 2006 et dont l'issue était déjà en suspens depuis quelques années. Du coup, le solde net de commandes s'élève à 25 Falcon pour Dassault Aviation en 2015.
"Après une croissance de l'activité Falcon en 2014, la situation économique, notamment dans les pays émergents, a fortement pesé sur nos prospects et clients", avait expliqué début janvier le constructeur.
En outre, Dassault Aviation n'a livré que 55 Falcon en 2015, contre 66 en 2014. "Alors que nous escomptions 65 livraisons Falcon en 2015, nous avons dû faire face à un affaiblissement des prises de commandes", avait constaté l'avionneur.
Un retard très long
Dassault Aviation avait choisi pour la motorisation du 5X Snecma, qui pour la première fois motorise un avion d'affaires du constructeur. Le 5X sera équipé de réacteurs de nouvelle génération Silvercrest plus économe en carburant (environ - 15 %) que les moteurs actuels de catégories équivalentes. Dassault Aviation et Snecma avaient pourtant travaillé "en étroite collaboration pour optimiser le rendement du moteur avec les performances de l'avion". Snecma a investi 700 millions d'euros pour entrer sur le marché des moteurs de jet d'affaires, dominé par Rolls Royce, Pratt & Whitney et Honeywell. Pourtant, après plus de 3.200 heures de tests sur 11 moteurs au sol et six en vol, Safran avait décidé de retravailler un peu son moteur pour atteindre les performances demandées par ses clients sur la durée de vie de l'équipement, avait expliqué en octobre Safran. Deux ans de retard, c'est long. Très long. Le motoriste doit-il tout recommencer à zéro?
messages : 3005 Inscrit le : 03/08/2014 Localisation : France Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités Aéronautique et Spatiale Mer 3 Fév 2016 - 17:50
Citation :
Un passager en feu aspiré par un trou après une explosion dans un Airbus
Un passager d'un avion de ligne est décédé aspiré à 4.000 mètres d'altitude par un trou dans le fuselage causé par l'explosion de ce qui semble être une bombe. Cette dernière aurait explosé environ cinq minutes après le décollage de l'avion à Mogadiscio, en Somalie. Ce vol D3159 de l'Airbus A321 de Daallo Airlines était en route pour la République de Djibouti. CNN croit savoir qu'il s'agit d'une attaque terroriste. 74 passagers étaient à bord de l'appareil.
Des témoins oculaires parlent de la chute depuis l'avion du corps en feu d'un homme âgé. Lors de l'explosion, l'appareil survolait une zone située à environ 25 km de l'aéroport, à 4.000 mètres d'altitude. Il n'avait pas encore atteint sa vitesse de croisière. Le trou constaté dans le fuselage mesure environ deux mètres sur un. La compagnie aérienne fait actuellement état de deux blessés dans l'accident.
Le pilote de l'Airbus, le Serbe Vladimir Vodopivec (64 ans), pense que c'est l'explosion d'une bombe qui a causé de tels dommages. "Heureusement, je suis parvenu à ramener l'appareil au sol à l'aéroport. Je n'ai jamais vécu une chose pareille dans toute ma carrière. Il y avait une dépressurisation de l'air en cabine. Dieu merci, cela s'est bien terminé", résume-t-il encore sous le choc.
L'ambassadeur des Etats-Unis en Somalie, Awale Kullane, faisait également partie des passagers sur ce vol. Sur Facebook, il relate une "forte détonation" et se souvient n'avoir "plus rien pu distinguer durant plusieurs secondes à cause de la fumée". Il parle aussi d'un "gros morceau" de l'avion qui a soudain disparu. L'ambassadeur a même publié une vidéo des passagers équipés des masques à oxygène après l'explosion.
Mohamed Hassan, policier de Balad, une ville toute proche, explique quant à lui que des habitants ont retrouvé le corps d'un vieil homme. Celui-ci serait la dépouille du passager qui est "tombé du ciel" en feu.
La Somalie n'en est pas à ses premiers déboires avec les terroristes. Le groupe al-Shabbaab sévit dans le pays depuis plusieurs années et a déjà perpétré plusieurs attaques mortelles. Il est probable que la bombe placée à bord était censée faire plus de victimes en explosant à plus haute altitude mais que le plan macabre des terroristes a été - bien que partiellement seulement - déjoué par un hasard de plan de vol, l'avion ayant pris du retard.
Vu l'altitude peu élevée de l'appareil, John Goglia, ancien membre de la US National Transportation Safety Board, estime qu'il ne peut s'agir d'un incident technique dû par exemple à la haute pression et la fatigue du métal, comme cela s'est déjà vu. Il estime que la suie noire entourant le trou dans le fuselage atteste de la présence d'une bombe. "Nous ne savons pas encore grand-chose, mais cela semble vraiment être dû à des explosifs", analyse-t-il.
Airbus Helicopters a confié à Latécoère Services la conception, la réalisation et l'installation de la ligne d'assemblage final de son H160 à Marignane. "Au delà de la constitution classique de la ligne (d'assemblage/ndlr)", les équipes en "manufacturing engineering" de Latécoère Services ont intégré les dernières innovations technologiques en matière de productique telles que la robotique et le numérique.
Avec en parallèle, tout un travail en matière d'ergonomie pour l'intégration des postes de travail avec en arrière-plan la prise en compte du confort et de la sécurité des "compagnons".
messages : 41481 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités Aéronautique et Spatiale Jeu 4 Fév 2016 - 20:08
Citation :
AIR FAN
BOEING CHEZ LES HELVÈTES La compagnie Swiss International Air Lines a reçu vendredi dernier le premier de neuf Boeing 777-300ER (HB-JNA) et ce sont les F/A-18 de la force aérienne suisse (Schweizer Luftwaffe) qui ont servi de comité d'accueil pour ce nouveau géant helvète. L'avion a effectué un survol de l'aéroport de Zurich Kloten sous bonne escorte avant de se poser à 9:13 sur la piste 16 de l'aéroport international.
jf16 General de Division
messages : 41481 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités Aéronautique et Spatiale Jeu 4 Fév 2016 - 21:04
Citation :
NYCO ouvre une troisième unité de production en Belgique
Dans Actualité Industrie, Actualité Avions de combat, Actualité Avions commerciaux Publié le 04/02/2016 à 09h46, par Yann Cochennec
NYCO vient d'ouvrir une troisième unité de production sur son site de Tournai en Belgique. Dotée d'une capacité de production de lots destinés à l'aéronautique entre 2 et 2,5 tonnes, la nouvelle unité représente un investissement de 2,5 M€ pour la société française qui est le seul fabricant européen à maîtriser à la fois le développement de bases esters synthétiques et la fabrication de produits finis (graisses, huiles turbines,....).
Déjà placée sur la fourniture de l'huile turbine des Dassault Mirage et Rafale ainsi que l'Airbus A400M, NYCO travaille actuellement sur le développement d'une huile turbine pour le Lockheed F-35 "qui présente des défis de lubrification unique". La nouvelle unité de production à Tournai permettra notamment à la société de produire "des additifs anticorrosion et antioxydants".
Créée en 1929 mais toujours aussi dynamique, NYCO fait également travailler ses équipes sur le développement d'une graisse multi usages "répondant aux besoins actuels des équipementiers" et qui "permettra d'allonger la durée de vie des roulements de roue pour la nouvelle génération de pneumatiques pour les avions commerciaux.
Success Story : Mitsubishi Materials & Figeac Aéro - une montée en compétence dans l’usinage du titane.
Un contrat high tech de plus de 200M$ Acteur majeur de la sous-traitance aéronautique sur les 4 continents, Figeac Aéro fait preuve d’un savoir-faire recherché dans le secteur très stratégique de l’usinage des métaux réfractaires appliqué aux pièces de grande dimension : une technologie incontournable pour réduire la consommation énergétique des avions de nouvelles générations.
C’est ce que confirme le client de Figeac Aéro en retenant sa solution industrielle destinée à contribuer à la réduction de consommation de carburant en équipant sa nouvelle version de jets de spars en titane. Ce best-seller dans sa catégorie permet de valoriser ce contrat signé pour une valeur à 200M$ pour la durée du programme.
Dans ce challenge mondial de haute technologie, toute la créativité et compétitivité du personnel de Figeac Aéro est associée à la réussite de contrats emblématiques tels que celui-ci. Comme on peut l’imaginer, le succès se construit en amont et sur des bases solides. « La qualité et la performance sont deux principes sur lesquels il n’est pas permis de déroger » rappelle Cyril Sabrazat, le Responsable Business Unit Métaux Durs, qui dirige cette activité en forte croissance. Son service en charge de la production a collaboré à l’élaboration et au chiffrage du projet. Il lui faut désormais assurer son exécution avec une organisation fiable qui garantisse la qualité des produits livrés dans le planning souhaité avec une parfaite maîtrise des process utilisés. Du technicien spécialisé en passant par l’expert en programmation et stratégies d’usinage, le personnel d’atelier, et le fournisseur d’outils coupants Mitsubishi Materials, tous forment une équipe soudée, animée par le Responsable Business Unit Métaux Durs... Le zéro défaut dès la première pièce ne s’improvise pas quand il s’agit d’enlever près de 1 000 kg de titane. A l’annonce de la commande, les feux sont au vert pour que le premier spar en titane soit usiné et que l’on procède au contrôle F.A.I (First Article Inspection), tant il est attendu pour la certification conjointe du client et des services brésiliens de l’aviation civile !
Des moyens d’exception pour un challenge technologique Préparé de longue date, l’usinage du premier spar en titane a donné toute satisfaction. Ce succès démontre la fiabilité et performance de tous les éléments du process élaboré avec une approche digne de la haute couture. Une étape décisive pour Fabien Viguier, Responsable Unité de Production Métaux Durs Grande Dimension, et son équipe d’opérateurs CN qui prennent le relais d’une fabrication validée par le client. Ce type de pièces a ceci de remarquable qu’il combine la problématique des usinages de matériaux réfractaires à celle des pièces de grande dimension. « Évider un brut de 3,5 m de long est un véritable casse-tête si l’on y prend pas garde : certains outils s’usent tellement vite qu’il devient impossible d’effectuer une séquence complète d’ébauche avec un même outil. Aussi, nous avons voulu sécuriser notre choix outil en tenant compte de cette problématique. Il serait imprudent d’investir dans le développement d’une stratégie optimisée d’usinage et de programmation sans une bonne maîtrise du comportement de l’outil coupant » soulignent Fabien Calmejane, le Responsable Outils Coupants et Stéphane Delmas, le Responsable Technique Business Unit Métaux Durs
C’est à Freddy Couderc, Technicien Outils Coupants Business Métaux Durs, qu’a été confiée la mission d’expérimentation pour qualifier la meilleure solution outil et plaquettes pour l’ébauche de cette nouvelle génération de spars. Il a procédé à une évaluation comparative des offres de fabricants spécialisés usinage de matériaux réfractaires. La qualification finale de la fraise Hérisson VFX de Mitsubishi Materials a été arrêtée sur la base de relevés en production.
Préconisées par Laurent Le Méteil, Responsable Régional MMC Metal France (filiale française du groupe japonais Mitsubishi Materials Corporation) la fraise VFX5 et les plaquettes forment un ensemble particulièrement bien étudié pour l’ébauche à haut débit d’une pièce aussi imposante. Héritière des qualités propres à tous les modèles de la gamme VFX spécifiquement conçue pour les nouvelles applications aéronautiques, la VFX5 est une fraise d’ébauche à fort débit de copeaux offrant la douceur d’un usinage sans vibration. Les plaquettes tangentielles associées à la nuance MP 9030 de Mitsubishi Materials sont particulièrement endurantes pour tailler dans la masse des matériaux durs tels que le titane, l’inconel et acier inox. « Chacune des arêtes offre une résistance à l’usure 4 fois plus importante que les meilleures que nous ayons testées ! Ceci s’est vérifié lors de l’ébauche du premier spar titane. Tout s’est déroulé comme nous l’avions prévu. Après un cycle de 4 heures de fraisage en continu sans changer ni même tourner les plaquettes, nous avons démontré la tenue de l’outil sur une séquence complète d’usinage, une condition indispensable pour répondre aux exigences qualitatives et économiques recherchées. A l’épreuve du terrain, le choix de la fraise Hérisson VFX de Mitsubishi Materials nous donne entière satisfaction.» se félicite Freddy Couderc.
Accompagner la montée en puissance d’une production high tech La nouvelle génération de jets conçue par le client de Figeac-Aéro affiche de fortes ambitions économiques et écologiques. Partenaire de ce double challenge, Figeac Aéro a étudié au plus juste ses coûts en réunissant les meilleures solutions techniques dans le cadre des savoir–faire et moyens dont dispose l’entreprise. Aussi l’enjeu associé aux premières productions consiste d’une part à valider un process industriel pour répondre en qualité, en planning et coûts et d’autre part à rechercher parmi les paramétrages du process les chantiers d’amélioration continue. C’est une étape essentielle pour le développement de produits aussi stratégiques que ces nouveaux spars.
Aujourd’hui, Cyril Sabrazat se félicite du partenariat engagé avec, Mitsubishi Matérials. « Laurent Le Méteil s’est montré très disponible au moment de notre étude de projet. Sa motivation et son engagement sur ce dossier ont permis de nous orienter sur un modèle de fraises et des conditions d’applications plus poussées que ce nous l’envisagions. Même si notre confiance ne date pas d’hier, nous apprécions à sa juste valeur la fiabilité des résultats obtenus dans la phase industrialisation. Dans cette nouvelle étape de déploiement, notre partenariat est précieux, notamment ses conseils pour affiner les paramétrages de coupe. Nous avons besoin de l’expérience, du savoir et du support des équipes de MMC Metal France, groupe Mitsubishi Materials pour nous améliorer sur nos projets en cours et gagner de nouveaux marchés. »
Cette dynamique d’amélioration de performance prend toute son importance dans le cadre de la montée en charge du programme de fabrication des spars. Celui-ci va bénéficier de l’extension de l’atelier d’usinage de grande dimension avec l’arrivée prochaine de quatre machines neuves 5 axes grande dimension supplémentaires (courses X de 5 mètres). De même l’activité Business Unit Métaux Durs s’étoffera de 6 autres centres d'usinage neufs 5 axes d’ici 2017, ce qui augmentera le parc machines métaux durs de 40%. Dans cette montée en puissance du programme, Figeac Aéro pourra compter sur MMC Metal France. Le partenariat assuré par Laurent Le Méteil sera renforcé avec l’installation en région de Grégory Lafon, Technicien d’Applications. Celui-ci a pour vocation d’assurer un support de proximité aux clients pour mieux les accompagner dans leurs projets, de l’élaboration à l’optimisation des solutions de production. Des ambitions aux actes, l’engagement des équipes conduites par Cyril Sabrazat atteint ses objectifs en capitalisant toujours plus d’expérience et de compétences pour accompagner la croissance du groupe Figeac Aéro.
A propos de MMC Metal France MMC Metal France, basée à Orsay (France), est une des 7 filiales Européennes du groupe Japonais Mitsubishi Materials Corporation, Division outils de coupe. Depuis sa création en 1992, la société fournit des outils de coupe de précision et propose des solutions intégrées pour l'automobile, l'aéronautique, le médical et l’industrie moules & matrices. MMC Metal France reporte au siège Européen en Allemagne. Avec un grand nombre de partenaires qualifiés, MMC Metal France est en mesure de proposer une gamme variée d’outils de précision pour le tournage, le fraisage et le perçage à l’Industrie Française. Mitsubishi Materials Corporation emploie plus de 23 000 personnes dans 77 pays, opérant avec différents sièges sociaux en Europe, en Inde, au Brésil, en Chine, aux Etats-Unis, au Japon et en Thaïlande, un centre moderne de Recherche et Développement au Japon ainsi que différents sites de production à travers le monde dont un en Espagne. www.mmc-hardmetal.com I www.mitsubishicarbide.com
À propos de FIGEAC AERO Le Groupe FIGEAC AERO, partenaire de référence des grands industriels de l’aéronautique, est spécialiste de la production de pièces de structure en alliages légers et en métaux durs, de pièces de moteurs, de trains d'atterrissage et de sous-ensembles. Groupe international, fort d'un effectif de près de 1 800 salariés, FIGEAC AERO est présent en France, aux Etats-Unis, au Maroc, au Mexique et en Tunisie. Au 31 mars 2015, le Groupe a réalisé un chiffre d'affaires annuel de 204 M€ et le portefeuille de commandes s'élève à 3,7 Mds €.
messages : 41481 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités Aéronautique et Spatiale Ven 12 Fév 2016 - 17:57
Citation :
La première low-cost long-courrier française s'appellera French Blue (compagnie soeur d'Air Caraïbes)
Par Fabrice Gliszczynski | 12/02/2016
French Blue ("Bleu France") décollera de l'aéroport parisien d'Orly où elle pourra utiliser les créneaux récemment obtenus pour Air Caraïbes Atlantique et Air Caraïbes. (Crédits : REUTERS/Michael Dalder)
Selon nos informations, la low-cost long-courrier que prévoit de lancer le groupe Dubreuil, déjà propriétaire d'Air Caraïbes, s'appellera French Blue. Elle débutera ses opérations cet été au départ d'Orly.
French Blue. C'est, selon des sources concordantes, la marque commerciale de la compagnie low-cost long-courrier que va lancer le groupe Dubreuil, déjà propriétaire d'Air Caraïbes et d'Air Caraïbes Atlantique, l'entité long-courrier du groupe. Cette nouvelle compagnie, qui répondait jusqu'ici au nom de code de "Sunline", aura son propre certificat de transport aérien (CTA), lequel est en cours d'attribution. French Blue commencera son activité cet été. Elle doit prendre livraison d'un A330-300 neuf en juin. Elle décollera de l'aéroport parisien d'Orly où elle pourra utiliser les créneaux récemment obtenus pour Air Caraïbes Atlantique et Air Caraïbes. Interrogé, le groupe Dubreuil n'a pas souhaité faire de commentaires. Le projet pourrait être dévoilé mi-mars avec notamment la ou les destinations qui seront desservies.
Accès Internet à bord
En juin dernier, Marc Rochet, le président du directoire d'Air Caraïbes, avait dévoilé les grandes lignes de cette nouvelle compagnie qu'il n'hésitait pas à qualifier de "low-cost long-courrier". Un concept qui a commencé à voir le jour en Asie il y a quelques années, puis en Europe avec la low-cost Norwegian et Eurowings, la filiale de Lufthansa qui a débuté ses vols l'automne dernier.
L'idée était de créer une propre entité pour partir d'une feuille blanche en termes de conditions de travail et de rémunération du personnel, d'utiliser des appareils densifiés (380 sièges dans l'A330, contre 355 dans les A330 actuels d'Air Caraïbes, répartis en deux classes, une classe économique et une classe économique améliorée. Marc Rochet prévoyait des écrans vidéo pour chaque siège et un accès à Internet.
Sauf changement de plan depuis, sa flotte devait être composée d'une partie des A330 d'Air Caraïbes, lesquels seraient transférés à la nouvelle entité au fur et à mesure de l'arrivée des A350 dans la flotte d'Air Caraïbes.
French Blue sera la première compagnie low-cost long-courrier française créée ex nihilo. Néanmoins, par de nombreux aspects, XL Airways, autrefois compagnie charter, s'apparente depuis quelques années à une low-cost long-courrier.