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MAATAWI Modérateur
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| Sujet: Actualités Aéronautique et Spatiale Jeu 18 Fév 2010 - 13:04 | |
| Rappel du premier message : - Citation :
Viking Air : Le Twin Otter de retour
Le premier DHC-6 400 Twin Otter de série s’est envolé pour la première fois hier aux installations du constructeur à Calgary en Alberta au Canada.
Premier vol du Viking Air DHC-6 Twin Otter série 400
L’appareil, numéro de série 845 immatriculé C-FMJO, est le premier appareil de production Twin Otter depuis que De Havilland Canada en avait cessé la production en 1988 avec la livraison de l’appareil 844. Ce premier appareil sera vendu à l’entreprise suisse Zimex Aviation dès que le DHC-6 400 sera certifié par les autorités canadiennes (Transport Canada) et européennes (EASA). Steve Stackhouse, directeur des opérations en vol de Viking Air, secondé par le président et CEO David Curtis était aux commandes de l’appareil pour ce vol initial : « L’appareil s’est comporté comme prévu, il est très stable, rapide et même si j’ai des milliers d’heures de vol sur ce type d’appareil, j’ai eu beaucoup de plaisir à le piloter. » « C'est un jalon important, non seulement pour Viking et toute notre équipe, mais aussi pour nos nombreux clients », a commenté David Curtis. « Faire voler le premier nouveau Twin Otter en 22 ans est l'aboutissement de plusieurs mois de travail acharné et de détermination par notre personnel et nos partenaires notre chaîne d'approvisionnement ». Le premier appareil de production a été immatriculé C-FMJO en honneur de Michael J. Orr, un ancien membre du conseil d’administration de Viking Air décédé en octobre dernier. Viking Air a annoncé le lancement d’une version modernisé du Twin Otter en octobre 2007 avec l’introduction du DHC-6 série 400 qui a subit plus de 400 modifications par rapport à son prédécesseur. Parmi ces modifications, il y a une nouvelle suite avionique Honeywell Primus Apex et des moteurs Pratt & Whitney Canada PT6A-34 aeroweb-f | |
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jf16 General de Division
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| Sujet: Re: Actualités Aéronautique et Spatiale Jeu 6 Juin 2019 - 18:35 | |
| - Citation :
- Mitsubishi négocie l'achat des avions régionaux de Bombardier
Par Fabrice Gliszczynski | 05/06/2019, 18:37 | 229 mots
(Crédits : PAULO WHITAKER) Mitsubishi Heavy Industries a annoncé mercredi qu'il discutait avec le canadien Bombardier pour lui racheter son programme CRJ.
La vente à la découpe de la branche aviation commerciale du Bombardier continue. Après avoir cédé l'an dernier à Airbus le contrôle du programme C-Series aujourd'hui rebaptisé A220, et être en train de finaliser la vente du programme des turbo-propulseurs Q-400 à Longwiew Aviation Capital, le groupe canadien est en discussion avec Mitsubishi Heavy Industries (MHI) pour lui vendre le programme d'avions régionaux CRJ (75 à 100 places), selon le site spécialisé Air Current. Une information confirmée par le conglomérat japonais, qui précise "qu'aucune décision n'a été prise à ce stade". Selon le site spécialisé Air Current, un accord pourrait être annoncé à l'occasion du salon du Bourget, qui se déroulera du 17 au 23 juin.
Les galères du MRJ Pour l'industriel japonais, ce serait une belle prise en termes de gain de compétences. MHI rencontre de grosses difficultés pour développer son avion régional MRJ, le premier avion "Made in Japan" depuis un demi-siècle. Le premier vol est attendue en 2020, avec quasiment sept ans de retard sur le calendrier initial. Le groupe nippon a reçu quelque 400 commandes. Selon le quotidien économique Nikkei, MHI prépare désormais une version plus petite de 70 places qui serait destinée au marché américain, sous un autre nom, "le Space Jet". Ce nouveau projet devrait être annoncé au cours du mois de juin.
https://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/aeronautique-defense/mitsubishi-pourrait-racheter-les-avions-regionaux-de-bombardier-819441.html | |
| | | jf16 General de Division
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| Sujet: Re: Actualités Aéronautique et Spatiale Jeu 13 Juin 2019 - 17:44 | |
| - Citation :
- Avec le rachat de l'avionneur Quest, Daher réalise son rêve américain
Par Michel Cabirol | 13/06/2019, 13:00 | 775 mots
Daher prend le manche de Quest et de son Kodiak 100 (Crédits : Quest) Le constructeur des mono-turbopropulseurs TBM, va acquérir l'avionneur américain Quest, qui fabrique le Kodiak 100
Daher, qui rêvait depuis plusieurs années de débarquer en Amérique, touche enfin son Graal. Le constructeur des mono-turbopropulseurs TBM, va acquérir l'avionneur américain Quest, qui fabrique le Kodiak 100 à Sandpoint dans l'Idaho (240 salariés). Dix ans après le rachat de Socata (famille TBM) à Airbus en 2009, Daher se renforce dans son métier d'avionneur en complétant sa gamme de mono-turbo-propulseurs. Créée en 1863, cette très belle ETI marseillaise franchit également une étape majeure dans la croissance de ses activités industrielles et de service en Amérique du Nord. Avec cette acquisition, cette entreprise centenaire en forme, qui a réalisé 1,2 milliard d'euros de chiffre d'affaires en 2018, consolide deux piliers de sa stratégie lancée en 2018. La transaction financière devrait être conclue fin 2019, une fois toutes les autorisations des autorités de la concurrence obtenues.
"En plus de faire de Daher le septième avionneur mondial en aviation d'affaires, ce rachat nous permet d'obtenir notre première implantation industrielle aux Etats-Unis, venant renforcer nos métiers d'équipementier aéronautique et de fournisseur de services logistiques", a souligné le directeur général de Daher, Didier Kayat, cité dans le communiqué publié ce jeudi.
Daher, un avionneur qui compte dans l'aviation d'affaires
Au travers de cette acquisition, Daher renforce son leadership sur le segment des mono-turbopropulseurs dans l'aviation générale et d'affaires, en proposant désormais une gamme de produits élargie. Au-delà des synergies de développement et d'achats, cette opération offre "d'excellentes complémentarités commerciales, technologiques et géographiques", a expliqué Daher dans son communiqué. Dans ce contexte, Daher a assuré qu'il entendait investir sur cet appareil et son infrastructure "afin d'offrir un réseau de services et de ventes renforcés".
Reconnu pour ses appareils TBM 910 et TBM 940, des avions mono-turbopropulseurs les plus rapides au monde selon l'avionneur, Daher va désormais intégrer le Kodiak 100 dans son porte-feuille. Avec plus de 270 appareils en opération, cet avion de mission tout-terrain, certifié dans 67 pays, est utilisé à travers le monde aussi bien par des opérateurs de taxis aériens, des entreprises, des propriétaires-pilotes que des organisations humanitaires. Le Kodiak 100 est un avion d'entrée de gamme non pressurisé de la catégorie des mono-turbopropulseurs, disposant de 10 places. Créé à l'origine pour des missions humanitaires dans les pays en développement, le Kodiak 100 est un avion agile et robuste, pouvant opérer depuis des pistes accidentées et courtes.
"Le Kodiak 100 est un avion d'aviateur tout comme les avions de la famille TBM et nous sommes heureux de réunir deux populations de pilotes et d'opérateurs passionnés", a précisé le patron de l'activité Avions de Daher, Nicolas Chabbert.
Accélération de la croissance de Daher
Daher accélère sa croissance conformément à son plan stratégique "Succeed Together" lancé en 2018. En dix jours, il vient ainsi d'annoncer deux acquisitions importantes pour le groupe. L'équipementier aéronautique a annoncé début juin le rachat de KVE Composites, un laboratoire néerlandais spécialisé dans la conception, la fabrication et l'assemblage de pièces en matériaux composites thermoplastiques hautes performances. Cette opération devrait permettre à Daher de préparer la révolution technologique des prochains programmes aéronautiques en assurant un gain de masse, de coût et une recyclabilité accrue des pièces de structure.
"Ce rachat vise à faire de Daher un acteur incontournable des pièces de structures en thermoplastique capable de proposer une solution complète à ses clients, du développement des pièces, à l'installation en passant par la production et la certification. L'acquisition de KVE Composites va ainsi permettre d'accélérer notre développement sur des applications plus complexes des matériaux composites thermoplastiques pour proposer des solutions toujours plus performantes et éco-responsables à nos clients, avait alors déclaré Didier Kayat. KVE Composites a notamment développé une expertise dans le soudage par induction des pièces composites thermoplastique. Ce procédé permet d'envisager une réduction de l'ordre de 75% du nombre de rivets traditionnellement utilisés pour l'assemblage de structures de fuselage. En plus d'un gain de masse de 15%, la suppression de certains éléments de fixation permet une économie de temps lors de la production, de l'assemblage et un bénéfice économique immédiat. Ce procédé vole déjà sur plusieurs programmes aéronautiques. Enfin, Daher va également accroître ses capacités de production, en intégrant les deux sites de KVE Composites. L'équipementier revendique être le premier fournisseur en volume de pièces réalisées en thermoplastique en Europe avec 160.000 pièces par an.
https://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/aeronautique-defense/avec-le-rachat-de-l-avionneur-quest-daher-realise-son-reve-americain-820242.html | |
| | | jf16 General de Division
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| Sujet: Re: Actualités Aéronautique et Spatiale Lun 17 Juin 2019 - 20:04 | |
| - Citation :
- 17/06/2019
Airbus lance l’A321XLR !
Salon aéronautique du Bourget, l’avionneur européen annonce dès l’ouverture le lancement de l’A321XLR (extra long range). La nouvelle version de l’A321 va pouvoir ainsi disposer d’un rayon d’action de l’ordre de 8.700 km et permettre des liaisons transatlantiques ou de liaisons entre les côtes est et ouest des Etats-Unis à pleine charge.
Avec un tel avion, les transporteurs aériens pourront couvrir des distances égales que les gros-bimoteurs de type A350, A330, B787 et B777, mais avec moins de passagers. De fait, Il devient possible pour les transporteurs aériens d’offrir du long-courrier sans avoir le souci de remplir des gros-porteurs, soit une combinaison intéressante complémentaire aux offres actuelles. Les compagnies « low cost » trouveront avec ce nouvel avion une possibilité accrue pour offrir des vols à bas coûts transatlantique qui n’était pas possible avec les générations d’avions antérieures.
L'A321XLR est la prochaine étape de l’évolution de l'A321LR. Il répond aux besoins du marché en matière portée et de charge utile augmentées, en créant davantage de valeur pour les compagnies aériennes. À partir de 2023, il offrira une autonomie sans précédent pouvant atteindre 4 700 nm, soit 15% de plus que le A321LR et une consommation de carburant par siège réduite de 30% par rapport aux avions concurrents de la génération précédente. Cela permettra aux opérateurs d’ouvrir de nouvelles liaisons mondiales telles que l’Inde vers l’Europe ou la Chine vers l’Australie, ainsi que d’étendre encore la portée de la famille sur les vols transatlantiques directs entre l’Europe continentale et les Amériques. Pour les passagers, la nouvelle cabine Airspace de l’A321XLR offrira la meilleure expérience de voyage, tout en offrant des places dans toutes les classes avec le même niveau de confort que sur un long-courrier, avec les bas coûts d’un avion monocouloir.
Photo : A321XLR @ Airbus
http://psk.blog.24heures.ch/archive/2019/06/17/airbus-lance-l-a321xlr-867592.html | |
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| Sujet: Re: Actualités Aéronautique et Spatiale Mer 19 Juin 2019 - 18:36 | |
| - Citation :
- L'avionneur ATR surfe sur la vague verte et engrange 75 commandes fermes
Par Michel Cabirol | 19/06/2019, 16:07 | 519 mots
En 2019, ATR a engrangé 35 commandes de la part du loueur NAC, 27 de clients qui ne souhaitent pas se dévoiler, 10 du loueur Elix Aviation Capital, deux d'Air Tahiti et un d'EsayFly. (Crédits : ATR) Le constructeur franco-italien semble être le plus performant en matière de critères environnementaux dans l'aviation régionale. Il surfe sur la vague verte en vendant 75 appareils depuis le début de l'année.
Qu'on se le dise, ATR va redevenir à la mode. Et très vite. La vague verte qui touche tout l'écosystème aérien et aéronautique mondial pourrait très certainement profiter à ATR, qui a un avantage concurrentiel dans ce domaine. La pression environnementale a par exemple déjà obligé la compagnie aérienne Braathens Regional Airlines (BRA) à remiser ses jets pour prendre des ATR. Au-delà, le constructeur franco-italien, qui revendique la première place mondiale dans les avions régionaux, est déjà en train de réaliser une très belle année 2019 sur le plan commercial même si il est encore trop tôt pour corréler ses succès à volonté des pouvoirs publics de réduire les émissions de CO2 dans le secteur aérien. Le constructeur de turbopropulseurs a annoncé mercredi lors du 53e Salon aéronautique du Bourget un total de 75 commandes, dont 35 de la part du loueur NAC, pour une valeur de 1,7 milliard de dollars.
ATR, qui a déjà largement dépassé son bilan 2018 (52 appareils vendus), serait en bonne voie pour atteindre ses objectifs de commandes pour 2019. Des objectifs que l'avionneur n'a d'ailleurs jamais communiqué contrairement à son habitude. Au-delà des chiffres brut, ces résultats commerciaux confirment donc l'efficacité des performances environnementales des turbopropulseurs sur le marché régional. L'ATR 72-600 présente un fort avantage environnemental par rapport aux jets régionaux. Selon ATR, il émet 40% de CO2 en moins, soit 4.000 tonnes de CO2 économisées chaque année par avion. Peut-être qu'Air France, qui souhaite renouveler sa flotte régionale, ainsi que d'autres compagnies aériennes vont reconsidérer leur décision de prendre des jets face à la pression de l'enjeu environnemental.
Le STOL décolle commercialement
Outre NAC qui a commandé 35 ATR 72-600 et 35 autres en option avec un acompte versé, ATR a engrangé 27 commandes de clients qui ne souhaitent pas se dévoiler, 10 de la part du loueur Elix Aviation Capital, dont le président est l'ancien patron des ventes d'ATR, John Moore, deux pour Air Tahiti et un pour EsayFly (Colombie). Soit 75 commandes pour le constructeur basé à Toulouse. Ces commandes incluent également 17 engagements pour le nouvel ATR 42-600S, la variante STOL (décollage et atterrissage courts) de l'ATR 42 qui offre des capacités optimisées pour décoller et atterrir sur des pistes de seulement 800 mètres de long. ATR a trouvé trois clients de lancement pour cette nouvelle version : Air Tahiti, Elix Aviation et un client dont le nom n'est pas dévoilé. ATR est en train de finaliser le processus de lancement de cette nouvelle version du 42-600. ATR a déjà reçu l'autorisation d'accepter des commandes pour l'avion, sous réserve de la confirmation définitive du lancement par son conseil d'administration (Airbus/Leonardo), prévue avant la fin de l'année.
"Grâce à notre politique d'innovation continue, de laquelle sont issus nos nouveaux produits, tels que l'avion cargo ATR 72-600F et notre nouvel ATR 42-600 STOL, nous comptons maintenir ATR à la pointe de l'aviation régionale", a expliqué le président exécutif d'ATR, Stefano Bortoli
https://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/aeronautique-defense/l-avionneur-atr-surfe-sur-la-vague-verte-et-engrange-75-commandes-fermes-820949.html | |
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| Sujet: Re: Actualités Aéronautique et Spatiale Jeu 27 Juin 2019 - 22:41 | |
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© Boeing
27/06/2019 09:47 | ParAntony Angrand
Boeing 737 MAX : Le MCAS n'est pas encore au point
Nouveau rebondissement dans l'immobilisation au sol des Boeing 737 MAX. C'est au cours d'un vol d'essai sur simulateur, réalisé la semaine dernière par les pilotes de la FAA, que ces derniers se sont aperçus qu'ils avaient du mal à reprendre rapidement le contrôle de l'avion après avoir activé le système anti-décrochage MCAS.
Nouveau rebondissement dans l'immobilisation au sol des Boeing 737 MAX. C'est au cours d'un vol d'essai sur simulateur, réalisé la semaine dernière par les pilotes de la FAA, que ces derniers se sont aperçus qu'ils avaient du mal à reprendre rapidement le contrôle de l'avion après avoir activé le système anti-décrochage MCAS. Soit le système d'amélioration des caractéristiques de manœuvrabilité directement en cause dans l'accident de Lion Air en Indonésie en octobre 2018 et celui d'Ethiopian Airlines en mars 2019 en Ethiopie.
La FAA a en conséquence demandé à Boeing de remédier à ce problème, qui va très certainement retarder l'essai en vol du 737 MAX version modifiée, alors que le biréacteur est cloué au sol depuis mi-mars 2019. Le constructeur aéronautique de Seattle va en conséquence remodifier son logiciel, mais l'essai en vol nécessaire pour enclencher le processus de rremise en opérations du 737 MAX aux Etats-Unis ne sera donc pas effectué avant le 8 juillet.
Car il faudra à la FAA au moins de deux à trois semaines pour examiner les modifications effectuées par l'avionneur pour solutionner le problème, mais le problème de fond réside autour de la modification même qui sera réalisée sur le MCAS, lequel avait déjà fait l'objet d'une mise à jour, comme le précise le constructeur sur son site dédié aux dernières informations, correctifs et autres déclarations relatives au 737 MAX.
« Boeing a mis à jour le logiciel du système MCAS pour fournir des couches de protection supplémentaires dans le cas où les sondes d’incidence transmettent des données erronées. Le logiciel a été soumis à des centaines d’heures d’analyse, d’essais en laboratoire et de vérifications sur simulateur ponctués par deux vols d’essai, dont un vol de certification effectué en présence à bord de représentants de la FAA à titre d’observateur », mentionne l'avionneur.
3 couches de protection supplémentaires ont été mises en place : la première est celle du système de commande de vol compare désormais les données transmises par les deux sondes d’incidence. Si l’écart entre les données est supérieur ou égal à 5,5 degrés volets rentrés, le MCAS ne s’active pas. Un indicateur situé sur l’écran du poste de pilotage avertit les pilotes. La seconde réside autour de l'activation en conditions anormales. Dans ce cas, le MCAS fournira une seule et unique valeur pour chaque événement indiquant un angle d’attaque élevé. Il n’existe pas de cas de défaillance connu ou envisagé pour lesquelles le MCAS fournira plusieurs valeurs. La dernière est celle de limitation du MCAS, qui ne peut en aucun cas envoyer davantage d’informations au stabilisateur que les pilotes ne seront en mesure de contrer en tirant sur le manche. Les pilotes auront toujours la possibilité d’outrepasser le MCAS pour reprendre manuellement les commandes de l’appareil.
S'agit-il en conséquence du rajout d'une couche logicielle, ou d'une modification effectuée en profondeur ? Ni la FAA ni le constructeur n'ont pour le moment communiqué autour de ce sujet.
https://www.air-cosmos.com/article/boeing-737-max-le-mcas-nest-pas-encore-au-point-10472 | |
| | | jf16 General de Division
messages : 41481 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Actualités Aéronautique et Spatiale Lun 1 Juil 2019 - 20:46 | |
| - Citation :
© Thales Alenia Space
01/07/2019 16:01 | ParPierre-François Mouriaux
L’Indonésie choisit Thales Alenia Space pour fournir le satellite Satria
Le constructeur franco-italien a été retenu pour concevoir et assembler un puissant satellite de télécommunications pour le compte du consortium indonésien PSN. Lancement prévu fin 2022.
L’heure doit être au soulagement chez Thales Alenia Space : quinze mois après la commande par Eutelsat du satellite à large bande Konnect VHTS, l’industriel vient de décrocher son cinquième contrat depuis octobre 2015 pour la maîtrise d’œuvre d’un satellite de télécommunications géostationnaire, basé sur la plateforme tout-électrique Spacebus Neo (après Eutelsat Konnect, Syracuse 4A, SES 17 et Eutelsat Konnect VHTS).
Le satellite Satria, qui devrait être lancé au quatrième trimestre 2022 vers la position 146° E, sera exploité durant 15 ans par l’opérateur de satellite indonésien PSN (Pasifik Satelit Nusantara), pour le compte de Kominfo, le Ministère indonésien de la communication et de la technologie de l’information.
Pour l’exécution du projet, la société SNT (Satelit Nusantara Tiga) a été créée, associant PSN et d’autres actionnaires.
Accélérateur d'accès égalitaire.
Ce satellite VHTS (Very High Throughput Satellite), équipé d'un processeur numérique de cinquième génération et fonctionnant en bande Ka, sera le plus puissant relai géostationnaire opéré sur la région asiatique : il sera capable de transmettre plus de 150 Gb/s sur l’ensemble du territoire indonésien, réduisant la fracture numérique et contribuant au développement des infrastructures numériques.
Pas moins de 145 000 zones (dont 90 000 écoles, 40 000 hôpitaux et bâtiments publics, ainsi que des sites gouvernementaux régionaux), non reliés aujourd’hui par des infrastructures satellitaires ou terrestres existantes, devraient ainsi être connectées.
Équipements sol et formation.
Le contrat prévoit que Thales Alenia Space fournisse également deux centres de contrôle du satellite (principal et de secours), les stations de télécommande et de télémesure, et le segment sol de mission associé à la charge utile.
Par ailleurs, le constructeur franco-italien mettra en place un programme complet de formation pour les ingénieurs indonésiens, dont une partie sera accueillie à Cannes et à Toulouse pendant le développement du programme.
https://www.air-cosmos.com/article/lindonsie-choisit-thales-alenia-space-pour-fournir-le-satellite-satria-10487 | |
| | | jf16 General de Division
messages : 41481 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Actualités Aéronautique et Spatiale Mar 2 Juil 2019 - 23:06 | |
| - Citation :
© Dassault Aviation
02/07/2019 15:38 | ParYann Cochennec
Dassault Aviation reprend les activités MRO et FBO de RUAG
Dassault Aviation poursuit ses investissements dans la MRO aviation d'affaires avec le rachat des activités de Ruag à Genève et Lugano après une opération similaire sur les ateliers de TAG Aviation et d'ExecuJet en mars dernier.
Dassault Aviation continue ses investissements dans la MRO jets d'affaires. Après le rachat des ateliers d'ExecuJet et du groupe TAG Aviation en mars dernier, le constructeur vient d'acquérir les activités MRO de Ruag à Genève et Lugano. "Ruag, en tant que station-service agrée Falcon, est un partenaire de longue date de Dassault Aviation. Cette acquisition consolidera notre implantation à Genève et Lugano, et les activités FBO complèteront les services proposés par Dassault Aviation en Suisse", commente Eric Trappier, président de Dassault Aviation. Pour TAG Aviation, spécialisé dans "les produits Dassault et Bombardier", l'acquisition ne portait que sur les activités MRO européennes avec des stations-services venant ainsi renforcer le réseau déjà existant de Dassault Aviation.
ExecuJet apporte un réseau beaucoup plus conséquent avec une empreinte mondiale beaucoup plus importante avec notamment trois stations-service en Afrique, une à Dubaï, une à Kuala Lumpur et quatre en Australie/Nouvelle-Zélande. Des régions où Dassault Aviation ne dispose pas de stations-service. Interrogé sur d'autres acquisitions lors de la présentation des résultats 2018 de la société, Eric Trappier avait répondu : "Pourquoi pas". Il s'agit donc de Ruag. Cela fait un certain temps que Dassault Aviation travaille à une montée en puissance dans le secteur des services aux clients et de la MRO. La première étape a été de mettre en place le concept de "Falcon Response" d'intervention rapide auprès de clients confrontés à des pannes. "Falcon Response" compte désormais deux avions et 1395 heures de vol accumulées au cours de 191 missions. Avec un retour d'expérience positif au regard des résultats d'enquête menée auprès des clients. A ce "Samu" du jet d'affaires vient donc s'ajouter une stratégie industrielle dont le premier volet répond aussi à la satisfaction clients en ramenant "la maintenance des Falcon dans un réseau propriétaire afin d'en maîtriser la qualité et de gérer en direct la relation clients sur toute la durée de maintenance" des Dassault Falcon.
Le deuxième volet de cette stratégie industrielle est d'augmenter "la part de marché du groupe Dassault dans la maintenance Falcon" et pas seulement puisque TAG Aviation est aussi spécialisé dans les Bombardier tandis que Execujet a su "fidéliser une clientèle d'opérateurs d'avions d'affaires de différentes marques". Et la réalisation de deux volets passe par un réseau mondial de stations-service. D'autant qu'il s'agit de garder la maîtrise de la MRO de la flotte Falcon, 2300 avions dans le monde, tout en éliminant "le risque qu'un concurrent ne devienne le principal maître d'oeuvre de la maintenance de nos avions".
https://www.air-cosmos.com/article/dassault-aviation-reprend-les-activits-mro-et-fbo-de-ruag-10493 | |
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messages : 41481 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Actualités Aéronautique et Spatiale Ven 5 Juil 2019 - 20:51 | |
| - Citation :
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© Russian Helicopters
04/07/2019 23:37 | ParAntony Angrand
Le Mi-38 réussit avec succès ses essais en conditions extrêmes
L'hélicoptère russe Mi-38 a été soumis à une série de vol en conditions de température et d'altitude élevées. Les résultats des essais ont été livrés à Rosaviatsiya pour ajouts au certificat de type de l'hélicoptère.
Les pilotes de l'usine d'hélicoptères Mil Moscow, filiale de la holding Russian Helicopters (qui fait partie de Rostec) ont terminé une série de vols sur le Mi-38 effectués selon les règles de vol aux instruments (IFR), ainsi que dans des conditions de température et d'altitude extrêmement élevées. Les résultats des essais ont été livrés à l'Agence fédérale du transport aérien Rosaviatsiya pour apporter des ajouts au certificat de type de l'hélicoptère.
L'hélicoptère a effectué plus de 50 vols à proximité de la ville d'Astrakhan, confirmant avec succès la possibilité d'opérer à des températures ambiantes allant jusqu'à 45 degrés Celsius. Des essais à haute altitude ont été effectués sur le mont Elbrouz (nord Caucase). Les résultats ont confirmé la capacité du Mi-38 à voler à des altitudes allant jusqu'à 3 000 mètres au-dessus du niveau de la mer. En outre, l'hélicoptère a effectué une série de 50 vols, au cours desquels la possibilité de pilotage et de navigation a été évaluée en l'absence de points de repère et d'horizon.
« Étant donné qu'il y a un grand intérêt pour l'hélicoptère de la part de clients russes et étrangers, nous essayons de tester la machine au maximum de ses capacités. En particulier, nous prévoyons de tester un nouveau système de surveillance et de certifier de nouvelles pales de rotor principal (qui seront également utilisées dans Mi-171A2) dans un proche avenir », a déclaré le directeur général de Russian Helicopters, Andrey Boginsky.
Le Mi-38 est équipé de nouveaux turbomoteurs TV7-117V, d'un système numérique de navigation avec affichage de données sur cinq écrans LCD et d'un système de d'alimentation en carburant résistant aux crashes. L'hélicoptère est également livré avec les équipements supplémentaires pour le train d'atterrissage afin de pouvoir se poser sur sols mous ou neige. La cabine de l'hélicoptère dispose de sièges faciles à enlever, d'installations sanitaires amovibles et de convoyeurs à rouleaux facilitant le chargement-déchargement de fret.
https://www.air-cosmos.com/article/le-mi-38-russit-avec-succs-ses-essais-en-conditions-extrmes-17015 | |
| | | jf16 General de Division
messages : 41481 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Actualités Aéronautique et Spatiale Dim 7 Juil 2019 - 16:41 | |
| - Citation :
- Une compagnie aérienne saoudienne renonce aux Boeing MAX au profit d’Airbus
International 15:22 07.07.2019(mis à jour 16:05 07.07.2019)
La compagnie aérienne saoudienne à bas prix flyadeal a renoncé aux Boeing MAX pour Airbus, a déclaré un porte-parole du géant américain auquel se réfère l’AFP.
Ne voulant pas «finaliser son engagement», la compagnie lowcost saoudienne flyadeal a décidé de ne pas commander de Boeing 737 MAX au profit d'Airbus A320neo, ont informé ce dimanche 7 juillet le constructeur américain et le transporteur aérien saoudien.
«Nous comprenons que flyadeal ne finalisera par son engagement envers le 737 MAX pour le moment compte tenu des exigences de la compagnie aérienne en matière de délais», a noté le porte-parole de Boeing.
Dans un communiqué, flyadeal a annoncé pour sa part «une augmentation considérable de sa flotte, avec une commande de 30 A320neo, et des options pour 20 autres appareils de la famille A320neo».
Deux tragédies impliquant le Boeing 737 MAX
Après deux catastrophes de Boeing 737 MAX 8, dont l’une s’est produite le 29 octobre 2018 en mer de Java, tuant 189 personnes, et la deuxième le 10 mars 2019 juste après le décollage de l’aéronef d'Addis Abeba, provoquant la mort de 157 personnes, la flotte de 737 MAX a été immobilisée au sol à travers le monde. Ces crashs ont contraint Boeing à en suspendre les livraisons, ce qui impacte économiquement la compagnie américaine.
https://fr.sputniknews.com/international/201907071041610689-une-compagnie-saoudienne-renonce-a-ses-boeing-max-au-profit-dairbus/ | |
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| Sujet: Re: Actualités Aéronautique et Spatiale Mer 7 Aoû 2019 - 20:51 | |
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- Ariane 5 réussit parfaitement son 105e vol
Par Michel Cabirol | 06/08/2019, 23:06 | 421 mots
Pour son troisième lancement de l'année, Ariane 5 a placé avec succès deux satellites depuis Kourou : le satellite de télécoms Intelsat 39 et EDRS-C, le satellite de communications destiné au système européen de relais de données par satellite (Crédits : Arianespace) Le lanceur Ariane 5 a encore augmenté sa capacité d'emport lors de son 105e vol. Pour son troisième lancement de l'année, Ariane 5 a placé avec succès deux satellites en orbite de transfert géostationnaire (GTO) depuis Kourou : le satellite de télécoms Intelsat 39 et EDRS-C, le satellite de communications destiné au système européen de relais de données par satellite. Intelsat 39 est le 61e satellite lancé par Arianespace pour le compte d'Intelsat, depuis la première mission effectuée pour cet opérateur en 1983. Il remplacera le satellite Intelsat 902, lancé par Arianespace en 2001.
Construit par le groupe allemand OHB System AG, le satellite EDRS-C est le deuxième nœud du réseau SpaceDataHighway. Basé sur une technologie laser de pointe, EDRS est le premier réseau fibre optique de l'espace. Porté par un partenariat public-privé entre l'ESA et Airbus, il contribuera à améliorer les services de surveillance environnementale et de sécurité, les capacités d'intervention en cas de catastrophe et la gestion des crises.
Hausse de la capacité d'emport
La performance totale demandée au lanceur était de 10,66 tonnes, dont 9,786 tonnes pour les deux satellites. La capacité d'emport de la charge utile a pu être augmentée de 90 kilos grâce à l'utilisation, pour la première fois, d'un étage supérieur dont les réservoirs d'hydrogène et d'oxygène liquides ont été rallongés afin d'accroître leur capacité de stockage de 360 kg d'ergols au total, a expliqué ArianeGroup dans un communiqué publié mardi soir. Avec cet étage supérieur rallongé d'à peine quatre centimètres, Ariane 5 a donc une nouvelle fois réalisé un gain significatif de performance, dans le cadre de son programme d'amélioration continue.
"Cette nouvelle capacité d'emport d'Ariane 5 est une étape de plus dans notre processus d'amélioration permanente des performances et donc de la compétitivité d'Ariane 5. ArianeGroup et les partenaires du programme Ariane travaillent sans relâche à de nouvelles innovations pour servir le marché de manière optimale et tous les efforts réalisés pour Ariane 5 bénéficieront à Ariane 6, a expliqué le président exécutif (CEO) d'ArianeGroup, André-Hubert Roussel. L'étape suivante sera de fusionner les structures de la case à équipements et l'adaptateur de charge utile pour accroître encore la capacité d'emport. Les travaux du projet d'amélioration de la performance et de la compétitivité, financé par l'Agence spatiale européenne (ESA), ont été menés de façon collaborative entre les sites d'ArianeGroup à Brême, aux Mureaux et à Vernon, ainsi qu'avec les entreprises EuroCryospace, Air Liquide et MT Aerospace, partenaires du programme Ariane.
https://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/aeronautique-defense/ariane-5-reussit-parfaitement-son-105e-vol-825337.html | |
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| Sujet: Re: Actualités Aéronautique et Spatiale Mer 7 Aoû 2019 - 23:16 | |
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- Scramble Magazine
On 25 July 2019, Robinson Helicopter Company delivered two R44 Raven IIs to the Philippine National Police (PNP). The small helicopters were purchased through Robinson’s longtime dealer Lionair Inc. (Manilla, Philippines), marking the first acquisition of Robinson helicopters by the Philippine government.
The PNP is the armed civilian national police force tasked with law enforcement throughout the Southeast Asian country’s 7,000+ (!) islands. The acquisition is part of an overall effort by the government to strengthen and expand its law enforcement.
Upon their arrival in Manila, the R44s will be turned over to the Special Action Force Aviation Unit (SAF-AU) to be used for training. Police Lt. Colonel Ruel Zalatar, Chief of PNP-SAF-AU, who has logged significant time in various rotorcraft, believes the R44 is well suited for training and enhancing police-related skills namely surveillance, patrol, and aerial reconnaissance. The R44's maintenance simplicity and low operating costs allows more pilots to receive additional training before moving up to the fleet’s higher category rotorcraft (1x Bell 429, 5x H-125).
Photo credit: Robinson
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| Sujet: Re: Actualités Aéronautique et Spatiale Jeu 8 Aoû 2019 - 19:16 | |
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- Nouveau succès à l’est pour Airbus Helicopters
Actualités Nathan Gain 8 août, 2019
Un modèle réduit du H135 d’Airbus Helicopters aux couleurs du SMURD roumain (Crédit photo: IGSU)
Nouveau succès à l’est pour Airbus Helicopters, qui a entériné le 29 juillet un accord-cadre avec la Roumanie pour la livraison de 10 hélicoptères légers. Destinés à l’Inspectorat général pour les situations d’urgence (IGSU) du ministère de l’Intérieur roumain, ceux-ci fourniront un appui supplémentaire lors des missions d’évacuation médicale et de recherche et sauvetage.
Si les autorités roumaines n’ont pas précisé le modèle sélectionné, les quelques photos officielles, de même que l’expression de besoin font de facto pencher la balance en faveur de l’hélicoptère biturbine léger H135, déjà opérationnel au sein de l’IGSU. Les hélicoptères seront acquis en deux phases, l’une pour quatre plateformes, suivie par après d’une seconde commande pour six hélicoptères supplémentaires. Le budget alloué à l’ensemble du programme est évalué à 65M€. Le maître d’oeuvre, Airbus Helicopters Romania, sous-traitera la majorité du contrat (87%) auprès d’Airbus Helicopters Deutschland GmbH, dont le site de Donauwörth produit le modèle H135. Airbus Helicopters Romania est une co-entreprise formée en 2002 par Airbus Helicopters et l’avionneur local Industria Aeronautică Română (IAR Brasov). Elle a généré un chiffre d’affaires de 33M€ l’an dernier, soit une hausse de 24% par rapport à 2017.
Ce projet d’une durée de quatre ans sera en partie financé par le programme européen « Large Infrastructure Operational Program » (LIOP). Doté d’un budget de 9Md€ pour la période 2014-2020, ce programme vise au renforcement du potentiel économique de la Roumanie par la rénovation ou la création d’infrastructures essentielles dans les secteurs des transports, de la prévention des risques, de l’énergie et de l’environnement. Ce fonds permet notamment de financer le programme national « Vision 2020 », dont l’objectif premier est le rééquipement des unités d’intervention médicale roumaines aux niveaux terrestre, aérien et maritime.
Inféodée à l’Inspectorat général de l’aviation, la flotte du ministère de l’Intérieur se compose de 20 hélicoptères et de deux avions. Seule la moitié des hélicoptères sont aujourd’hui équipés pour l’exécution d’interventions médicalisées. En outre, leur équipement sommaire ne permet pas de réaliser des missions HEMS/SAR en milieux dégradés, à l’image des monts isolés de la chaîne des Carpates ou du grand large de la mer Noire. « L’achat de nouveaux hélicoptères entièrement équipés pour les interventions d’urgence est une étape critique, étant donné que la flotte actuellement mise à disposition des autorités est insuffisante pour répondre aux demandes d’interventions médicales et aux opérations de recherche et de sauvetage, en particulier lors des opérations de secours en montagne, » a ainsi souligné la Première ministre roumaine Viorica Dăncilă.
http://forcesoperations.com/nouveau-succes-a-lest-pour-airbus-helicopters/ | |
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| Sujet: Re: Actualités Aéronautique et Spatiale Sam 10 Aoû 2019 - 16:05 | |
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- 10/08/2019
Dassault au top pour le service client de la gamme Falcon !
L’avionneur français Dassault Aviation a entrepris depuis un certain temps une série de mesures visant à améliorer son service auprès de sa clientèle d’avions d’affaires Falcon. Deux sondages effectués récemment confirment les améliorations mises en place par l’avionneur.
L'Aviation News International (AIN) et PROPILOT ont chacun effectué chacun de leur côté un sondage auprès des utilisateurs et propriétaires d’avions d’affaires. Dans ces deux enquêtes Dassault a été voté n° 1 dans le sondage AIN et mené sur le terrain dans la disponibilité des pièces, coût des pièces, Réponse AOG et la fiabilité générale de l'avion. Dans l'enquête de PROPILOT, Dassault a pris la place n° 1 dans l' ensemble des sujet, et notamment en ce qui concerne la disponibilité des pièces de rechange et la satisfaction du service.
Pour Eric Trappier, ces résultats attestent des nombreuses mesures prises ces dernières années pour améliorer le réseau des centres de service dédiés à l’aviation d’affaires. Derrière ces résultats, il est également fait mention du travail et de l’engagement des employés.
Des acquisitions :
Au premier semestre de l'année, la société a élargi son entretien mondial, réparation et révision ( réseau MRO) avec les acquisitions d'entreprises de maintenance globale de ExecuJet, réseau européen de maintenance de TAG aviation et les opérations MRO de RUAG à Genève et à Lugano, en Suisse. Il a également amélioré les performances des pièces de rechange et le soutien de l' opérateur en ouvrant un nouveau centre de distribution près de l' aéroport Charles de Gaulle à Paris.
Ces améliorations ont suivi un certain nombre de solutions de soutien à la clientèle innovantes introduites précédemment, y compris « FalconResponse », une gamme complète de services de soutien AOG. Avec à disposition deux Falcon 900 dédiés au soutien aéroporté de lé gamme et ceci jour et nuit pour le transport de techniciens, de pièces et d'outils. Dassault reste le seul avionneur à offrir ce type de service à sa clientèle.
Photo : Centre de maintenance pour la gamme Falcon @ Dassault Aviation
http://psk.blog.24heures.ch/archive/2019/08/10/dassault-au-top-pour-le-service-client-de-la-gamme-falcon-867814.html | |
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| Sujet: Re: Actualités Aéronautique et Spatiale Mar 3 Sep 2019 - 19:49 | |
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- Boeing 737 MAX : "Probablement le plus gros sinistre de l'histoire" de l'assurance
Par AFP | 03/09/2019, 16:38 | 381 mots
(Crédits : Lindsey Wasson) La crise du Boeing 737 MAX, après deux accidents qui ont fait 346 morts, sera "probablement" "le plus gros sinistre de l'histoire" pour le secteur de l'assurance aviation, a estimé mardi un responsable de l'agence de notation S&P Global Ratings.
La crise "va avoir des conséquences" pour les assureurs et réassureurs concernés, a expliqué Marc-Philippe Juilliard, directeur chez S&P Global Ratings, lors d'une conférence de presse. Car outre les accidents, le montant des indemnisations liées à l'immobilisation des appareils sera "d'autant plus élevé que la période d'indisponibilité est rallongée", a-t-il ajouté, tout en soulignant qu'il est "trop tôt" pour estimer le coût de ce dossier pour les assureurs et les réassureurs, qui interviennent de manière significative dans l'aviation.
"Cela va coûter de l'argent au secteur"
Les réassureurs (les assureurs des assureurs, ndlr) prennent le relais au-delà d'un certain montant de dégâts.
"Nous pourrons commenter à partir du moment où les avions seront petit à petit autorisés à voler dans les différentes zones du monde. Mais de toute évidence cela va coûter de l'argent au secteur", a dit M. Juilliard.
L'horizon semble toujours bouché pour l'avionneur, aucune autorisation de vol n'ayant été à ce jour accordée pour son avion-vedette, cloué au sol depuis près de six mois après la succession de deux accidents avec les compagnies Ethiopian Airlines en mars (157 morts) et Lion Air en octobre (189 morts).
La compagnie aérienne américaine United Airlines a récemment prolongé l'annulation de tous les vols programmés sur ses 14 Boeing 737 MAX jusqu'au 19 décembre. Parallèlement, une filiale du conglomérat militaro-industriel russe Rostec a assigné fin août en justice Boeing pour demander l'annulation d'une commande de trente-cinq avions 737 MAX.
Une facture de 7,3 milliards d'euros
Fin juillet, l'avionneur avait annoncé une perte record de 2,94 milliards de dollars (2,7 milliards d'euros) au deuxième trimestre, conséquence des déboires du 737 Max.
Selon les dernières estimations établies cet été, la facture pour Boeing s'élève pour l'instant à quelque 8 milliards de dollars (7,3 milliards d'euros) et ne comprend pas les indemnisations des familles de victimes, qui ont déjà porté plainte, ou d'éventuelles amendes et règlements de litiges. Ce montant inclut notamment une charge de 5,6 milliards de dollars (5,1 milliards d'euros) dans les comptes de l'avionneur pour les compensations des compagnies aériennes. Celles-ci ont dû annuler des milliers de vols depuis l'immobilisation du 737 MAX et remplacer ces avions dans leurs plans par d'autres appareils.
https://www.latribune.fr/entreprises-finance/banques-finance/assurance/boeing-737-max-probablement-le-plus-gros-sinistre-de-l-histoire-de-l-assurance-827029.html | |
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| Sujet: Re: Actualités Aéronautique et Spatiale Ven 6 Sep 2019 - 20:43 | |
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- Airbus Helicopters livre son 1.000e Super Puma
Par Michel Cabirol | 06/09/2019, 12:39 | 326 mots
L 1.000e hélicoptère de la famille Super Puma (H215) a été livré à la police fédérale allemande (Bundespolizei). (Crédits : Airbus Helicopters) Le constructeur de Marignane a livré ce vendredi son 1.000e Super Puma. Cet appareil est exploité à ce jour par près de 100 clients dans 59 pays du monde entier.
En dépit de ses quelques récentes difficultés, le Super Puma n'en reste pas moins un des best-sellers d'Airbus Helicopters. Le constructeur de Marignane a livré ce vendredi le 1.000e hélicoptère de la famille Super Puma : un H215 a été livré à la police fédérale allemande (Bundespolizei), qui l'exploitera au profit du commandement central des urgences maritimes. "La famille d'hélicoptères civils et militaires Super Puma a toujours brillé par sa capacité à satisfaire les exigences de clients très divers, qu'il s'agisse de lutter contre les incendies, d'installer des lignes électriques, de transporter des troupes ou de sauver des vies dans des environnements extrêmes", a fait valoir le PDG d'Airbus Helicopters, Bruno Even.
L'appareil remis à la police fédérale allemande, est le dernier d'une commande de quatre H215 passée par la police fédérale allemande, les trois premiers ayant été livrés en décembre 2018. La flotte de Super Puma de la police allemande, qui compte aujourd'hui parmi les plus grands opérateurs d'hélicoptères Super Puma dans le monde, passe ainsi à 23 exemplaires, dont 19 AS332 L1. "Notre collaboration étroite avec des clients fidèles comme la police fédérale allemande, nous permet de continuer à améliorer ce produit pour répondre à l'évolution des besoins du marché au cours des prochaines décennies", a estimé Bruno Even.
Près de 100 clients
Le Super Puma est exploité à ce jour par près de 100 clients dans 59 pays du monde entier. La famille Super Puma est aujourd'hui composée pour le marché civil des H215 et H225, destinés à des opérations de maintien de l'ordre, de travail aérien, de recherche et sauvetage, de transport en mer et de missions gouvernementales. Pour les militaires, le constructeur franco-allemand offre les H215M et H225M pour des opérations de recherche et de sauvetage, de transport de troupes, des opérations spéciales et des missions utilitaires.
https://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/aeronautique-defense/airbus-helicopters-livre-son-1-000e-super-puma-827374.html | |
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| Sujet: Re: Actualités Aéronautique et Spatiale Dim 8 Sep 2019 - 17:48 | |
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- L'Europe teste un lanceur semi-réutilisable à Kourou
Par latribune.fr | 07/09/2019, 18:20 | 340 mots
Le projet Altair est centré sur une solution innovante visant le lancement spatial de satellites dans la gamme 50 à 150 kg sur des orbites basses entre 400 et 1.000 km d'altitude (Crédits : ONERA) L'avion expérimental Eole a décollé depuis le centre spatial guyanais emportant avec lui la réplique d'une fusée aéroportée dans le cadre du projet de micro-lanceur Altair.
L'avion expérimental Eole a décollé samedi depuis le centre spatial guyanais emportant avec lui la réplique d'une fusée aéroportée, une nouvelle étape dans l'étude des lancements à bas coût des nano-satellites, a constaté l'AFP. L'objectif est à terme de pouvoir lancer les petits satellites à l'aide de fusées embarquées sur des avions, automatisés et réutilisables, plutôt qu'avec les lanceurs lourds européens comme Ariane, au coût plus conséquent.
Appelé Altair (Air Launch space Transportation using an Automated aircraft and an Innovative Rocket), le projet de micro-lanceur testé à Kourou, est financé par l'Union européenne (3,5 millions d'euros) ainsi que la Suisse (0,5 million) et mené par l'ONERA, le centre français de recherche aérospatiale dans le cadre de l'initiative européenne H2020. Le projet doit aboutir à une définition détaillée du système complet (porteur, lanceur et segment sol), associée à un business plan ainsi qu'à une feuille de route et une proposition d'organisation industrielle. Il vise notamment à étudier la faisabilité du lancement à bas coût et à échelle industrielle de petits satellites.
"Le projet Altair est centré sur une solution innovante visant le lancement spatial de satellites dans la gamme 50 à 150 kg sur des orbites basses entre 400 et 1.000 km d'altitude", explique le centre de recherche sur son site internet.
Un système semi-réutilisable
L'ONERA y décrit "un système semi‐réutilisable de type lancement aéroporté, dont le porteur est un avion automatisé réutilisable, larguant en altitude un lanceur consommable". Le développement des nano-satellites est en plein essor. Les essais en vol, dont celui de samedi clôt la série, ont été effectués avec le démonstrateur Eole, également développé par l'ONERA pour le compte du CNES, le Centre nationale d'études spatiales. "De tels lancements apporteraient souplesse et flexibilité au décollage des nano-satellites dont les dates et altitudes de mise sur orbite sont aujourd'hui tributaires de celles des gros satellites", explique le CNES, qui est partenaire du projet.
https://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/aeronautique-defense/l-europe-teste-un-lanceur-semi-reutilisable-a-kourou-827451.html | |
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| Sujet: Re: Actualités Aéronautique et Spatiale Mar 1 Oct 2019 - 21:33 | |
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- "Nous visons 50% de parts de marché mondial" (Franck Saudo, Safran Helicopter Engines)
Par Propos recueillis par Michel Cabirol | 01/10/2019, 6:00 | 3482 mots "Nous travaillons sur les technologies d'hybridation et les carburants alternatifs comme, par exemple, le méthane liquide, qui a la capacité de réduire les émissions de gaz effet de serre de 25%" (Franck Saudo, PDG de Safran Helicopter Engines) (Crédits : Safran Helicopter Engines) Avec l'entrée en service de nouveaux hélicoptères (H160, AW189K, WZ16 et LUH) équipés de moteurs de Safran Helicopter Engines (SHE), la filiale de Safran vise 50% de parts de marché mondial au milieu de la prochaine décennie. Flying Shame, nouvelles mobilités, diversifications, marché des hélicoptères... le PDG de Safran Helicopter Engines, Franck Saudo, livre, dans une interview accordée à La Tribune, son analyse sur la filière hélicoptériste.
LA TRIBUNE : Quel est l'état du marché de l'hélicoptère ? Jusqu'où va-t-il décliner? FRANCK SAUDO - Il n'y a pas de reprise mais le marché s'est stabilisé grâce à des points d'appui, comme notamment la bonne tenue de l'activité EMS (évacuation médicale sanitaire, ndlr) en Europe et la bonne dynamique du marché militaire. Le NH90 a été acheté par le Qatar et prochainement par l'Allemagne. Safran a également profité des différentes ventes militaires et parapubliques de Airbus Helicopters en Indonésie, Thaïlande, Hongrie et en Ukraine... Il faut noter par ailleurs que le marché de l'offshore s'est stabilisé à un niveau faible après une baisse très importante de cette activité, de l'ordre de 30%, entre 2014 et 2017. Toutefois, on perçoit actuellement des frémissements sur l'activité d'exploration dans l'offshore.
Avez-vous des motifs d'espoirs de voir le marché repartir enfin à la hausse ? A court terme, on estime que le marché va se stabiliser, puis on espère un scénario de reprise progressive. Nous sommes clairement optimistes sur les perspectives de marché sur le moyen et long terme, avec un marché tiré par le renouvellement dans les pays occidentaux et l'équipement dans les pays à forte croissance. Safran Helicopter Engines est sur un scénario d'une croissance de 2% par an qui sera tiré par les pays à forte croissance à un horizon de quatre à cinq ans.
Quelle est l'ambition de Safran Helicopter Engines ? Dans un marché stabilisé, l'ambition de Safran Helicopter Engines (SHE) est de devenir le motoriste préféré du monde de l'hélicoptère. Notre ambition est de nous diriger vers 50% de parts de marché mondial au milieu de la prochaine décennie. En 2013, SHE avait 25% de part de marché, aujourd'hui nous sommes à 37%. A court terme et dans un marché stable, la croissance de SHE viendra de nos gains de parts de marché, grâce aux entrées en service de nouveaux appareils. En 2017, il y a eu l'entrée en service du Bell 505, en 2020 il y aura le H160 d'Airbus Helicopters et l'AW189K du constructeur italien Leonardo. SHE sort d'une période de dix années où nous avons fortement investi pour renouveler l'ensemble de notre gamme moteur. On assiste aujourd'hui à l'entrée en service des programmes pour lesquels nous avons investi avec à la clé, les gains de parts de marché et la croissance correspondants.
En matière de nouveaux marchés, croyez-vous vraiment au marché des taxis volants ? Comment Safran l'aborde-t-il ? C'est un marché, qui a un potentiel. Il sera tiré par des besoins sociétaux : d'un côté, les villes ont des réseaux de transports saturés dans un contexte de taux d'urbanisation qui devrait passer de 50 à 75 % de la population dans les villes d'ici à 2050 ; d'un autre côté, la croissance du e-commerce progresse de 20% par an, contre 5% pour le retail avec des produits qui vont vers le client et non plus l'inverse, le client vers le produit. Des solutions VTOL (vertical take-off and landing, ndlr) pour des capacités d'emport de 100 à 500 kg pourraient émerger. Enfin, il existe un troisième marché, les STOL, avec des avions de petite capacité et des capacités de décollage sur pistes courtes. Il y a potentiellement une révolution à l'œuvre, mais le rythme à laquelle elle va émerger et son point d'équilibre in fine restent encore à préciser. On compte sur un marché de démonstrateurs sur une période allant d'aujourd'hui jusqu'au milieu de la décennie 2020. On vise des entrées en service avec une activité commerciale dans la seconde moitié de la décennie 2020.
Où en êtes-vous de votre partenariat avec Urban Aeronautics ? La coopération se poursuit. Mais nous avons également plusieurs partenariats dans le cadre des nouvelles mobilités avec Bell sur les eVTOL multirotors, avec Airbus et Daher sur le projet Ecopulse, un avion de six places TBM de Daher remotorisé avec des solutions hybrides et une architecture innovante. Enfin, nous avons signé un partenariat au salon du Bourget avec Airbus Helicopters pour travailler sur les technologies destinées à un hélicoptère hybridé dans le cadre du programme européen Clean Sky 3.
Sur quel type de motorisation travaillez-vous ? Pour ce type d'applications, nous travaillons aujourd'hui sur des architectures hybridées combinant énergie thermique et électrique.
Estimez-vous que le marché des drones est une opportunité pour SHE ? C'est potentiellement une opportunité pour SHE mais ce marché reste un marché de niche. En juin, nous avons fait tourner au banc un démonstrateur d'architecture turbopropulseur sur le site de Tarnos.
Pour quelle sorte de drones ? Je ne vais pas élaborer plus avant sur les aspects commerciaux mais cela dépendra aussi des campagnes commerciales.
Etes-vous inquiet du mouvement flying shame lancé par la Suédoise Greta Thunberg qui pourrait être potentiellement dangereux pour toute la filière aéronautique ? L'aéronautique contribue à relier les hommes et les femmes, à sauver des vies ou à combattre le terrorisme s'agissant de l'hélicoptère. Cette filière est profondément utile pour nos sociétés. En parallèle, il y a une prise de conscience environnementale de la société. Chez Safran en général, et Safran Helicopter Engines, en particulier, nous sommes confiants et déterminés à aller chercher les technologies qui permettront de réduire les émissions de gaz à effets de serre. Nous voulons être au rendez-vous de cette page de l'histoire de l'industrie aéronautique. Au-delà de la prise de conscience, nous sommes bien sûr dans l'action pour faire évoluer les technologies. Safran a la volonté d'être aux avants postes. Nous avons une responsabilité d'être au rendez-vous de la réduction des émissions de gaz à effet de serre.
Ce mouvement va beaucoup plus loin que cela. Et d'ailleurs, en Suède on a constaté une baisse de la fréquentation dans les avions... ... Mais l'aéronautique apporte déjà sa contribution. En juin dernier, nous avons certifié le moteur Arrano : ce moteur permet de réduire de 15% la consommation de carburant par rapport aux concurrents et aux anciennes générations. Nous avons l'ambition d'être au rendez-vous des engagements pris par la communauté aéronautique, avec la volonté et la détermination d'être aux avants-postes sur ce thème.
Comment SHE reste aux avant-postes ? Nous travaillons sur les technologies d'hybridation et les carburants alternatifs comme, par exemple, le méthane liquide, qui a la capacité de réduire les émissions de gaz effet de serre de 25%. Au niveau du groupe, la vision stratégique sur l'hybridation a toujours été très cohérente et constante. Dans ce cadre, Safran a racheté en 2013 Goodrich Electrical Power Systems, puis, en 2015 l'activité de distribution électrique d'Eaton, ensuite, en 2017, Zodiac Aerospace, et, enfin, les investissements de Safran Corporate Ventures dans ce domaine. Safran a construit au fil du temps une stratégie incluant notamment l'hybridation pour contribuer aux enjeux de réduction des gaz effet de serre. Nous déroulons aujourd'hui cette trajectoire technologique avec notamment le développement de démonstrateurs comme Ecopulse, les eVTOL ou l'hélicoptère hybridé.
Quels sont les objectifs de SHE en 2019 en termes de gains de marché et de ventes ? A court terme, dans un marché stable, notre croissance viendra des gains de parts de marché grâce aux entrées en service de nouveaux produits. A cet égard, 2019 est une année particulière : outre la certification de l'Arrano, nous certifierons d'ici à la fin de l'année trois nouveaux moteurs, l'Aneto pour l'AW189K de Leonardo Helicopters, le WZ16 pour l'AC352, version chinoise du H175 et l'Ardiden 1U pour le Light Utility Helicopter de HAL, l'hélicoptériste indien. Ces quatre certifications illustrent le positionnement et la stratégie de SHE : une coopération de longue date avec Airbus Helicopters et avec l'ensemble des hélicoptéristes occidentaux dont Leonardo et Bell, et, enfin, une position forte dans les pays à forte croissance à travers les exemples de la Chine et de l'Inde. En termes d'activité, nous devrions réaliser une croissance cette année par rapport à 2018. Notre activité est également tirée par la bonne tenue des activités support et de services globalement au niveau de 2018.
Il y a dix ans, 80% environ de votre chiffre d'affaires était généré par des plates-formes Airbus Helicopters. Quelle est aujourd'hui la structuration de votre chiffre d'affaires ? Notre premier client reste Airbus Helicopters, qui représente un peu plus de la moitié de notre chiffre d'affaires de moteurs neufs. Ce chiffre est cohérent avec notre histoire. Nous avons développé une collaboration de longue date avec Airbus dont nous sommes fiers. Mais SHE a vocation à servir l'ensemble des acteurs du marché.
Votre activité services est en croissance. Quels en sont les raisons ? Notre stratégie est d'apporter de la valeur ajoutée à nos clients. Cela passe par une offre à haute valeur ajoutée, des contrats à l'heure de vol, qui sont des contrats d'assurance. Ils donnent de la prévisibilité à nos clients sur leur budget de maintenance. Nous proposons également des services digitaux pour renforcer la proximité avec nos clients, et de mettre les compétences de nos ingénieurs au service des matériels au plus près des opérateurs où qu'ils soient dans le monde. Nous avons donc lancé une gamme de services digitaux destinés à optimiser les opérations de nos clients. Déjà 15% de nos clients ont souscrit à notre nouveau service Health Monitoring, lancé il y a 18 mois. Sur environ 21.000 moteurs en service aujourd'hui, nous estimons avoir une bonne dynamique dans l'activité de services.
Quel poids représente l'activité services ? Environ deux tiers de notre activité.
Il y a 10 ans, SHE n'avait pas une bonne image dans les services. L'entreprise a beaucoup progressé pour redonner confiance aux clients. Etes-vous satisfait de votre offre ? Avec beaucoup de constance et de continuité depuis dix ans, il y a eu la volonté farouche de mettre le client au cœur de l'entreprise. Notre croissance passe avant tout par la satisfaction de nos clients. Sur une décennie, nous avons mis en place une trajectoire de transformation pour résoudre les « irritants clients » et adapter nos services en vue de les rendre plus au diapason des attentes de nos clients. L'arrivée du digital nous permet d'être encore plus proche de nos clients.
Les données sont aujourd'hui au cœur des préoccupations des constructeurs. N'êtes-vous pas inquiet de la manière dont Airbus cherche à se les approprier avec son programme Skywise. Airbus Helicopters pourrait-il devenir un concurrent dans les services ? SHE est présent avec son offre Health Monitoring. Nous sommes sur une trajectoire de croissance de notre activité services. Les offres proposées par d'autres acteurs ne nous font pas concurrence. Je suis confiant sur le fait que ce que nous apportons, a une vraie valeur. Ainsi, si 15% de nos clients ont déjà souscrit à notre offre, cela montre que nous répondons à une vraie attente. Nous poursuivons également notre offre de contrats à l'heure de vol pour les clients civils et militaires.
Votre offre est-elle intervenue parce que vous sentiez la montée en puissance d'Airbus sur les contrats globaux de maintenance ? Non. A tout instant, nous sommes à l'écoute de nos clients. Cela nous a amené à identifier que le digital était un levier de plus pour être encore plus proche de nos clients et pour basculer d'un monde de réactivité à un monde de proactivité et de prédictibilité. C'est ce qu'apporte le digital avec une dynamique endogène de l'entreprise. Notre seule boussole est de servir nos clients et leur apporter le meilleur en termes de valeur ajoutée.
Le maintien en condition opérationnel (MCO) est un enjeu majeur pour la ministre des Armées, Florence Parly. Est-il vraiment possible d'améliorer la disponibilité des flottes des hélicoptères militaires ? Florence Parly a affiché un objectif de politique publique clair : améliorer la disponibilité des hélicoptères. SHE y souscrit pleinement. Sur les moyens, elle a proposé de responsabiliser des intégrateurs sur la fourniture de services. C'est une organisation que nous connaissons bien. L'Etat et SHE ont bâti ensemble un tel schéma de responsabilisation depuis 2001 : SHE est le fournisseur de service de maintenance et de réparation sur les moteurs des différents opérateurs étatiques : gendarmerie, sécurité civile, douanes et l'ensemble des forces armées. Ce modèle apporte de la performance. SHE est fier d'avoir apporté 100% de disponibilité moteurs depuis plus de 12 ans à l'ensemble des opérateurs étatiques dans un modèle où l'Etat ne paye que lorsque les hélicoptères volent. Quand un hélicoptère ne vole pas s'il est en maintenance, l'Etat ne paye pas. Cela montre que la direction proposée par la ministre est un modèle qui apporte de la valeur ajoutée. Dans cette évolution, nous avons fait des propositions pour améliorer encore le service sur le périmètre moteur. Au moment où le ministère souhaite une amélioration significative de la disponibilité des hélicoptères, nous devons de manière pragmatique nous appuyer sur ce qui fonctionne bien et travailler à l'optimiser encore.
Croyez-vous au succès de cette politique ? Je suis totalement confiant dans le fait que cette stratégie avance dans le bon sens. Avec humilité, SHE apportera sa pierre à l'édifice sur le périmètre moteur.
Avez-vous des objectifs de consolidation ? Aucun projet en cours.
Quel bilan faites-vous de la stratégie de diversification de SHE en tant que motoriste de plusieurs constructeurs ? Notre vocation est de servir l'ensemble des acteurs du marché. C'est dans l'intérêt de la filière France d'avoir un motoriste solide à la base clients suffisamment diversifiée.
Pourtant, quand SHE a motorisé le Bell 505, Airbus Helicopters a grogné... ... Aujourd'hui je crois que c'est compris. L'écosystème a intérêt à avoir un motoriste solide et suffisamment diversifié. Notre stratégie repose sur deux piliers importants : servir l'ensemble des acteurs du marché et développer une position forte dans les pays à forte croissance.
Est-ce facile pour un motoriste comme SHE de garder des cloisons étanches (firewalls) sur les programmes que vous avez développé avec les différents hélicoptéristes alors que compétition est très agressive entre eux ? Coopérer avec un avionneur est une relation de confiance. Cela ne souffre aucun compromis à commencer par le strict respect des règles de confidentialité. Nous n'avons rien inventé de nouveaux. Dans l'automobile, l'ensemble des équipementiers travaille avec l'ensemble des constructeurs et personne ne se pose la question du contrat de confiance. C'est la même chose nous concernant.
En Inde, en Chine et en Russie, trois pays qui comptent beaucoup dans la stratégie de SHE, avez-vous finalisé enfin les programmes lancés ? En Inde, l'actualité à court terme est l'entrée en service du LUH et la certification de l'Ardiden 1U d'ici à la fin de l'année. En Chine, nous certifierons cette année le WZ16, programme en coopération, destiné à équiper la version chinoise du H175. Enfin, en Russie, nous espérons que le dialogue entre la Russie et l'Inde sur une commande de Kamov 226T, équipé de l'Arrius 2G1 de SHE, se concrétise. C'est une période très active qui reflète l'importance des pays à forte croissance dans la stratégie de SHE.
Au Brésil, SHE est-il touché par le contexte économique difficile ? Nos activités au Brésil sont nominales, au service des clients civils et militaires.
La version militaire du H160 a-t-elle des prospects? Je ne commente pas. Mais par nature, un programme qui a été sélectionné par une des forces armées mondiale de premier rang, comme la France avec sa capacité de projection en opération extérieure, est un signe très fort sur le marché militaire. Ce choix augure d'un marché export militaire pour le H160.
Sur l'export dans le militaire, la France a-t-elle des opportunités de commandes pour la filière hélicoptériste d'ici à la fin de l'année ?Je ne commente pas.
Au-delà des quatre moteurs que vous allez certifier d'ici à la fin de l'année et du démonstrateur, quels sont les produits ou les démonstrateurs technologiques que vous préparez ? Actuellement dans l'aéronautique, il y a quatre révolutions en cours. La première est celle de l'hybridation. L'aéronautique a des objectifs ambitieux de réduction des émissions de gaz à effet de serre et l'hybridation peut être un des leviers pour y parvenir. Mais c'est aussi potentiellement l'accès à trois nouveaux marchés : les drones logistiques, les VTOL et les STOL. La deuxième révolution est celle du digital. Via l'accès, le partage et l'analyse des données, le digital a la possibilité de révolutionner certains de nos métiers, notamment dans les services. Sur la base d'analyse de données, on est capable de savoir ce qui va se passer et donc faire des recommandations proactives en matière de maintenance.
Le digital est également un formidable levier dans les process industriels comme l'usine 4.0, non ? J'ai pris l'exemple du service, mais je pourrais faire le même constat dans l'usine du futur où le digital apporte des leviers pour améliorer les performances et réduire les coûts par le partage et l'analyse des données. Cela permet également d'améliorer la performance dans le domaine de la qualité. Dans l'ingéniering, le digital réduit les cycles de développement avec par exemple l'optimisation des phases de calcul. Le grand enjeu est le partage et l'analyse des données.
Et les deux autres révolutions ? La troisième révolution est la fabrication additive. Nous avons été une des premières sociétés aéronautiques à produire des pièces séries à partir de l'impression 3D sur ce site de Bordes en novembre 2014. Nous poursuivons cette aventure, nous sommes convaincus qu'elle peut nous amener des gains en termes de qualité, de cycle et de compétitivité. Nous allons faire tourner d'ici à la fin de l'année au banc d'essai un moteur dont 30% de pièces sont issus de la fabrication additive. La quatrième révolution consiste à continuer de faire la course en tête sur la technologie de la turbine a gaz. Notre objectif est d'aller chercher d'ici à 2030 15% d'économies de consommation encore sur nos moteurs et 10 % de densité de puissance en plus.
Dans les domaines des avions, on a pu constater des pertes de compétences, est-ce également le cas dans la filière hélicoptériste ? Maintenir et faire croître nos compétences est le clé de voûte de nos métiers. Je suis confiant. Chaque nouveau développement est une occasion d'entretenir nos compétences et nous animons en parallèle des processus d'entretien de nos compétences dans l'ensemble des compartiments du jeu. C'est un sujet que nous suivons avec vigilance à tout instant.
Qu'est-ce que va apporter l'Arrano à l'H160 ? L'Arrano, qui a été certifié en juin, est un moteur qui va apporter trois ruptures. La première va permettre de gagner 15% de consommation de carburant en moins. Il sera également une rupture en termes de coût de maintenance via une réduction drastique des tâches de maintenance et à la synchronisation des tâches de maintenance entre le moteur et l'hélicoptère. Le temps de maintenance sera divisé par deux. Enfin, la troisième rupture est celle de la maturité du moteur à son entrée en service. Nous ambitionnons un produit mature dès l'entrée en service. Pour cela, nous avons beaucoup investi sur l'Arrano avec plus de 10.000 heures d'essai avant son entrée en service pour parvenir et garantir cette maturité.
Quel est votre bilan de l'acquisition du moteur RTM 322 ? Par cette acquisition Safran a retrouvé son indépendance stratégique sur le segment de marché des moteurs de forte puissance (2500 à 3000 chevaux). La priorité dès après l'acquisition était de rétablir la satisfaction clients en étant au rendez-vous de la disponibilité et en réglant les irritants clients. Dans un deuxième temps, nous avons apporté plus de valeur ajoutée aux clients sur la base de contrats à l'heure de vol comme avec le Danemark pour l'EH 101 ou la France pour le NH90. Enfin, troisième étape, nous avons travaillé au développement d'une nouvelle génération de moteur sur ce segment de marché avec le moteur Aneto. Le développement de l'Aneto va trouver son aboutissement avec la certification et l'entrée en service de l'AW189K en 2020. Cette acquisition est la combinaison d'une vision stratégique accompagnée d'une attention de tous les instants à sa bonne exécution.
Que s'est-il passé lors du nouveau crash en Norvège ? Tout accident fait l'objet d'une enquête. L'enquête est en cours. Nous coopérons avec les enquêteurs.
https://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/aeronautique-defense/nous-visons-50-de-parts-de-marche-mondial-franck-saudo-safran-helicopter-engines-829419.html | |
| | | jf16 General de Division
messages : 41481 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Actualités Aéronautique et Spatiale Sam 12 Oct 2019 - 19:15 | |
| - Citation :
- 12/10/2019
ATR développe une version STOL de son ATR42-600 !
Le mercredi 9 octobre, lors d’une conférence de presse tenue lors de l’Assemblée générale de l’ERA, le PDG d’ATR, Stefano Bortoli, a annoncé officiellement que la société allait bientôt accueillir un nouveau membre dans sa famille d’aéronefs. Le conseil d'administration d'ATR a approuvé le lancement de l'ATR 42-600S (pour STOL - Décollage et atterrissage courts).
Cette nouvelle version, qui ne remplace pas l’ATR 42-600, offre des capacités de décollage et d’atterrissage sur pistes jusqu’à 800 m, pouvant accueillir jusqu’à 42 passagers. Cela fait de l’ATR 42-600S l’avion le plus performant de ce segment.
Comparé à un ATR 42 standard, le 42-600S aura un gouvernail plus grand pour un contrôle accru de l’avion à une vitesse inférieure. Il sera capable de déployer ses spoilers symétriquement pour améliorer l'efficacité du freinage à l'atterrissage. Il sera en outre équipé d'un système de freinage automatique qui assurera une pleine puissance de freinage dès l'atterrissage afin de garantir que la puissance de freinage maximale soit obtenue immédiatement après l'atterrissage.
L’ajout de l’ATR 42-600S à la famille ouvre la voie à l’avenir de la société. Avec cette nouvelle version, ATR prévoit d’étendre son marché cible de 25%. Près de 500 aéroports à travers le monde ont une piste comprise entre 800 et 1’000 m et pourraient accueillir l’ATR 42-600S. C’est une illustration claire de la volonté de la société d’aider davantage de personnes et de communautés isolées à faire partie d’un monde connecté et durable.
Il y un marché très intéressant pour cette nouvelle version de l’ATR 42. L’avionneur a identifié un potentiel de production de près de 600 avions.
À ce jour, ATR a déjà enregistré 20 engagements d’opérateurs et de bailleurs pour cette variante, dont Elix Aviation Capital (10 avions) et Air Tahiti (deux avions), annoncés cette année lors du Paris Air Show. La certification de l’ATR 42-600S est attendue pour le second semestre 2022, avec la première livraison attendue immédiatement après.
Photo : ATR42-600S @ ATR Aircraft
http://psk.blog.24heures.ch/archive/2019/10/12/atr-developpe-une-version-stol-de-son-atr42-600-868096.html | |
| | | mbarki_49 Colonel-Major
messages : 2510 Inscrit le : 13/12/2010 Localisation : Casablanca Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Actualités Aéronautique et Spatiale Jeu 17 Oct 2019 - 11:01 | |
| - Citation :
- Swiss cloue au sol toute sa flotte d'Airbus A220 pour inspecter les moteurs
Compagnie de lancement de cet appareil, Swiss, filiale du groupe Lufthansa, a annoncé ce mardi l'immobilisation de sa flotte de 29 A220 pour une inspection des moteurs Pratt & Whitney après un problème technique survenu sur l'un de ses appareils. Chez Airbus, on croise les doigts pour que l'inspection des moteurs de tous les C-Series de Swiss, rebaptisés A220 depuis la prise de contrôle du programme du constructeur canadien Bombardier en juillet 2018, ne révèle rien de grave. Une mauvaise surprise pourrait entraver le redécollage commercial de cet avion de 110 à 160 sièges depuis qu'il fait partie de la famille Airbus.
29 avions concernés Compagnie de lancement de cet appareil en 2015, Swiss, filiale du groupe Lufthansa, a annoncé ce mardi l'immobilisation de sa flotte de 29 A220 pour une inspection des moteurs Pratt & Whitney après un problème technique survenu sur l'un de ses appareils. Un avion qui effectuait la liaison entre Londres et Genève a dû être dérouté tôt mardi matin "en raison d'un nouvel incident mettant en cause un moteur de sa flotte C Series/A220", a déclaré la compagnie dans un communiqué transmis à l'AFP. Selon la télévision publique suisse RTS, Swiss a rencontré huit incidents techniques sur les moteurs de cet avion en l'espace d'un an.
Recherche d'une pièce moteur en Bourgogne L'annonce de cette décision coïncide avec le lancement par le Bureau français d'enquêtes et d'analyses (BEA) d'un appel à volontaires pour ratisser une zone boisée en Bourgogne à la recherche de pièces de moteur perdues en juillet par un A220 de Swiss. La Federal Aviation Administration (FAA), la direction générale de l'aviation civile américaine, a, de son côté, réclamé le mois dernier que les moteurs Pratt & Whitney qui équipent les A220, soient inspectés à la suite de l'incident de juillet et d'un autre similaire en septembre.
https://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/aeronautique-defense/swiss-immobilise-toute-sa-flotte-d-airbus-a220-pour-inspecter-moteurs-830736.html | |
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