messages : 24818 Inscrit le : 14/02/2009 Localisation : 7Seas Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: L'industrie automobile au Maroc Ven 18 Mar - 19:14
Rappel du premier message :
Puisque c'est un secteur appelé à être une locomotive de secteur industriel marocain ... il est préférable d'avoir un topic spécial pour ...
à noter que 30% de cette production a été exporté vers les marchés européens et arabes
Citation :
Somaca: Production record en 2010 Près de 50.000 voitures sorties de l’usine de Casablanca
Plus de 21.500 Dacia montées localement Il y a 25 ans, la production de Somaca ne dépassait pas les 7.000 véhicules par an. Ce qui était à l’époque perçu comme un exploit. Aujourd’hui, le site de Casablanca produit 7 fois plus. Somaca dope sa production… Après la traversée du désert, la Société marocaine de constructions automobiles se frotte les mains. Le site d’assemblage a pu boucler l’année 2010 avec près de 50.000 véhicules montés. Un résultat record boosté en grande partie par la marque Dacia. En effet, la production du site a été boostée par l’arrivée de la Sandero Stepway au 4e trimestre 2010. L’an dernier, Somaca a monté plus de 15.000 Logan et 6.500 Sandero. En revanche, le 4x4 Duster reste la chasse gardée de l’usine roumaine de Pitesti. L’utilitaire n’est pas en reste. Le site de Casablanca a pu assembler pas moins de 17.000 Kangoo. Le reste de la production a été réalisé pour le compte de Sopriam (Berlingo et Partner). Le français PSA, rappelons-le, a arrêté l’assemblage local de ses marques Peugeot Partner et de la Citroën Berlingo en décembre 2010. Le contrat liant le constructeur à Somaca étant arrivé à terme fin 2010. Outre la dynamisation de l’assemblage, Somaca a poursuivi son programme d’investissements en 2010. Des actions qui visent à rendre l’outil industriel plus souple et robuste, avec l’introduction de nouveaux process et méthodes de travail. Le programme d’investissements a également porté sur la mise à niveau des ressources humaines. Un véritable levier de développement et de compétitivité de l’usine de Casablanca. De sources proches du management de Somaca, «l’entreprise devrait produire davantage à l’avenir». D’ailleurs, la demande est aussi importante tant au niveau local qu’à l’export, poursuit-on. Le tour de table de Somaca est, rappelons-le, détenu majoritairement par Renault SSA (71%), Automobiles Peugeot (20%), Renault Maroc (8%) et divers (1%). Valeur aujourd’hui, le Maroc est en phase de devenir un centre régional de l’automobile. C’est le premier pays à avoir consolidé une expérience concluante en construction automobile dans la région (Maghreb). Depuis 2008, le site Maroc exporte des Logan vers des pays très exigeants de l’UE (France, Espagne, Allemagne…) ainsi qu’en Afrique du Nord (Tunisie et Egypte via l’accord Quadra). Mais ce n’est qu’un début. Le site de Somaca est appelé à faire jouer des synergies avec le site de Renault Tanger (RTM). A terme, la plateforme de Melloussa devrait produire quelque 400.000 véhicules et exporter dans près de 50 pays! Autre actualité, Renault inaugure, mardi 22 mars, son institut de formation aux métiers de l’industrie automobile Tanger Méditerranée (IFMIA/TM). Le centre assurera aux salariés de Renault des formations dans les filières de la peinture, du montage, de la logistique et du contrôle. Il dispensera également une formation dans les filières de l’ingénierie, les achats, la qualité, la gestion et les ressources humaines.
l'eco
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Viper Modérateur
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Sujet: Re: L'industrie automobile au Maroc Ven 11 Jan - 8:28
je verai bien Tata pour le marché africain moi ...le Maroc avec ces relations afriquaines, le marché est là ...
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Invité Invité
Sujet: Re: L'industrie automobile au Maroc Ven 11 Jan - 8:33
De plus Tata a déjà une usine chez nous, et ils semblent satisfaits de leurs investissements :
Citation :
Tata Hispano Motors Carrosseries Maghreb annonce deux nouveaux projets au Maroc:
une nouvelle unité industrielle pour un investissement de près de 100 millions de Dirhams et l'introduction sur ses chaines de montage d’autres produits de Tata Motors, pour son marché local et à l’export. Le Maroc est désormais considéré par le groupe comme plateforme sur l’ensemble du marché maghrébin et sub-saharien.
Tata Hispano Motors Carrosseries Maghreb est entrain de développer deux projets jugés majeurs au Maroc. Le premier porte sur le développement d’une nouvelle unité industrielle pour un investissement de près de 100 millions de Dirhams, visant à atteindre une capacité de production de 700 bus. Selon cette filiale de Tata Hispano, basé à Saragosse en Espagne, cette unité profitera du savoir faire développé par l’usine actuelle et emploiera pas moins de 350 personnes. Le second projet du groupe concerne l'introduction sur ses chaines de montage d’autres produits de Tata Motors (minibus, petits camions et pickups) dans le but de répondre à la demande locale et celle d’autres pays africains. En effet, Tata Hispano Motors Carrosseries Maghreb souligne qu'elle considère désormais le Maroc comme sa nouvelle plateforme pour le Maghreb et l’Afrique sub-saharienne. "Après une réussite sans conteste sur le marché marocain, et la réussite des opérations de montage et d’export sur plusieurs pays africains, le Groupe est désormais convaincu que le Maroc reste la meilleure base pour réussir ses ambitions africaines", révèle le management de ce spécialiste de la conception, développement, fabrication et commercialisation de solutions de transport de passagers. Celui-ci estime que sa stratégie de développement industriel est soutenue par le succès des opérations d’export à partir du Maroc, réalisées sur la Lybie, le Sénégal, la Côte d’Ivoire et la Tunisie. "Le développement de la nouvelle unité consacrera le Maroc comme plateforme du groupe Tata Hispano Motors sur l’ensemble du marché maghrébin et sub-saharien", ajoute la même source.
Les deux projets s'inscrivent dans la politique industrielle de la société qui "se distingue par une vision volontariste mettant en priorité absolue le montage local de tous ses produits".
Sujet: Re: L'industrie automobile au Maroc Ven 11 Jan - 12:50
Tout a l'heure sur LCI (chaine d'information francaise) , ils ont parle de negociations entre les autorites marocaines et Wolswagen, et que ils s'installeront a Kenitra ma ville ... Que des signaux positifs Hamdoullah , on aura bientot une bonne nouvelle je le sens .
Viper Modérateur
messages : 7967 Inscrit le : 24/04/2007 Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: L'industrie automobile au Maroc Sam 12 Jan - 4:16
Citation :
Engouement des constructeurs automobiles pour le Maroc
Après Renault, Nissan confirme ses intentions
L'effet d’entrainement de la réussite de l’implantation de l’usine de Renault en début de 2012 dans la zone franche de Tanger, conjugué avec la stabilité politique et avantages fiscaux offerts par le Maroc, font que le Royaume peut constituer une aubaine pour les géants de l’automobile mondiale. Selon le ministre de l'Industrie, du Commerce et des Nouvelles technologies, Abdelkader Amara, «plusieurs groupes internationaux s'intéressent au Maroc en tant que plate-forme industrielle prometteuse et sont short-listés par le ministère». «Ces groupes sont séduits par la position stratégique du Maroc et son ouverture sur les marchés internationaux, la disponibilité de compétences humaines de qualité et sa stabilité politique », a-t-il assuré, jeudi, en marge de la réunion du Conseil de gouvernement. Après Renault-Nissan, les noms de Volkswagen, Hyundai et Tata Motors circulent. «Des négociations sont en cours avec de grands constructeurs automobiles pour investir au Maroc, dont des sociétés asiatiques. Les négociations avec certaines firmes de construction automobile sont à leur premier stade, alors qu'elles sont bien avancées avec d'autres sociétés», a affirmé le ministre. Il a souligné en effet que «le constructeur automobile japonais Nissan a annoncé son intention d'investir au Maroc.
Sujet: Re: L'industrie automobile au Maroc Sam 12 Jan - 4:21
Tout le monde parle de VW et Tata, mais il y a aussu Hyundai !
Invité Invité
Sujet: Re: L'industrie automobile au Maroc Sam 12 Jan - 12:35
Dans le Journal de Tanger de ce jour on peut lire :
Citation :
Prochaine installation de Volkswagen à TangerFreeZone
- Taux d'intégration potentiel permettant un ratio de 45% atteignant 80% à terme - Capacité de 100 000 véhicules/an - Véhicules utilitaires à destination de l'Europe - Hyundai qui selon le ministère de l'industrie, voudrait faire du Royaume, une plate-forme industrielle et d'export vers l'Europe
Invité Invité
Sujet: Re: L'industrie automobile au Maroc Sam 12 Jan - 19:28
Yakuza a écrit:
je sais pas si c´est sage de laisser tata s´implanter chez nous,ca pourrait decourager les "vrais" qui voudraient offrir du low cost a partir du Maroc(je pense a vw),on sait que tata est imbattable sur les prix..ca pourrait sussi detruire la renault de tanger qui ne hausserait plus sa cadence
Tres logique comme raisonnement. mais s'ils s'installent au Maroc, peut etre ils viseront le marche africain qui peut avoir de bon retombes economiques et politiques sur le maroc.
mourad27 Modérateur
messages : 8006 Inscrit le : 19/02/2012 Localisation : Kech Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: L'industrie automobile au Maroc Sam 12 Jan - 21:34
Impact_mtl a écrit:
Yakuza a écrit:
je sais pas si c´est sage de laisser tata s´implanter chez nous,ca pourrait decourager les "vrais" qui voudraient offrir du low cost a partir du Maroc(je pense a vw),on sait que tata est imbattable sur les prix..ca pourrait sussi detruire la renault de tanger qui ne hausserait plus sa cadence
Tres logique comme raisonnement. mais s'ils s'installent au Maroc, peut etre ils viseront le marche africain qui peut avoir de bon retombes economiques et politiques sur le maroc.
tata fabrique des bus a saragosse en espagne et possede un site a casablanca tata maghreb pour les bus quant au voiture ce dernier possede des marques connues comme jagouar entre autre et a des alliance avec des groupes connu
Fremo Administrateur
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Sujet: Re: L'industrie automobile au Maroc Sam 16 Fév - 9:09
Citation :
Le premier DAF CF85 assemblé au Maroc Nouvelles marocaine dans le communiqué de presse DAF-un:
10 mai 2012, la ligne de production à l'usine de CFAO Motors Maroc reste le premier DAF CF85 assemblé localement. C'est le début de l'assemblée régionale de camions DAF par CFAO, qui depuis 2005 est responsable de la commercialisation et de la vente de camions DAF au Maroc.
CFAO Motors assemble deux modèles au Maroc, la populaire série DAF CF:. Deux essieux du tracteur pour un usage général et à quatre essieux Châssis Châssis (8x4) pour une utilisation par exemple dans le secteur minier «C'est le véhicule idéal pour la distribution intérieure lourds, car ils sont fiables et offrent un niveau élevé de pilote confort et consomment moins de carburant », - explique Philippe de Condé, Directeur Général de camions à CFAO Motors Maroc. "Nous voulons continuer à renforcer sa position dans le segment des véhicules DAF plus de 19 tonnes. En 2012, nous prévoyons d'atteindre plus de 11 pour cent des parts de marché -. Par rapport à 9% de l'année dernière a obtenu "
CFAO Motors Maroc société a installé une moyenne de cinq camions par semaine à partir de la soi-disant FC. forfaits CKD (Completely Knocked Down appelé - complètement enlevé), qui sont fournis à Casablanca à partir de DAF Trucks à Eindhoven. DAF plantes CFAO formé le personnel dans l'ensemble. Cela garantit que - comme obtenu la certification ISO 9001 - le camion de qualité montés au Maroc est le même que ceux qui sont produits à Eindhoven.
«CFAO est un partenaire de premier plan professionnel, qui travaille à renforcer la position de DAF au Maroc" - dit Kuijs Michiel, directement responsable des ventes de DAF Trucks NV «La réalisation de cet objectif ambitieux est possible grâce au réseau de six magasins de vente d'experts et de services CFAO ».
DAF Trucks NV - une filiale de la société américaine PACCAR Inc, l'un des plus grands producteurs mondiaux de camions lourds - est un fabricant leader de la lumière, camions moyens et lourds, dont la part dans le marché de l'UE en 2011 dans la catégorie des plus de 15 t était de 15,5% . DAF est également le leader du marché dans le segment des tracteurs. La société fabrique une gamme complète de tracteurs et de porteurs, donc dans sa tentative de trouver des véhicules pour toutes les applications de transport. Il est également un chef de file en matière de services liés à ses produits: les contrats multisupports pour les réparations et l'entretien, les services financiers de PACCAR Financial et une pièces de rechange de première classe. En outre, DAF développe et fabrique des composants tels que des essieux et des moteurs, en particulier pour les fabricants d'autobus et autocars dans le monde. DAF Trucks NV possède des usines à Eindhoven aux Pays-Bas et Westerlo en Belgique et plus de 1.000 concessionnaires et distributeurs en Europe.
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Shogun Aspirant
messages : 571 Inscrit le : 22/09/2010 Localisation : Planet Earth. Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: L'industrie automobile au Maroc Jeu 21 Fév - 10:53
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PGM Administrateur
messages : 11677 Inscrit le : 11/12/2008 Localisation : paris Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: L'industrie automobile au Maroc Mer 27 Fév - 3:32
Citation :
Tanger : L'usine Renault draine un nouvel investissement de 30 millions d'euros
Posté le mercredi, 27 février 2013 - 9:33 am
(www.infomediaire.ma) - Le groupe français SNOP a installé un site d’emboutissage et d'assemblage dans la zone franche de Tanger. Enjeu : suivre la croissance de l’usine Renault Melloussa, son principal client. S’étalant déjà sur 15 000 m², l’usine a encore de quoi s’étendre sur 20 000 m² supplémentaires. Cet investissement de 30 millions d’euros à Tanger a été décidé après que la société ait décroché des contrats de fabrication auprès de Renault, un de ses grands clients, pour des pièces embouties de véhicules fabriqués à Melloussa à savoir le monospace Lodgy et l'utilitaire Dokker.
PGM
RED BISHOP Modérateur
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Sujet: Re: L'industrie automobile au Maroc Dim 3 Mar - 7:24
Bonne nouvelle ! TATA Motors se développe au Maroc Unité de montage a Casablanca des véhicules utilitaires et négociation pour une usine de voitures de tourisme
Citation :
TATA MOTORS Grandes perspectives pour le Maroc
Tata Motors inaugure sa présence en matière d’automobile au Maroc par les véhicules utilitaires, commercialisés par First Materiel, du Groupe Mounir Benjelloun. Le groupe indien ne compte pas s’arrêter à ce stade puisque d’autres projets sont en cours, notamment l’éventuelle construction d’un site de production, en plus de la commercialisation des véhicules particuliers et l’installation d’une chaîne de montage par First Materiel.
L’offre en véhicules utilitaires (VUL) s’enrichit sur le marché national. En effet, depuis le début de l’année en cours, des pick-up, des bus, des minibus et des camions Tata sont en vente au Maroc, par First Materiel, du Groupe Mounir Benjelloun. D’autres véhicules de cette marque indienne, des camions de 5 à 14 tonnes, sont également attendus en fin de cette année. «Cette nouvelle gamme est parfaitement adaptée au marché national», souligne Rachid Berrajaa, directeur général adjoint de First Materiel. Et d’expliquer : «C’est une gamme mondiale. Nos modèles répondent aux normes européennes en matière de qualité et de sécurité. Ils sont robustes et offrent un très bon rapport qualité/prestation/prix». Afin d’offrir un bon service à ses clients, First Material, importateur exclusif des véhicules Tata, n’a pas lésiné sur les moyens. Un réseau composé d’un siège (Casablanca), deux filiales (Agadir et Marrakech) et plusieurs points de vente (Safi, Béni Mellal, Kénitra et Rabat) ont été mis en place. D’autres points de vente sont en construction à Oujda, Tanger et Laâyoune.
Une grande importance est accordée au service après-vente, le nerf de guerre de toute marque qui se respecte. L’ensemble des filiales et du réseau dispose, selon Berrajaa, d’ateliers et de pièces de rechange. Le personnel est qualifié et trois responsables techniques, venus spécialement de la maison mère, sont installés au Maroc en permanence pour résoudre n’importe quelle difficulté. «C’est un grand projet, dont l’investissement, rien que pour les locaux, s’élève à plus de 200 millions de DH et qui emploie, valeur d’aujourd’hui, plus d’une cinquantaine de personnes. Et ce n’est que le début», affirme Berrajaa. Côté objectif, l’importateur compte commercialiser, pour sa première année, quelque 300 pick-up et une centaine de bus et minibus. Un objectif qui reste, selon le directeur général adjoint à la portée. Depuis le démarrage de la commercialisation en début janvier, une cinquantaine de pick-up et plus de 20 minibus ont trouvé preneur.
First Materiel ne compte pas en rester là. Et effet, dès l’année prochaine, les véhicules particuliers de la marque Tata sont également attendus sur le marché marocain, avec notamment la voiture la moins chère au monde la Nano. Son prix de vente tournerait autour des 5 000 dollars.
Des visées régionales First Materiel ne se contentera pas du marché national. Le groupe a le marché subsaharien dans le viseur. Pour assurer les exportations vers le marché africain, une chaîne de montage est en construction à Casablanca, à Aïn Sebaâ plus précisément. Le démarrage de l’activité est prévu dans six ou sept mois. D’un investissement qui se situe entre 150 millions et 200 millions de DH, cette unité dispose d’une capacité de montage de 1 000 unités/an. Cette capacité doublerait dès la réception de l’autorisation du constructeur pour approvisionner le marché africain. À plein régime, ce site emploiera quelque 300 personnes.
Un site de production au Maroc «Nous sommes là pour rester», avait affirmé, selon Berrajaa, un haut responsable du constructeur indien. Tata Motors, troisième constructeur mondial de véhicules utilitaires et deuxième constructeur d’autobus et d’autocars avec un chiffre d’affaires s’élevant à 100 milliards de dollars, cherche une présence au Maroc aussi bien commerciale qu’industrielle. Depuis une année, le groupe est en discussion avancée pour l’installation d’une plateforme industrielle au Maroc (www.lematin.ma). «Le rôle du Groupe Mounir Benjelloun a été primordial et déterminant dans le choix du Maroc par Tata, qui a privilégié notre pays à la Tunisie qui s’intéressait également à ce projet . Le Maroc présente plusieurs avantages pour le groupe indien, surtout que l’Afrique représente un marché prioritaire pour Tata Motors», rappelle Berrajaa. Les discussions sont au stade de l’étude des sous-traitants et de la logistique nécessaires pour le démarrage de la production. À rappeler que le groupe indien est bien présent au Maroc à travers d’autres sociétés. Il est partenaire de l’OCP grâce à Tata Chemical (société Imacid). Il est également gestionnaire de l’hôtel Taj à Marrakech et présent à Casanear-shore (Tata Consultancy Service).
Publié le : 26 Février 2013 - Mohamed Akisra, LE MATIN
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RED BISHOP Modérateur
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Sujet: Re: L'industrie automobile au Maroc Dim 3 Mar - 9:21
D'autre noms en liste...
Citation :
Le Maroc veut attirer plus d'industriels de l'automobile
Par Charles Gautier Publié le 03/03/2013 à 16:31 Réactions
Deux ans après le printemps arabe, le royaume veut rassurer les investisseurs.
Février 2011: le printemps arabe provoque une vague de manifestations dans tout le Maroc. Février 2013: un gouvernement de coalition comprenant des ministres islamistes du Parti de la justice et du développement (PJD) vante l'attractivité industrielle du pays.
Membre de ce parti, le ministre de l'Industrie, Abdelkader Amara, est l'un des hommes qui incarne cette délicate évolution. Pour favoriser l'émergence d'une industrie marocaine forte, Amara plaide pour la continuité. «Il est indispensable de poursuivre et d'élargir notre pacte national pour l'émergence industrielle engagé depuis trois ans», a-t-il martelé la semaine passée lors des Assises de l'Industrie de Tanger. Les partenariats public-privé, désormais élargis à l'industrie pharmaceutique, portent leurs fruits. Les investissements directs étrangers (IDE) ont progressé de 27 % en 2012, à 8 milliards de dirhams, soit 710 millions d'euros, pour un total de 2,8 milliards, selon la Cnuced. «Le printemps arabe a eu un impact sur les IDE en faveur du Maroc, poursuit Abdelkader Amara, mais il n'a pas pour autant provoqué un “boom”. En revanche, le Maroc est “short-listé” par de grands groupes pour d'importants investissements.»
Exportations en hausse
Dans le sillage de Renault à Tanger, des sous-traitants automobiles se sont installés récemment dans la zone franche toute proche. D'autres équipementiers, comme la SEBN (filiale Sumitomo), sont présents depuis plus de dix ans. Attirés par l'absence de TVA ou de droits de douane et un salaire minimum faible (de l'ordre de 250 euros), d'autres constructeurs sont attendus en plus de Nissan. «Hyundai pourrait venir dans la zone franche de Kenitra et Volkswagen pense à un utilitaire», croit savoir un employé de SEBN. Les difficultés rencontrées par l'Égypte ou la Tunisie, où est également implanté l'équipementier japonais, provoquent une redistribution de la charge de travail au profit du Maroc.
En janvier, les exportations du secteur automobile ont progressé de 26 % sur un an, grâce à Renault. Une embellie même si le déficit de la balance commerciale s'est aggravé en 2012 à cause de la facture énergétique.
L'agriculture (11 % des exportations) joue toujours aussi un rôle décisif pour la croissance. Selon le ministère de l'Économie, les mauvaises récoltes dues au grand froid et au manque de pluie ont été l'une des causes d'une croissance limitée du PIB à 3 % en 2012. A contrario, la meilleure pluviométrie attendue cette année laisse espérer une croissance de 5 %. Logique, l'agriculture représente en effet 15 % du PIB. Si ces prévisions se concrétisaient, les exportations s'en trouveraient favorisées tout comme la balance des paiements.
Il y a urgence. La réduction du déficit budgétaire, qui a bondi à 7,1 % l'an dernier, est désormais la préoccupation première du royaume. En effet, l'agence de notation Moody's a dégradé la perspective du Maroc de «stable» à «négative». Elle incrimine les subventions accordées aux produits de base (essence, farine...) par la Caisse de compensation, dont le budget représente théoriquement 3 % du PIB.
Le Maroc se trouve aujourd'hui dans l'obligation de rééquilibrer ses comptes. Le ministre de l'Économie, Nizar Baraka, qui souhaite résorber le déficit budgétaire, veut reformer ce système. Reste à savoir comment: l'un des rôles de la Caisse de compensation - en plus de participer au soutien de la demande intérieure - est de lutter contre la pauvreté.
Le Figaro Economie
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RED BISHOP Modérateur
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Sujet: Re: L'industrie automobile au Maroc Jeu 7 Mar - 2:52
La Sureté Nationale poura renouveller ses vieille voitures
Citation :
Renault Maroc : La nouvelle Logan 2 à Casablanca et des retards à Tanger Par Pierre-Olivier Rouaud - Publié le 07 mars 2013, à 09h28
.En route pour un nouveau véhicule ! L'usine Renault Somaca à Casablanca doit en effet entamer ce début mars la production des premières séries du programme "X52", autrement dit la Logan 2.
Pour cela, le constructeur a engagé sur ce site un programme d’investissements de 445 millions de dirhams (40 millions d’euros) sur deux ans avec 40 embauches à la clé. Détenu à 80% par Renault et 20% par PSA, la Somaca emploie 1 200 salariés et assemble des Logan, Sandero et autres Kangoo exportées pour moitié.
Cette usine historique du groupe français au Maroc a fabriqué 58 400 véhicules l’an dernier, un record. À l'intérieur de ce vaste bâtiment blanc visible de l’autoroute vers Rabat, Renault opère sur le mode CKD (Complete Knock Down), à savoir l’assemblage de kits, même si certaines pièces viennent désormais d’équipementiers basés au Maroc tel SNOP (emboutissage) ou Denso (climatisation).
L’usine en 2012 n’aura fabriqué que 50 000 véhicules
Mais pour Renault, la production à grande échelle de la nouvelle Logan au Maroc se fera bien sûr dans quelques mois, sur son site géant de Melloussa coincé entre les collines verdoyantes de la région de Tanger, non sans retard. Après une inauguration en grande pompe par Carlos Ghosn, le patron de Renault Nissan et le roi du Maroc, le 9 février 2012, cette plateforme low-cost à deux pas du détroit de Gibraltar devait produire 70 000 véhicules l’an dernier. Mais une demande moins forte que prévue sur le Vieux continent a notamment ralenti sa montée en puissance.
L’usine en 2012 n’aura fabriqué que 50 000 véhicules pour plus des trois quart de Lodgy, un petit monospace et aussi des utilitaires Dokker. Ceux-ci sont badgés Dacia ou Renault selon les marchés. La "phase 2", l'extension du site, qui avait été confirmée début 2012 est en cours de réalisation. Mais la production sur ces nouvelles lignes qui devait être lancée au printemps 2013 ne démarrera qu’à la fin de l’été, selon des sources locales. Outre la Logan 2, cette extension doit aussi permettre de produire la nouvelle version de la Dacia Sandero, déjà fabriquée à Pitesti en Roumanie tout comme la Logan 2.
L'usine est taillée pour produire 170 000 véhicules par an
Installé le long de l’autoroute reliant Tanger au nouveau port Tanger Med d’où sont expédiés les véhicules, le site de Melloussa s’étend sur 280 hectares dont 25 couverts. Le terrain a été offert par l’État qui a déroulé le tapis rouge au constructeur, exempté d’impôt sur les sociétés pendant 5 ans (statut de zone franche). Par ailleurs, grâce à un montage financier associant dans une société ad-hoc la Caisse des dépôts et de gestion à 47,6% et Renault, les investissements matériels du site ne sont que partiellement supportés par le constructeur français qui en contrepartie verse un loyer à cette société.
Dans sa configuration initiale (phase 1), l'usine est taillée pour produire 170 000 véhicules par an sur la base de 5 000 heures travaillées, soit une capacité d’un peu plus de 30 véhicules/heure.
L’extension qui est en cours devrait ajouter une capacité équivalente de 30 véhicules par heure, soit un total de 340 000 véhicules par an, toujours sur la base de 5 000 heures travaillés. Mais ce rythme ne devrait pas être atteint avant plusieurs années. L’investissement total annoncé sur ce site est de 1,1 milliard d’euros dont environ 650 millions d’euros pour la première phase.
En matière d’effectif, le site doit employer à la fin des deux phases 6 000 salariés qui seront formés dans un institut dédié (IFMIA) géré par Renault adossé à l’usine. Elle en compterait déjà 3 500 personnes, toujours d'après des sources locales. Selon des données de Renault datant de l’an dernier, les coûts salariaux au Maroc (le SMIC actuel est d’environ 220 euros par mois) sont équivalents à ceux de l’Inde, deux fois inférieurs à ceux de la Roumanie et cinq fois aux coûts du Brésil.
Le site qui a radicalement dynamisé le tissu industriel tangérois et marocain
À noter que Renault a annoncé fin 2012, la création d’une usine d’assemblage en Algérie à Oran d’une taille plus modeste (25 000 puis 75 000 véhicules) et destiné au marché local quand celle de Tanger tournera à 90% pour l’export. À l’issue du projet, l’usine de Melloussa comptera à elle seule pour 10% des exportations marocaines, selon Renault.
Le site qui a radicalement dynamisé le tissu industriel tangérois et marocain a déjà généré une vingtaine d’investissements directs de sous-traitants et équipementiers (GMD, SNOP-FSD, Saint-Gobain, Denso…) dont une bonne part sur TFZ la zone franche de Tanger situé à 25 kms de l'usine.
De quoi renforcer aussi le réseau de fournisseurs au plan mondial de Renault. Ainsi si SNOP (découpage emboutissage) travaille à 90% pour Melloussa, ses productions sont intégrées dans le réseau logistique mondial du constructeur français (ILN). Et des pièces fabriquées à Tanger filent désormais vers la Colombie, la Russie ou l'Espagne.
La grande question à venir sera celle de l’arrivée ou non de Nissan
Une nouvelle zone franche (Tanger Automotive City) doit, de plus, ouvrir bientôt à proximité du site Renault. L’objectif d’intégration locale (hors motorisation) pour l’usine de Tanger est de 57% en 2015. De quoi renforcer au plan intérieur, la perception de Renault comme "constructeur national". De fait, celui-ci est déjà sur le modeste marché marocain (130 000 véhicules légers en 2012) leader incontesté avec 36,6% des ventes l’an dernier sous les marques Renault ou Dacia.
Quant à l’usine de Tanger, après l’extension en cours, la grande question à venir sera celle de l’arrivée ou non de Nissan notamment pour la production d’un utilitaire. Nissan était en effet associé au projet initial mais a jeté l’éponge en 2009 en pleine crise financière. Lors de l’inauguration du site, voilà un an, Carlos Ghosn avait évoqué le retour du japonais pour une "phase 3". Sur les plans de l’usine, un espace lui est toujours réservé.
À Tanger, Pierre-Olivier Rouaud
Citation :
Un site vert et tourné vers l’export L’an dernier, 95% des voitures produites à Tanger ont été exportées vers une vingtaine de pays dont la France, l’Allemagne, le Portugal ou l’Espagne. Renault exploite à cette fin un terminal voiturier qui lui est concédé sur le port de Tanger Med. Celui-ci est relié à l’usine, distante de 25 kms, par une ligne de chemin de fer construite pour l’occasion et dont les immenses ouvrages d’art enjambent les oueds de cette région vallonnée. Le site s’est par ailleurs engagé à n’émettre aucun rejet d’eau industrielle et à réduire de 98% par rapport à un site comparable les émissions de CO², notamment grâce à une chaufferie biomasse. La gestion de l’eau comme celle de la chaleur a été confiée à Veolia.
L'usine nouvelle
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RadOne Capitaine
messages : 815 Inscrit le : 11/10/2009 Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: L'industrie automobile au Maroc Jeu 7 Mar - 14:55
Maroc : Bosch passe la vitesse supérieure
Citation :
L’équipementier automobile allemand Bosch met les gaz au Maghreb. Il vient d’ouvrir le plus grand Bosch Car Service (BCS) du Maghreb à Casablanca. En plus d'un atelier mécanique, ce centre dispose également d'un centre de formation.
L'équipementier automobile allemand Bosch et son distributeur marocain Kaufmann ont inauguré le 4 mars à Casablanca, le plus grand Bosch Car Service (BCS) du Maghreb. D'une superficie de 2 500 m2, ce centre est dédié à l'entretien et la réparation de tout type de véhicules, « de pare-choc à pare-choc », pour reprendre la formule de Noureddine Qadiri Boutchich, responsable du marketing de la société allemande au Maroc.
En plus d'un atelier mécanique et carrosserie, le BCS de Casablanca dispose également d'un centre de formation, ouvert aussi bien aux concessionnaires de la marque qu'aux garagistes indépendants de toute l'Afrique. « Le premier module de formation ouvert cette semaine compte des stagiaires en provenance du Maroc bien sûr, mais également de l'Algérie, du Mali et du Cameroun », précise encore Noureddine Qadiri Boutchich. C'est seulement le troisième centre de formation dont dispose la marque allemande en Afrique après les deux ouverts en Afrique du Sud dans les années 90.
Établi au Maroc depuis 1929 et la signature de son partenariat avec Kaufmann, Bosch compte désormais 12 BCS dans le pays, gérés par son distributeur local ou par des garagistes indépendants affiliés au réseau Bosch, fort de 31 000 membres répartis dans 150 pays à travers le monde. Présente sur le continent depuis 1905, via sa première implantation en Afrique du Sud, la société dispose aujourd'hui de 201 BCS répartis dans l'ensemble des pays africains, en plus de ces deux bureaux de représentation installés en propre en Egypte et au Maroc.
Cette nouvelle implantation confirme l'importance du royaume dans le dispositif Bosch en Afrique. « Le pays propose une main d'œuvre qualifiée, des moyens de gestion et des infrastructures appropriées qui permettent au Maroc de tenir un rôle de hub pour l'ensemble du continent », précise Noureddine Qadiri Boutchich. Bosch entend disposer de 50 BCS marocains dans les deux ans à venir.
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Sujet: Re: L'industrie automobile au Maroc Ven 8 Mar - 6:55
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metkow Adjudant
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Sujet: Re: L'industrie automobile au Maroc Dim 10 Mar - 12:30
je ne sais pas si ca avait été deja posté, mais une vidéo très interessente sur les différentes étapes de fabrication pour l'usine de tanger
Invité Invité
Sujet: Re: L'industrie automobile au Maroc Dim 10 Mar - 16:16
metkow a écrit:
je ne sais pas si ca avait été deja posté, mais une vidéo très interessente sur les différentes étapes de fabrication pour l'usine de tanger
C'est une occasion qu'il ne faut pas rater, dans quelques années Tanger Med sera un Hub de calibre mondial, ils faut mettre en place des usines satellites pour approvisionner les grands constructeurs d'automobile qui vont surement s"installer dans la région.
metkow Adjudant
messages : 390 Inscrit le : 22/06/2008 Localisation : inconnu Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: L'industrie automobile au Maroc Dim 10 Mar - 18:07
Impact_mtl a écrit:
metkow a écrit:
je ne sais pas si ca avait été deja posté, mais une vidéo très interessente sur les différentes étapes de fabrication pour l'usine de tanger
C'est une occasion qu'il ne faut pas rater, dans quelques années Tanger Med sera un Hub de calibre mondial, ils faut mettre en place des usines satellites pour approvisionner les grands constructeurs d'automobile qui vont surement s"installer dans la région.
c'est déjà le cas, plusieurs sous-traitant de renault ont des usines a Tanger et d'autres sont en train de suivre leurs exemples, c'est l'un des éléments qui attirent des groupes comme Hyndai ou VW
Fahed64 Administrateur
messages : 25526 Inscrit le : 31/03/2008 Localisation : Pau-Marrakech Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: L'industrie automobile au Maroc Mer 13 Mar - 8:34
Citation :
MAROC:La zone franche Tanger Automotive City opérationnelle
Située en face de l’usine Renault Melloussa, la nouvelle zone franche industrielle de Tanger sera opérationnelle ce mois de mars. Quatre premiers industriels sont pressentis pour s’y installer dont le fabriquant indien de jantes SSWL. Après les travaux liés au guichet des douanes, la nouvelle zone franche Tanger Automotive City (TAC) devrait être opérationnelle ce mois de mars selon les promoteurs du projet. "Une première tranche de 55 hectares sur un total prévu de 300 hectares est viabilisée et la phase de commercialisation est bien engagée", indique à L’Usine Nouvelle Ahmed Bennis, directeur de Tanger Med Automotive qui pilote ce projet. Selon lui, quatre investisseurs ont déjà conclu un "protocole d’accord" pour une implantation sur cette zone située face à la plate-forme RENAULT NISSAN de Melloussa à 20 km au sud-est de Tanger et à 30 km du port Tanger Med. Les entreprises en question sont un industriel indien, un espagnol et deux autres européens (mais pas d’entreprises françaises à ce stade). "Elles représentent un potentiel de 500 emplois", indique à L’Usine Nouvelle Ahmed Bennis.
En attendant la montée en puissance du site Renault Ces signatures ne sont toutefois pas définitivement acquises. Selon nos sources, l’investisseur indien en question est la société SSWL qui projette depuis plus de deux ans la construction d’une usine de jantes automobiles au Maroc. Cet industriel fournisseur de Renault au BRESIL ou en Roumanie a, en effet, emporté le marché Renault au Maroc pour l’usine de Tanger mais attendrait la montée en puissance du site au-delà de 150 000 véhicules par an avant d’implanter une usine (en 2012 Renault a produit environ 50 000 véhicules à Melloussa). Aujourd’hui, les jantes livrées à Renault Melloussa proviennent de l’usine SSWL de Chennai en INDE La création de la zone TAC a été décidée voilà trois ans pour accompagner notamment en terme de disponibilité de foncier industriel l’arrivée de Renault et de ses fournisseurs. Par décret du 21 avril 2011, l’État marocain lui a attribué le statut de zone franche d’exportation sur une partie (180 ha). Ce statut prévoit pour les activités d’exportation (ou de livraison à une autre zone franche) une exonération d’impôt sur les sociétés pendant 5 ans puis un taux réduit à 8,75% pendant 20 ans. Parmi les autres avantages figure l’exonération de TVA. À noter que jusqu’à la fin du premier semestre 2013 pour faciliter la commercialisation les gestionnaires du site ont décidé une offre de lancement à un prix réduit d’acquisition de 15 à 20 euros le m². Sur ce site, l’idée est d’accueillir des fournisseurs automobiles, mais sans exclusive. "Cette zone peut accueillir tout type d’activité manufacturière comme l’aéronautique voire même certaines activités agroalimentaires", indique Ahmed Bennis.
Pas de "nouveaux constructeurs automobiles européens" dans les deux ans au Maroc Ce projet vise à accélérer le développement industriel de la région de Tanger - Tétouan, notamment dans le secteur automobile. Lors des Assises de l’industrie à Tanger le 20 février dernier, le ministre de l’industrie Abdelkader Amara avait indiqué que selon lui, il n’y aurait "pas de nouveaux constructeurs automobiles européens" à s’installer dans les deux ans qui viennent au Maroc, alors que les rumeurs non vérifiées de l’arrivée de VOLKSWAGEN mais aussi de constructeurs asiatiques comme le coréen Hyundai près de Tanger notamment ont circulé au Maroc ces dernières années. "Nous avons assez de foncier identifié sur TAC ou ailleurs dans la région pour accueillir sans difficulté une deuxième usine d’assemblage automobile dans la région", assure pour sa part Ahmed Bennis. La nouvelle zone de Melloussa vise à élargir l’offre foncière dans la région en complément de la zone franche d’exportation historique de Tanger, dite Tanger FREE Zone (TFZ) créée en 1999 et située, elle, près de l’aéroport de la ville. Celle-ci fait l’objet, elle-même, d’une extension d’une centaine d’hectares. Depuis 2011, TFZ qui compte plus de 450 entreprises installées a vu l’arrivée de plusieurs sous-traitants français comme GMD ou SNOP dans le cadre du démarrage de l’usine Renault. TFZ est filiale à 51% de la société l’Agence Spéciale Tanger Méditerranée (TMSA), une société publique contrôlé par le fonds Hassan II qui pilote les grands projets industriels et logistique de la région de Tanger-Tétouan. Via différentes entités, ces organismes assurent le développement au total 5 000 hectares de foncier industriel et logistique, y compris sur le port Tanger Med (zone franche logistique) ou d’autres zones d’activité ou industrielle comme Tétouan shore (SSII) ou Souk Lakdim.
Un réseau de 22 P2i Tous ces projets tangérois s’inscrivent aussi dans le cadre beaucoup plus large des plateformes industrielles intégrées (P2i), initiées par l’État marocain et son "Plan national pour l’émergence industrielle" mis en route en 2009. Le prix élevé du foncier au Maroc et sa disponibilité sont des handicaps souvent dénoncés par les investisseurs marocains ou étrangers. Le plan Émergence prévoit la création à terme d’un réseau de 22 P2i réparties dans le Royaume. La plupart sont directement ou indirectement portées et financées par les filiales ou émanations du secteur public comme la Caisse de dépôt et de gestion (Fipar) ou le Fonds Hassan II. Outre l’ouverture de la TAC ce printemps, l’an dernier, une autre zone franche d’exportation de 150 hectares, Atlantic Free Zone a été ouverte près de la ville de Kénitra et des industriels comme Saint-Gobain ou Delphi s’y sont déjà installées. Cette zone de Kenitra est opérée par l’entreprise espagnole Edonia. À noter enfin, qu’à proximité immédiate de la TAC, s’étend le vaste projet de ville nouvelle Chrafat mené par le groupe public d’aménagement immobilier Al Omrane. Chrafat planifiée sur 769 hectares doit accueillir à terme plus de 150 000 habitants. Pierre-Olivier Rouaud USINE NOUVELLE
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RED BISHOP Modérateur
messages : 12296 Inscrit le : 05/04/2008 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: L'industrie automobile au Maroc Mer 20 Mar - 12:44
le trés sérieux journal l'Economiste en parle...
Citation :
Industrie automobile
Qui suivra les traces de Renault?
Des contacts en cours avec un 2e constructeur, mais pas de nom Le retour de Nissan est attendu et pourrait avoir lieu plus tôt que prévu
Qui serait le prochain constructeur automobile à emboîter le pas à Renault? Si Nissan semble être historiquement l’opérateur potentiel, aucune confirmation officielle n’existe pour l’instant. Pourtant, un second constructeur permettrait d’étoffer considérablement le rang des fournisseurs actuels, et de diluer le risque de dépendance envers Renault
Depuis plusieurs mois, des rumeurs sur l’arrivée probable d’un deuxième constructeur se font persistantes sans toutefois être confirmées. D’éventuels candidats ont été cités, comme Volkswagen ou Toyota, mais rien de vraiment concret. Mais tout vient à point à qui sait attendre, une maxime qu’a fait sienne Abdelkader Amara, ministre du Commerce et de l’Industrie. «Le Maroc a entrepris le démarchage de plusieurs constructeurs de taille mondiale en concertation avec les divers organismes de promotion du pays dont l’AMDI», expliquait le ministre récemment à Tanger. «Mais il est encore trop tôt pour en parler», insiste Amara qui laisse entendre que rien n’est encore décidé. Toutefois, si aucun nom n’est encore avancé, le Maroc sait ce qu’il recherche. Le Royaume n’est en aucun cas intéressé par une offre de montage mais plutôt par celle d’un constructeur de taille mondiale pour doper le secteur automobile. D’autant plus que le pays a montré avec Renault être tout à fait capable de relever le défi. Le cas Nissan mériterait un traitement à part, si le projet se concrétisait. En effet, il s’agirait d’un retour et non d’une nouvelle installation vu que le constructeur japonais est déjà signataire avec le Maroc d’un accord inclus dans le cadre de l’installation de l’usine de l’Alliance Renault-Nissan. L’emplacement des futures chaînes du constructeur japonais est visible depuis l’autoroute qui longe l’usine, preuve que sa place est réservée pour une arrivée prochaine. D’ailleurs, selon Amara, divers éléments permettraient de croire que le retour de Nissan ne saurait tarder. En effet, le constructeur japonais avait annoncé retarder son projet à Tanger en 2010 et ce suite à la conjoncture économique du moment. Actuellement, Nissan semble avoir remonté la pente et aurait dans ses cartons un projet de voiture économique qui pourrait être construit à Tanger. En 2002, la visite d’un poids lourd de l’industrie automobile japonaise avait fait rêver l’ensemble des opérateurs de la Tanger Free Zone. Il s’agissait de Fujio Cho, l’emblématique PDG de Toyota Motor. Ce dernier était en visite à la TFZ sur invitation de Shinji Yazaki, le patron de Yazaki. L’arrivée du dirigeant de Toyota avait alors alimenté les rumeurs les plus folles sur la possibilité d’une éventuelle installation du géant automobile à Tanger. Une rumeur d’autant plus crédible qu’elle venait quelques mois à la suite de la sélection du Maroc comme un lieu recommandé pour des investissements japonais à l’extérieur. A. A
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Sujet: Re: L'industrie automobile au Maroc Sam 23 Mar - 1:59
Citation :
مفاوضات متقدمة مع "هيونداي" لإنشاء مصنع بالمغرب
Négociations avancées avec «Hyundai» pour établir une usine au Maroc
Sujet: Re: L'industrie automobile au Maroc Lun 25 Mar - 15:42
Citation :
Renault Tanger : Une 2ème ligne de production et 4 800 nouveaux emplois en 2013
(www.infomediaire.ma) - 1 an après son entrée en activité, l’usine Renault à Tanger compte 1 200 ouvriers aujourd’hui pour produire 2 modèles d'entrée de gamme, la Lodgy et la Dacia Dokker. Les effectifs du site industriel passeront à 5 000 personnes d’ici à fin 2013, une 2ème ligne de production devant être installée. Cette dernière permettra la production d’une 3ème voiture à partir de septembre prochain : la nouvelle Sandero.
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RED BISHOP Modérateur
messages : 12296 Inscrit le : 05/04/2008 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: L'industrie automobile au Maroc Sam 6 Avr - 8:55
Citation :
Somaca lance la nouvelle Sandero
La Société marocaine de construction automobile (Somaca) s’apprête à lancer la nouvelle Sandero, la petite sœur de Dacia Logan. L’évènement sera célébré mardi prochain en présence du ministre de l’Industrie et du Commerce. A noter que Dacia est la première marque vendue au Maroc avec près de 21% de parts de marché en 2012. En 7 ans, la marque a élargi sa gamme avec huit modèles.
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Yakuza Administrateur
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Sujet: Re: L'industrie automobile au Maroc Mer 10 Avr - 7:10
Citation :
Dacia says strikes may push production to Morocco
BUCHAREST, April 10 | Wed Apr 10, 2013 8:41am EDT
(Reuters) - Romanian carmaker Dacia, owned by France's Renault, threatened on Wednesday to shift production to cheaper sites in Morocco if a pay conflict escalates.
Workers at Dacia's Mioveni assembly line downed tools for two days last month in pursuit of a 40 percent pay increase, which the company has responded to with a 9 percent offer.
"If this protest will not end up reasonably and in a mutually beneficial manner and if employees will continue with unrealistic demands, there's a greater probability to transfer an important part of production to Morocco," Automobile Dacia Vice-President Constantin Stroe told Reuters.
Last month's strike caused a 20 million euro ($26.1 million) loss to the carmaker, which is Romania's largest exporter, accounting for roughly 3 percent of gross domestic product.
Dacia exports 90 percent of its output and sold about 360,000 cars worldwide last year, up 4.8 percent from 2011.
The average monthly pretax wage at Dacia was 3,965 lei ($1,200) last year compared with a national average of 2,100 lei.
"The advantage of the plants in Morocco is that an employee earns only 54 percent of a Romanian employee's salary," Stroe said.
Trade unions are set to unveil further action plans on Thursday.