Révolte en Syrie.

Rappel du premier message :

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Syrie : des détenus libérés, appel à la «révolte populaire»

Le régime syrien, confronté à un mouvement de colère, tente toujours de calmer l'opposition. Après un train de réformes annoncé dans la semaine, ce sont des dizaines de détenus politiques, dont des islamistes, qui ont été libérés.

La situation se tend davantage chaque jour en Syrie. Au lendemain d'une grande journée de manifestations réclamant plus de liberté et réprimées dans le sang, des mosquées de Deraa, ville du sud d'où est partie la contestation, ont annoncé le nom des «martyrs» dont les funérailles seraient organisées plus tard dans la journée. Sur une place du centre-ville, les employés municipaux ont balayé les restes d'une statue d'Hafez al-Assad, père de l'actuel président, déboulonnée la veille par des manifestants. Un nouvel appel à manifester a en outre été lancé samedi sur Facebook. Un texte publié sur le réseau social mais non signé appelle à «une révolte populaire» dans tout le pays et notamment dans le sud. La volonté de changement semble se maintenir malgré la violente repression engagée par les autorités.

Vendredi, les manifestations ont donc continué à Deraa, où des dizaines de personnes ont péri depuis le 18 mars, et ont gagné d'autres villes, dont Sanamein, Daael, Damas la capitale, Douma, Banias et Hama. Des militants syriens rapportent qu'environ 200 manifestants ont été arrêtés dans la nuit de vendredi à samedi alors qu'ils participaient à un sit-in près de Damas.

260 détenus libérés

Le pouvoir politique, en place depuis 1963, tente de répondre à ce mouvement. Des réformes ont été annoncées (augmentation des salaires des fonctionnaires, levée envisagée de l'état d'urgence, davantage de liberté de la presse, etc.) Dernier geste en date : la libération d'environ 260 détenus politiques, en grande majorité des islamistes, a affirmé samedi à l'AFP Abdel Karim Rihaoui, président de la Ligue syrienne de défense des droits de l'Homme, basée à Damas. Ce geste «s'inscrit dans le cadre des promesses qu'elles avaient annoncées récemment pour améliorer les libertés publiques en Syrie», a-t-il dit.

Cependant, le directeur de l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH) basé à Londres, a regretté que plusieurs personnes arrêtées lors des récentes manifestations contre le régime soient toujours détenues dans les locaux des services de sécurité, comme le jeune étudiant et blogeur Ahmad Khadifi, arrêté le 23 mars, et le manifestant Mohammad Houriyé, interpellé le 15 mars.

Citation :

Syrie : la fronde s'étend, Damas serre la vis

Les manifestations pour «la liberté» ont essaimé, vendredi, à travers le pays et fait de nouvelles victimes.

À Sanamein, à 40 km au sud de Damas, une marche de solidarité se dirigeant vers Deraa, l'épicentre de la contestation contre le régime, a tourné au drame, vendredi après-midi, lorsque les forces de l'ordre ont tiré sur les frondeurs. Dix-sept d'entre eux auraient été tués, selon un bilan fourni par un militant des droits de l'homme, mais non confirmé de source indépendante.

Malgré un dispositif policier serré et des annonces d'ouverture politique, la «Journée de la dignité» a encore été marquée par de très nombreuses manifestations à travers la Syrie. À Damas, au moins trois cents personnes ont marché, après la prière, vers le souk Hamidiey, en criant «Dieu, la liberté, la Syrie, et c'est tout» , le slogan de ralliement de cette contestation sans précédent contre le pouvoir de Bachar el-Assad. «Des agents de la sécurité étaient postés à chaque coin de rue, raconte un manifestant joint par téléphone. Même dans le quartier chrétien de la Vieille Ville, on savait très bien que les vendeurs à la sauvette étaient des agents des renseignements qui repéraient les manifestants», ajoute notre interlocuteur. Au moins trois d'entre eux auraient été arrêtés par la police.

À Deraa, les forces de sécurité ont également tiré sur des protestataires rassemblés dans le centre-ville, où plus de cent manifestants ont été tués mercredi, selon les associations de défense des droits de l'homme. vendredi, des portraits d'Hafez el-Assad, le père de l'actuel président syrien, ont été brûlés et des slogans hostiles scandés contre Maher, le frère de Bachar, chef de la garde présidentielle.

À Daael, à 30 km au nord de Deraa, trois cents personnes se sont réunies pour crier «Daael et Deraa ne se laisseront pas humilier». Des manifestations ont également eu lieu à Banyas, mais aussi à Hamaa, où le régime bassiste avait écrasé dans le sang une révolte islamiste en 1982, faisant quelque 20 000 morts. Des vidéos sur YouTube ont aussi montré des rassemblements à Homs, au nord-est de Damas, ainsi qu'à Lattaquieh, en pays alaouite, bastion de la minorité au pouvoir.

Un scénario à l'irakienne

Jeudi, pourtant, le régime avait annoncé qu'il envisageait une levée de l'état d'urgence, en vigueur depuis 1963, et entendait octroyer davantage de libertés politiques. Mais les manifestants ne se contentent plus de promesses. «Nous voulons une levée immédiate de l'état d'urgence, assure notre interlocuteur damascène. Pourquoi devrait-on attendre qu'un comité en discute ? Nous connaissons la politique syrienne : un comité, cela veut dire qu'il faudra encore attendre des années.» Et le militant d'ajouter : «Nous sommes fatigués de voir la corruption au sommet de l'État. On aime bien encore le président Bachar. Mais les gens ne supportent plus ceux qui l'entourent et qui s'en mettent plein les poches.»

Déstabilisé comme jamais, le régime syrien n'entend pas céder rapidement. «Il ne veut pas donner l'impression qu'il lâche en position de faiblesse, car il a peur que cela entraîne d'autres demandes», analyse un expert. Le pouvoir mise également sur les divergences entre manifestants. «Les jeunes de Facebook et ceux de Deraa sont les plus radicaux. Ils veulent un changement de régime, ils ne veulent plus accorder une autre chance à Bachar el-Assad», nous affirme, depuis Damas, Hindt Kabawat, une militante des droits de l'homme. «Mais moi, comme beaucoup d'autres, ajoute-t-elle, je ne veux pas du chaos. On veut changer le système, mais pas renverser le régime. En Syrie, n'oubliez pas que si on commence à parler de révolution, cela va dégénérer en luttes sectaires. Beaucoup redoutent un scénario à l'irakienne. Les minorités chrétiennes et alaouites ont peur. Nous devons être prudents. La Syrie n'est pas la Tunisie, où 99 % de la population sont des sunnites. Nous avons besoin d'unité nationale. Le président a encore la possibilité d'agir. Mais il doit le faire rapidement. Dans quelques semaines, ce sera trop tard.»

Les plus modérés des opposants auraient adressé des appels au dialogue aux autorités. Mais, sous l'effet d'une répression accrue, les manifestants les plus ultras sont peut-être en passe de prendre le dessus. vendredi, la rumeur circulait que Bachar el-Assad pourrait se déplacer jusqu'à Deraa. «Qu'il aille là-bas pour présenter des excuses aux familles des victimes», lance notre interlocuteur à Damas.

lefigaro.fr

Encore tes sources "paralléles", mon cher Philippe...

Citation :

La Ligue arabe se divise sur la Syrie



«Nous avons vu des snipers de nos propres yeux», a affirmé un enquêteur de la Ligue arabe dans une vidéo diffusée samedi sur Internet. Crédits photo : Anonymous/AP

Un observateur a dénoncé ce week-end la présence de snipers à Deraa, avant d'être contredit par son propre chef.


La mission d'observation de la Ligue arabe en Syrie semblait dimanche s'acheminer vers un constat d'échec, moins d'une semaine après son arrivée. L'acte de décès a été dressé au sein même de l'organisation panarabe par l'une de ses émanations, le Parlement arabe. Son président a ouvertement demandé le retrait des observateurs, au grand embarras du secrétariat général. Sur le terrain, la mission est menacée d'implosion par son propre chef, le très contesté général soudanais Mohammed al-Dabi.

Renonçant à sa promesse de garder le silence, après ses premières déclarations, jugées prorégime, Mohammed al-Dabi a carrément contredit samedi l'un de ses hommes. Ce dernier avait dénoncé l'utilisation de snipers (tireurs embusqués) à Deraa, foyer de la contestation. «Nous avons vu des snipers de nos propres yeux, s'est exclamé l'enquêteur dans une vidéo diffusée samedi sur YouTube. Nous allons demander au gouvernement de les retirer immédiatement.»

Le général l'a aussitôt désavoué sur la BBC. «Il n'a pas vu de snipers, il a dit que s'il en voyait, il le signalerait», a-t-il protesté, contre toute évidence. Cette sortie a encore creusé le fossé entre le chef de la délégation et ses subordonnés, nombreux à l'avoir mis en quarantaine.

«Des actes inhumains»


L'affaire n'est sans doute pas étrangère au coup de sang du président du Parlement arabe. Le Koweïtien Ali al Salem al-Dekbas a recommandé dimanche le «retrait immédiat» de la mission, dont la présence «revient à couvrir la poursuite des actes inhumains commis par le régime syrien sous les yeux de la Ligue arabe».

Certes, Ali al-Dekbas vient d'un pays qui est le plus fidèle allié des États-Unis dans la région, Mais le vent de liberté des printemps arabes donne des ailes au Parlement arabe, instance consultative forte de 88 ressortissants de tous le pays représentés. Mis en place en 2005, il est destiné à se transformer un jour en assemblée élue, à l'image du Parlement européen. Le Parlement, qui fut la première instance de la Ligue à demander la suspension de la Syrie, cherche visiblement à jouer le rôle de caisse de résonance des aspirations populaires. Un responsable de la Ligue arabe a répondu qu'il était «trop tôt» pour juger des résultats de la mission d'observation. Débordé par ses propres institutions, le secrétariat général essaie d'obtenir un succès politique en poussant à l'unité de l'opposition. Avec des résultats mitigés.

La portée de l'accord parrainé au Caire, et annoncé samedi, entre deux mouvements de l'opposition syrienne a été nuancée par le leader du plus important des deux. Sur sa page Facebook, le président du Conseil national syrien (CNS), Bourhane Ghalioun, a précisé qu'il devait soumettre à l'assemblée générale du mouvement le document paraphé avec le Comité national de coordination (CNC). Cette signature a suscité des critiques au sein du CNS, qui était jusqu'à présent très réservé à l'égard du CNC, essentiellement basé en Syrie et critiqué pour ses positions ambiguës vis-à-vis de Damas.

lefigaro

Tout ceci n'est qu'1 mascarade. C'est la honte pour la Ligue Arabe, dont les "observateurs" complaisants ont déclaré qu 'ils n'avaient constater rien "d'alarmant".
Aprés la Libye, encore 1 occasion pour la Ligue Arabe de se distinguer

Qu'il y ait des snipers c'est plus que probable, le problème c'est que ces gars ne se montrent pas, question de métier, la vraie question est de savoir à quel camp ils appartiennent? En ex-Yougoslavie, il était d'usage qu'une partie tire sur les casques bleus en accusant la partie adverse de ces tirs. En Tunisie, les snipers identifiés comme appartenant aux forces de sécurité gouvernementales étaient des chasseurs suédois venu pratiquer leur sport favori.

Par contre, pas de trace des milliers de morts de la répression gouvernementale.

la ligue arabe n´est pas la pour signer une autre intervention otanienne pierrot,il y´a de gros poissons derriere ce jeux,ca depasse tout ces observateurs qui ne verront que du stealth.
comme le dit Rafi,a qui appartient ces snipers,pas qu´on vient en octobre 2012 apres chute du regime lire sur daily star que c´etait bel et bien des SAS..

Citation :

Les troupes gouvernementales se sont retirées des villes syriennes en proie à la contestation, a annoncé lundi le secrétaire général de la Ligue arabe (LA) Nabil al-Arabi, cité par l'agence Reuters.

Selon M.al-Arabi, les forces gouvernementales sont déployées aux alentours des villes syriennes, et les tireurs d'élite représentent toujours un danger pour la population civile.

Le secrétaire général de la LA a également indiqué que les forces de sécurité syriennes avaient relâché 3.484 prisonniers politiques.

Le groupe d'observateurs internationaux conduit par le général soudanais Mohammed Ahmed Moustapha al-Dabi était arrivé à Damas le 26 décembre dernier conformément au plan de paix négocié avec la Ligue arabe, qui vise à mettre fin à la violence dans le pays et à initier un dialogue entre les autorités et l'opposition.

Depuis mi-mars, la Syrie est secouée par un mouvement de contestation inédit du régime du président Bachar el-Assad. Selon les dernières estimations des Nations unies, la répression de la révolte populaire y aurait déjà fait plus de 5.000 morts.

Damas dément сe chiffre et affirme que le pays est en proie à des bandes armées financées depuis l'étranger.

http://fr.rian.ru/world/20120102/192936248.html

Citation :

Deux Syriens ont avoué avoir transporté des armes de contrebande et pratiqué l'intimidation des populations civiles dans la province de Homs (centre), dans le contexte de la crise politique qui secoue le pays depuis plusieurs mois, a rapporté dimance l'agence de presse officielle SANA.

Rddad al-Akari et Khaled Taqtaq, qualifiés de "terroristes" par l'agence SANA, ont également admis avoir dressé des barricades dans plusieurs quartiers de Homs.

Al-Akari, un homme de 35 ans qui a pris part aux manifestations anti-gouvernementales à Homs en avril, a expliqué dimanche aux médias qu'il s'était joint à une bande armée locale, et avait eu recours à l'intimidation pour forcer les habitants du quartier à prendre les armes.

L'argent et les armes utilisés provenaient du Liban, selon al-Akari.

Taqtaq, âgé de 34 ans, a également affirmé que des "inconnus armés" avaient pratiqué l'intimidation contre les habitants du quartier, et avaient ouvert le feu sur les soldats syriens qui s'approchaient du quartier.

Ces confessions ont été recueillies au cours de la mission d'observation envoyée en Syrie par la Ligue arabe (LA) pour évaluer la situation sur le terrain.

Trois groupes d'observateurs de la LA ont visité dimanche les provinces de Homs et d'Idlib, ainsi que la zone de Muadamiah, en banlieue de Damas.

Par ailleurs, 47 observateurs supplémentaires s'apprêtent à se rendre en Syrie, envoyés cette fois par le Conseil de coopération du Golfe et par l'Irak, selon des sources au sein de la LA.

http://french.news.cn/monde/2012-01/02/c_131339043.htm

Citation :

Le chef de la mission d'observation arabe dans la province d'Idlib (nord) a déclaré lundi qu'il n'y avait pas "d'aspects militaires et pas d'hommes armés" dans cette province syrienne et que la situation était "calme".

Abdul-Latif al-Jibali a déclaré dans un communiqué publié lundi par le journal privé al-Watan que la situation à Idlib était "calme", sans aspects militaires ni hommes armés, et a informé que l'atmosphère était "morte à cause du manque d'activités".

M. al-Jibali, dont la mission en Syrie a commencé il y a une semaine, a déclaré que l'équipe s'était rendue à l'hôpital national et avait visité certaines zones de la région, indiquant que certains observateurs avaient interrogé des habitants auprès des membres de l'opposition.

Selon lui, la ville a été le théâtre de deux manifestations vendredi, et 10 000 personnes ont participé à chacune d'entre elle. Les autorités syriennes n'ont rien fait pour les disperser, a-t-il poursuivi.

"J'ai vu le cadavre de deux policiers menottés à l'hôpital national d'Idlib", a-t-il déclaré, ajoutant que "les deux hommes ont été tués samedi", mais il n'y avait ni chars ni véhicules blindés dans les rues.

Dans la province centrale de Homs, al-Watan a rapporté que certains observateurs ont visité les districts d'al-Armen, al-Zahra, al-Abyssiyeh, Akramah, Bab Dreih et Wadi al-Zahab, où ils ont interrogé des habitants. Le journal a indiqué que les observateurs ont également visité un hôpital militaire à Homs où ils ont rencontré les blessés.

Les observateurs ont à ce jour visité plusieurs villes, dont Daraa et Homs, et le Conseil de coopération du Golfe (CCG) et l'Irak se préparent à envoyer 47 observateurs en Syrie, selon des sources de la LA.

Adnan Issa al-Khoudhir, chef des opérations de la Ligue arabe (LA) pour cette mission d'observation, a déclaré lors d'une conférence de presse que "22 observateurs d'Irak et de 25 autres du CCG seront envoyés en Syrie".

Les observateurs ont entamé leur mission mardi dernier et ont visité une série de villes agitées du pays, surtout dans le centre de la Syrie, et la ville de Daraa dans le sud.

En novembre, la Syrie a signé le plan initié par la LA pour mettre fin à tous les actes de violences, libérant tous les prisonniers et mettant fin à tous les aspects armés dans le pays.

Ce plan prévoit l'envoi de près de 150 observateurs pour visiter les hôpitaux, les prisons et les zones agitées afin de déterminer les actes commis par les autorités syriennes depuis huit mois.

Par ailleurs, l'équipe d'observateurs d'avant-garde de la LA en Syrie est rentrée au Caire dimanche après une visite de dix jours en Syrie, a rapporté l'agence de presse officielle égyptienne MENA.

L'équipe composée de 11 membres, dirigée par l'assistant du chef de la LA, Samir Saif al-Yazal, a été désignée pour préparer les délégations d'observation et pour participer à la surveillance de la situation en Syrie.

M. Yazal a refusé de donner de détails sur la situation en Syrie, déclarant que tous nouveaux développements seront publiés dans des déclarations via le secrétariat général de la LA.

http://french.news.cn/monde/2012-01/02/c_131339642.htm

@Yak & Rafi,
Vous avez raison sur ce que vous dites, mais le probléme est de savoir si la mission de la Ligue Arabe est sérieuse & va dans le sens de la paix & de l'arrêt du massacre de la population.
Or, tout ce que montre cette mission, c'est l'incompétence ou pire la complicité de la délégation, c'est 1 honte & 1 crime.
Et mon cher Yak, je crains que la conduite de la cette délégation améne l'ONU & l'OTAN à intervenir de leur propre initiative.
C'est à se demander ce que cherche vraiment la Ligue avec ce comportement, car elle sait pertinement ce qui se passe en Syrie
Je le répète, pour moi, cette mission d'observation est 1 mascarade

je veux revenir sur cette question de snipers c'est le denominateur commun a toutes ces revolutions arabes,on les a vu en tunisie (soit disant chasseurs suedois qui viennent chasser dans un pays en pleine revolution ) en egypte,en iran apres les manifestations de 2009 (mort de la jeune manifestante) et en syrie.je me souviens aussi du groupe de snipers appartenant au SAS britannique arreté en iraq.tout ca est bizarre pourquoi les autorités emploiraient elles des snipers pour stopper une manifestation?c'est les gaz qui sont generalement utiliser,et si les autorités decidaient de vraiment de tirer sur des manifestations de plusieures milliers de personnes alors la il y aurait des centaines de morts et pas que quelques dizaines par jour.ce bilan de victimes ne colle pas avec les images qu'on nous montre de manifestations en syrie ou on voit des milliers de gens:soit les autorités ne tire pas sur ce manifestations soit ces manifestations sont truquées.

Citation :

Un groupe "terroriste" armé a lancé mardi une attaque contre un gazoduc près de la ville d'al-Rastan, dans le centre de la Syrie, a rapporté l'agence de presse officielle SANA. Au moins cinq gazoducs ont été attaqués depuis le déclenchenement des émeutes en Syrie à la mi-mars. En juillet dernier, un incendie a endommagé un gazoduc à Deir el-Zour et un oléoduc a explosé dans la région de Talkhalakh à Homs. Le 13 décembre, plusieurs hommes armés ont attaqué un gazoduc à Homs, causant des pertes légères. Une semaine plus tard, un autre oléoduc à Homs a également été ciblé. De plus, le 27 décembre, un gazoduc a été attaqué par des groupes terroristes au nord du village d'al-Ashrafiya. Aucun blessé n'a été rapporté dans les trois attentats qui ont eu lieu en décembre dernier.

http://french.news.cn/monde/2012-01/03/c_131340635.htm

Bombardements des oléoducs à Baba Amr (Homs) par les milices assadiennes.

Citation :

Syrian official: Assad received financial aid from Iran

Published: 01.04.12, 23:11 / Israel News


The chief supervisor of Syria's central agency for financial control, Mahmoud Suleiman Alhaj Hamed, announced in an interview with Al-Jazeera that he has defected from President Bashar Assad's government.


The official said that the Syrian regime has allocated 2 billion Syrian pounds to finance "Assad's gangs" (Chabihas). He noted that Syria's economy is in shambles and the regime wasforced to receive aid from Iran and Assad's cousin, Rami Makhlouf. (Roi Kais)

Quelle surprise

Citation :

Les autorités syriennes ont libéré jeudi 552 détenus, arrêtés pendant les troubles antigouvernementaux, rapporte la télévision d'Etat Syria TV, précisant que les prisonniers libérés sont ceux "dont les mains n'ont pas été souillées du sang des Syriens.

Ce n'est pas la première fois que le gouvernement syrien libère des personnes arrêtées pendant la crise des dix derniers mois. 755 autres détenus avaient déjà été relâchés la semaine dernière et encore 2.645 prisonniers ont retrouvé la liberté en novembre.

La remise en liberté de toutes les personnes arrêtées au cours des protestations massives, et il s'agit de plusieurs milliers de détenus, selon certaines informations non confirmées, figure parmi les principales revendications de l'opposition syrienne. Ses leaders déclarent que sans cela, ni lancement d'un dialogue national ni règlement de la crise ne sont possibles.

Cela fait également partie de l'accord, conclu récemment entre Damas et la Ligue arabe qui exige la fin de tous les actes de violence, la libération de tous les détenus, l'arrêt des démonstrations de force à travers le pays et l'envoi de plusieurs observateurs arabes destinés à évaluer la crise sur place.

Un groupe d'observateurs arabes travaille déjà en Syrie qui est secouée depuis mi-mars par un mouvement de contestation inédit du régime du président Bachar al-Assad. Selon les dernières estimations des Nations unies, la répression de la révolte populaire y aurait déjà fait plus de 5.000 morts. Damas dément ce chiffre et affirme que le pays est en proie à des bandes armées financées depuis l'étranger.

http://fr.rian.ru/world/20120105/192955256.html

Bachar essaie encore de gagner du temps .

Si ça va dans le sens de la paix, ça me va. Il faudra à terme mettre tout le monde autour d'une table, continuer en attendant à mettre pacifiquement la pression sur le gouvernement syrien, prolonger la mission des observateurs internationaux, et finaliser tout cela avec des élections libres.

N'y compte pas trop...
Les observateurs ne servent à rien. Ils "observent" dans le mauvais sens. Pire, ils "observent" où on leur dit.
Bachar ne s'assaiera à 1 table que si il pense qu'il peut rester au pouvoir.
De toute façon, son départ est inéluctable.

Son départ n'est pas ce qui importe aujourd'hui, ce qui importe aujourd'hui c'est la fin des actions militaires occidentales là-bas et le commencement des négociations pour un changement pacifique. Si plus de 2500 personnes ont pu être libérés des prisons syriennes, c'est à mettre au crédit des observateurs et de la ligue arabe. Il ne faut pas non plus que tu oublies que ce qui se passe en Syrie et en Iran peut nous conduire à une guerre nucléaire, car ni les russes, ni les chinois, ni les indiens n'accepteront à nouveau ce qui s'est passé en Libye.

5000 autres ont été tuées dans la rue. Et continue d'etre tuées pendant la présence des observateurs dans le pays.
Je ne vois rien de pacifique là-dedans. Bachar ne veut pas la paix, il veut le pouvoir.
Et je pense que son départ est 1 condition obligatoire au retour du calme en Syrie.

Personne ne sait combien de morts il y eu là-bas, ni même à quel camp ils appartenaient, un tant soit peu qu'ils aient appartenu à un camp particulier. Nous n'avons aucune information fiable, et comme en Libye, les dizaines milliers de morts civils annoncées, les viols en masse, n'ont pas eu lieu, pire, l'OTAN pour sa part nie qu'elle ait fait des victimes civiles, comme si les bombes faisaient la distinction entre un militaire et un civil lorsqu'un quartier résidentiel est bombardé. Tu as pourtant suivi les opérations en Libye, les déclarations mensongères des uns et des autres, ne serait-ce qu'au sujet des troupes au sol, sans même parler du pétrole, et tu sembles déjà avoir tout oublié, pourquoi? Peux-tu m'expliquer les raisons qui t'ont fait oublier ce qui se disait et s'écrivait par rapport à ce que l'on peut constater aujourd'hui?

La seule condition obligatoire et non discutable, et ça semble compris, c'est la fin des violences. Dire à un gars qui a le pouvoir, qu'il doit avant toute discussion s'est aller, c'est le meilleur moyen pour qu'il ne le fasse pas et qu'il s'accroche.

Citation :

Israeli drone over Turkish-Syrian border. Battles in Syrian-Jordanian-Israeli border triangle

Military tensions are building up on Syria's borders. Wednesday, Jan. 4, Turkish military sources reported sighting an Israeli Eitan (Heron) drone in the sky above the Turkish Hawk Brigade 14 stationed on the northern Syrian border at Kirikhan in the Hatay district of southern Turkey. The Israeli drone was said to have hovered over the encampment for four hours.

A request by local Turkish officers to fire anti-air missiles to down the Israeli Eitan went unanswered by the Turkish general staff until the drone was gone. According to the Turkish sources, two Turkish F-16 fighter jets were scrambled from the Diyarbakir 2nd Air Force Command Strike Center and stayed overhead as long as the Israeli drone was present.

debkafile reports this is the first time Israeli UAV's have been reported monitoring events on the Turkish-Syrian border. On Dec. 16, our sources disclosed 21 Syrian Scud missile launchers had been stationed opposite Hatay province as a warning to Turkey, NATO and Arab forces to stay out of the Syrian uprising.

Then, on Dec. 27, our military sources reported that Qatar had organized and funded an airlift to Hatay of Libyan militia fighters under the command of former Abdelhakim Belhaj, ex-al Qaeda and commander of Islamic Fighting Group in Libya-IFG which seized control of Tripoli. He has established a command post in the Turkish town of Antakya (Antioch).

The Libyan and Free Syrian Army-FSA fighters are training together in Turkish military camps, the main one being the Hawk Brigade 14 over which the Israeli drone hovered. It is expected to be the main jumping off base for any foreign military intervention in Syria.

Across the border meanwhile, Syria continues its military buildup.

At the opposite end of Syria, the southern Horan province, fierce battles raged Tuesday, Jan. 4 between Syrian troops and mutineers of the 38th Mechanized Brigade, the bulk of which has gone over to the anti-Assad opposition. Both sides fighting with heavy T-72 tanks and artillery around Sida, a village in the Syrian-Jordanian-Israeli border triangle, suffered dozens of casualties.

The 38th Brigade belongs to the 7th Division which is stationed on the Syrian-Israeli border which cuts through the Golan. Sounds of gun fire were clearly heard in Israel. The brigade was the largest military unit to have deserted Bashar Assad's army in the ten-month popular uprising against his regime.

http://www.debka.com/article/21618

Parce que tu crois sincérement que Bachar accepterait de partir???
Si sa vie est menacée, et encore...
Le seul point commun avec la Libye, est que le pouvoir a été volé par des dictateurs qui se moquent pas mal du devenir de leurs peuples.
Concernant les morts, tu as raison, on ne connait pas le nombre. Mais on est sur qu'il y en a, et beaucoup.
Pour ma part, je suis sur que la majorité d'entre eux sont des civils.
Mais chacun est libre de croire ce qu'il veut.

Ne lui laisser comme solution que le combat ou partir, est une erreur, en bon dictateur, le choix qu'il fera, il le fera selon ce qu'il croit encore pouvoir sauver. Il s'agit pas de liberté de penser, il s'agit de réflexion, et d'une réflexion qui coute la vie aux pauvres gens. Saddam Hussein, le décrié, aurait-il tué autant de gens que la coalition a pu tuer, laisser tuer ou faire tuer depuis que l'occident a déclaré la guerre à son pays afin de soi-disant de les libérer d'un dictateur allié pendant des décennies de Paris, Londres et Washington? Je ne le pense pas. Crois-tu que ces gens aient apprécié de mourir pour des mots vides de sens? Je ne le pense pas non plus.

Si nous avons affaire en Syrie à une véritable révolte populaire, et non pas une action de déstabilisation orchestrée depuis l'étranger, avec le soutien de l'étranger, essayons au moins qu'il y ait le moins de victimes possible. S'il s'avère exact que les intentions des occidentaux visent en réalité la Chine et la Russie, voire l'Inde, il faut être encore plus méfiant et la jouer en douceur.

Nous savons tous que les dictateurs ne s'intéressent qu'à eux, d'ailleurs en bons politiciens, n'est-ce point là leur point commun, ici comme ailleurs?

Tu as raison, mais comme en Iraq, on oublie 1 chose essentielle. Le peuple.

rafi a écrit:

Son départ n'est pas ce qui importe aujourd'hui, ce qui importe aujourd'hui c'est la fin des actions militaires occidentales là-bas et le commencement des négociations pour un changement pacifique. Si plus de 2500 personnes ont pu être libérés des prisons syriennes, c'est à mettre au crédit des observateurs et de la ligue arabe. Il ne faut pas non plus que tu oublies que ce qui se passe en Syrie et en Iran peut nous conduire à une guerre nucléaire, car ni les russes, ni les chinois, ni les indiens n'accepteront à nouveau ce qui s'est passé en Libye.

Tiens donc une guerre nucleaire pour sauver Bachar? et qui le sauverai? les chinois ,les russes ....les indiens? ou surement les pakistanais.......vite vite il faut sauver le dictateur,voleur,assasin bachar .

Tu as oublié violeur, bah, non, ça c'est le Président d'Israel Katzav qui a pris 7 ans pour viols. En ce qui concerne les voleurs, Ehud Olmert a été inculpé le 5 janvier 2012.

Par ailleurs, les américains sauvent bien les plus extrémistes des politiciens israéliens, et nous savons tous que ces derniers ont tué ou laissé tué bien plus de civils, palestiniens entre autres, que n'en tuera jamais Bachar. Les américains seraient ils capable de déclencher le feu nucléaire pour l'Etat Israel, son fidèle allié?

Ce dont je te parle, c'est de la politique d'encerclement la Russie, ce qui pourrait amener cette dernière à défendre la position qui est la sienne si elle croyait à une sérieuse menace au travers de l'attaque en cours contre la Syrie.

Déjà cité et apparemment pas lu...

Citation :

La Russie pourrait se voir impliquée dans un conflit dans lequel des armes de destruction massive seraient utilisées, a déclaré jeudi à Moscou le chef d'Etat-major général russe Nikolaï Makarov, intervenant devant la Chambre civile russe (organe consultatif auprès du Kremlin).

"Si l'on regarde de près ce qui se passe à nos frontières à l'heure actuelle, il devient évident que le risque d'implication de la Russie dans des conflits locaux a augmenté", a indiqué M.Makarov, évoquant les "tentatives d'intégrer l'Ukraine et la Géorgie au sein de l'Alliance atlantique".

"Et sous certaines conditions, les conflits régionaux risquent de dégénérer en conflits d'envergure avec un possible emploi d'armes nucléaires", a déclaré le général russe.

http://fr.rian.ru/world/20111117/192011216.html

rafi a écrit:

C'est d'encerclement de la Russie en particulier dont je parle, ce qui pourrait amener cette dernière à défendre la position qui est la sienne si elle croyait à une sérieuse menace au travers de l'attaque en cours contre la Syrie.

Citation :

La Russie pourrait se voir impliquée dans un conflit dans lequel des armes de destruction massive seraient utilisées, a déclaré jeudi à Moscou le chef d'Etat-major général russe Nikolaï Makarov, intervenant devant la Chambre civile russe (organe consultatif auprès du Kremlin).

"Si l'on regarde de près ce qui se passe à nos frontières à l'heure actuelle, il devient évident que le risque d'implication de la Russie dans des conflits locaux a augmenté", a indiqué M.Makarov, évoquant les "tentatives d'intégrer l'Ukraine et la Géorgie au sein de l'Alliance atlantique".

"Et sous certaines conditions, les conflits régionaux risquent de dégénérer en conflits d'envergure avec un possible emploi d'armes nucléaires", a déclaré le général russe.

http://fr.rian.ru/world/20111117/192011216.html

Par ailleurs, les américains sauvent bien les plus extrémistes des politiciens israéliens, et nous savons tous que ces derniers ont tué ou laissé tué bien plus de civils, palestiniens entre autres, que n'en tuera jamais Bachar.

j'y croit pas du tout,les russes n'ont pas les moyens de faire une guerre impliquant des ADM,les americains,les chinois et autres n'ont plus d'ailleurs.
Les russes sont en train de voir leurs influences partir en fumée au proche et moyen-orient les deux seuls alliées de dimension strategiques qu'ils ont dans cette zones sont tres affaiblit et pour ce qui concerne bashar c'est une question de temps avant qu'il degage d'une maniére ou d'une autre.
Les occidentaux et le futur gouvernement syrien devrai garantir aux russes que leurs interets ne seront pas mis a mal comme tartous par exemple et a partir de la les choses devrai s'accelerer.
Les occidentaux adorent faire des coups de crasse aux russes,et les russes le leurs rendent bien;mais si pour une fois ils bossent ensemble la situation en syrie serai rapidement regler.
Le dossier syrien s'enlise le petit nerveux francais et le grand bavare turc n'ont fais aucun progres en syrie,ce pays est sur le point d'eclater et la guerre civile va forcement debordée des frontiéres syriennes.