Update: La nouvelle Egypte de l´apres-révolte.

Rappel du premier message :

annabi a écrit:

arsenik a écrit:

GlaivedeSion a écrit:

Quel a étais la réaction officiel du Maroc suite au coup d’état en Égypte?

il a pris acte et c'est tout si j'ai bien compris et c'est très bien comme ça

Pa d'ingérence de près ou de loin

 il y'a eu aussi  message de félicitation du roi pour le président " du coup d'état" le même que celui des émirats et l'arabie saoudite

si c'etait le cas ça serait passé aux infos e la RTM tu peux nous sortir ta source ??

Il en va de même pour les FM qui auraient pu se contenter de manifester en attendant la tenue d'élections. Nous avons donc affaire à des gens de mauvaise foi, recourant à la violence, donc a dés gens tout à fait à même de négocier un plan pour en finir avec le chaos tout en défendant leur point de vue. De toute façon les chefs ne mourant que très rarement lors de ces luttes puisqu'ils envoient les autres se faire tuer à leur place, il y aura toujours quelqu’un pour s'assoir à une table et discuter.

la maniere differe
d un coté manifestations violente de l autre bain de sang

je pense pas que c est comparable.

Tuer des soldats qui ne demandaient rien à personne dans le Sinaî lors d'une embuscade au nom d'un coup d'Etat honni ou tuer des manifestants qui pour la plupart ne défendent qu'un droit au retour d'un président déchu procède d'exactement la même façon de faire. Le goût de la boucherie, le goût du sang. Les plus grands ennemis des arabes restent majoritairement les arabes, et il en a été trop souvent ainsi malheureusement. Passer pour des gens paisibles plutôt que pour des barbares, là est la vraie différence, et aucune occasion n'est jamais manquée de le faire, que ce soit en Egypte, en Syrie, en Turquie, en Libye, en Tunisie, au Liban, en Irak.

Personnellement, je suis révolté de constater qu'il n'y a aucune force pour relever le flambeau, tout le monde s'habitue au pire, El Baradei, prix Nobel de la paix n'a rien à vendre, et se retire au moment où il fallait faire montre de fermeté vis à vis des militaires, demander des élections pour éviter un bain de sang encore plus sanglant, c'est passer pour un imbécile, même et surtout, si la seule alternative c'est le bain de sang tout court. On croirait presque que ce mot à la mode à meilleure presse que le mot négociation, qui serait lui un gros mot ou une injure.

Les militaires sont dans la rue, les manifestants sont dans la rue, alors bain de sang ou règlement autant que possible pacifique, voilà le choix, encore un, qui s'ouvre aux parties en cause.

Alerte info: en Tunisie où la situation est moins dramatique, les islamistes au pouvoir réfléchissent à une sortie de crise pacifique, comme quoi avec un peu de jugeote ( https://far-maroc.forumpro.fr/t3343p465-tunisie-actualites-et-avenir#305839 )...

Les stratèges de la Chine antique ont découvert que sans le soutien de la population d'une cité on ne peut la contrôler car la question n'est pas de conquérir mais surtout de maintenir son acquis

Kongming dit "Ceux qui savent ne s’opposent pas à la nature, ceuxqui ignorent s’opposent au temps, et il est autant ignorant celui qui s’oppose au peuple" (way of the general : chapter (the use of knowledge https://far-maroc.forumpro.fr/t3402-strategie-militaire-et-grands-strateges-de-l-histoire)

il est du même avis que moi  

Citation :

Tariq Ramadan : « Les Frères Musulmans doivent cesser les manifestations, cesser la politique du pire »

Le penseur et théologien Tariq Ramadan a appelé dimanche la confrérie des Frères Musulmans à cesser de manifester dans les rues pour préserver l’Egypte de la division et du spectre de la guerre civile. « Je pense qu’ils doivent cesser les manifestations, cesser la politique du pire, même en étant dans la non-violence. De toute façon, ils ne vont pas avoir le choix. Les militaires sont en train de les isoler du peuple. Ils sont dans une impasse aujourd’hui », a-t-il dit dans une interview accordée au quotidien français Le Parisien.

Tariq Ramadan estime, par ailleurs, que » les islamistes n’auraient jamais dû entrer dans le processus électoral, c’était un piège pour eux et ça les a mis dans la situation dans laquelle ils se trouvent maintenant ». Il est donc urgent, selon Tariq Ramadan, dont le grand-père, Hassan al-Banna a fondé en 1928 le mouvement islamiste des Frères Musulmans,  que les partisans du président Mohamed Morsi revoient leur copie. L’islamologue suisse d’origine égyptienne s’est montré également très critique vis-à-vis de Mohamed Morsi, le président qui a été destitué par l’armée égyptienne. « Il aurait dû avoir une politique d’ouverture, avec les laïcs et les coptes notamment, beaucoup plus volontariste », reproche-t-il. « Son rôle et celui de la Confrérie des frères musulmans n’étaient pas clairs en matière de décision. On ne gouverne pas un pays en disant qu’on est les gardiens de la tradition musulmane. On gouverne un pays quand on a un projet politique, social et économique », a-t-il ajouté en reconnaissant que le projet de Mohamed Morsi « était totalement superficiel ».

Signalons enfin que Tariq Ramadan n’a pas manqué de dénoncer la répression meurtrière des manifestants par l’armée égyptienne. Il s’est dit surpris  par « l’intensité de la violence ! » « C’est pire que tout ce que je pouvais imaginer », a-t-il même confié. « Ce que l’on voit aujourd’hui, c’est un régime militaire qui n’a jamais quitté la scène politique et qui se présente aujourd’hui avec une légitimité populaire. Mais celle-ci ne lui a absolument pas donné carte blanche pour une répression qui a tué autant de civils », a-t-il souligné en dernier lieu.

http://www.algerie-focus.com/blog/2013/08/tariq-ramadan-les-freres-musulmans-doivent-cesser-les-manifestations-cesser-la-politique-du-pire/

Il copie sur moi ton suisse, et avec plusieurs jours de retard...

rafi a écrit:

Il copie sur moi ton suisse, et avec plusieurs jours de retard...

 ..tu veux dire sur nous...pour moi... je suis d'accord avec lui sur le fait que les FM et islamistes  n'auraient jamais dû participer aux différentes élections post-révolution ...pour le reste je ne suis pas d'accord avec lui ...les FM ne sont pas les premiers responsables de ce qui se passe en égypte

Si tu veux. Il existe tout de même une différence, pour ma part je ne suis pas contre que les FM, ou qui que ce soit d'autres, puissent présenter une alternative lors d'une échéance électorale à la condition de s'attaquer aux problèmes réels qui touchent la population et le pays: l'économie, la démocratie, l'éducation, la tolérance. On ne fait pas de politique pour soi, on en fait pour améliorer la vie des autres.

Eh, les cartons rouges, argumentez un peu, venez participer au débat démocratique.

Citation :

avant d'ajouter que les autorités égyptiennes avaient chargé des spécialistes d'évaluer la nécessité de percevoir l'aide occidentale.

la bonne blague  

Le robinet saoudien semble tout grand ouvert...

mais il risque de se refermer tout prochainement,le peuple saoudien n´apprecie pas ses aides apparement et demande sa part du festin,les langues se delient..
si psy-si mise sur ca alors c´est un mauvais calculateur,mais bon ils nous en ont habitué depuis 73

Tout est possible, Yak, mais il s'agit là pour les autorités saoudiennes d'un engagement stratégique au niveau régional, au détriment du Qatar entre autres, et ils ne lâcheront pas si facilement l'os égyptien.

http://www.ouest-france.fr/ofdernmin_-egypte.-Les-pro-Morsi-annulent-des-manifestations-au-Caire-par-securite-_6346-2221000-fils-tous_filDMA.Htm a écrit:

Les partisans du président islamiste Mohamed Morsi, destitué par l’armée, ont annoncé qu’ils annulaient dimanche certaines de leurs manifestations au Caire « pour raisons de sécurité ».

Les partisans du président islamiste Mohamed Morsi destitué par l’armée ont annoncé qu’ils annulaient dimanche certaines de leurs manifestations au Caire « pour raisons de sécurité », au cinquième jour de heurts avec les forces de l’ordre qui ont fait plus de 750 morts.

A la base, neuf manifestations étaient annoncées

Les militants islamistes avaient annoncé neuf manifestations au Caire dans le cadre d’une « semaine contre le coup d’Etat ». « Plusieurs marches au Caire ont été annulées pour raisons de sécurité », a déclaré Yasmine Adel, porte-parole de l’Alliance contre le coup d’Etat, sans en préciser le nombre.

Hier, l’évacuation houleuse d’une mosquée du Caire, où étaient retranchés des centaines de manifestants, faisaitt craindre de nouvelles violences après quatre jours de heurts qui ont fait plus de 750 morts.

Au total, 385 personnes qui se trouvaient à l’intérieur de la mosquée Al-Fath, évacuée samedi par les forces de l’ordre après une nuit de siège, ont été arrêtées, a annoncé le ministère de l’Intérieur.

Quelques rassemblements samedi soir

Les partisans du président islamiste Mohamed Mordi, destitué par l’armée le 3 juillet, dénonceny ce qu’ils considèrent comme un « coup d’Etat ».

Malgré leur appel à des protestations désormais quotidiennes, aucune manifestation n’a été signalée samedi dans le pays, même si quelques rassemblements ont eu lieu dans la soirée.

État d’urgence et couvre-feu

À Alexandrie, des affrontements ont opposé des manifestants islamistes à d’autres civils, selon l’agence officielle Mena, dont l’information n’a pas pu être vérifiée dans l’immédiat.

L’état d’urgence et un couvre-feu nocturne restent en vigueur dans le pays, devenu un véritable champ de bataille depuis la dispersion dans le sang mercredi au Caire des campements des partisans de Mohamed Morsi, premier président démocratiquement élu du pays.

Coups de bâtons et de barres de fer

Devant la mosquée Al-Fath dans le centre du Caire, un journaliste de l’AFP a vu samedi des policiers faire sortir de force sept ou huit hommes et tirer pour disperser une foule de résidents en colère, massés à l’extérieur, qui a violemment frappé les hommes à coups de bâtons et de barres de fer.

Depuis vendredi soir, décrétée journée « de la colère » par les pro-Morsi, de nombreux manifestants, dont des femmes, s’étaient réfugiés dans la mosquée. Plus d’un millier s’y trouvaient toujours quand la police est intervenue, selon les Frères musulmans, l’influente confrérie de l’ex-chef de l’État.

Justice de rue

L’Égypte avait connu mercredi la journée la plus sanglante depuis la chute du régime de Hosni Moubarak en février 2011, avec 578 morts, la plupart des pro-Morsi tués lors de l’opération sanglante contre leurs campements au Caire.

Au total, plus d’un millier de personnes, essentiellement des pro-Morsi, ont été tuées depuis fin juin dans des affrontements avec les forces de l’ordre et avec des anti-Morsi.

Dans un pays où les divisions n’ont jamais semblé si profondes, les violences ont fait surgir le spectre d’une justice de rue.

Rafi , j'ai lu tes réactions dans ce topic ,je te voyais comme quelqu'un de tres logique et investigateur et de bonne fois , mais sur la crise égyptienne rassure toi tu es tout aussi logique et investigateur mais avec une mauvaise fois , le fait de détester  le FM ne signifie pas etre de mal foi et choisir la vérité qui nous arranges , Or maintenant tu es meme contres la presse mondiale ( neutre) qui assure que les FM ne sont pas armée et meme pire encore tu y crois directe a la version officiel comme un bleu et tu prends ces dires comme vérités ,il ne faut pas etre dup Les US n'aurait jamais pris la défense de terroriste quand les USA disent que c'est des civiles alors que c'est eux qui sentent l'odeur terroriste un peu partout suffit d'avoir une barbe pour etre casé suspect ça veut tout dire , tu peux pas tenir ce genre de discours pas venant de toi
700 mort ou plus en 2 jours ces manifs qui ont surgis juste apres les massacre ça prouve que c'est au dela la capacité des FM , c'est le peuple qui se manifeste
arrêter avec cette manie de diaboliser les FM ,  il se peut qu'ils ont pas fait les bons choix mais ils n'ont en aucun cas fait des massacres comme ce psy-ssi (jadore le jeu de mot de Yakuza ) , tu es bien assez conscient que le Régime en egypte avant le 25 janvier etais la junte militaire et non pas moubarak ou les quelques civils , c'est la ou les égyptiens ont fait l'erreur .surtout une auto hypocrisie .
le jour ou l'armée retournerais dans ses casernes et abandonne sa main mise sur l'economie ce jour la je dirais qu'il y'a eu une révolution
retour aux FM , pour résumer tu trouves qu'il faut que les FM soit intérdit de manifester car ils ont peut etre commandité des attaques contre des églises ( ce qui est illogique vu que le FM ne sont pas betes n'en plus ) car l'etat l'a dit et que c'est bizarrement ça s'est fait juste apres que l'etat a tué + de 700 morts les premieres 36H apres l'affrontement ( +2200 pour les ikhwans) un génocide
les FM ont compris la régles du jeu depuis bien longtemps et ont compris que l usage de force ne les a jamais servis , et ils ne feront jamais la meme erreur Rafi .la aussi ta logique a pris un coup
tu es libre de penser ce que tu veux mais tu a une bonne réputation quoi qu'on est pas toujours d'accord mais la tu tombes bas dans tes analyses
Voila Amicalement

je veux juste dire une dérniere chose que Sissy copie le modele algérien avec quelques modification mais il s'est fait rattraper par les contraintes du model original algérien ( tuer les civiles ,fabriquer de pseudo cellules terroriste , propager la peur , diaboliser ..etc )
le Maghreb etais toujours une ecole pour ces orientaux et khalijis .
et Le Maroc etais toujours le proffesseur des ces khalijis dans ces domaines et au vu l’expérience il reste celui qui a manager le mieux les crises mdr le Makhzen est une fiérté national dans ce domaine )   

Le fait de détester les frères musulmans? Bah non, je ne déteste personne, pas plus eux qu'un autre groupe. Je garde toujours la tête froide quelque soit l'événement, et ce qui se passe en Egypte est si surprenant, que ma réflexion sans prise de tête me permet de raisonner au delà des faits. Je n'aime pas les extrémistes, certes, mais ce n'est pas à moi de les condamner pour les crimes ou délits commis, mais à la loi.

Je suis désolé que tu puisses penser que j'agis avec mauvaise foi, mais tel n'est pas le cas. On nous a déjà fait le coup des gentils et des méchants, en Syrie par exemple, et le résultats? on trouve des criminels dans les deux camps, pourtant au début lorsque j’appelais à la méfiance, combien de forumistes ont pris fait et cause pour un camp contre l'autre, et combien aujourd'hui de forumistes illogiquement continuent à défendre un camp criminel contre un autre camp criminel. Les leçons sont faites pour porter des fruit, or, à chaque fois c'est pareil. Vous tombez dans tous les pièges tendus, et c'est pour cela que le monde arabe ne comprend jamais rien à ce qui lui arrive.

Vous avez énormément de chance d'avoir avec moi quelqu'un qui se méfie en premier, réfléchit en second, et écrit en troisième. Même si mes prises de position dérangent, j'ai raison dans le temps quasi à chaque fois Qui ici peut en dire autant en matière d'analyse parce que nous sommes bien peu?

interessant apres l´annulation de Bright Star et non livraison des derniers F16, ils risquent de ne pas voir leur new Apache prevus le mois prochain,et d´autres actions suiveraient(spare parts,cut FMF..)

Citation :

Obama balances goals in Egypt
By Karen DeYoung and Scott Wilson, Published: August 17

Pro-coup demonstrators in Cairo’s Tahrir Square were given a tangible reminder of America’s long-standing support for Egypt’s military last month, when a missile-equipped, U.S.-made Apache helicopter flew low overhead and dropped tiny Egyptian flags to the cheering crowd.

Helicopters may soon become another kind of symbol, this time of decreasing U.S. support, as the Obama administration debates whether to stop next month’s scheduled delivery of new Apache AH-64D aircraft, according to a senior U.S. official.

Refusal to send the Apaches, part of an $820 million, 12-aircraft order dating from 2009, would fall far short of the suspension of all U.S. military aid to Egypt — including the crucial spare parts to maintain the American-made equipment — that some have demanded.

There is little indication that stopping the helicopter shipment would have any more effect on the Egyptian military’s conduct than last month’s suspension of U.S. F-16 fighter jet deliveries, or President Obama’s cancellation of a joint military exercise in the wake of the past week’s brutal crackdown on anti-coup protesters that left more than 600 dead. Egypt has about three dozen Apaches from previous aid packages.

For now, the Obama administration is playing a balancing game, trying to send tactically sharp messages while preserving influence in an increasingly polarized society, protecting other national security interests in the region and positioning the United States for a long-term strategic relationship.

Obama said Thursday that he has ordered his national security team to “assess the implications of actions taken” by Egypt’s current rulers and of “further steps that we may take as necessary.”

Cancellation of the helicopter shipments would be the first response to that order. Payments on other aid-financed military supplies for Egypt — largely owed to U.S. defense contractors — will soon be due. If the Egyptian military does not figure out a way to stop the violence and move expeditiously along a path to restore civilian government, more cuts may follow.

Many lawmakers back Obama’s cautious approach. So do Israel and powerful Persian Gulf nations that oppose ousted president Mohamed Morsi’s Muslim Brotherhood and are willing to bail out Egypt’s drowning economy.

But even before Wednesday’s rampage by security forces in Cairo, the U.S. administration’s incremental response to the military’s July 3 overthrow and arrest of the democratically elected Morsi had left Obama vulnerable to accusations of weakness and moral vacillation. Some said he was ensuring the long-term instability he has said he is trying to stem in Egypt.

“The failure of the Obama administration to use our influence to shape events in this critical part of the world has only diminished our credibility, limited our influence, and constrained our policy options,” Sens. John McCain (R-Ariz.) and Lindsey O. Graham (R-S.C.) said in a statement Friday. The two are part of a growing bipartisan chorus demanding an end to nearly $1.6 billion in annual U.S. assistance to Egypt, $1.3 billion of it used to finance purchases of American military equipment.

2009 speech in Cairo

The relative lack of U.S. engagement as crises roil Syria and Egypt may produce the very thing Obama eschewed in his seminal speech to the Islamic world, delivered in Cairo in 2009, said Tamara Cofman Wittes, Obama’s former deputy assistant secretary of state for Near Eastern affairs and now director of the Saban Center for Middle East Policy at the Brookings Institution.

In the speech, Obama promised a “new beginning” in America’s relationship with Muslims, based on “mutual interest and mutual respect” rather than the military might evidenced in Iraq.

Yet as Syria falls into sectarian civil war and Egypt’s secular and Islamist divide deepens, Wittes said, “we may indeed see the emergence of a much wider, fiercer threat of violence to the Arab world that will demand a certain type of American engagement that is precisely the opposite of what the president was aiming for.”

Thomas Carothers, vice president of studies at the Carnegie Endowment for International Peace, cited a different Obama speech, delivered at the State Department in May 2011 in the midst of the NATO air offensive in Libya. Speaking of the unfolding Arab Spring, Obama said the United States would stand firm in opposition to “the use of violence and repression” in the region.

“There will be times when our short-term interests don’t align perfectly with our long-term vision for the region,” Obama said. “But we can, and we will, speak out for a set of core principles.”

“He was saying ‘get on the right side of history,’ ” Carothers said. “But he didn’t really follow through” in the half of the Arab world — including close U.S. allies such as Bahrain and Saudi Arabia — that remains undemocratic and often repressive.

In Egypt, Carothers said, stability and the basic “caution of the president” have repeatedly prevailed over values-based ­risk-taking. “U.S. policy toward Egypt has been stuck in deep relationship management mode, whose purpose is to maintain a relationship with whoever’s in power,” he said. Since the coup, “the military has reached the conclusion they can do anything and they will maintain a relationship with the U.S. government. And so far they’re right.”

Advice went unheeded

Many critics fault the administration as much for what they see as its failure to take a strong stand against abuses by Morsi’s government as they do for its approach to the Egyptian military.

Several U.S. officials, who spoke on the condition that they not be identified or quoted in discussing the ongoing Egyptian crisis, took strong issue with that criticism. While only Egyptians can work out their differences, they said, private U.S. interventions with Morsi were pointed and robust.

Specifically, the administration repeatedly advised Morsi to reach out to the largely secular opposition that spearheaded the early 2011 nationwide upheaval that forced Hosni Mubarak’s departure after three decades in power. And it urged Morsi to accept an internationally brokered economic rescue from the International Monetary Fund.

As opposition protests grew and the economy fell apart, increasingly urgent, high-level U.S. appeals fell on deaf ears, even as the opposition to Morsi accused the United States of failing to restrain him.

On June 30, the anniversary of Morsi’s first year in office, millions of Egyptians took to the streets to call for his resignation. In less than a week, the military had arrested him and other senior Muslim Brotherhood officials and taken power.

The administration resisted calling the ouster a coup — a determination that would trigger an automatic aid cutoff under U.S. law — and noted that millions of Egyptians applauded the military action. Secretary of State John F. Kerry referred to the military action as “restoring democracy,” and Deputy Secretary of State William J. Burns, on a visit to Cairo in mid-July, called it “a moment when Egyptians have a second chance to put their post-revolutionary transition on a successful path.”

Today, as the military’s declared road map for return to elected civilian rule has been eclipsed by violence and armed forces commander Gen. Abdel Fatah al-Sissi has become the country’ s de facto leader, U.S. officials are making the same appeal to the military: Include the other side in building the new Egypt.

Talk of a “second chance” at revolution has infuriated even some of the administration’s closest friends. In a reference to the unambiguous wording of the U.S. anti-coup law, Sen. Patrick J. Leahy (D-Vt.), who chairs the Appropriations subcommittee in charge of U.S. foreign aid, said after Obama’s Thursday statement that “aid to the Egyptian military should cease unless they restore democracy.”

Ernesto Londoño contributed to this report.

http://www.washingtonpost.com/world/national-security/with-egypt-obama-balances-short-term-wants-against-long-term-goals/2013/08/17/025cfe36-0695-11e3-9259-e2aafe5a5f84_print.html

Comme tu peux le constater, the Niss 45, les premiers témoignages arrivent, et ça ne signifie pas que cela concerne tous les citoyens pro Morsi...

http://www.rtl.fr/actualites/info/international/article/egypte-la-violence-n-est-pas-que-du-cote-de-l-armee-assure-un-pretre-7763851786 a écrit:

TÉMOIGNAGE - Le père Jean-Jacques Pérenné, directeur de l'Institut d'Études Orientales au Caire, accuse les Frères musulmans d'être violents, armés et entraînés.

"La violence n'est pas que du côté de l'armée" a tenu à souligner sur RTL Jean-Jacques Pérenné, directeur au Caire de l'Institut d’Études Orientales. Ce père bénédictin répond à Tarek el-Morsi, porte-parole des Frères musulmans, qui dénonçait vendredi les tirs des policiers et des militaires contre les membres de son mouvement.

"Nous avons affaire à un groupe assez violent", explique Jean-Jacques Pérenné en désignant les militants pro-Morsi. Selon lui : "Il y a une très grave responsabilité de lahttp://de.euronews.com/2013/08/16/euronews-korrespondent-die-islamisten-sind-bewaffnet/ direction du mouvement des Frères musulmans", dans la crise que traverse l’Égypte. Le prêtre assure que "de grandes quantités d'armes ont été introduites au Sinaï, qui était devenu une zone de non-droit".

Les Frères musulmans se disent "pacifiques"

Le directeur de l'Institut d’Études Orientales du Caire rappelle que "les attachés militaires des ambassades occidentales parlaient de 3.000 djihadistes armés et entraînés il y a déjà six mois". "On ne peut pas laisser l’Égypte dans une situation pareille" martèle-t-il.

Les violences entre partisans du président islamiste déchu Mohamed Morsi et forces de l'ordre ont fait au moins 70 morts vendredi en Égypte, avec des quartiers entiers transformés en champs de bataille. Pour Tarek el-Morsi, les Frères musulmans "sont là pacifiquement".

Et au fil des jours, il y en aura d'autres comme ça, déjà les médias allemands le rapportent déjà depuis quelques jours...

http://de.euronews.com/2013/08/16/euronews-korrespondent-die-islamisten-sind-bewaffnet


Rafi

Rafi,croire un pretre sur les FM c´est comme croire a l´amour d´un bouddhiste birman pour les musulmans,faut garder ces gens hors la balance,y´a conflit d´interet.

Tu auras remarqué que l'on ne parle pas que du prêtre dans l'article, mais que l'on cite aussi ce qui connu des attachés militaires occidentaux au Caire. Tu as de plus le témoignage du journaliste d'Euronews, et ça date du 15 août, et nous sommes le 18.

aucune comparaison,assumons meme que ce qu´ils disent est vrai,et que des fmistes auraient tiré de la mosquée,est ce que ca fait du mouvement entier un groupe violent?
non ca signifie que des gens qui ont cru a la democratie et qui ont ete decu par la traitrise partout ont peté un cable,et craignant aussi passer au mixeur ils usent de leur instinct de survie.

la generalisation n´a jamais aidé quelqu´un a mieux comprendre une chose,ca simplifie les choses seulement mais un fast food n´est jamais ete mieux qu´un couscous

Je ne fais pour ma part aucune généralisation, mais ces témoignages concordant sont irréfutables. Il y a bien des frères musulmans armés dans ses manifestations. Instinct de survie? Je dirais plutôt l'instinct du sang. Tant que la confrérie organisait des manifestations sans violence pour le retour de Morsi, aucun problème, et tu admettras que c'est ce que j'ai écrit moult fois. Maintenant que des armes circulent, ça va donner du grain à moudre aux militaires qui s'en serviront, et ils s'en servent déjà, comme moyen de propagande

rafi a écrit:

Je ne fais pour ma part aucune généralisation, mais ces témoignages concordant sont irréfutables. Il y a bien des frères musulmans armés dans ses manifestations.

Les manifs dans cette partie du Monde (MENA) ne ressemblent pas à tes manifs syndicalistes en France (no offense).

C'est bien moins sanglant chez nous, dans ces pays pourris, racistes, et dégénérés dans lesquels nous résidons les uns les autres, mais tellement plus humains dans le traitement des manifestants, plus démocrate dans l'approche policière, où tu peux même bruler des voitures parce que c'est Noel ou le jour de l'an, comme ça pour faire la fête.