FAR-MAROC : Débat autour du nouveau modèle de développement pour le Royaume

Rappel du premier message :

Ce Topic est dédié aux débats des membres de notre communauté autour de leurs visions pour un nouveau modèle de développement du Maroc.

La modération de ce topic incombe uniquement à l'administration du forum en la personne de PGM et moi-même.

Nous aspirons à avoir un échange de valeur pouvant aboutir à enrichir le travail qui se fait en Off avec le staff et des membres du forum en vue de présenter une vision FAR-MAROC au CSMD.

Le respect de la charte du forum et des institutions est primordial, ce topic sera aussi sous surveillance des gens ayant relation avec ce chantier national stratégique.

PS : la suppression des interventions sans aucune valeur ajoutée ou non soignée ne fera pas objet de justification de la part de l'administration...

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@AIT loin de moi l'idée de te dire quoi ecrire cher ami. Est c'est toujours un plaisir de lire tes interventions.
Nous avons besoin d'idées simple et pratique a mettre en oeuvre ainsi et surtout de la bonne volonté et un travail sérieux de la part de nos dirigeants.
on peut avoir toutes les idées novatrices qu'on veux si les gens qui doivent les mettre en pratiques ne sont pas a la hauteur ça ne servira absolument a rien.

Il faut changer le systéme électoral pour le suffrage universel direct ainsi un parti politique peux avoir une vrai majorité et être mettre de ces décisions et mettre en place les directives du nouveau modèle.

MAP a écrit:: L’Essentiel des séances d’écoute entamées par la CSMD avec les partis politiques et les syndicats

samedi, 4 janvier, 2020 à 15:38

Rabat – Voici l’Essentiel des séances d’écoute entamées jeudi 02 janvier 2020, par la Commission Spéciale sur le Modèle de Développement (CSMD) avec les représentants des Partis politiques et des Syndicats :

*Jeudi 02 janvier 2020:

– Réunion avec les représentants du Parti de la justice et du développement (PJD)

– Le PJD a été représenté lors de cette réunion par MM. Slimane El Amrani (SG adjoint),
Mohamed Touil, Mohamed Naji et Driss Skelli.

– Les propositions du PJD relatives au nouveau modèle de développement s’articulent autour de trois thèmes principaux, à savoir “la nécessité de s’appuyer sur l’ensemble des valeurs sociétales inclusives et authentiques, la consécration du choix démocratique et le renforcement du système de gouvernance”.

– Réunion avec les représentants de l’Union socialiste des forces populaires (USFP)

– L’USFP a été représentée lors de cette réunion par M. Driss Lachgar (1-er secrétaire), Mme Khaoula Lachgar et MM. Hamid Jmahri, Mehdi Mezouari, Tarik El Malki, Machij El Karkri et Ahmed Aked.

– L’USFP a élaboré sa vision du nouveau modèle de développement autour de cinq principaux axes, à savoir les piliers institutionnel, économique, social, sociétal et culturel.

– Réunion avec les représentants du Parti de l’Istiqlal (PI)

– Le PI a été représenté lors de cette réunion par MM. Nizar Baraka, secrétaire général, Chiba Mae El Aynane, président du Conseil national, et Karim Ghellab, membre du Comité exécutif et président de la commission du parti, chargée du modèle de développement.

– Nizar Baraka : Le nouveau modèle de développement doit rompre avec l’économie de rente et des privilèges et adopter une gouvernance basée sur l’efficacité et la globalité.

*Vendredi 03 janvier 2020:

– Réunion avec les représentants du Mouvement démocratique et social (MDS)

– Le MDS a été représenté à cette réunion par MM. Abdessamad Archane (SG), Mahmoud Archane, président du Conseil de la présidence, Khella Essaidi, président du Conseil national et Driss Ghandi, coordinateur du bureau politique.

– Pour le MDS, le nouveau modèle de développement doit être basé sur la consolidation du chantier de la régionalisation avancée, tout en mobilisant les moyens pour atteindre cet objectif.

– Réunion avec les représentants de l’Union marocaine du Travail (UMT)

– L’UMT a été représentée à cette réunion par M. Miloudi Moukharik (SG), Mme Amal Omari, M. Miloud Maasid, M. Ahmed Bahnis, M. Mohamed Haytoum, M. Noureddine Soulaik et M. Bachir Al Houssaïni.

– Pour l’UMT, le nouveau modèle de développement devra prendre en considération le respect des lois sociales, la garantie des conditions de travail décentes et la réalisation de la justice fiscale.

*Samedi 04 janvier 2020:

-Réunion avec les représentants de l’Union Générale des Travailleurs du Maroc (UGTM)

-L’UGTM a été représentée à cette réunion par M. Mayara Enâam (SG) et des membres du bureau exécutif Mme Khadija Zoumi, M. Abdeslam Lebbar, M. Mustapha Makroum, M. Mohamed Labid et Mme Hind Moutou, ainsi que par le secrétaire général de la jeunesse ouvrière, M. Hicham Harib, le premier vice-secrétaire général de la jeunesse ouvrière, M. Mohamed Naoufel Ameur, de Mme Fatiha Sghir, présidente de l’Organisation de la femme travailleuse, M. Youssef Alakouch, secrétaire général de la fédération libre de l’enseignement et M. Lahcen Honsali, membre de l’UGTM au Conseil Economique, Social et Environnemental.

– L’Union Générale des Travailleurs du Maroc estime que le nouveau Modèle de développement, actuellement en phase de conception, doit immanquablement garantir les droits syndicaux et la protection sociale de la classe ouvrière.

– Réunion avec les représentants de la Confédération démocratique du travail (CDT)

– La CDT a été représentée à cette réunion par M. Abdelkader Zayer (SG), Khalid Alami Houir (SG adjoint), et les membres du bureau exécutif, MM. Abdelkader Omari, Younes Firachine et Abdelmajid Radi ainsi que par deux membres du conseil national du syndicat, MM. Othmane Baka et Khalil Bensami.

– La Confédération démocratique du travail appelle à revoir le mode de gouvernance en matière de travail, en accordant une place de choix aux syndicats à travers une présence au sein des conseils d’administration et de surveillance, afin qu’ils participent à la prise des décisions stratégiques qui concernent les travailleurs marocains.

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Les peuples ne meurent jamais de faim mais de honte.

Anzarane a écrit:: @AIT loin de moi l'idée de te dire quoi ecrire cher ami. Est c'est toujours un plaisir de lire tes interventions.
Nous avons besoin d'idées simple et pratique a mettre en oeuvre ainsi et surtout de la bonne volonté et un travail sérieux de la part de nos dirigeants.
on peut avoir toutes les idées novatrices qu'on veux si les gens qui doivent les mettre en pratiques ne sont pas a la hauteur ça ne servira absolument a rien.

Il faut changer le systéme électoral pour le suffrage universel direct ainsi un parti politique peux avoir une vrai majorité et être mettre de ces décisions et mettre en place les directives du nouveau modèle.

1) Tout est dans l'état d'esprit Ssi Anzarane, la vue d'ensemble, d'où on vient et où on veut aller ensemble, nos valeurs, quels modéles de vie?, sur quoi nous en tant que peuple on veut diriger notre énergie? les bonnes maniéres pour vivre ensemble... Si t'a pigé l'essence des choses, alors tu peux être créatif, tes idées viendront de ceux qui côtoient le peuple et de ceux qui pensent abstrait ou téchnicité...tu crée une dynamique d'énergie nouvelle, une nouvelle adhésion, volonté de travail, de donner de son temps...le peuple se sentira concerné et vivant.

1) Pour Ce qui est du probléme qui réside dans ceux qui mettent en oeuvre les décisions: C'est justement le probléme d'un systéme politique qui fait remonté vers le haut, non pas l'amour de ceux qui veulent servir le peuple, mais des gens qui apprennent sur notre dos à gérer voir s'enrichir. Avoir de bon sens, peut faire de n'importe quel patriote un bon politicien, il lui manquera juste une administration compétente (*), et il peut te creuser des tunnels dans les montagnes. Tout est question d'amour de servir et de bon sense, ceci te fera monter une nouvelle élite pleine d'idée et bien formé.

3) Mon avis est différend du tien Ssi Anzarane, un modéle de développement n'est qu'une réflexion, un brainstorming de nouvelles idées de toutes les forces vives et institutions du peuple. Mais un Partie Politique doit juste le lire, s'en inspirer...ça lui donnera une panoplie d'idées...mais c'est à lui d'assumer sa responsabilité devant le peuple, on lui demande pas de l'appliquer, sinon pourquoi même faire des élections?! On choisie un Nizar Baraka et il nous applique avec des amis technocrates le nouveau modéle! Dans 5 ans on fera un autre M2D. Si y'a de l'honneteté, un élu ménera en bon responsable à bon port projets déjà entammé par ces prédecesseurs, il faut juste avoir des Hommes d'Etat.
Par contre, je crois que chaque collectivité, région...doit avoir accés à une liste nationale de "BONNES PRATIQUES" "BONS PROJETS"...(avec des chiffees approximatifs sur leurs financements ) qu'ils peuvent demander auprés du Wali, MI (basé sur les idées du M2D)...afin d'aider les nouveaux élus à avoir de la téchnicité qui va les aider à avoir une vision sur des projets crêatifs. Parce qu'on doit aider le nouveau petit élu à mener une bonne période de gouvernance optimisé.

(*) même le Roi a reconnu qu'il faut une bonne administration compétente. J'ai lu dans un livre d'histoire, une phrase qui a retenu mon attention: un gouvernement central ne peut créer de grande chose sans son bras qui est l'administration. C'est ce bras qui détermine la capacité de complir de grand oeuvre, un bras neutre.
D'ailleurs, le Roi n'a pas déclenché ce programme du M2D, qu'aprés avoir constaté que le 1er partie politique du Maroc ne peut plus géré ça en l'état actuel, de quel partie politique je parle? du ministére de l'Intérieure, et d'ailleurs a raison, le ministére n'est pas fait pour ça et on lui donne pas les moyens de remplir sa mission (budget), le MI faisait des pirouettes tactique, des écrans d'enfumage...mais ça fait que retarder le tictac. Le MI créait des commissions d'investigations pour calmer le jeu, annoncer des budgets faramineux pour telle ou telle opération ou région, jongler avec le budget...mais le pantalon n'admis plus une place de plus pour une Tr9i3a (patch).

Dans un autre vieux livre sur la dynamique de l'histoire écrit par un certain Voynet, il a parlé de la noblesse des peuples qui arrivent à dompter leurs environnements hostiles et créer un environnement où il fait bon vivre, il a donné l'exemple des Hollandais avec leurs digues et le goût du commerce et des voyages... il a parlé de la noblesse des peuples de montagnes, il a aussi parlé de la résistence à la dureté de la vie des Fellahas (ex de l'Egypte, parce qu'il était accompagnateur de Bonaparte).
Mais aussi il a parlé d'une chose importante, à savoir pour créer de la civilisation, faut de la soumission. Les peuples des nouvelles Nations n'acceptent pas la soumission car l'élite dominante est étrangére, et sont donc tout le temps en rebellion. Les historiens aussi parlent de la cause de la chute de Rome et plein d'autres civilisation: c'est quand l'argent se mélange avec le Pouvoir, il pourrit tout.
En parlant de la soumission, la pluspart des historiens disent le génie de Rome réside dans son organisation et aussi dans son obiessance civile.

En 2019, le Maroc n'a aucune réponse a donné a son peuple à part الاستقرار. Ça en dit long sur la pauvreté des esprits, et le baguage culturel de ceux qui entourent le Palais et le gouvernement. D'ailleurs, si le vieux Makhzen continue d'appliquer ses vielles recettes si parce qu'ils manquent d'idée. J'aurais aimé que le Palais soit plein d'historiens, intellectuels...(clien d'oeil par exemple à l'IRIS) qui enrichissent notre démocratie par les erreurs des autres peuples, qu'est ce qui fait leurs richesses et leurs chutes?...Un Palais qui nous tire vers le Haut, au lieu de juste savoir neutraliser...

J'aimerais revenir sur la nature des peuples. Le peuple marocain attaqué par le détroit, protégé par l'Atlas, attaqué toujours par l'Est durant son histoire, peuple sans ressources à part le travail de son peuple, peuple qui a accueilli les hommes libres (entres autres) qui ont fuit depuis l'est (empire romain, byzantin, arabe...), peuple qui a vécu au détroit et a résister aux différentes colonisations et attaques de d'autres peuples venu de toutes part...est un peuple qui a dans son ADN la capacité des grandes choses, il a démontré de part son hisoire, il faut juste savoir lui sortir le caractére de la médiocrité des gouverneurs.

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ⵜⴰⵢⵔⵉ ⵏ'ⵜⵎⴰⵣⵉⵔⵜ

Anecdotique mais néanmoins très signifiant :

https://www.h24info.ma/maroc/video-il-donne-2-millions-deuros-aux-orphelins-de-la-region-de-marrakech/

Ce monsieur, en plus d'avoir bati sur ses propres deniers, tout un village pour y accueillir 100 orphelins, a reçu l'aide de nombreux marocains pour y soigner et scolariser ces enfants. Medecins, infirmiers et etudiants marocains lui apportent une aide gratuite.
Quand on veut....
Dès lors que vous initiez quelque chose de positif, vous creez une dynamique positive. Et ces besoins là, ne sauraient etre que gratuits. Ce qui a été rendu possible pour ces enfants, devraient l'etre pour tous les marocains.
Chapeau bas a ce monsieur.

Nota: pour moi, cet exemple (a son échelle), résume l'esprit qui doit animer un NMD. Pour que les choses changent, il faut aussi que nous changions.

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Lachgar, SG de l'USFP a donné sa vision du M2D:
Il était accompagné de sa fille, du fils de Lahbib El Malki et du chef de son journal. L'une de ses proposition phare et qu'il y'a pas de M2D fiable sans démocratie. Il faut rappeler aussi que Lachgar est un Khdam Dawla (grand Serviteur de l'Etat) qui a et continue de bénéficier de terres et licences divers, comme Lahbib El Malki d'ailleurs.

D'un un autre côté, je pense que ce Monsieur Suisse (le post d'en haut), a dû être obliger de payer un terrain. Alors que nous avons les Addoha &Co qui ont cannibalisé des terreins qui étaient réservé aux espaces verts en toute impunité, puisque apparement quelqu'un de trés influent est dérriére Sefroui. Ils ont mis la main sur des terreins publiques à prix dérisoires et ont surtout bénéficier de l'argent publique à flot...mais ils n'ont jamais fait quelques choses de positifs à la communauté ni investie en quoi que ce soit. Ils sont en train d'attendre que la vache soit grasse pour sucer encore plus.

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ⵜⴰⵢⵔⵉ ⵏ'ⵜⵎⴰⵣⵉⵔⵜ

Bonjour,

A la lecture de nos contributions respectives que je tiens pour particulièrement progressistes dans leur ensemble, les contours de ce que serait ce nouveau modèle apparaissent de plus en plus clairement. Maintenant je ne vois quasi aucune contribution des organisations politiques marocaines allant dans ce sens se contentant trop souvent d'un simple replâtrage.

Merci Alphatango pour tes contributions. FAR-MAROC : Débat autour du nouveau modèle de développement pour le Royaume - Page 3 Icon_sal

La fin des privilèges et autres rentes y compris au plus haut de l’État. Gratuité de l'enseignement y compris universitaire et définition des contenus. Un système de santé et de retraite, mais aussi d'assurance sociale assuré principalement par les cotisations (employeurs + et salariés -). Un soutien aux petites et moyennes entreprises (PME) notamment par la création d'un système de crédit à bas taux d'intérêt et l'introduction d'une économie "colbertiste" (ou dirigiste) de plan quinquennal au service des intérêts de la nation et non des marchés. Une agriculture tendant à l'autosuffisance alimentaire avec un contrôle des prix des produits de première nécessité tant que cela sera nécessaire. Un système d'impôt direct (sur tous les revenus, y compris ceux des entreprises étrangères) et indirect (TVA) massivement injuste qui favorise le peuple au détriment des revenus issus de la rente et de la spéculation et non du travail. Une administration statutaire chargée d'assurer les missions de service public au sens large au service de grands projets nationaux, régionaux et internationaux. Un pourvoir judiciaire impartial ni rapide ni expéditif ayant les moyens de ses ambitions permettant des décisions rendues promptement et conformément aux lois.

C'est dans un tel cadre que l'humain peut s'épanouir : l'équité plus que l'égalité ou l'esclavage, la fierté de participer à la construction d'un monde meilleur plutôt que la soumission à l'argent.

Ce qui est inquiétant dans cette histoire de nouveau modèle de développement, c'est qu'il est piloté par le pilier de la nation, pour in-fine en produire un seul... cela signifie une négation des expressions politiques diverses.. Ni les élections, ni la compétition entres partis, encore moins leurs programmes, n'auraient plus de raison d'exister, puisqu'il n'y a qu'un seul modèle à appliquer...

Nous nous étions enthousiasmés pour la constitution de juillet 2011, qui est une charte formidable, qui aurait pu, si nous avions de vrais courants politiques, réellement légitimes populairement, donner lieux à des programmes de développement diversifiés, faisant l'objet de contractualisation par les urnes..

A mon humble avis, il ne faudrait pas travailler à la place des courants politiques qui doivent pouvoir donner des choix multiples aux marocains... cette initiative royale pourrait se limiter à une réforme du champs politique, largement éducative et concentriquement formatrice, et qui permettrait de l'assainir et le rendre attractif pour les vrais compétences de notre société... les marocains ont le droit d'avoir des offres politiques et voter pour des programmes, qu'ils soient progressiste, conservateur, libéral, ect......

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Par progressiste qui est pour moi un état d'esprit pas un positionnement, j'entends des personnes appartenant aux divers courants politiques d'expression démocratique ou à la société dite civile. On trouve des progressistes à droite comme à gauche, ou pas, avec ou sans étiquette et cela à l'opposé de ce que sont les réactionnaires, de droite comme de gauche, avec ou sans étiquette, au service eux d'intérêts particuliers.

Ce Thread avait commencé par un souhait de FAMAS d'atteindre une croissance de 8%. Ça m'a interpeller et je vais essayer de commencer par là.

1) Fiscalité: Demander à n'importe quel gestionnaire étatique, il va vous dire pour une croissance X faut une injection d'argent Y (*).
Donc on a besoin d'injecter de l'argent dans le budget d'Etat, pour le faire, il nous faut de l'impôt. Un chiffre selon La commission sur la fiscalité (Mr Berrada): 0.8% des entreprises payent 80% de la recette fiscale!

(*) 2) Investissement: Cependant, tout effort d'investissement suit une loi normal, c'est à dire que y'a un moment, la rentabilité des investissements stagne dans une activité X, donc l'argent n'est pas tout. En plus de l'argent nécessaire, faut choisir où diriger notre investissement pour avoir des effets de leviers sur d'autres activités, de couches sociales et sur la monté en gamme de la V.Ajoutée.

Au Maroc, y'a pas des hommes d'Etat qui ont le poids politique pour faire fonctionner les institutions, et contrôler l'intérêt publique sur les levés de fond sur le marché financier (majoritairement des fonds institutionnels, épargne publique...donc d'une utilité publique). Le cas de MYA ENERGY est trés significatif (Y'a des dizaines de ce genre d'investissement faits par des gens proches du Palais), un autre exemple est les expansions de nos banques à l'éxtérieure dans une conquête de l'ouest tout azimut. Il faut un équilibre entre levier éxtérieur d'un côté, productivité et monté en gamme intérieure, Je dis ça parce qu'à un moment faut avoir quelques choses à exporter et donner un salaire aux marocains pour qu'ils consomment! Question de bon sense mais faut une vie politique saine pour la mettre en oeuvre.

Donc:
La Question du M2D est simple: c'est une question d'impôt majoritairement, c'est se donner les moyens de ses ambitions. Il faut pas se leurrer avec des mots savants sur le M2D. un développement est souvent une question de solidarité et équité entre riches et pauvres. Le fonctionnaire, le MI, le gouvernement...n'ont pas les moyens pour donner au marocain un service minimum de qualité, du travail... Les ambitions de peu de gens sont prioritaire au détriment du peuple qui est pousser à la débrouille. En attendant des jours meilleures qui viendront jamais sans une vision d'ensemble.
Mais aussi le développement est une question de: où on veut mettre et encourager les autres à mettre leurs argents, afin de stimuler l'économie. Qu'est ce qu'on veut valoriser, transformer...

Solutions sur la Fiscalité:
Il est vraiment navrant de voir un Etat qui est pas capable de collecter de l'impôt. Une volonté politique manque dans une passivité complice, peut être un manque de légitimité démocratique afin de secouer ce dossier!? Pour attaquer ce dossier, notre économie doit développer des normes de circulations des produits et services et leurs qualités.
1) Découper Villes par villes, des zones classés selon le revenu. Et classer des critéres objectifs déterminant la prospérité d'un business (tout types confondus: Hanout, café, Boucherie...Atelier...). Une fois ça est fait, soit on est capable d'imposer selon le flux des transactions, ça serait le mieux ( je donnerais un plus en avant des idées volantes pour une impositiin variable et précises), soit on est pas capable, alors faut un barréme fixe appliqué aprés visite et controle de ce petit business. Soit vous payer soit vous dégager les lieux. Si vous êtes installé dans ce quartier vous devrez gagner tant, donc payer tant, si vous êtes pas capable alors votre business mérite de mourir. Par contre, j'appliquera un barréme réduit pour les petits commerces installé dans des villages et quartiers trés pauvres.

Mais je crois que pour beaucoup de business. On peut exiger d'abord que tout les produits doivent avoir un code barre du prix. L'Etat peut développer et vendre des caisses enregistreuses avec logiciel sécurisé intégré Tout commerce doit en avoir et tout achat qui sort de ce commerce doit avoir une facture codifié, des controle in situ sur la caisse enregistreuse peuvent indiquer des infos qu'on peut croisés avec les approvisionnements du dit business.
J'accompagnerai ce chantier par grande publicité culpabilisant tout achat sans ticket. Et des sanctions doivent être fixé pour toute fraude avec des ammendes lourdes. ça sera soit être légale où se ruiner. Il faut aussi étudier pour chaque métiers des points de controle qui sont décisif dans la circulations des flux inter acteurs du marché, et élaborer des moyens de croisements des infos, puis débarquer (Policiers, et insmecteur d'impôt et fraude) et encerclé le camion, l'atelier ou autres et exiger les papiers, déclarations des travailleurs...
Je suis étonner d'entendre que c'est dificile de controler les cliniques! Alors qu'on peut faire en sorte que chaque produit qui doit sortir d'une pharmacie doit l'être sous code d'une ordonnance du médecin donné au patient X. Un simple croisement des donnés révelera des tentatives de fraudes et les flux d'argent de la clinique

Je propose aussi d'étudier secteur par secteur, et préparer une panoplie d'outils. La douane et inspection des fraudes peuvent mener des contrôles routiers sur les camions et leurs marchandises

2) L'Etat doit étudier activité par activité, et voir celle qui rapporte en terme de valeur ajoutée, ratio emploi, industrialisation...et appliquer des barrémes d'imposition encourageant ou taxant fortement ces activités. L'idée est que l'argent doit être encouragé à créer de la valeur (ou être obliger à s'installer dans des zones défavorisés pour une équité territoriale...)
Sans oublier, de revoir radicalement les niches fiscales dont bénéficient beaucoup d'activité (exportation agricole et grand domaines...). En plus de revoir la liste des produits importés et leurs fiscalités.
3) Faut taxer la richesse, l'argent dormant sous forme de pierre ou autres...

4) S'adresser à des activités informelles. Sélectionner des zones géographique où on sait que ce commerce s'exercice depuis longtemps, l'idée est d'appliquer un barréme réduit sur une période X, le temps que ce commerçant se formalise. Sans numéro d'imposition, il a aucun droit de squater l'espace publique. Aprés ce temps passé, il doit s'installer légalement et payee plein impot, on l'a laissé suffisement pour se débrouiller et arranger sa vie, maintenant soit tu avances soit dégages.

L'Etat peut appliquer le régime pénal des comparutions immédiates devant le juge. Et commencer à distribuer des amendes et relâcher le mec. Un X nombre d'amendes, soit travaux d'intérêt général pour X période, soit la prison.

5) Des pub TV culpabilisants les agents administratifs corrompu devant leurs femmes, l'entourage social et devant la société. Leurs rappeler que le malheur d'un enfant dans la rue est à cause de son égoisme. Faire de la corruption une valeur ignoble. Même chose pour la fraude.
6) La douane. Ça je veux même pas en parler. Les agents de douane ont privatisé leurs jobs! Un tiers pour l'Etat, le reste pour lui et le chef.

Conclusion: L'ordre au dessus de tous. Surtout au niveau impôt, faut une grosse opération d'Etat.
Une concertation sur un modéle de développement pour moi, doit impérativement parler au collectif qui font employer beaucoup de gens dans notre pays: Les épiciers, les artisants, ...Eux ont surement beaucoup à dire aussi. Au niveau technique, c'est les professionnels qui travaillent tout les jours dans leurs domaines qui sauront donner des astuces pour controler les flux de marchandises et de richesses, ou comment valoriser la VA et créer de l'emploi...
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Investissements : Je laisse ce point pour plus tards

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ⵜⴰⵢⵔⵉ ⵏ'ⵜⵎⴰⵣⵉⵔⵜ

il faut savoir que nous perdons 2% de croissance annuelle à cause de la corruption + guerre des routes, sans compter 1% ou même plus dans l'informel

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"La stratégie est comme l'eau qui fuit les hauteurs et qui remplit les creux" SunTzu

Invité

Les contributions de Ait et Adam soulevent un point important: Si nous mettons en place un "Nouveau Modèle de Développement" que les partis politiques prennent pour argent comptant et acceptent d'appliquer sans discussion... Quelle est alors l'utilité d'avoir des élections et quelle diversité d'opinion nous offrent les partis politiques?

Ce jeu devient en fait particulièrement dangereux et nous dirige vers une sorte de parti unique/pensée unique puisque plus aucun parti politique ne pourra sortir du chemin tracé par ce nouveau modèle.

C'est pour cela que je redis (comme l'a bien résumé Rafi) que le modèle de développement doit être une série de principe de base. C'est pratiquement des choix constitutionnels. Il ne doit pas inclure des méthodes d'implémentation car cela enlèvera toute liberté aux partis qui sont en fin de compte les seuls représentants du peuple via les élus.

La contribution du CESE fait une centaine de page. C'est un budget, un programme politique. Pas un modèle de développement.

Revenons un peu sur l'USFP et sa contribution: Il y a Lachgar, sa fille, le fils de Malki... Et on ose parler d'un nouveau modèle?

Le système actuel est construit sur l'atavisme et l'accaparation du pouvoir (économique et politique) par un nombre limité de familles qui ont fermé tout accès au reste de la population. La fille de Fassi Fihri (et Badou) se marie au fils de El Alamy. Le fils de Fassi Fihri (l'autre) se voit donné un "think tank" à qui toutes les portes s'ouvrent. Sefrioui et Bennani (Wafabank)... On voit les nouveaux riches fusionner avec le vieil argent, le pouvoir politique s'allier au pouvoir financier... On voit les jobs importants etre donnés aux "fils et filles de" alors que 40 millions de Marocains veulent quitter le pays car il n'y a simplement pas de place au sommet pour eux. Ces familles ont accaparer tout l'espace et on cadenassé l'accès. Ils n'ont plus besoin d'etre les meilleurs, ils doivent juste naître et tout leur est dû. La méritocratie est morte à cause de ce cadenassage qui est une véritable construction politique faite pour sécuriser le trône. Aujourd'hui, nous pouvons dire que cette construction (le trône tient sur quatre pilier: les chorfas, les grandes familles commerçantes, les ulema, et les "tribus jaych"... si je me souviens bien de l'expression) est arrivée à ses limites et qu'elle est devenue toxique pour le trône et pourrait causer la mort du système monarchique au Maroc.

C'est honteux, tout simplement honteux que l'USFP ose se présenter avec la fille du patron (qui n'a aucune légitimité autre que d'etre la fille d'un voleur parmi les voleurs) pour nous parler de modèle de développement. La faillite de notre système est dû à ces privilèges et ce serait ceux qui bénéficient de ces privilèges et qui ont cadenassé le système économique pour en faire une rente transgénérationelle à qui on confie le dossier? C'est du foutage de gueule!

Dernière édition par AIT le Mar 7 Jan 2020 - 17:35, édité 1 fois

+1
Je vois même des Bennani, Alaoui, Alami, Sefroui...généraux des FAR. Qui se souvient du Pilote Bahti mort et le fils d'un Fassi Fihri, proclammé porte parole FRA, qui lui rend les hommages d'Etat!
Le gars qui a monté OGIF et s'est incrusté dans Sound Energy pour s'emparrer du gaz de Tendrara est le fruit d'un mariage Alaoui et général Benslimane (Chef de la Gendarmerie à vie, célébré en chef compétent jusqu'à hier ici même)...qui osera dire à ces gens que je suis pas d'accord?! le convoquer dans un tribunal...?! qui se souvient de pas mal de scandales financiers impliquants des gens du Palais, ex CIH...

Y'a t-il pas un Historien du Pouvoir qui leurs dira que les monarchies tombent souvent à cause de celà.

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ⵜⴰⵢⵔⵉ ⵏ'ⵜⵎⴰⵣⵉⵔⵜ

Lettre royale adressée au 33ème Congrès international pour l’Efficacité et l’Amélioration de l’École

Citation :: “Louange à Dieu, Prière et salut sur le Prophète, Sa famille et Ses compagnons.

Mesdames, Messieurs,

Il Nous plait d’adresser ce Message aux participants du trente-troisième Congrès international portant sur l’efficacité et l’amélioration des Écoles, auquel Nous avons accordé Notre Haut Patronage. Nous souhaitons témoigner ainsi de l’intérêt que Nous portons à sa thématique centrale qui met en évidence la fonction essentielle de l’éducation et de l’enseignement dans la formation des jeunes pour les mettre en capacité d’apporter leur concours actif à la réalisation du développement durable.

A cette occasion, Nous tenons à saluer les nobles objectifs que ce Congrès s’emploie, depuis sa création, à mettre en œuvre, en s’attachant essentiellement à favoriser, partout dans le monde, un accès équitable à une éducation de qualité.

Nous souhaitons la bienvenue aux honorables hôtes du Congrès et Nous nous réjouissons que ce symposium international soit organisé au Royaume du Maroc qui devient, de ce fait, le premier pays arabe et africain à abriter ces assises, puisque les précédentes sessions se sont exclusivement déroulées dans des pays d’Europe, d’Amérique et d’Asie. Le choix du Maroc atteste la crédibilité dont il jouit aussi bien aux yeux des différentes instances et institutions internationales, qu’auprès des pays frères, amis et partenaires.

Mesdames, Messieurs,

La tenue de ce Congrès incarne la volonté de la communauté éducative internationale de renforcer les relations de coopération Nord-Sud et Sud-Sud, afin de rehausser la qualité des systèmes d’éducation par la mise en place d’une école plus efficace. La reconnaissance de l’éducation, comme question universelle et droit humain fondamental, s’illustre par l’adhésion unanime de la communauté internationale autour du quatrième Objectif du Programme de Développement durable à l’horizon 2030, ainsi que par l’engagement subséquent des gouvernements à le concrétiser, en favorisant un accès de tous à une éducation de qualité, sur un pied d’égalité, et en promouvant les possibilités d’apprentissage tout au long de la vie.

Ce Congrès est une opportunité pour mettre en évidence le rôle d’avant-garde que les pays africains, grâce à l’importance de leur jeune population, peuvent prendre dans l’enrichissement du débat engagé autour de l’amélioration de la qualité de l’éducation et de la formation. Il est aussi l’occasion de formuler les meilleures réponses aux principales attentes des pays en développement qui aspirent à se doter de systèmes d’éducation plus performants et aptes à s’aligner sur les modèles éducatifs avancés.

Nous sommes attachés à la réalisation des objectifs globaux de développement que le Congrès s’est assignés, notamment en matière d’éducation. Dans le même temps, nous sommes déterminés à ce que ces assises constituent une opportunité pour renforcer les relations de coopération et les voies de rapprochement entre les protagonistes. A cet égard, le Maroc est résolu à raffermir les liens de coopération tissés avec son environnement immédiat, arabe, africain et international, afin de promouvoir les valeurs de fraternité, d’amitié, de collaboration et de constituer un partenariat pour le partage du progrès commun. Cet engagement est guidé par les idéaux d’ouverture, de modération, de tolérance, de dialogue interculturel dont se revendique le Maroc et que consacre la Constitution du Royaume.

Mesdames, Messieurs,

L’importance particulière de ce Congrès tient à plusieurs considérations : particulièrement l’étendue de la participation d’environ 70 pays des différentes régions du globe, le large éventail d’approches et d’expériences fructueuses qui y est présenté ainsi que l’exploration de perspectives prometteuses, notamment en termes d’opportunités de partenariats.

Ce congrès est d’autant plus important qu’il aborde des sujets d’actualité en lien avec les principales préoccupations communes à la plupart des systèmes d’éducation. Il offre, donc, une excellente occasion d’approfondir la réflexion collective autour des thématiques retenues pour le débat, de formuler des idées et d’échanger des savoir-faire, favorisant in fine un brassage fécond des expériences réussies. C’est à la faveur d’un tel effort que des établissements d’enseignement plus performants verront le jour à l’échelle des pays participants et qu’ils rempliront pleinement leur mission : offrir, toutes filières confondues, un espace propice à l’éducation et à la formation, autant au niveau général, professionnel qu’universitaire.

Mesdames, Messieurs,

Ces dernières années, notre pays a entrepris une réforme profonde et globale de son modèle scolaire. Nous avons veillé à la définition des grandes lignes de ce chantier et à la formulation de ses orientations prioritaires pour opérer une transformation qualitative du système de formation à travers une refonte des objectifs fixés. Le but ultime est de préparer le passage à un système éducatif nouveau qui repose sur l’interaction active des apprenants, dont il s’agit de développer les compétences innées, de favoriser le sens critique, de stimuler la créativité et la capacité d’innovation. Une initiation aux valeurs civiques et morales est aussi à l’ordre du jour dans la nouvelle configuration scolaire.

En outre, Nous avons préconisé que les apprenants soient dotés des compétences nécessaires et initiés aux langues étrangères pour favoriser leur ouverture au monde. Nous avons aussi appelé à la formation de bons citoyens, à l’implication des jeunes dans le processus de développement, en assurant un climat propice à l’ouverture de tous aux autres cultures, à leur insertion dans le monde de la connaissance et de la communication.

Pour une opérationnalisation efficiente de ce projet éducatif, le Maroc a inséré ces principes directeurs dans une Loi-Cadre spécifiant les objectifs du Système de l’éducation et de la recherche scientifique, mis en parfaite cohérence avec les phases d’exécution correspondantes.

Mesdames, Messieurs,

Intimement convaincu du rôle clé de l’éducation, Nous avons maintes fois mis l’accent sur l’attention particulière que Nous accordons à la promotion de ce secteur, qui constitue un levier essentiel du développement durable, dans ses différentes composantes : sociale, économique, culturelle et environnementale.

En effet, l’enseignement est l’instrument essentiel de la mise à niveau du capital humain qu’il dote des capacités de créer des richesses, de susciter une prise de conscience collective et de faire éclore une pensée créative et novatrice.

L’enjeu est de former un citoyen soucieux d’exercer ses droits et d’accomplir consciencieusement ses devoirs; un citoyen imprégné des valeurs universelles, notamment celle de la communauté humaine de destin; un citoyen attaché à son identité riche de ses multiples affluents; un citoyen acquis aux principes de coexistence et immunisé contre toute forme d’extrémisme, de radicalisation et de repli sur soi.

Si nous souhaitons que Notre École, fondée sur ces nobles objectifs, soit efficace, il faut qu’elle soit capable de répondre aux besoins et aux préoccupations essentielles des jeunes, véritable force motrice de la société.

Il convient de faire d’eux des personnes épanouies, autonomes, capables de faire valoir leurs potentialités et de s’accomplir pleinement. Pour ce faire, ils doivent être dotés des connaissances, des compétences, des aptitudes, des valeurs, des langues et d’une culture qui faciliteront leur insertion socio-professionnelle : finalité que Nous avons toujours considérée, non comme un privilège, mais comme un droit dont chaque citoyenne et chaque citoyen devront jouir.

Par ailleurs, l’efficacité de l’école doit être jaugée à l’aune de sa capacité à garantir l’éducation et la protection de la petite enfance, à intégrer tous les enfants, de toutes catégories sociales et de toutes tranches d’âge.

Cette démarche se fonde sur le principe d’égalité des chances et sur l’impératif de justice sociale et spatiale, notamment en milieu urbain et dans les régions accusant un déficit en la matière. Ce principe doit se décliner à travers l’assistance apportée aux filles du milieu rural, aux enfants en situation de précarité ou à ceux en situation particulière, mais il doit aussi s’exercer en faveur des enfants d’immigrés et de réfugiés, qui ont droit à une éducation adaptée à leurs besoins fondamentaux en termes d’éducation et d’intégration, tant dans les pays d’accueil que dans leurs pays d’origine.

A cet égard, Nous saluons une fois de plus, le choix judicieux des thèmes qui seront débattus lors de cette conférence.

Cela ne fait aucun doute : l’échange autour de ces thèmes conduira à la formulation de réponses concrètes et innovantes aux divers défis spécifiques à ce domaine, sous forme de propositions, de décisions et de recommandations, dont Nous espérons qu’elles ouvriront des perspectives d’action commune, et qu’elles aideront in fine nos différents systèmes d’éducation à assurer une éducation de qualité, équitable et inclusive ; une éducation qui, offrant des opportunités d’apprentissage tout au long de la vie, permet à chacun de progresser sur le plan personnel et de contribuer à l’essor de la société.

Nous sommes persuadé que la Conférence aura des résultats probants, au vu de la stature éminente de ses participants qui comptent dans leur rang des académiciens chevronnés, des chercheurs de renom en matière d’éducation, des représentants d’institutions gouvernementales et d’organisations non gouvernementales œuvrant dans les domaines de l’éducation, de la formation et de la recherche scientifique.

Puisse Dieu vous assister, guider vos pas et couronner vos travaux de succès.

Wassalamou alaikoum warahmatoullahi wabarakatouh”.

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Les peuples ne meurent jamais de faim mais de honte.

AIT a écrit:: 5) Des pub TV culpabilisants les agents administratifs corrompu devant leurs femmes, l'entourage social et devant la société. Leurs rappeler que le malheur d'un enfant dans la rue est à cause de son égoisme. Faire de la corruption une valeur ignoble. Même chose pour la fraude.

Totalement d'accord avec toi, Il n'y as pas de grand remède chez nous que la CHOUHA. Nous sommes des personnes kamouniyine.
Exemple: Pourquoi les gens ne resquillent pas dans le tramway? En plus des cameras de surveillance, l'agent de contrôle encaissent l'amende (généralement 50dhs) qu’après avoir fait compris a tous le monde présent a cote de toi dans la rame que tu as essayé de resquiller. Et cela marche parfaitement.
Donc je propose qu'on dégrade publiquement dans une cérémonie retransmis (style dreyfus) tout agent de l’état condamnée dans une affaire de corruption.
Vous verrez qu'on va reflechir plusieurs fois avant de risquer a accepter la corruption. Ceci va totalement nettoyer la profession et va imposer charisme et respect de l'uniforme.

Investissement:
Naivement, parfois je me pose des questions qui apparaissent absurdes. Par exemple, je me demandes pour quoi l'impact d'une année pluvieuse est trés important sur notre économie? Avec toute chose égale par ailleur, c'est à dire que les grands domaines agricoles et parcelles irrigués seront exclus!
Je crois que cette impact peut être éxpliqué par le fait qu'une année pluvieuse touche principalement les petits agriculteurs et toute population qui vit de ça, soit les propriétaires, travailleurs saisonniers, et tout l'économie rural qui dépend principalement du revenu de l'agriculture pour dynamiser la demande. Chose tout à fait évidente. Nous avons toute une population et des régions qui sont pas valorisé, rentabilisé. L'Etat est quasi absente sur certaines régions, le bras administratif est incapable d'atteindre tout le territoire national.

Je crois que n'importe quelle économie doit concevoir 3 vitesses/conceptions qui ciblerons 3 segments de la société:
1) Une grosse partie de la population inactive faute de travail, grand poucentage d'elle est une population non qualifié (travailleurs sainsonniers agricoles, main d'oeuvre sans qualification...)
2) Une population de jeunes urbains avec une formation non adaptés au peu d'économie de transformation que nous avons, économie de la débrouille
3) Créer de la haute valeur ajoutée qui n'embauche qud peu de gens, mais qui permettra d'alimenter richement le budget afin d'investir ces sommes sur les (1) et (2).

Approfondissements (des points 1, 2 et 3)
1) Voyager dans les compagnes marocaines, surtout tout le long de l'Atlas, me permet d'avoir un paysage désolant, notre incapacité se voit même sur des reliefs sans arbres. C'est le symbole d'une terre délaissé et de l'incapacité des communautés à faire face à leurs milieux. Le désert avance, le climat de plus en plus arride, les troupeaux n'ont plus d'espace vert, les population n'ont pas de quoi se chauffer ou se nourrir qu'en coupant les arbres... On peut pas s'attendre à ce qu'une population qui vit dans un cercle fermé de pauvreté depuis des générations, de crée d'elle même de la technicité! les gens sont dépassé par le quotidien. Leurs jeunes vont à Tanger faire de la maçonnerie pendant des mois et revenir avec ce qu'ils ont, cependant leurs propres environnement est délaissé.
C'est à l'Etat d'apporter du savoir faire à ces populations délaissé afin qu'il développe leurs environnement. On peut planter des arbres qui donnent des fruits au troupeau et même alimenter l'industrie avec (fruits de chénes, le caroubier... ) et qui aussi permettront de faire revenir les espaces verts...On peut ormer tout ces gens de montagnes à l'apiculture et profiter de ces espaces sauvages idoins afin de les rentabiliser. D'ailleurs, beaucoup de nos MRE s'arrêtent en Andalousie acheter des grands pots de miels, au Maroc y'en a pas, pourquoi? Parce que des paysans pauvres sont délaisser sans savoir faire. On peut aussi constater ce laisser faire de non Etat, par la non valorisation des récoltes fruitiéres (pommes, abricots,...), En france, de simple coopératives de compagnards font des jus... En plus, il nous faut un programme qui permet aux agriculteurs d'accéder au marché tel Rangis, Mercamadrid...qu'on peut constituer, ceci garantira aux petits agriculteurs d'accéder au consommateur final et de sortir de l'impasse des intermédiaires...
J'irai plus loin dans ma naîvité, l'Etat peut même déclenchait sur des périodes bien étudiait des compagnes de recrutemment de jeunes afin de planter des arbres, d'aménager des terres...J'aurais offert le Smig journalier a tout celui qui veut travailler, filtrer selon leur situation, 50dh/j et j'embarque tout le monde en petit groupe vers la montagne. Ça serait une maniére de valoriser l'espace et donner du revenu à une population découper des circuits économique. Dans ce plan, je peux même faire travailler prisonniers en fin de peine et personnes condamné pour travaux d'intérêt général.
En somme, il nous faut valoriser le monde rural pour qu'ils arrivent à créer de la richesse. J'ai oublier aussi, de former les jeunes et les financer pour du tourisme rural, et sa promotion en interne et en externe..

2) Au delà d'une formation continue. L'Etat doit réfléchir à encourager des activités trés consommatrice de main d'oeuvre. Sans l'intégration du maximum de la population dans l'économie, la demande intérieure restera faible. l'Etat doit élaborer une liste de ce genre d'activité et les encourager et protéger.
Un grand potentiel se perd au Maroc quand on regarde le nombre de nos produiits brutes qui sont pas valorisé (une pensé amerre au produits de la pêche entre autre).

3) Finalement, Nous avons peu de visibilité sur des activités de haute valeur ajoutée sur lesquel on doit miser. Y'a un peu d'espoir sur les technologie de service bancaire informatisé, mais aussi une monté en gamme au niveau automobile, batterie, aéronautique, technologie des energies renouvellables...cependant tout un plan de monter en gamme technologiqie doit s'opérer sur pas mal d'activité (céramique, textile, métallurgie...

Conclusion: Occupation en masse sur du bas de gamme, monter en gamme industrielle, transformation de ce que nous avons, et développements des métiers de pointes de grandes valeurs ajoutées, éducation de qualité.

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ⵜⴰⵢⵔⵉ ⵏ'ⵜⵎⴰⵣⵉⵔⵜ

Invité

Ait, ta question sur les années pluvieuses est justifiée et judicieuse. Ton explication correspond à l'explication officielle: Pluie = bonne récolte pour les petits agriculteurs = ils recrutent du monde pour les récoltes + ils ont des revenues pour consommer.

Cette explication officielle n'est pas convaincante car tous ces petits agriculteurs ne sont pas imposés et sont en dehors des circuits modernes de vente. Toutes leurs transactions sont en cash et ne sont pas déclarées. Jusqu'au marché de village (ou de grande ville), toute la chaîne de valeur est dans l'informel (ce que j'appelle l'informel légal) et n'est pas mesurable par les services de l'état. Tout ce que nous faisons semble être une estimation de la récolte puis une estimation des prix de ventes pour en sortir une estimation de la valeur ajoutée du secteur.

Ceci est un des points faibles de notre économie: Des pans entiers sont hors de tout système de mesure. En défiscalisant l'agriculture, Hassan II a créé un une zone invisible dans notre économie. Il en va de même pour l'éducation privée qui est aussi complêtement défiscalisée.

Ma suggestion est de refiscaliser tout les secteurs et tous les individus. On peut maintenir un secteur donné à un taux de ZERO % mais obliger les participants de ce secteur à déclarer les revenues, couts et profits. On peut assister les petits agriculteurs en mettant en place un ppublic-private partnership où l'état payerait des comptables privés Marocains pour faire les comptes des petits agriculteurs et les encodés dans un système informatique centralisé.
Le fait est que tout le monde devrait être obliger de déclarer ses revenues (personnes physiques et personnes morales à but lucratif ou non) même si ils sont (pour une raison ou une autre) soumis à un taux d'imposition de zero. C'est le seul moyen de savoir quelle richesse est produite... Car pour l'instant nous n'en avons aucune idée et les chiffres qu'on nous sort pour le PIB n'ont pas de lien avec la réalité et ne sont pas en ligne avec la circulation de monnaie dans le pays.

Je vous remercie pour vos interventions très constructives et très pertinentes, j'ai appris énormément, cependant en lisant les différentes propositions et discutions sincèrement je trouve du mal un peu à me positionner par rapport à notre problématique fondamentale,
Est ce qu'il s'agit de l'élaboration d'un nouveau modèle de développement économique ou modèle de développement global ou bien projet de société ?
Car il y a une très grande différence sur le plan théorique/ conceptuel épistémologique et pratique entre les trois
Avoir une analyse et un apport objectif et pertinent necessite une rigueur dans la définition de la question du départ, si je ne me trompes pas ?

Dernière édition par AIT le Jeu 9 Jan 2020 - 22:32, édité 5 fois

romh a écrit:: Je vous remercie pour vos interventions très constructives et très pertinentes, j'ai appris énormément, cependant en lisant les différentes propositions et discutions sincèrement je trouve du mal un peu à me positionner par rapport à notre problématique fondamentale,
Est ce qu'il s'agit de l'élaboration d'un nouveau modèle de développement économique ou modèle de développement global ou bien projet de société ?
Car il y a une très grande différence sur le plan théorique/ conceptuel épistémologique et pratique entre les trois
Avoir une analyse et un apport objectif et pertinent necessite une rigueur dans la définition de la question du départ, si je ne me trompes pas ?

Les trois vont de pair, mais c'est vrai qu'un modéle de société se travaille normalement tout le temps, par les débats, la mise en concurrence des discours et programme politique, l'expression des courants de la société par la constitution de partie politique...l'intervention de sociologues...Malheureusement nous avons rien de cela, la jeunesse et la citoyenneté en général se voit imposer des décisions, plutot un laisser aller, un pourrissement total des aspects de la vie, les gens subissent la vie et l'environnement, ils se sentent pas faiseur de leur environnement. On leur impose des boutiques politiques...

Prenant par exemple les français, ils ont l'édication répuplicaine comme moyen de souder la population, mais aussi Egalité, Fraternité...qu'ils ont dériver en un modéle sociale qui protége les faibles et donne une seconde chance... c'est abstrait et matérielle en même temps.

Bref, répondre à la question du modéle de société, c'est répondre aux questions suivantes: Qui sommes nous? Comment nous voulons vivre ensemble?

Cependant si vous remarquer, répondre à ces questions implique aussi de répondre à la gestion des ressources collectives, et comment créer de la richesse et la partager.
Prenez par exemple mon intervention en haut, on peut la résumer à quelques phrases: Donner à chaque marocain les capacités de produire de la VA afin de participer à la richesse collective, ne pas laisser dérriére nous, aucun citoyen sur n'importe quel territoire du Maroc. Comment concrétiser cela? la réponse touches plusieurs aspects de la société, inclus le politique et la citoyenneté...

Cependant, pour le développement d'une société, y'a pas que l'aspect matérielle, y'a des aspects culturels, moraux, éducation, identité, la bourse des valeurs sociétales... On peut pas gérer une société comme Maroc S.A c'est à dire en portefeuille. Dans une société c'est pas l'esprit mercantile qui doit dominer, sinon souvent les riches sont des prédateurs qui dévore tout jusqu'à tuer la vache qui donne du lait à tout le monde. L'Histoire nous enseigne que par exemple l'empire Romain a atteint son apogé en 160 de notre ére, et ça coincide à peu prêt à la période du début de la fin des grands penseurs dans l'empire (Ne plus penser signifie routine et stagnation, autosuffiance...), et c'était surtout une société avec de bonnes valeurs sociétales, une bonne ambiance de vie...néanmoins, l'empire continuait à s'étendre et devenir plus fort (=force matérielle) jusqu'à l'écroulement à partir de la fin du 4é siécle-début du 5éme, donc c'est avec le recul qu'on apprend de l'Histoire.

Conclusion: C'est on était une société démocratiquement saine: beaucoup de ses aspects du modéle de développement seront déjà débatu chaque jour et forgé collectivement. Mais je suis obligé de parler du miel et des impôts...parce que notre Etat n'arrive pas à faire voir des idées sur le terrain, il y'a une passivité et incompétence, mais surtout une malhonneté, parce que je peux proposer des idées sécuritaires et trouvent bonnes oreilles, et je peux proposer autres choses et ça intéressera personnes? Pourquoi? : Parce que les conseillers, en général, ne vont pas dire à celui qui gouverne, attention! Faut changer de mentalité et auto réparer l'équilibre des forces...Non, on est bien vue par le leader quand on lui rapporte des idées qui peuvent prolonger la vie du systéme et y'a une compétition entre dans ce sens. Chaque systéme se croit capable dans la réussite des veilles recettes jusqu'à un jour où incomprehensiblement tout s'écroule. Mais il s'agit pas ici d'écroulement ou pas? Il s'agit plus du bonheur et dignité des gens, de produire plus, de donner un modéle civilisationnel et un art de vivre face à d'autres peuples (organisation des houla et douar, solidarité intergénérationnelle...) et dire voila l'héritage de nos ancêtres qui s'épanouie dans la modernité.

Bref, Rah on se noie dans l'incompétence, le laisser aller...jusqu'au obligé de parler en haut d'idée concréte, donc d'apiculture, des arbres et montagnes...mais ça rejoint l'idée globale, qui est qu'un peuple noble et vif est capable de maitriser son environnement et le rendre un paradis (Japon, Hollande...). Rah on est même d'éduquer le peuple pour une meilleire circulation dans les rond points en plein centre de Casa! Nos enfants dorent dans la rue...

Enfin, j'aimerais pas conclure sans attirer l'attention sur une chose, le Maroc comme pays jeune et en voie de développement, ne doit pas gérer la vie en commune par inertie, en copiant les sociétés développées modernes actuelles dites libérales. Celles ci en fait, on déjà passer par des étapes où l'Etat était trés directrice et interventionniste, où y'avait un modéle national et des valeurs d'Etat...tout ceci a forgé une société, une éducation et une économie...Il fait prendre ça en considération et éviter leurs erreurs, notamment avoir tuer les écosystémes sociaux culturels pour une vision centralisé de la société.

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ⵜⴰⵢⵔⵉ ⵏ'ⵜⵎⴰⵣⵉⵔⵜ

@AlphaTango
L'Etat est capable de collecter de l'impôt, il faut juste avoir un grand plan Marshal qui va dans ce sens, ça changera complétement notre façon de s'organiser en société.

Pour l'agriculture, c'est facile de collecter de l'impot, manque juste que l'administration soit trés proche de la vie du marocain dans le village comme dans la réalité des circuits informels urbain. L'administration marocaine est resté figé sur des vieux schéma ou c'est au citoyens d'aller vers elle, au lieu d'aller vers le citoyen. Pour cela il doit aller vers lui pour donner et enlever, c'est à dire protection légal, formation, aides techniques...en contrepartie d'une déclaration.
On peut supposer par exemple un découpage par territoire avec des taux différent selon les zones, on peut appliquer un taux fixe par rendement/hectare sur les champs et taxer le surplus, on peut exiger la vente des récoltes devant le Caid (fonction de notariat local), controler et exiger papier d'impot pour transport en camion, enregistrement des troupeau...

L'Etat peut aller étape par étape, d'abord attaquer les grands propriétés, les périphéries des villes...avant d'aller attaquer les villages et enfin les souks des montagnes...

Mais il faut commencef par imposer la richesse, l'héritage, les rentes, les sociétés, les niches...avant de controler les souks, et il faut venir avec un package de droits avant obligation.

Observant les chinois par exemple, ils ont fait travailler tout le monde, et les bras de l'Etat arrivent au fin fond des villages isolés (médecins...). La population est mobilisé pour planter des arbres, arranger les terres agricoles...des communautés sont formé et des techniciens viennent leurs apprendre comment valoriser leur travail et vivre de la nature environnente....

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ⵜⴰⵢⵔⵉ ⵏ'ⵜⵎⴰⵣⵉⵔⵜ

#IT #Services #Finances

Une proposition est non des moindres pour créer une révolution et un cataclysme a tout ce qui touche aux nouvelle technologie, aux secteurs des services et aux secteurs des finances. Et aussi a être un argument pour attirer plus de FDI
La construction de câble a fibre optique sous marins entre le Maroc et les USA et plus précisément aux Massachusetts, capital Boston home state du MIT et de Harvard. Ce cable va augmenter drastiquement la capacité internet du Maroc vu que la majorité des DNS root server sont aux USA (10/13), permettra aux banques, entreprise et startup marocaine de s'engager dans le marché americain très demandeur en services. Permettra a des marocains d'exercer leur hobbie/metier de youtuber/streamer dans des conditions exemplaires. Le surplus en capacité pourra être revendu a l'Afrique (très mal servi) en utilisant l'infrastructure déjà construite par Maroc telecom (Mauritanie, Mali, Burkina faso) et revendu aussi a l’Europe (marché très demandeur surtout avec le boom des sites de streaming/vod en Ultra HD). Le hosting de server et data center au Maroc aura donc plus de sens et de rentabilité.
Le plus funny c'est que le Massachusset n'est distant que de 5300km de Ras beddouza prés de Safi, une distance très moyenne en terme de cable a fibre optique.
Le gouvernement pourra initier le projet mais des privés voudront surement se greffer aux projets tel que Maroc telecom, Orange, Inwi, MTN, Portugal telecom (vu que le cable pourra passer par les Azores)
Ce Site donne une idée sur les cables sous-marin existant dans le monde https://www.submarinecablemap.com

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Education:
L'une des carctéristiques de la sortie du moyen âge en Europe et l'entrée de la renaissance, était le commencement de l'être humain a exprimer son individualisme: c'est à dire il exprimait ses sentiments et sa psychologie à lui en tant qu'humain, et l'exprimait via des moyens culturels (desseins des visages peesonnalisés au lieu de visage standard, l'expression de je, personnalité, psychologie, besoins, sentiments...). Il pensait plus comme un membre qui se fonde dans la masse et qui attend le jugement final.

Nous pouvons observez ce phénoméne encore visible chez nous entre fils de pauvre et riche bien éduqué. Un enfant marocain de classes populaires n'arrive pas à bien s'exprimer, à expliquer ses pensés et les assumer en publique, à raisonner...il est sous le poids de l'autorité qui atrophie sa pensée, il ne fait que suivre et répondre au stimulus du chatiment, son pére s'exprime à sa place...

Beaucoup de nos lauréats vivent les conséquences de ça durant leurs hautes études comparés aux enfants des écoles missionnaires étrangéres. On observe cette différence entre enfants europiéens vis a vis de leurs parents, comparé à un marocain.

La capacité de se sentir comme un individue qui raisonne de soit même, ne se construit pas du jour au lendemain, comme aussi l'épanouissement émotionnelle d'un individue, sa capacité d'avoir un esprit critique qui arrive à avoir son propre jugement sur les choses, le bien et le mal...
D'ailleurs, l'art de vivre, de bien se comporter, de parler sans crier, de dire s'il vout plait et merci...de respecter son tour de parole...

La problématique de l'éducation, est présenté à l'opinion publique comme si c'était une equation difficile. Depuis des décennies, ce chantier est lancé et relancé, une comédie politoque en somme. L'Etat sait comment donner une bonne éducation, mais on lui donne pas simplement les moyens et la volonté nécessaire.

La perspective de l'individualisme, doit aussi être mener dans une réflexion paralléle à l'esprit de travailler pour la communauté, de partage, de bien commun...mais aussi de respecter l'ordre tout en le contestant si on se sent qu'on est oppressé. Je vais raconter quelque chose que je vient de lire sur twitter dérniérement: Un ancien diplomate indien a dit, que l'Inde ne sera jamais une grande puissance, parce que l'être humain indou, est une personne qui bouge sa queue comme un chien devant le puissant, et opprime comme un esclave ceux qui sont plus faibles que lui. Nous devons sortir de notre héritage civilisationnel notre caractére marocain (sociologie...) et le travailler, parce que les Allemands ne sont pas devenu ce qu'ils sont par inertie et le laisser faire, tirer le peuple vers le bas...mais par le travail d'un Etat visionnaire, même chose aux Japonais, Koréens...

L'enfant marocain est jeté dans une classe où il ne fait que recevoir, où on lui parle comme un individu. il ne fait qu'apprendre. Un grand fossé entre lui et ce qu'il apprend. Y'a pas une vision qui dépasse l'apprentissage en soi, et aller voir l'environnement de l'enfant vis a vis de ses parents, ses problémes, pourquoi il n'arrive pas à se concentrer...c'est une éducation bureaucratique où on fait ses heures et je me barre. L'enfant est un acteur passif et une donné sans visage dans ce systéme.

Dans ce même sens, y'a pas d'activité artistique afin de gouter à la beauté, aux arts, de discuter un film...y'a pas de sortie parascolaire même pour aller jouer dans un parque.

Tout ça c'est question de moyens dira t'on?: pas du totalement, c'est plus une question de pauvreté d'idée. même dans un village lointain en montagne, un prof disposant de l'intelligence nécessaire et une panoplie d'idée proposé par le ministére pourrait faire êpanouir des éléves (video youtube, jeu d'echec, débats, jeux, théatre...). Au lieu que le prof lui même en pauvreté émotionnelle et manque d'épanuissement de soi noie son chagrin sur une bouteille de Guerrouane.

Médias:
Les médias peuvent jouer un role pour faire changer la vision des parents vis a vis de leurs parents, leurs donner conscience des mauvais réflexes qu'ils ménent instinctivement avec leurs enfants...

Le rôle des médias n'arrive pas à encadrer toute la société, les marocains subissent beaucoup de mauvais comportement collectifs qu'ils subissent: claksons sans cesses, incapacité de s'autogérer sur des ronds points, non respect des files d'attentes, poubelles, Tberguig, jugement rapide sur les autres, bruits des voisins la nuit, discussion à haute voix, les crachats..

En plus, dans la TV publique, beaucoup de classes populaires se sentent pas impliqué: jeunes des petites villes et villages reculés...on leur donne pas la parole pour s'exprimer dans leur propre milieux...la TV zappe les réalités du peuple pour donner une évasion d'entrainment sans apporter une valeur ajoutée culturelle...

Un Etat doit savoir véhiculer des valeurs en donnant l'exemple d'abord, et il peut le faire aussi en véhiculant subtilement des valeurs sociétales sur les médias.C'est ce qui crée un modéle et un socle de valeurs.

Enfin, je reviendrai sur l'éducation. en fait, le role d'un Etat c'est de donner une bonne éducation à tout le monde, de leurs donner un cerveau et des émotions pour affronter la vie, la comprendre et s'y épanouir, quand soit plus tard riche ou pauvre, ça c'est chacun son parcours dans la vie, mais l'éducation est la base qui permet à un humain de se réaliser dans vie.
Un bon systéme éducatif, avec un bon ascenceur social mettra en concurrence la nature inné de l'être humain d'être distingué, reconnu par ses pairs, d'avoir de l'ambition et d'être parmis les meilleurs...cette cocotte où bouillonera le génie humain, fera sortir une génération qui créera de la richesse de rien du tout. Le systéme actuelle nous impose la médiocrité de partout.

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Invité

@Sadoveski: Le Maroc a construit de nombreuses infrastuctures de qualité mondiale (Tanger Med, autoroutes, aéroports) sans que cela ne change grand chose à notre balance commerciale, notre croissance ou la création de richesse dans les régions périphériques. Ce n'est donc pas un cable de plus qui va changer les choses.

Par contre, ta question et le lien que tu nous a donné montre que le Maroc n'est connecté qu'à trois cable alors qu'Ittissalat Al Maghrib etait au moment de sa privatisation l'une des entreprises les plus profitables au monde (oui, au MONDE) avec une marge bénéficiaire (EBIT) de 43%. Comment se fait-il que cette compagnie ait préféré distribuer des dividendes de 10% chaque année à ses actionnaires d'abord français puis émiratis au lieu d'investir dans l'infrastructure du pays. IAM aurait pu etre comme NTT pour le Japon mais au lieu c'est une source de rente pour les protecteurs étrangers d'une caste particulière au Maroc.

C'est ce dont je parlais plus haut. Notre système fait que même les investisseurs étrangers ne sont que des rentiers ici pour extraire autant que possible et le plus vite possible. Nous le voyons avec IAM qui est une vrai vache à lait pour Etissalat et qui sous investi dans l'infrastructure de communication du pays. Quand aurons-nous la 5G? Pourquoi aussi tard?

Le système actuel considère l'entreprise comme un cadeau aux serviteurs du Trône. Avec la Marocanisation, on a distribué les business entre les grandes familles commerçantes, chorfa etc... Puis, avec la privatisation des années 90, une nouvelle fois, les entreprises ont été distribuées comme des sources de rente à des nationaux et des étrangers. Ils ont sucé le sang de ces entreprises puis se sont tirés... sans rien investir pour la majorité.
Uniroyal est morte après que Continental ait pris tout le cash disponible. GoodYear a été sabordée par la maison mère. La Samir a littérallement été saignée à blanc par le Saoudien Alloudi, la CTM est une vache à lait pour les anglais, la BMCE est une vache à lait pour Benjelloun etc...

@Romh, nous avons besoin de nouvelles regles de gouvernances et d'une régle générale sur la manière dont les ressources de l'état doivent être distribué et utilisées.

Le pays n'a pas besoin d'un projet de société dicté par le haut. Ce n'est pas comme cela que les projets de société se construisent. Ait l'a bien expliqué.

Bgar ou l'bagra ta3t mou, il n'y a que des b8aïm et des Qedar ils appartiennent à la même Race de vache qui rit.. ont leur confie des boulot et des bonnes places pour leur développement personnel et ainsi celui de leurs pays mais soit ils n'arrivent pas comprendre, c'est pour cela que leur entreprise sont soit assuré par le Olding ou soit par des étrangers manipulent leur technologie mieux que les nôtres..

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الله الوطن الملك

#Medias
Comme l'a bien souligné AIT avoir des médias de qualité est d'une importance accru. Nous avons clairement raté le virage de la libéralisation du secteur audiovisuel quand Benabdellah était ministre de la communication. la libéralisation du secteur radio a été je pense un réussite. Nous somme soumis aux vague de propagande venant du conglomérat Frère musulman-turquie-qatar de l'alliance KSA-EAU et des gaucho-européens qui détruisent notre sentiment nationaliste et patriotique et nous avons de très faible chaîne de TV pour y faire face.
Moi je propose l'instauration d'une taxe TV licence au prix de 150dhs par ménage ( Nous avons +de 7Millions de menages selon HCP) et cela pour tous menage possédant un écran a la maison. Dans les zones déjà couvert par la TNT la possession d'une parabole est soumise a une taxe supplémentaire de 200dhs. Les cafés, restaurant, pub et hôtels seront soumis naturellement a un plus grand prix pour ces 2 taxes et cela selon leur catégorie. De ce fait nous aurions fait d'une pierre 2 coups. Nous aurons économisé les 1Milliard de Dhs que le gouvernement subventionne (dixit rapport de la cour des comptes) et nous aurons amélioré les recettes de la SNRT. La SNRT vu qu'elle sera fundé par le contribuable sera obligé de ne pas transmettre de pub a l'image de la BBC,sauf pendant les compétitions sportives vu qu'il coute très cher.
L'instauration d'une chaine regionale que je nommerai bien MA3( petit clin d'oeil a la défunte chaine), cette chaine aura des bases dans les capitales des nouvelle région du Maroc et proposera des programme adapté au spécificités de chaque région. De ce fait Aloula restera une chaine a couverture nationale avec des programmes similaire pour tous le Maroc. Layoune TV intégrera le giron MA3.
L'instauration d'une chaine parlementaire et d'une chaine pour enfant.
L'upgrade des équipement de transmission et des différentes camera, L'achat de 2 hélicoptères Wescam, d'un avion Wescam et de drones pour la retransmission des différentes compétition sportives( Tour du maroc, Titan desert, Rallye du maroc, Africa eco race, Merzouga rally, les multitude de marathon) et aussi pour la production de documentaire de qualité.
Arrabia deviendra une chaine purement documentaire a l'image de France 5/Arte.
Créer un pole Sport au sein de la SNRT avec un directeur et donner la capacité a Arryadia pour une retransmission de qualité d'un maximum de compétition sportive nationale et aussi initier a la découverte d'autre sport en retransmettant des sports tel que ski alpin, ski de fond, biathlon etc... Je penser que créer un bouquet de chaines arryadia est une nécessite.
Les programmes de débat politique devront être obligatoirement en Darija.
Demander aux vendeurs de droit TV sportif de nous sortir de la region MENA. leur expliquer que nous somme Darijaphone, Berberophone et non pas Arabophone. les différents package devront être vendus que pour le Maroc comme région a l'image des différents pays européens, et libre a quiconque de concourir pour l'attribution de ces packages.

2M devra être géré comme une chaine privé, et non soumis a un cahier de charge comme celui actuel. Un retour aux racine de 2M: une chaine jeune et occidentale a l'image de MTV. A un temps on a voulu créer une chaine 2M musique mais malheureusement sa ne s'est pas concrétisée

Et finalement l'ouverture des fréquences TNT aux différentes chaines privé déjà existantes ou en devenir dans la limite des fréquence disponible.

Dernière édition par AIT le Lun 20 Jan 2020 - 22:16, édité 1 fois

Bonjour
Culture:
En dehors d'une frange de population de privéligiée, je crois que ma vie scolaire est et a été partagé par l'ensemble des marocains. L'entrée des smartphones et internet ne fait que masqué une réalité qui dans le fond n'a pas changé.

Ayant vécu dans des villages et petites villes, je me souviens d'une vie sans cultures, surtout durant les mois d'été où y'avait pas de loisirs...Nos cerveaux étaient bloqués par manque d'excitation intellectuelle et d'imagination.
Je prenais des papiers de journaux d'emballage pour lire des mots en français, et quand mon pére m'a acheté un dictionnaire, c'était une fenêtre vers l'évasion. Je savais pas ce qu'était un roman pour enfant, ni bibliothéques...et un livre coûtait cher. A mon adolescance, j'ai eu accés au livre de religions, c'était le plus facile à voir.

Quand j'ai vue en France et Espagne, des bibliothéques municipales à chaque quartier. Des parents qui y amenaient leurs enfants choisir des bandes dessinées, des romans... Je me dit que qu'une de ces bibliothéques auraient été une caverne d'Ali Baba, un paradis pour un enfant qui aimaient comprendre les choses et s'évader de la monotonie et du vide.
J'observe en Europe aussi, que l'école est pensé pour donner de la culture et des loisirs aux enfants des pauvres, c'est leur façon d'asseoir une égalité des chances et corriger l'habitude des pauvres à délaisser leurs enfants devant une TV et sans moyens financiers pour loisirs...

J'éspère que l'Etat valorisera les bibliothéques des écoles et installé un systéme de prêt de livres dans les maisons de la jeunesse, et penser à un systéme même pour les grands villages.

On sous estime l'impact d'une négligeance de l'Etat à ce niveau. C'est une question de souverainté de pensée. En fait, la pluspart de la culture qui traine au Maroc, sont des livres égyptiens, sur le panarabisme, l'islamisme...dans le meilleur des cas, des vieux romans français classiques. Même nos intellectuels sortent des livres sur les problémes de la pensée arabe, la Oumma...rien sur le Maroc. Peut être la raison est que ça payent de raconter ces choses aux orientaux.
L'Allemagne a par exemple soutenue la culture locale durant le 18 éme et 19 éme siécle. Ça donnait une infinité de penseurs allemands qui ont installé une suprématie sur la pensée europiéenne et sur le monde (ex Aufklarung...), les Allemands lisaient les allemands. Des intellectuels ont crée des revues spécialisées sur chaque sujet.
Les français ont fait la même chose, mais d'une maniére chauviniste et médiocre. Je remarque d'ailleurs encore celà dans leurs livres, même si un auteur français n'a fait que copier une idée à un anglophone ou germanophone qui en est précurseur, ils le citent à lui et masquent l'intellectuel réfèrence. ainsi ils font la promotion de la culture française. Quelqu'un qui lit un français, au delà du vide qu'ils essayent de masquer avec des figures de styles et une complexification superficielle, en fait le lecteur se retrouve emprisonné dans un référentiel français. Dans leurs bibliothéques publiques, ils ont majoritairement que des livres de français ou en français.
Pourquoi je parle de ça! Un Etat souverain, doit faire sortir la pensée marocaine des réfèrentiels arabes et français, ce qui compte c'est le contenu intellectuel, il faut acheter des livres dans tout les domaines de pensée et accompagner le cerveau marocain pour sortir de l'emprisonnement intellectuel arabe ou français.

Enfin, un enfant que l'Etat a aidé à aimer la culture, et lui a donné la possibilité de comprendre les mécanismes intellectuels du monde, va surement être un citoyen épanouie et productif, au lieu de squater les cafés...Une politique de ce genre, créera une réalité intellectuelle marocaine, parlant des réalités marocaines aux marocains, et installera une suprématie et un leadership intellectuel marocain sur la région, voir prendre le flambeau d'une culture indigéne africaine pour les africains. De nos jours, ce leadership intellectuel a même des retombé économiques (maisons d'éditions, éxportation de professeurs, séminaires...). En effet, ramener la culture jusqu'aux enfants pauvres créera des penseurs, ces enfants de pauvres sont avides de réussite par leurs seul capital dont ils disposent á savoir la matiére grise, réussir par la compréhension du monde et sa maitrise... Malheureusement, même de nos jours, s'intéresser à la culture et lire des livres est encore réserver à une infine partie de marocains, y'a que les livres de religions qui sont démocratiques, je peux même donner l'exemple de livres et revues pas chers exporté par le Qatar & co.

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