Peut-être reconnaissance de notre souveraineté sur notre Sahara en contrepartie d'un déluge de migrants qui s'abattra sur le sud de l'Europe ce qui impliquera des tensions voir fermeture des frontières entre l'Espagne et la France et nous allons tous voir la bonté européenne, leur droit de l'hommisme à géométrie variable et leur bien-pensante
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docleo Modérateur
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Sujet: Re: Diplomatie marocaine - Relations internationales Dim 22 Jan - 15:23
il y a l'énergie nucléaire un projet à concrétiser
_________________ Ne vous demandez pas ce que votre pays peut faire pour vous, mais demandez-vous ce que vous pouvez faire pour votre pays.
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bradli23 Colonel
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Sujet: Re: Diplomatie marocaine - Relations internationales Dim 22 Jan - 16:04
Il y avait un article très intéressé dans Alquds sur le projet nucléaire de l'Arabie Saoudite . Au début pendant la période de Trump il était question qu'une compagnie américaine concrétise le projet et que la KSA achète des actions dans cette compagnie. Mais il y avait beaucoup de restrictions comme renvoyer le combustible radioactif aux USA . Ne pas dépassé un seuil d'enrichissement et signer une close avec l'agence internationale du contrôle de l'énergie nucléaire sur la surveillance dj programme nucléaire. Bensalmane s'est tourné vers la Russie la Corée du Sud et la Chine pour développer le programme sans restriction . Et ils ont lancé un projet d'extraction de l'uranium en Jordanie pour alimenter leur centrales. On parle de 12 à 16 centrale. Les UAE ont aussi in projet ambitieux. Il faut collaborer avec ses pays et oublier la France ou les USA.
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messages : 6692 Inscrit le : 03/04/2016 Localisation : ... Nationalité : Médailles de mérite :
Peut-être reconnaissance de notre souveraineté sur notre Sahara en contrepartie d'un déluge de migrants qui s'abattra sur le sud de l'Europe ce qui impliquera des tensions voir fermeture des frontières entre l'Espagne et la France et nous allons tous voir la bonté européenne, leur droit de l'hommisme à géométrie variable et leur bien-pensante
La Russie et la France seront les deux derniers pays à reconnaître la marocanité du Sahara occidental Ils en profitent de ce conflit pour augmenter leurs ventes dans la région et la situation est actuellement favorable pour eux. Nous devons pour ces raisons, leur proposer un nouvel accord afin qu'ils modifient leur position.
Je souscris aux avis déjà exprimés, à savoir que la Russie pourrait proposer un projet intégré de centrale nucléaire (minerai, enrichissement et fusion), le domaine de la métallurgie et elle veut s'assurer de la neutralité du Maroc concernant le conflit qui l'oppose aux européens, tout en poursuivant les échanges commerciaux.
Je ne suis pas contre l'engraissement des acteurs nationaux dans certains domaines stratégiques, mais cela doit servir à terme les intérêts de l’État et sa sécurité.
Je propose donc de forcer les acteurs énergétiques à investir dans un pôle énergétique à Nador Ouest, puisque les Européens ne sont pas prêts d'acheter du gaz et du pétrole russe. Nous devons saisir cette opportunité pour produire localement des produits dérivés à base de pétrole russe et les exporter vers l'Occident
_________________ لك الله ياوطني
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Smog Adjudant
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Je doute qu'on ait le courage de commercer plus que ça avec les russes, le cas de la RAM qui a suspendu ses vols pr une histoire d'assurance en est la preuve, il y avait une opportunité énorme de capter les investissements privés des russes qui sont partis en Turquie et à Dubai. On ne peut pas faire affaire si il n'y a pas de liaisons aériennes.
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@zakaria, Samir Bennis est l'un des nombreux exemples de népotisme et de la culture de l'entre-soit au sein d'une certaine bourgeoisie au Maroc. Comme ces gens vivent d'une rente et se connaissent entre eux, ils se donnent des titres et des rôles qui ne sont que du vent.
Ce monsieur veut nous faire croire qu'il est unesorte de lobbyiste en faveur du Maroc aux États-Unis (sans être pour autant un vrai lobbyiste puisqu'il n'est pas déclaré en tant que tel auprès du congrès). Mais dans les faits, il passe le plus claire de son temps à parler aux média Marocains.
Dans ce cas-ci, il délivre un message faible de "what aboutism". Pourquoi vous nous attaquez alors que vous ne respectez pas [non plus] les droits de l'homme. En gros, il dit comment osez-vous nous juger alors que la France AUSSI politisé sa justice (avec le cas de l'imam dont j'ai oublié le nom). C'est idiot comme argumentaire car il admet la culpabilité de l'état Marocain. Il n'y a en réalité qu'une réponse à donner : les juges sont indépendants au Maroc. Il y a eu un procès où des victimes ont témoigné. Les juges ont cru ces témoignages et ont considéré l'inculpé coupable. De quel droit un parlement viendrait discuter d'une telle décision de justice et remettrait en cause le témoignage des victimes?
Le Bennis ferait mieux de profiter de sa rente en silence.
Neox Commandant
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Sujet: Re: Diplomatie marocaine - Relations internationales Mar 24 Jan - 7:00
Annulation de la visite programmé d'un responsable de la DGA fr ainsi que de commissions judiciaire
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messages : 6692 Inscrit le : 03/04/2016 Localisation : ... Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Diplomatie marocaine - Relations internationales Mar 24 Jan - 14:44
Socket-error a écrit:
À l'issue du sommet entre Emmanuel Macron et Pedro Sanchez à Barcelone, ce dernier a expliqué que les eurodéputés de son Parti PSOE n'avaient pas "partagé certains éléments" du texte européen
Cette explication met en lumière l'implication de la France dans la campagne européenne contre le Maroc. De plus, il n'y que le parti de Marine Le Pen qui a également refusé d'avoir une condamnation.
Les dernières découvertes révèlent l'importance des services français dans l'affaire du Parlement européen. Il est évident que la meilleure solution est de renforcer les moyens internes et de nettoyer et pacifier ces institutions pour mieux lutter contre les menaces extérieures.
"Le meilleur moyen de se défendre contre l'ennemi extérieur est de se fortifier à l'intérieur." Sun Tzu
Citation :
"On a baptisé l'affaire le 'Qatargate', mais je pense qu'il faut rectifier: c'est plutôt le 'Marocgate', voire le 'Marocgate' et le 'Qatargate'. Parce que l'enquête commence par des renseignements provenant du Maroc transmis à la Belgique par un service étranger, très vraisemblablement français."
messages : 3005 Inscrit le : 03/08/2014 Localisation : France Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Diplomatie marocaine - Relations internationales Jeu 26 Jan - 5:14
S.E. Ivan Bauer, Ambassadeur de la au, a rencontré, en marge du 2e Sommet de Dakar (Feed Africa), le @ChefGov_ma, Aziz Akhannouch. Ils ont discuté de l'échange de visites de haut niveau et de l'amélioration de la coopération bilatérale @MFASerbia@MarocDiplomatiepic.twitter.com/6UyzzidBl3
ترأس السيد ناصر بوريطة ووزير الخارجية بمملكة البحرين، السيد عبداللطيف بن راشد الزياني، اليوم بالمنامة، أعمال الدورة الخامسة للجنة العليا المشتركة المغربية-البحرينية. @MoroccoBahrainpic.twitter.com/n2KTajNpT1
Sujet: Re: Diplomatie marocaine - Relations internationales Jeu 26 Jan - 6:43
JA: Révélations sur la médiation secrète du Maroc entre le Mali et la Côte d’Ivoire :
Fin août 2022, une rencontre est discrètement organisée à Rabat entre le patron des services de renseignement ivoiriens, Vassiriki Traoré, et son homologue malien, le colonel Modibo Koné. Elle aboutira à la libération de 3 femmes sur les 49 militaires ivoiriens détenus à Bamako. Deuxième volet de notre enquête.
LES SECRETS D’UNE AFFAIRE D’ÉTAT (2/3) • Le deuxième volet de notre enquête est consacré à un aspect encore méconnue de « l’affaire des 49 soldats ivoiriens » : le rôle-clé des services de renseignement marocains dans la libération, le 3 septembre, des 3 femmes du contingent ivoirien.
• Malgré cette avancée, la crise tarde à se dénouer, notamment parce que la Côte d’Ivoire oppose une fin de non-recevoir à plusieurs doléances des autorités maliennes de transition, comme le limogeage de Moustapha Ben Barka, l’actuel vice-président de la Banque ouest-africaine de développement (BOAD).
Fin août 2022, alors qu’Alassane Ouattara ronge son frein à Mougins, une bonne nouvelle vient égayer son séjour dans le sud de la France. Ni une ni deux, le chef de l’État ivoirien rentre à Abidjan. Quelques semaines plus tôt, les services de renseignement du royaume marocain avaient contacté dans la plus grande discrétion le ministre ivoirien de la Défense, le frère du président, Téné Birahima Ouattara.
Ce dernier dispose en leur sein d’un important réseau. Un de ses proches, un homme d’affaires malien implanté dans la capitale économique ivoirienne, est également très introduit auprès de la Direction générale des études et de la documentation (DGED), le renseignement extérieur ou contre-espionnage, dirigée par Mohamed Yassine Mansouri.
Une initiative de Mohammed VI Mohamed Yassine Mansouri, patron de la DGED marocaine. AIC PRESS
À l’initiative des services de Sa Majesté, une rencontre est organisée à Rabat la dernière semaine du mois août. De part et d’autre de la table, le coordonnateur des services de renseignement ivoiriens, Vassiriki Traoré, et le patron du renseignement malien, le colonel Modibo Koné, parviennent à se mettre d’accord sur un document d’une page dans lequel les autorités ivoiriennes « regrettent les dysfonctionnements » ayant conduit à l’arrestation de leurs soldats. Bamako s’engage de son côté à relâcher immédiatement les trois femmes du contingent, la libération des 46 autres soldats devant intervenir très rapidement.
Le rôle du Maroc, jusque-là jamais révélé, est tenu secret pour ne pas froisser le Togo, médiateur officielle de la crise, et l’Algérie, dont le président, Abdelmadjid Tebboune, tente au même moment de s’impliquer. À la demande du Mali, les trois femmes sont remises aux autorités ivoiriennes à Lomé le 3 septembre. « La République de la Côte d’Ivoire déplore que des manquements et des incompréhensions aient été à l’origine de cet événement fortement regrettable », déclare alors le ministre directeur de cabinet à la présidence ivoirienne, Fidèle Sarassoro.
Les trois militaires ivoiriennes libérées.
ADO en est alors convaincu, l’affaire sera très rapidement résolue, confie-t-il à certains proches. « La libération des autres soldats n’a pas abouti car les autorités de transition ont finalement demandé d’autres conditions », explique une source ivoirienne. La première de ces conditions est la signature d’un mémorandum d’entente entre les deux pays. Une première mouture a été remise à Lomé le 29 juillet. Problème : Abidjan n’est pas d’accord sur le contenu et estime que certaines clauses portent atteinte à sa souveraineté nationale.
Bamako demande l’extradition de Karim Keïta
Karim Keïta, le fils de l'ancien président malien feu Ibrahim Boubacar Keïta. DAOU Bakary Emmanuel
L’une d’elle stipule ainsi que la Côte d’Ivoire doit renoncer à accueillir sur son sol tout citoyen sous le coup de poursuites par la justice malienne. Trois personnes sont directement visées : l’ancien Premier ministre Boubou Cissé, l’ex-ministre des Affaires étrangères Tiéman Hubert Coulibaly, et surtout Karim Keïta, le fils de l’ex-président Ibrahim Boubacar Keïta (IBK). Car si les deux premiers se rendent régulièrement à Abidjan, Karim y réside de manière permanente. C’est son extradition que les autorités de transition souhaitent en particulier.
Outre ce document, Bamako demande aussi à Abidjan un soutien sur plusieurs dossiers sous-régionaux, notamment au niveau de la BCEAO. Si les présidents de la Cedeao ont décidé de lever les sanctions, les banques maliennes font toujours l’objet d’une surveillance particulière.
Selon nos informations, les autorités de la transition ont également profité de ces négociations pour évoquer le sort de Moustapha Ben Barka, l’actuel vice-président de la Banque ouest-africaine de développement (BOAD), qu’elles veulent écarter et remplacer par Abdoulaye Daffé, qui fut patron de la Banque de développement du Mali (BDM) et ministre des Finances. Nommé par IBK, Ben Barka est visé, à la demande de la justice malienne, par une notice rouge d’Interpol dans le cadre de l’affaire de l’acquisition de l’avion présidentiel d’Ibrahim Boubacar Keïta. Chaque fois, Alassane Ouattara rejette les doléances maliennes.
Moustapha Ben Barka, vice-président de la BOAD chargé des financements et des investissements. BOAD
Compensation financière ?
Des revendications économiques ont-elles été également formulées ? Non, répondent plusieurs acteurs des négociations. Un intermédiaire ouest-africain ayant eu connaissance des discussions affirme de son côté que la junte malienne a bien tenté d’obtenir une importante compensation financière. Cette supposée doléance avait-elle un lien avec l’importante créance de la société publique d’électricité Énergie du Mali (EDM) auprès de la Compagnie ivoirienne d’électricité, évaluée à plus de à 70 milliards de F CFA ? Officiellement, la question de l’électricité n’a jamais été évoquée.
Alors que les négociations piétinent, les soldats ivoiriens à Bamako commencent à trouver le temps long. Ils sont officiellement inculpés et écroués pour « atteinte à la sûreté de l’État » depuis le 14 août. Initialement, ils auraient dû être 50, mais l’officier censé les commander leur avait fait faux bond. C’est un jeune lieutenant des Forces spéciales âgé de 28 ans qui fait donc office de chef. Avec le seul autre lieutenant du groupe, de deux ans son aîné, ils sont chargés de maintenir le moral et la discipline.
Leurs conditions de détention, à l’école de gendarmerie de Bamako, sont globalement bonnes. Leur nourriture est directement fournie par la présidence malienne. Ils reçoivent régulièrement la visite de Kouadio Konan, chargé d’affaires auprès de l’ambassadeur de Côte d’Ivoire, et du colonel Brahima Doumbia, l’attaché de défense. Au bout de longues semaines d’attente, ils sont autorisés à échanger avec leur famille.
Plus le temps passe et plus l’entourage d’Alassane Ouattara se montre pressant : « Président, il faut couper le courant. » ADO s’y refuse, même si Bamako, très dépendant de l’électricité ivoirienne, a quelques soupçons sur l’origine de plusieurs black-out de quelques jours. Il espère toujours que la diplomatie paiera. A-t-il le choix ? Plusieurs millions de ressortissants maliens habitent en Côte d’Ivoire. Un conflit ouvert entre les deux pays serait dévastateur.
Bruce Wayne, Fahed64, @Winners et Socket-error aiment ce message
Sujet: Re: Diplomatie marocaine - Relations internationales Jeu 26 Jan - 7:15
JA: Dans ses rapports avec l’Europe, le Maroc peut toujours compter sur la Commission :
Les résolutions votées les 18 et 19 janvier par le Parlement européen ont fait réagir du côté de Rabat. Mais pour ce qui est de la coopération avec l’UE, c’est avec la Commission, qui dispose du pouvoir exécutif, que le royaume est amené à traiter.
C’est dans l’après-midi du lundi 23 janvier que, réuni en séance plénière, le Parlement marocain décide de « rééquilibrer » ses relations avec son homologue européen. S’il est encore trop tôt pour connaître la teneur de la nouvelle coopération entre les deux organes, on peut d’ores et déjà faire ce constat : au sein des institutions européennes, le Parlement de Strasbourg – organe législatif dont les résolutions ne sont pas contraignantes – n’est pas le seul interlocuteur du royaume. En effet, pour trouver le pouvoir exécutif de la complexe machine européenne, c’est à Bruxelles, à 350 km de la capitale alsacienne, qu’il faut se rendre. C’est là, rue de la Loi, que siège la Commission européenne.
Et c’est depuis là-bas que le 24 janvier, dans la soirée, Nabila Massrali, porte-parole des Affaires étrangères et de la politique de sécurité de l’UE, a déclaré : « le Parlement européen est une institution indépendante, ses décisions sont le résultat de délibérations entre les différents groupes politiques qui le composent et reflètent le vote de leur majorité ».
Prise de distance ?
Une manière pour la Commission européenne de prendre ses distances avec les textes votés par les eurodéputés ? « Absolument pas », tempère Emmanuel Dupuy, président de l’Institut prospective et sécurité en Europe (IPSE). « Par cette prise de parole, la Commission rappelle que les eurodéputés représentent leurs familles politiques, et non leur pays. » Et bien que le Parlement soit la seule entité européenne disposant de la légitimité démocratique, c’est la Commission – avec le Conseil européen – qui fixe les orientations, et décide ainsi de la politique étrangère de l’UE.
Et sur ce point, il ne fait pas de doute que la diplomatie européenne fait preuve – en apparence, du moins – de sa volonté de coopération avec le royaume. Sur ces 13 derniers mois, la présidente, Ursula Von Der Leyen, son numéro deux, Frans Timmermans, et son représentant pour les affaires étrangères, Josep Borell, trois des personnages-clés de la Commission européenne, se sont tous rendus tour à tour à Rabat.
Le dernier cité y était les 5 et 6 janvier dernier, en plein « MarocGate ». Le haut représentant de l’UE pour les affaires étrangères et la politique de sécurité a, à cette occasion, promis la « tolérance zéro » au sujet de la corruption. Et ce, tout en sachant que son porte-parole, Peter Stano, a, la veille de la visite, tenté de faire retomber la pression. Évoquant les soupçons rapportés dans la presse, il a précisé qu’« il s’agit d’accusations à ce stade. Il n’y a pas de preuve, l’enquête n’est pas terminée ».
Aide contre coopération
Lors de sa visite, le commissaire a par ailleurs loué le rôle du Maroc face à la migration illégale. C’est d’ailleurs la Commission qu’il représente qui alloue les fonds européens et qui a accordé au Maroc, en août 2022, une aide de 500 millions de dollars d’aide directe (pour la période 2022-2027) dans le cadre de la transmission d’informations sur les jihadistes et l’immigration illégale. Pourtant, le 10 juin 2021, le Parlement européen avait voté un texte condamnant « l’utilisation par le Maroc des contrôles aux frontières et de la migration comme moyen de pression politique sur un État membre de l’Union », en réaction aux événements de mai 2021 au cours desquels 10 000 personnes avaient réussi à accéder à l’enclave espagnole de Ceuta.
« L’agencement des institutions européennes fait que le gouvernement marocain a pour interlocuteur unique la Commission européenne », précise Emmanuel Dupuy. Ainsi, sa présidente, Ursula Von Der Leyen, avait annoncé que 1,6 milliard d’euros seraient versés au Maroc pour la transition verte et numérique, lors de sa visite dans le royaume en février dernier. À cette occasion, elle a décrit la relation Maroc-UE comme un « partenariat stratégique, étroit et solide ». En octobre, c’est son vice-président, Frans Timmermans, qui a signé un « partenariat vert » avec le royaume chérifien. Une première dans la région, afin de renforcer leur coopération énergétique et lutter contre le réchauffement climatique.
Certes, la Commission co-décide avec le Parlement. Mais l’organe qui exécute, c’est bien celui que préside Ursula Von Der Leyen. « Le Parlement européen est mineur par rapport à la Commission », rappelle Eric Dupuy. Et cela, le Maroc le sait.
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RED BISHOP Modérateur
messages : 12296 Inscrit le : 05/04/2008 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Diplomatie marocaine - Relations internationales Jeu 26 Jan - 7:35
C'est ce que je vous disait...ce Parlement ne sert a rien comme ses membres. Rachida DATI le disais déja a son époque