L'industrie automobile au Maroc

Citation :

Concurrence : L’UE menace de taxer lourdement les véhicules électriques chinois

https://maroc-diplomatique.net/concurrence-lue-menace-de-taxer-lourdement-les-vehicules-electriques-chinois/

AVEROUES a écrit:

Les constructeurs chinois de VE pourront détourner les sanctions, en s'installant au Maroc. Surtout que tout leur écosystème est déjà installé

Citation :

Sebastian Wolff, directeur des opérations des unités de batteries chez Volkswagen pour Bloomberg : le Maroc deviendra un centre majeur de production de batteries automobiles et de leur fourniture à l'Europe, qui manque d'une chaîne d'approvisionnement locale pour ses voitures électriques.

À l’heure actuelle, nous devons être honnêtes que la configuration de la chaîne d’approvisionnement de la LFP se déroule au Maroc et non en Europe.

https://www.bloomberg.com/news/articles/2024-06-19/china-is-building-europe-battery-supply-in-morocco-vw-unit-says

Fahed64 a écrit:

C'est donc officiel, nous venons d'être adoubés!

Citation :

LA STRATÉGIE CHINOISE AU MAROC POUR DOMINER LE MARCHÉ EUROPÉEN DES BATTERIES

La stratégie chinoise au Maroc pour dominer le marché européen des batteries

Crédit photo : Shutterstock
La Chine s'associe au Maroc pour établir une chaîne d'approvisionnement stratégique en batteries pour véhicules électriques destinée à approvisionner l'Europe, renforçant ainsi son rôle de leader mondial.

EN BREF
La Chine renforce sa position de leader mondial dans la production de batteries pour véhicules électriques en s'associant avec le Maroc, visant à approvisionner l'Europe.
Le Maroc, avec ses ressources phosphatées et sa proximité avec l'Europe, devient un hub stratégique pour la production de batteries lithium-fer-phosphate (LFP), avec un investissement de plus de 2 milliards de dollars.
L'Europe fait face à un défi majeur pour développer sa propre chaîne d'approvisionnement en batteries, concurrencée par la production asiatique au Maroc et nécessitant des politiques proactives pour soutenir l'industrie.
L'Europe, bien que déterminée à devenir un leader dans le domaine des véhicules électriques, fait face à des obstacles importants pour établir une chaîne d'approvisionnement solide et compétitive. Dans ce contexte, la Chine, leader mondial de la production de batteries, a trouvé au Maroc un partenaire stratégique pour approvisionner l'Europe en batteries pour voitures électriques.

Le Maroc : un atout géographique
La Chine a su s'imposer comme le principal acteur mondial dans la production de batteries pour voitures électriques. Elle détient non seulement une grande partie de la production mondiale, mais contrôle également des ressources essentielles telles que le lithium, le nickel et le cobalt, indispensables à la fabrication des batteries. La Chine produit des batteries lithium-fer-phosphate (LFP) à des coûts très compétitifs, ce qui lui donne un avantage considérable sur ses concurrents, à tel point qu’il est très difficile pour eux de rivaliser. Ces batteries LFP, bien que moins coûteuses que d'autres technologies, ont démontré une efficacité accrue. Selon les données de BloombergNEF citées par Automotive News Europe, la Chine peut produire ces batteries à près de la moitié du coût de la moyenne mondiale, ce qui rend cette technologie particulièrement attractive pour les marchés à la recherche de solutions abordables pour la transition vers des véhicules électriques. Le Maroc, riche en ressources phosphatées nécessaires à la production de batteries LFP, se positionne comme un acteur clé pour les ambitions chinoises en Europe. La proximité géographique avec le continent européen et les accords de libre-échange avec les États-Unis renforcent l'attractivité du Maroc comme hub de production et de distribution

La région de Jorf Lasfar, située sur la côte atlantique du Maroc, est devenue un site stratégique pour le développement de cette industrie. Avec un investissement de plus de 2 milliards de dollars, CNGR Advanced Material Co, un fabricant chinois de composants de batteries, s'est associé à Al Mada, un fonds d'investissement privé africain, pour établir une base industrielle dédiée à la production de matériaux pour batteries. La production devrait commencer en 2025, faisant du Maroc un acteur incontournable dans la région.

Quel impact sur l'Europe ?
Pour l'Europe, cette nouvelle représente une opportunité, mais pas seulement. Car si d'une part, elle peut permettre d'assurer un approvisionnement stable en batteries à un coût compétitif, essentiel pour soutenir la transition vers les véhicules électriques, il sera, d’autre part, difficile pour les acteurs européens de rivaliser avec cette production asiatique implantée au Maroc. La Chine se montre très agressive, et même si l’Europe tente tant bien que mal de créer son industrie automobile électrique, la Chine vient à sa porte pour tenter de la séduire avec des tarifs particulièrement intéressants. Finalement, il ne reste qu’une seule option. L'Europe doit relever des défis majeurs pour développer sa propre chaîne d'approvisionnement en batteries. Actuellement, le continent est en retard par rapport à d'autres régions en termes de technologie et d'infrastructure, et doit faire face à une concurrence accrue pour attirer les investissements nécessaires. Les incitations financières proposées par les États-Unis et le Canada ont déjà détourné certains investissements loin de l'Europe, rendant encore plus urgent le besoin de politiques proactives et de soutien à l'industrie des batteries.

Alors que l'Europe s'efforce de combler son retard, elle devra non seulement investir dans ses propres capacités de production, mais aussi renforcer les relations avec des partenaires clés comme le Maroc pour garantir un avenir énergétique durable.


https://www.autoplus.fr/actualite/la-strategie-chinoise-au-maroc-pour-dominer-le-marche-europeen-des-batteries-1334321.html

simplet a écrit:

Fahed64 a écrit:

C'est donc officiel, nous venons d'être adoubés!

faut se taire et concrétiser

Citation :

LA STRATÉGIE CHINOISE AU MAROC POUR DOMINER LE MARCHÉ EUROPÉEN DES BATTERIES

La stratégie chinoise au Maroc pour dominer le marché européen des batteries

Crédit photo : Shutterstock
La Chine s'associe au Maroc pour établir une chaîne d'approvisionnement stratégique en batteries pour véhicules électriques destinée à approvisionner l'Europe, renforçant ainsi son rôle de leader mondial.

EN BREF
La Chine renforce sa position de leader mondial dans la production de batteries pour véhicules électriques en s'associant avec le Maroc, visant à approvisionner l'Europe.
Le Maroc, avec ses ressources phosphatées et sa proximité avec l'Europe, devient un hub stratégique pour la production de batteries lithium-fer-phosphate (LFP), avec un investissement de plus de 2 milliards de dollars.
L'Europe fait face à un défi majeur pour développer sa propre chaîne d'approvisionnement en batteries, concurrencée par la production asiatique au Maroc et nécessitant des politiques proactives pour soutenir l'industrie.
L'Europe, bien que déterminée à devenir un leader dans le domaine des véhicules électriques, fait face à des obstacles importants pour établir une chaîne d'approvisionnement solide et compétitive. Dans ce contexte, la Chine, leader mondial de la production de batteries, a trouvé au Maroc un partenaire stratégique pour approvisionner l'Europe en batteries pour voitures électriques.

Le Maroc : un atout géographique
La Chine a su s'imposer comme le principal acteur mondial dans la production de batteries pour voitures électriques. Elle détient non seulement une grande partie de la production mondiale, mais contrôle également des ressources essentielles telles que le lithium, le nickel et le cobalt, indispensables à la fabrication des batteries. La Chine produit des batteries lithium-fer-phosphate (LFP) à des coûts très compétitifs, ce qui lui donne un avantage considérable sur ses concurrents, à tel point qu’il est très difficile pour eux de rivaliser. Ces batteries LFP, bien que moins coûteuses que d'autres technologies, ont démontré une efficacité accrue. Selon les données de BloombergNEF citées par Automotive News Europe, la Chine peut produire ces batteries à près de la moitié du coût de la moyenne mondiale, ce qui rend cette technologie particulièrement attractive pour les marchés à la recherche de solutions abordables pour la transition vers des véhicules électriques. Le Maroc, riche en ressources phosphatées nécessaires à la production de batteries LFP, se positionne comme un acteur clé pour les ambitions chinoises en Europe. La proximité géographique avec le continent européen et les accords de libre-échange avec les États-Unis renforcent l'attractivité du Maroc comme hub de production et de distribution

La région de Jorf Lasfar, située sur la côte atlantique du Maroc, est devenue un site stratégique pour le développement de cette industrie. Avec un investissement de plus de 2 milliards de dollars, CNGR Advanced Material Co, un fabricant chinois de composants de batteries, s'est associé à Al Mada, un fonds d'investissement privé africain, pour établir une base industrielle dédiée à la production de matériaux pour batteries. La production devrait commencer en 2025, faisant du Maroc un acteur incontournable dans la région.

Quel impact sur l'Europe ?
Pour l'Europe, cette nouvelle représente une opportunité, mais pas seulement. Car si d'une part, elle peut permettre d'assurer un approvisionnement stable en batteries à un coût compétitif, essentiel pour soutenir la transition vers les véhicules électriques, il sera, d’autre part, difficile pour les acteurs européens de rivaliser avec cette production asiatique implantée au Maroc. La Chine se montre très agressive, et même si l’Europe tente tant bien que mal de créer son industrie automobile électrique, la Chine vient à sa porte pour tenter de la séduire avec des tarifs particulièrement intéressants. Finalement, il ne reste qu’une seule option. L'Europe doit relever des défis majeurs pour développer sa propre chaîne d'approvisionnement en batteries. Actuellement, le continent est en retard par rapport à d'autres régions en termes de technologie et d'infrastructure, et doit faire face à une concurrence accrue pour attirer les investissements nécessaires. Les incitations financières proposées par les États-Unis et le Canada ont déjà détourné certains investissements loin de l'Europe, rendant encore plus urgent le besoin de politiques proactives et de soutien à l'industrie des batteries.

Alors que l'Europe s'efforce de combler son retard, elle devra non seulement investir dans ses propres capacités de production, mais aussi renforcer les relations avec des partenaires clés comme le Maroc pour garantir un avenir énergétique durable.


https://www.autoplus.fr/actualite/la-strategie-chinoise-au-maroc-pour-dominer-le-marche-europeen-des-batteries-1334321.html

Socket-error a écrit:

Il est intéressant de constater que les Européens nous considèrent désormais comme un maillon essentiel dans leur chaîne d'approvisionnement pour véhicules électriques !  

Cela va encourager d'autres acteurs à investir chez nous, grâce à la perspective claire d'investissement et à l'absence de risque de barrières douanières sur le marché européen !

Fahed64 a écrit:

Pour l'hydrogène par contre( i.e énergie propre) il y a de la concurrence en masse et certain pays de la région ( Egypte, Tunisie) très en difficulté ne seront pas regardant niveau avantage accordé.

Fahed64 a écrit:

Pour l'hydrogène par contre( i.e énergie propre) il y a de la concurrence en masse et certain pays de la région ( Egypte, Tunisie) très en difficulté ne seront pas regardant niveau avantage accordé.

C'est à la fois une menace comme une opportunité de créer notre propre chaine de valeur local dans l'hydrogène (vert ou gris).

Ceci sera bien évidemment mis à disposition de notre industrie qui aura la priorité.

Les 10 prochaines années vont être radieuse pour notre pays avec l'arrêt programmé de l'extension à l'Est des prétention économique et le redessinage des chaines d'approvisionnement.

Citation :

Chinese firms eye Morocco as way to cash in on US electric vehicle subsidies
By SAM METZ
9 - 11 minutes

TANGIERS, Morocco (AP) — After the United States passed new subsidies designed to boost domestic electric vehicle production and cut into Beijing’s supply chain dominance, Chinese manufacturers began investing in an unlikely place: Morocco.

In the rolling hills near Tangiers and in industrial parks near the Atlantic Ocean, they have announced plans for new factories to make parts for EVs that may qualify for $7,500 credits to car buyers in the United States.

Similar investments have been announced in other countries that share free trade agreements with the United States, including South Korea and Mexico.

But few countries have seen the kind of boom that Morocco has.

At least eight Chinese battery makers have announced new investments in the North African kingdom since President Joe Biden signed the Inflation Reduction Act, the $430 billion U.S. law designed to fight climate change, according to an Associated Press tally.

By moving operations to U.S. trading partners like Morocco, Chinese players that have long dominated the battery supply chain are seeking a pathway to cash in on increasing demand from American carmakers like Tesla and General Motors, said Kevin Shang, a senior battery analyst at the consulting firm Wood Mackenzie.

“Chinese companies definitely don’t want to miss this big party,” he said.

The United States and European Union have both imposed major new tariffs on Chinese vehicle imports since May. The United States also finalized eligibility rules governing the tax credits in May. The latter limit companies with ties to U.S. adversaries, but give carmakers time to reduce their reliance on China. To qualify for the subsidies, carmakers cannot source critical minerals or battery parts from manufacturers in which China and other “foreign entities of concern” control more than 25% of the company or its board.

Critics say the rules are a giveaway to China and will extend its EV dominance. The Biden administration says the rules pave the way for billions in investment in EV manufacturing in the United States.
Image

A Renault factory is visible on the outskirts of Tangier, Morocco, April 29, 2024. (AP Photo)
Between East and West

In Morocco, a largely agrarian economy where the median income is $2,150 a month, giant industrial parks full of American, European and Chinese component makers have sprung up in the rural outskirts of Tangiers, Kenitra and El Jadida.

Expanding on infrastructure that has made Morocco a car manufacturing hub, they hope to meet growing demand and overcome rules designed to exclude them from the incentives the Inflation Reduction Act is injecting into the U.S. car market, the world’s second-largest.

The rules “have led Chinese producers to increase investment in countries with whom the US has free trade agreements, namely South Korea and Morocco, to get past some IRA barriers,” the policy research firm Rhodium Group said in a report earlier this year.

Some of the new China investments in Morocco explicitly cite the new U.S. subsidies as a reason.

Many are joint ventures that have cited their ability to tinker with board seats and governance to comply with U.S. rules.

That includes CNGR, one of China’s largest battery cathode producers, which in September announced a $2 billion plan to build what it called a “base in the world and pan-Atlantic region” in a joint venture with the Moroccan royal family’s investment group, Al Mada.

Though CNGR owns slightly more than a 50% stake in the project, Thorsten Lahrs, CEO of its Europe division, said he’s confident its cathodes can qualify for the tax credits and change its board composition if necessary. If not, the company would pivot to other markets, including Europe, which just hiked tariffs on electric vehicles imported from China.

“To ride the wave of the IRA, you have to execute fast and comply with its regulations,” he said in an interview before the U.S. finalized its rules. “We have flexibility to be able to comply with all the changes in interpretation or rules.”

The Chinese battery projects include at least three joint ventures and several that reference Morocco’s trade ties with the United States.

The largest among them is Chinese-German battery-maker Gotion High-Tech, which signed a deal with Morocco last year for $6.4 billion investment to construct Africa’s first electric vehicle battery factory.

Investments also include Youshan, a joint venture backed by Korean giant LG Chem and China’s Huayou Cobalt. It declined to provide details about the size of their investment but said the Morocco base means their cathodes “will be supplied to the North American market and subsidized by the U.S. Inflation Reduction Act as Morocco is a signatory to the U.S. Free Trade Agreement.”

LG Chem said the venture would adjust ownership shares as necessary to comply with U.S. rules.

China’s BTR Group’s announcement of a cathode factory in April noted that Morocco’s trade status with the United States and Europe would ensure “a seamless entry for the majority of its manufactured products into these regions.”

Abdelmonim Amachraa, a supply chain expert who previously worked in Morocco’s Ministry of Industry and Trade, said Morocco was profiting from its “ability to coexist when a link can’t be found between China and the United States.”

Officials in Morocco have publicly and privately worked to foster ties up and down the automotive supply chain in both the East and the West. The country hosts more than 250 companies that manufacture cars or their components, including Stellantis and Renault as well as Chinese, Japanese, American and Korean factories that make seats, engines, shock absorbers and wheels. The industry exports almost $14 billion in cars and parts annually.

As the world transitions to electric vehicles, Morocco may appear to be a surprising beneficiary as China, the United States and Europe compete for market share. But its officials worry that anti-competitive policies like tariffs and subsidies could ultimately make it more difficult to lure investment.

Ryad Mezzour, the country’s minister of industry and trade, said in an interview that all the new investment doesn’t tell the full story. Morocco has also lost out on some projects due to what he called “a new age of protectionism.”
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Workers assemble vehicle parts on a production line inside Renault factory, on the outskirts of Tangier, Morocco, April 29, 2024. (AP Photo, File)
A giant loophole

The investment has been a boon to countries like Morocco. But in Washington, Chinese firms have raised alarm by angling to access the American subsidies.

“Under the Biden administration’s electric vehicle regulations, America’s working families will have to watch their hard-earned tax dollars go to line the pockets of Chinese billionaires and businesses with links to the Chinese Communist Party,” U.S. Rep. Jason Smith, a Missouri Republican, said of the new guidelines.

But at issue are the complexities of both the electric vehicle supply chain and the Inflation Reduction Act, which seeks to grow adoption of EVs and boost domestic manufacturing, too.

The U.S. Energy and Treasury departments have tried to strike a delicate balance, working to reduce reliance on Chinese manufacturers while also ensuring enough vehicles qualify for the credits. The Department of Energy did not respond to questions about what its rules meant for Chinese investments in countries that share free trade agreements with the United States. But in a statement, a spokesperson called the transition to electric vehicles “an industry-wide, global trend” and said new policies “help the US strengthen its energy security and competitiveness—including outcompeting China.”

China has spent years subsidizing companies that extract critical battery minerals, manufacturers of cathodes, anodes and electrolyzers and carmakers like BYD. Those companies’ eagerness to invest in Morocco to cash in on the Inflation Reduction Act shows how decoupling Chinese manufacturers from the supply chain will take years, if not decades, said Chris Berry, an adviser to battery companies and investors.

“There is not going to be a lithium ion battery supply chain that does not have Chinese influence for a long time,” Berry said.
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مقوسين علينا